N" 301 10 Avril 1917 InformationsBelges Otoservation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de service : 53, rue des Gobelins, LE HA.VR.Ë (Seine-Inférieure) France. (xxx) — Réponse du Roi aux félicitations de la Chambre des Représentants. — A M. Schollaert, président de la Chambre des Représentants. — Je suis très sensible à votre chaleureux télégramme et vous remercie de vos vœux patriotiques. Je partage entièrement votre confiance dans les destinées de notre chère Patrie. (s) ALBERT. (xxx) — Télégramme du gouvernement belge au Roi Albert, à l'occasion de l'anniversaire de sa naissance. — A l'occasion de l'anniversaire de la naissance du Roi, célébré aujourd'hui par tous les coeurs belges, les Membres du Gouvernement prient respectueusement Votre Majesté d'agréer l'expression des vœux ardents qu'ils forment pour leur Auguste Souverain, personnification de la Patrie et de l'honneur national. Au moment où la Grande République de l'Union vient apporter à la cause des Alliés, à la cause du droit et de l'indépendance des Nations menacée par l'impérialisme allemand, non seulement son appui moral inestimable, mais son puissant concours militaire, la Belgique opprimée, mais invaincue, peut considérer avec une confiance toujours grandissante l'issue de la lutte qu'elle soutient depuis trente-deux mois. Le souffle de la victoire et de la délivrance soulève les plis de son drapeau et fortifie, dans sa résistance obstinée, l'âme de tous ses enfants. Les Membres du Gouvernement ont la certitude d'être, plus que jamais, les interprètes des sentiments de la Nation, insensible aux intrigues de l'ennemi et indissolublement attachée à l'unité nationale, en acclamant aujourd'hui leur glorieux Souverain et en lui renouvelant l'hommage de leur inaltérable dévouement. (s) de Broqueville, Carton de Wiart, Baron Beyens, Berryer, Poullet, van de Vyvere, Helleputte, Hubert, Segers, Renkin, Comte Goblet d'Alviblla, Hymans, Vandervelde. (xxx). — Télégramme de M. de Broqueville, chef du Cabinet Belge, à M. Wilson, président des EtatsUnis. M. de Broqueville, ministre de la guerre, chef du cabinet belge, a adressé.'le 8 avril 1917 à M. Wilson, le télégramme suivant : . " Au mois d'août 1914, le gouverneur belge décidait de faire, auprès de Votre Excellence, une démarche sans précédent. Cette démarche était un acte de foi et d'espérance dans la grandeur morale de la République amie de la Belgique. Notre peuple, petit par le nombre, mais fort par son indomptable volonté, avait la prescience que, en votre peuple et en vous, Monsieur le Président, qui êtes sa noble expression, il trouverait l'appui de son honnêteté et le bras vengeur de son martyre. Il sait, lui aussi, distinguer entre les groupements qui ont dirigé l'assaut contre le droit et ceux qui, mus peut-être par une fausse compréhension de la solidarité acceptée pour d'autres objets, ont estimé devoir les suivre dans l'agression gratuite dont la civilisation fut victime en 1914. " Le Gouvernement du Roi a contracté une dette inoubliable envers la générosité des Etats-Unis. " Comme en août 1914, il compte sur elle pour assister ceux dont la seule faute est d'avoir pensé en hommes honnêtement libres et d'avoir agi en serviteurs plutôt qu'en trafiquants de l'honneur. " Le Gouvernement belge salue avec une joie émue et une respectueuse admiration l'acte décisif qui, par la voix de Votre Excellence, honore l'homme, la nation et l'humanité. » (xx). — Les socialistes majoritaires allemands et les déportations de Belges. — Prétendue protestation des syndicalistes d'Allemagne. — Démenti des syndiqués belges. — Le 17 février 1917, un journal belge, paraissant en Hollande, annonçait : « La direction des syndicats socialistes allemands s'est mise en relation avec les fonctionnaires des syndicats ouvriers belges. » Ce même journal assurait qu'à la suite d'une rencontre entre M. Bauer, secrétaire de la Commission syndicale allemande et deux représentants de la Commission syndicale belge, les Allemands avaient adressé « une double protestation énergique au gouvernement allemand — l'une adressée à M, Bethmann, l'autre adressée à M. Hindenburg. » Toute la presse germanophile des pays neutres, à la suite du " Vorwaerts ", reprit cette information. L' « Humanité » du 8 avril 1917, publie les lignes suivantes qui démentent le rôle chevaleresque attribué inconsidérément à la direction des syndicats allemands : « On écrit de Belgique à Emile Vandervelde : « 1° Qu'il est absolument faux que les organisations syndicales belges aient adhéré au Congrès syndical que Legien et les Allemands voulaient réunir à Berne. Il faut donc ajouter ce démenti à. celui de la C. G. T. pour la France ;

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