Informations belges

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s.n. 1917, 28 Mars. Informations belges. Accès à 05 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/7m03x86v9b/
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N° 289 28 Mars 1917 INFORMATIONS BELGES Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de service : 5'i, rue des Gobelins, LK IIAVUE (Seine-Inférieure) Frauce. (xx). — L'évêque d'Autun, Chalon et Maçon prescrit un Triduum de prières pour la Belgique. — Par lettre spéciale, datée d'Autun. le 13 janvier 1917, Monseigneur l'évêque d'Autun, Chalon et Maçon a ordonné la célébration d'un Triduum de prières et une communion pour la Belgique. Le message épiscopal renferme le patriotique discours prononcé par le cardinal Mercier, dans l'église de Sainte-Gu-dule, a Bruxelles, le 26 décembre 1916 et un extrait d'une letire adressée par le cardinal à un haut personnage des Nations alliées, traitant des souffrances et de l'héroï-me de la population belge. Il débute par cet émouvant passage: « Aujourd'hui, c'est encore la voix du cardinal Mercier que je viens vous faire entendre. La désolation de son malheureux pays, déjà si grande par suite de l'invasion, dépasse aujourd'hui toutes les proportions. Au commencement de la guerre, les journaux ont raconté que l'empereur d'Allemagne, écrivant au roi Albert pour lui demander de laisser passer ses armées qui allaient envahir la France, lui aurait dit : « Si tu t'opposes à mon pass-ige, je ferai de ton pays un monceau de ruines. » La phrase est-elle authentique ? Je l'ignore, mais il faut bien reconnaître que tout s'est passé selon ce programme. Le roi des Belges a noblement refusé de laisser violer la neutralité de son pays et l'empereur d'Allemagne a ravagé la. Belgique de façon à rendre jaloux de sa férocité Attila et les Huns. » L'évêque d'Autun termine en mettant les fidèles en garde contre ceux qui veulent conclure la paix avant la défaite définitive de l'ennemi. (xx). — Les Allemands font exécuter des travaux prohibés aux prisonniers de guerre. — Une annonce révélatrice. — Le Telegraaf, d'Amsterdam (u» du 8 mars 1917), publie ce qui suit : « Nous trouvons l'annonce suivante dans la Kôlnische Zeitung : « D'énergiques chefs d'équipe et porions, au courant de travaux d'exploitation et de transport dans l'industrie du fer, sont demandés par les firmes chargées par le ministère de la guerre de l'exécution de travaux importants dans le territoire envahi du Nord de la France, dans le but d'être mis à la tête d'équipes importantes d'ouvriers, se composant actuellement de prisonniers de guerre. « (s1! H. Holiander, Aix-la-Chapelle. « (s) J. Hollander, Aix-la-Chapelle. » (xx). — Le régime de la terreur en Belgique occupée. — La Métropole (no des 25 et 26 mars 1917) relate ce cas typique de l'arbitraire allemand dans le territoire belge occupé. Menacés de la déportation, des habitants de la commune d Idderghem passèrent en Hollande. Aussitôt les Allemands frappèrent la commune d'une amende de 20,000 Mark et rendirent le bourgmestre responsable du paiement de cette somme Le fonctionnaire, peu fortuné, n'ayant pu satisfaire aux exigences des envahisseurs, vient d'être forcé de donner sa démission. (xx). — Les Belges, emprisonnés dans leur pays, ne veulent pas de paix allemande. — Un journal belge, paraissant en France, a reçu communication d'une lettre venant de Belgique occupée, dont il publie ce passage édifiant : « ...Car c'est un phénomène curieux que celui auquel nous venons d'assister dans ce malheureux pays ! On y vit — si j'ose m'exprimer ainsi — misérable. On ne mange plus son soûl, et de quel e nourriture I On n'y entendait que des nouvelles déprimantes, anémiantes, tristes, quand tout à coup ou parla de paix ! Ce n'a été qu'un cri dans tout le pays ! Ah ! oui, la paix, mais à quel prix! Nous n'en voulons pas, si on continue à mentir sur les causes de la guerre et à nier les horreurs co'mmises partout. Nous aimons mieux souffrir encore et pis que cela, tant qu'on voudra, tant que ce sera nécessaire, mais pas de paix allemande ! Jamais ils n'ont pas réussi à nous abattre. Les fu.-illades, les réquisitions, la famine, la presse ignoble qu'on nous sert comme vinaigre quotidien, n'ont amené qu'un résultât: nous brosser à rebrousse poils, les faire haïr davantage et nous donner la résignation et le courage. Et les chômeurs, qu'en dit on chez vous? Il faut voir passer les trains de gens qui vont en esclavage en hurlant la Brabançonne et la Marseillaise. Oh ! non, que nous ne sommes pas abattus. Et si nous ne le sommes pas maintenant, nous ne le serons sûrement jamais. »

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