Informations belges

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s.n. 1918, 12 Septembre. Informations belges. Accès à 27 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/np1wd3qw9f/
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N° 809 12 Septembre 1918 Informations Belges Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou ae leur substance, par un contrôle de leur source première de publicatioo. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de service : 39, rue Jacques-Louer, LE HAVRE (Seine-Inférieure) France. Les officiers et les soldats allemands en Belgique. — Extraits d'une lettre venue du pays occupé. Les notes ci-après sont extraites,textuellement, d'une lettre de Belgique occupée dans laquelle on fait le tableau do l'attitude des troupes allemandes depuis f invasion jusqu'en 1918 : « La défaite de la Marne et de l'Yser, l'échec des tentatives sur Calais et Dunkerque, rabattent l'enthousiasme. La confiance disparaît. Plutôt que d'aller au front, beaucoup de soldats cantonnés à proximité de la Hollande désertent. Le fil électrisé garde la frontière autant contre les déserteurs allemands que contre les recrues belges. Récemment, dans la province d'Anvers, un poste composé de plusieurs centaines d'hommes passa en Hollande après avoir détruit le fil à l'aide de grenades à main. A Turnhout, on voit des paysans des environs apporter parfois à la « Kommandantur » des tas de fusils abandonnés par des déserteurs... Récemment, aux environs de Mons, une escouade de 30 hommes, logés dans un établissement industriel, reçoit ses casques de tranchées. Aussitôt les soldats s'emportent, ils bourrent leurs casques de coups de pied, aux cris de « Kiki » entremêlés de jurons et de malédictions. « Kiki » est le surnom donné par les Allemands au Kaiser. Les soldats logés chez l'habitant ne cachent pas leur écœurement : « Ils en ont assez. L'Allemagne ne peut plus vaincre. Ils finiront par se révolter contre le Kaiser et les officiers »... Les officiers ont leurs usages et leurs traditions. Tout officier d'un certain rang ou d'un certain grade, même s'il est au front, fait la sieste. Tous aiment le vin, à leur façon. Dans les restaurants de Rruxelles, on les voit mélanger de la bière à du bordeaux, du bourgogne, du cognac. Leurs orgies sont notoires. Les salons des restaurants en vogue, servent aux débats des jeunes officiers portant les plus grands noms de l'armée allemande. Leurs divertissements terminés, planchers et tapis sont souvent jonchés de débris de verres, de glaces et de souillures. AV..., dans la province d'Anvers, les officiers installés font la haute école dans le salon d'un hôtel particulier plein d'objets d'art, de porcelaine, de meubles anciens. Dans l'étape, les officiers réclament des égards, des marques de respect. Le public doit leur céder le trottoir ; un règlement oblige de les saluer ; les Belges vont depuis tête nue. Les femmes doivent, dans certaines localités, leur faire « une révérence » : en province et dans l'étape, les restaurants leur appartiennent. Souvent ils en chassent les Belges. Ils parlent haut, font sonner leurs sabres, se confondent en courbettes devant leurs supérieurs. A Bruxelles, ils sont moins démonstratifs t.pi Allemands ont le culte des titres : il va jus qu'au fétichisme Un Freiherr leur en impose. Une Belge arrêtée pour une peccadille fut relâchée 24 heures après, avec forces excuses,- quand on sut qu'elle était « baronne ». Au seul nom d'empereur ou de roi ils se sentent émus et pris de respect. Un jour, un accusé interrogé par un policier, prononça le nom de l'empereur. Aussitôt il vit le policier, assis devant sa machine à écrire, s'incliner profondément. (xx) — Sympathie américaine pour la Belgique. — La vente du « Forget me not » — Sur la demande de dames américaines, la reine Elisabeth a choisi une fleur destinée à être vendue en Amérique au profit des bébés belges — le myosotis. Mme Woodrow Wilson a accordé son haut patronage à l'œuvre quedtrige le major Léon Osterrieth, attaché militaire et chef de la mission militaire belge aux Etats-Unis. Le total des sommes recueillies — plus d'un demi-million de francs — dit assez le chaleureux accueil fait par la population au « forget me not », dont un des principaux journalistes américains traduit ainsi le langage : « N'oubliez pas, n'oubliez jamais ce qu'afaitlaBelgique! « N'oubliez pas les bébés belges qui représentent son avenir ! « N'oubliez pas les couleurs de son glorieux drapeau ! » (xx) — Le fiasco des manœuvres « aktivistes » parmi les prisonniers belges.—■ Des prisonniers anglais qui viennent d'être rapatriés, confirment en ces termes la patriotique attitude des prisonniers flamands dans les camps allemands : « Les Belges, les plus nombreux dans ce camp (Soltau), reçurent la visite de deux civils qui prétendaient être Flamands et que le commandant présenta aux prisonniers en vue de décider les Flamands à prendre le parti de l'Allemagne. Les Flamands, au contraire, lapidèrent ces missionnaires et firent passer au commandant aussi, quelques instants peu agréables (Made things very unpleasant). Résultat : le camp tout entier fut puni pendant quinze jours. » (Voir I. B. 757, 782 et 789). (xx) — L'aide aux artistes en Belgique occupée. — L'œuvre belge « Aide et Protection aux Artistes », à Bruxelles, secourait, au 1er août 1918, 5,079 artistes musiciens, lyriques, dramatiques et chorégraphiques, choristes, peintres, sculpteurs, architectes, graveurs, décorateurs, dessinateurs et littérateurs. Depuis le début de la guerre, elle a aidé des dizaines de milliers d'artistes belges dans les périodes d'inaction de ceux-ci. Au 1er août 1918, ses dépenses s'élevaient à 3,26o,5o0 francs.

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Cet article est une édition du titre Informations belges appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Le Havre du 1916 au 1919.

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