Informations belges

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s.n. 1918, 07 Janvrier. Informations belges. Accès à 27 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/rf5k934n0w/
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No 567 7 Janvier 1918 INFORMATIONS BELGES Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelle* de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source premièrs de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belçe. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe Adresser les communications de aervioe : 29, rue Jacques-Louer, LE H&VRE (Selue-luférleure) Frauce Les dentellières belges dans le Morbihan. — Initiative du Comité des réfugiés de Lorient. — Le Comité belge des réfugiés de Lorient (Morbihan) a pris, en faveur des quelque 200 dentellières belges du département, une intéressante initiative. Par l'intermédiaire de Mme la baronne Buffin, présidente du Comité dentellier belgo-franco-amérieain à Paris, il procure des coussins aux dentellières qui en sont dépourvues. Les fuseaux ont pu être achetés sur place. Le Comité cherche auprès des réfugiées des modèles qu'il passe ensuite à ses protégées ; d'autres fois, il met à leur disposition des cartons piqués à l'aiguille sur un modèle non com-municable. Deux Belges, M. et Mme Lambotte, établis depuis longtemps à Lorient, ont cédé une partie de leur magasin pour l'exposition et la vente des ouvragesdeleurscompatriotes.il n'y a aucun intermédiaire entre l'acheteur et la dentellière. Le système a réussi : il a été vendu, en effet, pour plus de 30,000 fiancs de dentelles. (xx) — Le grand duché de Luxembourg, la Belgique et l'Allemagne. — Désireux de justifier aux yeux des neutres la brutale agression perpétrée sur le grand-duché de Luxembourg, minuscule pays sans défense, les Allemands invoquent des arguments pseudo-scientifiques, tirés de l'Histoire qu'ils ont eux-mêmes fabriquée. A les lire, le Luxembourg est une province allemande et les Luxembourgeois sont d'authentiques Teutons. La propagande de la Wilhelmstrasse est parvenue, en maintes circonstances, à faire admettre cette thèse, fausse en tous points, par des éléments mal éclairés des pays en guerre avec l'Allemagne. M. P.-D. Luxemburg, dans le journal républicain allemand publié en Suisse, Die Freie Z<ilung (Berne, 19 décembre 1917). s'attache à démontrer l'inanité des allégations pangermanistes. Il établit, d'abord, que la race peuplant le Luxembourg n'a rien du type allemand ; à ce point de vue, la langue témoigne de rapports bien plus étroits avec les dialectes anglo saxons qu'avec les dialectes francs. Il est plus que probable qu'à l'époque des migrations des peuples, les Francs dédaignèrent ces contrées inhospitalières, Il est acquis que dos mélanges se produisirent entre les éléments francs voisins et les habitants originaires de la contrée ; des rapports fréquents s'établirent entre eux et l'influence du haut allemand se manifesta dans la langue écrite. Cette situation a persisté, avec des interruptions, jusqu'à la révolution française, mais, pendant tout ce temps, le Luxembourg est resté en rapport très étroit avec les pays de civilisation wallonne et lorraine. Au Congrès de Vienne (1815), le vieux comté de Luxembourg et la Hollande furent unis à la Belgique afin de constituer un Etat tampon contre la France Dès ce moment, les relations avec la Belgique devinrent de plus en plus actives ; elles le sont d'ailleurs restées jusqu'ici.La révolution belge (1830) déchaîna dans le Luxembourg un enthousiasme universel et nombreux furent les volontaires qui s'engagèrent dans la jeune armée belge. Vers ce temps-là, Luxembourg devint une pomme de discorde entre la France et l'Allemagne, en raison de son importante place forte, car son industrie sidérurgique avait à peine quelqu'importance à cette époque. L'événement le plus remarquable qui suivit la proclamation de l'indépendance luxembourgeoise fut l'entrée dans le « Zollverein » allemand. Là encore, la vérité est dénaturée par la propagande allemande, car un accord douanier avec la Belgique s'imposait avant tout. Mais il fallait germaniser l'industrie et s'attirer les sympathies des classas élevées par toutes sortes d'avantages. La grande masse du peuple cependant, se méfiait de la politique de conquête de l'Allemagne ; la classe moyenne surtout qui, ainsi que cela se produit dans tous les petits pays, manifesta son hostilité en témoignant de la plus vive sympathie pour la France. Les populations des campagnes éprouvaient une instinctive répulsion pour tout ce qui était allemand. En juillet 1913, un ancien officier allemand, naturalisé, ayant réussi à se faire élire député grâce à son programme catholique, la population irritée le brûla en effigie sur la grand'place, sous la forme d'un mannequin coiffé d'un casque à pointe. A cette occasion, le bureau de douane allemand fut assailli à coups de pierre par la foule. Quand, au matin du premier août 1914, le pays fut tout à coup submergé par les uniformes gris (Feldgrauen), l'indignation fut universelle. Le martyre de la Belgique éveilla dans tout le pays la tristesse et l'horreur. « Ce froid exposé », dit l'auteur de l'article, «doit contribuer à enlever toute base aux illusions de

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Cet article est une édition du titre Informations belges appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Le Havre du 1916 au 1919.

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