Informations belges

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s.n. 1917, 30 Mars. Informations belges. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/028pc2xb7g/
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K> 291 30 Mars 1917 INFORMATIONS BELGES Observation importante Les difficultés inhérentes à L'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelle# de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, ea certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de service : 53, rue des Gobelins, LE Il.Wltli (Seiue-Iuférieure) Pranee. (xx). — La sollicitude allemande pour la Belgique.— New-York, 28 mars (par radio-télégramme). — La New-York Tribune commente le projet allemand relatif à la division de la Belgique en deux districts, l'un flamand, l'autre wallon. Elle observe que, lors de l'invasion de la Belgique, les Allemands n'ont fait aucune distinction entre les Flamands et les Wallons : « Sans se soucier de l'origine des populations belges écrit elle, les armées allemandes ont détruit Louvain. ville flamande, et Dinant, ville -wallonne. Lorsque les Allemands égorgèrent les enfants, outragèrent les femmes, massacrèrent les vieillards, ils ne faisaient aucune distinction entre les deux races. La justice boche (sic) a réparti les atrocités entre les deux races, et les vols méthodiques, la destruction des mobiliers,laisseront un souvenir impérissable dans la mémoire des générations futures, aussi bien en Flandre qu'en Wallonie ». (xx). — La crise alimentaire en Belgique occupée.— L'action du Comité de secours et des autorités anversoisei. — Le correspondant anver-sois de l'Algemeen Handelsblad d'Amsterdam (12 mars 1917, édition du soir), adresse à son journal une longue lettre dont voici quelques passages suggestifs : « 1 ans la province d'Anvers seule, par les soins du comité provincial d'alimentation, on a, depuis le début de la guerre, consacré plus'de 90 millions de francs au secours et on a importé plus de 150 millions de francs de denrées alimentaires, mises à la disposition de la population. Le comité provincial dispose.pour le service de la commission américaine « Relief of Belgium », d'une flotte de 500 allèges et bateaux d'intérieur, qui font le trafic dans la plus grande partie du pays. Dans l'une de mes communications précédentes!; je parlai de l'extension toujours croissante des soupes populaires. Les chiffres suivants prouvent que cette institution prend des proportions fantastiques : on a, dans la ville d'Anvers, pendant les premiers mois de la guerre, distribué journellement 30,000 portions de soupe ; maintenant,on en est arrivé au chiffre de 90,000 et cela ne fait qu'augmenter. En province il y a plus d'un tiers de la population qui se rend à la soupe populaire. » Plus loin, le correspondant signale les efforts déployés pour sauver l'enfance menacée : « Une nouveauté, très sympathiquement accueil lie, c'est l'organisation des colonies scolaires. L'œuvre existait déjà pour les enfants anversois. Maintenant, on étend les bienfaits de l'institution aui enfants françai» et wallons du territoire d'étape. Les petits sont hébergés dans les châteaux inhabités et dans les magnifiques parcs des environs d'Anvers. Beaucoup de ces domaines sont mis gratuitement à la disposition du Comité national de secours et d'alimentation. » Les administrations communales belges luttent avec la dernière énergie contre la famine menaçante : « La souffrance, dit VAlgemeen Handelsblad, petit à petit, prend une extension effrayante parmi la population ouvrière. Afin de combattre cette dé- • tresse, l'administration communale prend des mesures énergiques, réquisitionne les fèves et les pois, le charbon et ce qui reste encore dans les dépôts du commerce. Mais cela ne rapporte pas grand'chose et on ne peut se passer de l'importation. » On sait de quelle façon révoltante les sous-marins allemands entravent le ravitaillement des infortunées populations belges. (xx). — A Bruxelles, la Mortalité l'emporte sur la Natalité. — D'après un organe bruxellois teutonisé (n° du 23 mars 1917), à Bruxelles, le nombre des décès continue de l'emporter sensiblement sur le nombre des naissances. Pour l'ensemble (Bruxelles et faubourgs) le total des naissances, au cours de la huitième semaine de cette année, s'élève à 131 et celui des décès à 367. La moyenne annuelle de la semaine correspondante de la période 1912 à 1916 a été, pour toute l'agglomération bruxelloise, de 234 naissances contre 218 décès. (xx). — Patriotique charité des Belges du territoire occupe. Une «journée de privation» à Liège — Un organe officieux de la « Komman-dantur » de Bruxelles (no du 25 mars 1917) signale que, à Liège, des comités se sont formés par quartier, pour aider les enfants des écoles communales. Un pressant appel est fait aux Liégeois de toutes les conditions afin qu'ils «se privent» le 25 mars et fassent bénéficier les écoliers de la somme ainsi économisée.

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Cet article est une édition du titre Informations belges appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Le Havre du 1916 au 1919.

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