Informations belges

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s.n. 1917, 17 Septembre. Informations belges. Accès à 03 juillet 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/5t3fx7749m/
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INFORMFATIONS BELGES Otoservation. importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelle» de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en •certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première •de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur source. (zx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de service : 53, rue des Gobelins, IL.E HA.VRE (Seine-Inférieure) France. Les déportations. — Rapatriés belges redéportés en Allemagne. — Au début du mois de février 1917, devant les protestations du monde entier et semblant comprendre enfin l'étendue du forfait qu'elle avait commis en déportant de prétendus chômeurs belges, l'Allemagne fit savoir à des notabilités belges, qui s'étaient adressées à l'empereur, qu'il avait été prescrit « que les personnes amenées à tort en Allemagne comme chômeurs pussent immédiatement rentrer en Belgique et que les déportations en Allemagne de Belges sans travail fussent arrêtées. » Ces promesses n'étaient, en réalité, qu'un trompe-l'œil. On ne rapatria guère que les déportés devenus inutilisables par suite de maladies et de mauvais traitements. D'une manière générale, on inventa toutes sortes de prétextes pour retarder le rapatriement.A la suite de nouvelles instances de certains neutres et notamment du pape, l'autorité allemande promit et annonça officiellement que tous les déportés encore en Allemagne et qui n'accepteraient pas d'y rester volontairement au travail seraient rapatriés pour le 15 juin au plus tard. Alors redoublèrent les actes de pression pour amener les malheureux à contracter un engagement « volontaire » de travail. Un certain nombre furent, pour cela, leurrés de promesses; d'autres furent trompés sur l'étendue de la libération ; alors qu'ils croyaient à une exonération définitive du travail forcé, les malheureux, à peine rentrés en Belgique, furent, en plusieurs régions, ressaisis et réexpédiés pour travail forcé au front allemand de France. La violence restait la même ; seul le lieu de destination avait changé. Enfin, dernière tromperie : il résulte, en effet, de nouvelles absolument sûres reçues récemment au siège du gouvernement belge, que l'autorité allemande réexpédie, de force, en Allemagne même, certains chômeurs rapatriés sous le prétexte que ceux qui se trouvent dans ce cas auraient pris, avant leur départ d'Allemagne, l'engagement d'y travailler. Au lieu de la libération, ces gens n'auraient reçu que des congés ! Or, ce prétexte est vérifié faux pour une foule de cas. Les victimes ont protesté. Rien n'y a fait. On eu signale un grand nombre, du Borirntge surtout, qui ont été ramenés de force. C'est dans le secteur occupé par l'armée du kron-prinz, qu'on a commencé à redéporter ainsi en Allemagne les chômeurs rapatriés. Le gouvernement belge connaît les noms de plus de 40 hommes des communes de Quaregnon, Cues-mes, Frameries, Flénu, Pâturages, Wasmes, Mons, etc., qui après avoir été rapatriés, ont été c invoqués de nouveau aux 'Kommandanturen' de Quaregnon, St-Ghislain, Mons et autres. Forts de la certi tude de leur droit, presqu'aucun d'eux ne s'est rendu à l'appel. Quelques heures plus tard, ils étaient arrêtés, conduits à St-Ghislain et de là expédiés en Allemagne. Il est impossible, à cause des représailles à craindre, soit pour eux, soit pour des membres de leurs familles, de donner ici les 45 noms et adresses connus des malheureuses victimes en question. ' Quelques cas particuliers montreront parfaitement l'horreur des procédés allemands : A (nom, prénom), rue à Frameries, est revenu le 7 avril 1917, après un séjour de 5 mois en Allemagne. Il reçoit l'ordre de se présenter, muni de bagages, à la « Kommandantur » de Mons. Il s'y présente le 26 mai, muni de certificats de travail. On ne veut pas l'entendre et il est envoyé à la gare de Mons, d'où il est parti le soir, à 7 h.1/2, pour le camp de Munster. B (nom, prénom), de T est revenu d'Allemagne, le 20 mai 1917. Il a été convoqué, mais ne s'est pas rendu à la «Kommandantur». Des gendarmes allemands sont venus le chercher le 30 juin 1917, et il a été enlevé le même jour, à 3 lieures après-midi. Il a été l'objet de violences graves, C... (nom, prénom), rue... à Quaregnon, devait se présenter à la 'Kommandantur' de Quaregnon à 5 h. 1/2 du matin, le '14 mai 1917. Il était en traitement pour une maladie de reins depuis son retour d'Allemagne. Malgré cela il travaillait chez M..., à Quaregnon. Les Allemands l'ont conduit à Saint-GhisLiin et expédié le jour même en Allemagne. Tous les cas sont semblables, chacun des rapatriés proteste qu'il l'a été définitivement, qu'il n'a pas signé d'engagement, qu'il ne veut pas aller travailler en Allemagne, qu'il est au travail en Belgique ; on n'a aucun égard à la protestation : on le redéporte au travail forcé. Voilà de quelle manière l'Allemagne tient les promesses qu'elle a faites olficiellement. (xx) — Adresse de l'épiscopat portugais au cardinal Mercier et aux evêques de Belgique. — Pitié. — Admiration. — Réprobation formelle du traitement inhumain infligé à la population civile belge.— Le journal anglais " Tablet " publie une adresse envoyée par l'épiscopat portugais au cardinal Mercier et aux évêques belges. « Vivement émus, disent les signataires, nous avons assisté au spectacle donné par votre pays qui, renouvelant devant le monde le noble exemple de la Pologne, toujours fidèle à sa foi et dévoué à la cause de la liberté légitime, n'a pas hésité à prendre les armes pour la défense de sa neutralité et de ses droits. >> Si la Belgique avait déjà gagné le droit au respect et à l'estime universels par sou caractère pacifique et laborieux, qui n'a rien de commun avec l'esprit de con- 17 Septembre 1917 N° 458

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