Informations belges

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s.n. 1918, 19 Mars. Informations belges. Accès à 02 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/707wm16z48/
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N° 638 bis 19 Mars 1918 INFORMATIONS BELGES La huitième victoire de l'adjudant Demeule-meester. — (Front belge, 18 mars 1918 : d'un témoin oculaire.) — Dimanche, à onze heures du matin, cinq avions belges qui patrouillaient à 3,500 mètres de hauteur, entre Dixmude et la forêt de Houthulst, aperçurent, à 1,500 mètres environ, un biplan allemand dans la direction de Dixmude. Tous les cinq piquèrent vers l'adversaire. L'adjudant Demeulemeester, arrivé le premier à une dizaine de mètres derrière l'avion ennemi, l'attaque aussitôt. Aux premières balles, le pilote atteint tomba sur ses commandes, tandis que l'appareil piquait du nez, laissant échapper une traînée de flammes et de fumée. On vit alors le biplan se redresser automatiquement ; mais ce mouvement brusque lui brisa les ailes. L'observateur allemand sauta dans le vide et alla se fracasser sur le sol, derrière Dixmude, en même temps que l'appareil s'y écrasait dans une chute vertigineuse. Dans nos lignes, on put assister alors au spectacle de ' quatre aviateurs belges dansant un quadrille fantastique autour de leur camarade victorieux : l'adjudant Demeulemeester venait de remporter sa huitième victoire officielle. La télégraphie sans fil dans l'armée belge. — Les progrès merveilleux du temps de guerre. — Leurs applications futures du temps de paix. — La sécurité des voyageurs. — (Front belge, mars 1918 : d'un témoin oculaire.) — Dans une interview du général DeCeuninck, ministre de la guerre, sur ce que l'armée belge a fait depuis trois ans, interview que la presse a i'eproduite et commentée, celui ci disait que « surprise en pleine période de réorganisation militaire, la Belgique n'avait pu mettre sur pied, au moment de la mobilisation, qu'une armée de campagne de 117,000 hommes ». Il ajoutait que nous n'étions pas mieux lotis au point de vue du matériel de guerre. Nous ne -disposions que d'une mitrailleuse par mille hommes et de 2 canons 1/2 de 75 m/m. avec un approvisionnement restreint : nous ne possédions ni obusiers légers, ni artillerie lourde, ni grenades, ni engins de tranchée, ni charroi automobile, ni motocyclettes. Nous disposions d'une couple de ballons captifs, de quelques avions, d'un modèle aujourd'hui suranné, de rares postes de T.S. F. Puis le général De Ceuninck. constatait que notre armée, outre son service d'aile gauche sur le front occidental des Alliés, avait dû et a osé entreprendre simultanément une tâche singulièrement ardue sous le feu constant de l'ennemi, dans les conditions les plus dures, les plus sévères, tant au point de vue moral qu'au point de vue matériel : sa rénovation, sa réorganisation presque complète. Dans cette tâche considérable, il est une partie qui mérite d'être examinée de près, c'est celle de la T. S. F. dont le ministre de la guerre a dit que l'armée belge possède, en chiffres ronds, 75 fois plus de postes qu'au début de la guerre. Les progrès accomplis pendant la guerre. L'audion. La guerre moderne a considérablement développé l'importance des moyens de communication. On n'exagère pas quand on déclare que, dans la bataille moderne, le fonctionnement sûr de tous les organes de liaison est une des conditions primordiales du succès. Le renseignement le plus important devient inutile s'il ne peut être transmis à temps à l'échelon auquel il est destiné. Parmi tous les moyens de communication que l'on a vu se développer, la T. S. F. est certainement celuidont les progrès ont été, à la fois, les plus grands et les plus étonnants. Ces progrès sont dus surtout au parti déconcertant qu'on a pu tirer d'un organe connu avant la guerre, la lampe à vide ou audion, mais qu'on n'avait guère étudié avant 1914. La détermination des origines de cet instrument merveilleux posera certainement plus tard un problème délicat de recherches de paternité, mais on peut affirmer, dès maintenant, que ce sont les savants attachés à la Direction technique de la T. S. F. militaire française qui ont donné à la lampe à vide sa perfection'actuelle. Cette lampe permet de constituer des appareils au moyen desquels on peut recevoir dans une automobile roulant à toute vitesse, les communications de n'importe quel poste assez puissant pour être entendu là. Elle permet de recevoir, sans antenne, les grands postes inter continentaux américains. Elle permet de constituer des petits postes portatifs, n'employant qu'une quantité d'énergie infime pour réaliser des portées considérables. La généralisation de son emploi a bouleversé de fond en comble la T.S.F., qui cherchait, mais en vain encore, le moyen d'améliorer ses organes de réception. On s'est tout à coup trouvé en possession d'un procédé merveilleux, qui a bouleversé toutes les idées généralement admises et facilité toutes les audaces. Pour Vaviation Au début de la guerre, le public ne connaissait la T. S. F, que par les postes qu'il voyait à bord des bateaux, dans les ports, et aussi par quelques grandes stations fixes telle que celle de la Tour Eiffel, dont il avait entendu parler. Il existait cependant des postes militaires mobiles, peu nombreux, il est vrai. Ils étaient montés sur automobile ou sur caisson. Leur emploi était prévu pour faire communiquer entre eux ou avec les unités avancées de cavalerie, les états-majors des grands corps de troupes. En fait, on ne prévoyait pour la T.S.F. qu'un rôle tout à fait accessoire. On ne lui demandait, en effet, que d'établir des communications pendant la guerre de mouvement, en attendant [installation de fils télégraphiques ou téléphoniques « plus sûrs ». La guerre de stabilisation que les circonstances ont imposée aux armées modernes a tout changé. On peut dire actuellement que rien d'important ne se fait dans la T. S. F. aussi bien dans les actions offensives que dans les actions défensives. Et c'est logique Le pilonnage de l'artillerie ne détruit il pas tous les fils? La fumée des canons n'empêche-t-elle pas l'emploi des moyens optiques? Les projectiles ne tuent ils pas presque tous les coureurs ? C'est logique aussi parce que l'aviation, qui a accaparé toutes

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Cet article est une édition du titre Informations belges appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Le Havre du 1916 au 1919.

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