Informations belges

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s.n. 1917, 15 Septembre. Informations belges. Accès à 20 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/9g5gb21r7b/
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Informations Belges Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de servioe : 52, rue des Gobelins, I-.Ï3 HA.VRE (Seine-IuTérleure) France. La santé publique en Belgique occupée — Etat sanitaire de la population dans l'agglomération bruxelloise.— Un médecin de Bruxelles, qui parvint récemment à s'échapper de Belgique, donne les renseignements suivants sur l'état sanitaire de la population bruxelloise : « A la fin de 1916 et au début de 1917, le sucre et la graisse ayant été systématiquement supprimés par les Allemands, la santé générale de la population s'est gravement altérée. La ration de sucre ou de graisse de chaque habitant ne dépassant plus un kilo par mois, il s'en suivit une déchéance physique, marquée par un amaigrissement de 10 à 20 kilos en quelques mois. Les autres aliments, tels que la viande de bœuf ou de porc atteignant des prix exorbitants (15 francs le kilo et plus), étaient inaccessibles au populaire. La seule matière à base d'albumine fournie par le « Comité de Secours » était le lard, à raison de 750 gr. par mois. Par surcroît se produisirent des fraudes alimentaires. Des boulangers sans scrupules, qui furent d'ailleurs punis par les autorités communales, falsifièrent le pain. Le fromage se faisait avec du talc, de la craie et autres produits inertes et nocifs. Les saucissons se fabriquaient avec des viandes frelatées provenant de bêtes malades. Quelques soldats allemands ayant été empoisonnés par cette charcuterie spéciale, un fabricant fut arrêté. Il fournissait, journellement, des milliers de kilos de ces produits suspects. Le lait faisait défaut, l'alimentation du bétail étant défectueuse. Les enfants et les malades souffraient beaucoup de cet état de choses. En décembre 1916, les pommes de terre avaient disparu du marché. Au mois de mai, les légumes et les fruits, encore que contant quatre fois plus qu'en temps normal, furent d'un grand secours. « Bref, ies tristes conditions de l'existence eurent d'importantes conséquences. La natalité, fatalement, tomba presque à rien, tandis qu'augmentait la mortalité. A la maternité de Bruxelles, le nombre des naissances tomba de 2 à 3 par jour à 2 à 3 par 10 jours. Pour l'ensemble de la ville, on relève en moyenne 16 à 17 décès par jour contre 2 à 3 naissances. Des mesures ont été prises dans la capitale pour venir en aide aux mères nécessiteuses et la mortalité infantile a été combattue par plusieurs œuvres spontanément écloses. Des épidémies graves de coqueluche et de rougeole décimèrent les enfants en 1916-1917. Ces infections étaient, la plupart du temps, accompagnées de phénomènes pulmonaires. Au début de 1917 régnait une épidémie de scarlatine. La tuberculose et le rachitisme ont également fait des ravages parmi les petits. Une courbe, constituée par les services de chirurgie des hôpitaux de Bruxelles, pour ces deux affections, accuse entre 1914 et 1916 une différence en plus de 40 pour cent. « En 1916, sur 300 enfants examinés par le médecin, il y en avait 150 présentant des ganglions cervicaux. Pour enrayer ces maladies on distribue aux enfants de 3 à 15 ans des repas consistants et les œuvres charitables envoient leurs protégés en Hollande et à la campagne. « Le médecin qui rapporte tous ces faits a eu l'occasion de voir, à l'hôpital St-Jean, un millier de déportés rapatriés, envoyés là à leur retour d'Allemagne. Ces malheureux étaient originaires des environs d'Alost, de Termonde et de Gand. Ceux qui étaient blessés avaient de vastes contusions sur le dos et les membres. Ceux renvoyés en décembre 1916 présentaient des engelures aux 3 degrés, aux membres inférieurs, pour la plupart. Il y en avait un dont on a dù amputer les deux jambes vers le tiers supérieur. Certains avaient les pieds et les doigts écrasés par des troncs d'arbres, des plaies provenant de coups de hache, etc. « Au point de vue de la médecine interne, une trentaine sont morts de phymatose, dont 5 les premiers jours. Une chose caractéristique c'était l'abaissement de la pression sanguine chez la plupart. Trente pour cent encore présentaient des œdèmes des mîinbres inférieurs sans présence d'albumine dans les urines. Les médecins expliquaient le fait par l'usage exclusif de chou-navet dans l'alimentation. Quelques semaines de repos et de bonne nourriture faisaient disparaître ces phénomènes. Il en était, parmi ces rapatriés, dont l'état d'amaigrissement rappelait les Hindous lors des famines du siècle passé. » Enfin, le médecin qui fournit ces renseignements intéressants a vu amener,à la garde de l'hôpital,des personnes atteintes de syncope «alimentaire «.Quelques jours d'alimentation substantielle les remettaient sur pied. Les affections pulmonaires méritent également une attention spéciale. Les dispensaires se sont multipliés à Bruxelles et dans les faubourgs. Les consultations gratuites des hôpitaux regorgent de phyma-toriques et les lits des sanatoria ne sont jamais vides. La moitié des consultants de chirurgie sont des personnes atteintes de tuberculose ganglionnaire. N° 456 18 Septembre 1917

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Cet article est une édition du titre Informations belges appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Le Havre du 1916 au 1919.

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