Informations belges

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s.n. 1918, 23 Septembre. Informations belges. Accès à 03 juillet 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/fn10p11504/
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N° 820 23 Septembre 1918 Informations Belges Observation importante Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes à.'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. _________________________ * ________________________ * Adresser les communications de service : 29, rue Jacques-Louer, LE HAVRE (Seine-Inférieure) France. (xx) — A propos de la violation de la rieutra-lité belge par l'Allemagne. —M. G. Hanotaux contre le germanophile colonel suisse Egli. M. G. Hanotaux a adressé au Temps (20 septembre 1918), la lettre ci-après : « J'avais eu communication d'un article extrêmement amphigourique de la Galette de Cologne, tirant parti d'une étude du colonel suisse Egli, où celui-ci dénaturait l'exposé que j'avais fait, dans mon Histoire de la guerre de 1914 des dispositions par le grand état-major français au cas où la neutralité helge serait violée par l'Allemagne.« A ces polémiques sans portée, je n'avais pas cru devoir répondre : la vérité est hors de conteste et le très intéressant témoignage que le colonel Collon apporte dans le Temps d'hier soir la rend plus claire, que le jour. Mais, il parait que le colonel Egli insiste et ressert au public allemand la fausse interprétation qu'il lui a plu de donner de deux lignes de mon Histoire « Le passage que cite le colonel Egli est le suivant t. V, p. 246) : «Primitivement, la oe armée devait opérer dans les Ardennes, à la gauche de la 3e armée .. » Et il s'écrie : « Vous voyez bien, la S» armée devait, primitivement, opérèr dans les Ardennes, donc en Belgique. Le commandement français avait, par conséquent, l'intention ■ de pénétrer en Belgique. » « Une telle conséquence ne s'ensuivrait pas nécessairement, même s'il s'agissait des Ardennes belges. Mais, tout le contexte suffit pour indiquer qu'il s'agit des Ardennes françaises. C'est dans les Ardennes françaises que la 5e armée avait à se tenir et, le cas échéant, a opérer ; et cela est si vrai que, dans un autre passage do mon livre où j'avais donné, en premier lieu, l'exposé du même dispositif, j'avais exprimé la chose avec la plus parfaite netteté : « A l'Ouest, des formations françaises couvrant les Ariennes », etc. (t. III, p. oG). « Couvrir les Ardennes, cela ne peut s'entendre que des Ardennes françaises. Je n'ai donc jamais fait ni pu faire une allusion quelconque à un plan quelconque d'offensive en Belgique, tant que les Allemands n'auraient pas^eax-mèmes violé la neutralité belge. « Le colonel Egli n'a pas voulu comprendre. « J'ajouterai que, s'il eût été de bonne foi, il aurait visé et cité le passage de mon livre où j'aborde de front la question et où j'établis que « la France s'interdisait à « elle-même de faire, de ce côté, aucun préparatif, de « prendre une mesure quelconque qui put porter at-« teinte ou parût porter atteinte au principe de la neu-« tralité », etc.: et où je réfute la thèse de Bernhardi que le colonel suisse réédité servilement. ! « Toute « querelle d'Allemand » mise à part, ce qui résulte de mon exposé, c'est que l'armée française se. tenait sur la frontière (t. III, p. 50) en attendant le parti jjue prendrait l'Allemagne. Elle était là en observation et couvrait son propre territoire : mais, si l'ennemi violait la neutralité belge, une variante mûrement étudiée permettrait à nos armées de faire face plus à l'Ouest et de s'avancer, au besoin, vers le Nord. Le grand état-major français, répondant à Bernhardi, l'a établi avec beaucoup de simplicité et do force : « Lorsque fut connue la violation de la neutralité belge par les troupes allemandes, l'état-major français dut prescrire des variantes au plan de concentration. L'éventualité de ces variantes avait été, naturellement, étudiée, car de nombreux indices nous avaient permis de redouter la violation par l'Allemagne de la neutralité belge ». « Je n'avais qu'à citer ce texte : il répond à l'exacte réalité ; il expose ce qui s'est produit, à la lettre. « Les ministres allemands ont reconnu que l'Allemagne avait violé, de parti pris, la neutralité belge parce que tel était le systeme de leur état-major et que «nécessité n'a pas de loi ». N'est-il pas curieux que ce soit un Suisse qui se charge maintenant, do truquer les textes pour y chercher l'impossible justification de l'acte scandaleux avoué par les coupables ? « (s) G. Hanotaux ». (xx) — C'est l'Allemagne qui raréfie les produits indigènes en Belgique envahie. — Par ordre, la presse bruxelloise teutonisée ne cesse d'imputer aux accapareurs belges la rareté des denrées alimentaires indigènes. Qu'il y ait des accapareurs en Belgique comme partout, nul ne songe à le nier. Mais on peut affirmer aussi que, directement ou par des personnes interposées, l'Allemagne rafle une grande partie des produits indigènes belges, si abondants que, avant la guerre, une quantité énorme en était livrée à l'exportation.Le vaillant organe clandestin Libre Belgique, que les Allemands pourchassent en vain depuis si longtemps, explique ainsi, dans son numéro d'août 1918, la manœuvre allemande dissimulée derrière des « prix maxima » : « Ce que deviennent nos légumes ! Quiconque habite les régions maraîchères du Brabant, les plus productives du pays, celles de Malines, par exemple, le sait parfaitement. C'est là que, dès l'année dernière, un juif autrichien, nommé Adler, a créé une société appelée « La Maraîchère », dont le but exclusif est d'acheter ici le plus possible et d'envoyer le plus possible en Allemagne.

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Cet article est une édition du titre Informations belges appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Le Havre du 1916 au 1919.

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