Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1918, 07 Avril. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/tb0xp6wx28/
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nirmnm—■ ' =- -v a»•»»* sxna Ls dasséchemanî du Zuyderzee Après presque trois quarts de siècle de discussions, le Gouvernement Hollandais a enfin pris une décision et il vient de voter à l'unanimité le projet d assèchement du Zuyderzee, c'est-à-dire Mer du Sud, golfe du royaume de Hollande formé par la mer du Nord. A 1 époque romaine, c'était le lac Flevo qu'une inondation confondit avec la m?r en 1*282. Celle-ci submergea 72 villes ou villages, noya 100.000 personnes et enleva la portion de terre qui séparait au nord ce lac de la mer. Ce fut l'ingénieur Van Diggelen qui, en 1849, eut le premier l'idée de dessécher la Zuyderzee, mais son plan qui consistait en la construction d'une vaste digue allant du Texel jusque Peazens (côte de Frise), en passant par Ter Schelling n'eut aucune suite. Un nouveau projet conçu en 1865 par M. Rochusen, ministre d'Etat de Hollande, fut accueilli plus favorablement. M. Heems-kerk s'y intéressa vivement et nomma une commission d'ingénieurs du Waterstaat pour lui en faire un rapport. En 18(58, la commission s'acquitta de sa mission et on arrêta les bases du projet définitif. Toutefois ce projet paraissait condamné à rester lettre morte, lorsque M. Heemskerk arrivade nouveau aux affaires.Il s en occupa si sérieusemeut, que le roi de Hollande annonça dans le discours d'ouverture des Chambres en 1875, le projet arrêté du dessèchement. La commission déclara le plan exécutable, mais aux frais de l'Etat, car les énormes dépenses d'un pareil travail exigent des capitaux tels qu'ils ne seraient pas à la portée d'une entreprise privée. Par la suite,d'autres projets furent encore élaborés entre autres par la «Zuyderzee-Vereeniging» fondée en 1836 mais nous ne nous occuperons que de celui de M. Rochusen, parce qu'il semble le plus pratique et le plus logique. En jetant un coup d'œil sur la carte des Pays-Bas, on se fera aisément une idée des travaux qu'il s'agira d'exécuter. Avant qu'il puisse être question du dessèchement proprement dit de Kampen sur l'Yssel, jusqu'à Enkhuizen, sur l'autre rive du Zuyderzee, une énorme digue devra être établie dans la mer, sur une distance de il kilomètres, afin d'empêcher l'eau de pénétrer dans les terres. Cette digue devra avoir, d'après ce projet, 7 mètres de hauteur au-dessus du niveau de la mer, de 3 mètres de largeur au sommet et une berme extérieure de 5 mètres. Elle sera formée de sable et de terre glaise ; le pied sera protégé par des claies et les talus seront munis d'un fort revêtement en pierre. Les dimensions transversales adoptées seront suffisantes pour éviter tout danger de rupture. La dépense par mètre courant sera de 1.100 fr. environ. Les travaux de construction n'exigeront qu'une durée de 9 ans, tout au plus.Laberme intérieure de la digue qui coûtera plus de 53 millions de francs, servira de chemin de halage et plus tard elle pourra être utilisée pour une voie ferrée. Des canaux de ceinture pour l'écoulement des eaux des fleuves qui se jetaient dans le Zuyderzee devront être creusés. Un premier canal recevant les eaux de l'Amstel, du Vecht, de l'Eem et du Veluwe suivra les côtes méridionales et orientales du Zuyderzee et débouchera dans le golfe au Ketel. Un second canal suivant la côte septentrionale du Zuyderzee débouchera dans le golfe du Ven. L'ensemble des travaux nécessaires pour assurer l'écoulement des eaux fluviales coûtera de 30 à 35 millions de francs. Après avoir desséché le polder du Zuyderzee, on devra s'occuper de son aménagement hydraulique intérieur. Des canaux de décharge devront être creusés, et l'on construira d'autre part, dans l'intérieur du polder, divers canaux de communication de 8 mètres de largeur. De plus des voies ferrées seront établies sur les digues de ces canaux. La dépense à faire pour exécuter tous ces travaux d'aménagement sera d'environ 80 millions de francs. L'étendue qu'il s'agit de dessécher est de 195.000 hectares, dont il faut défalquer 19.000 hectares pour les chemins, canaux, etc. en sorte que 170.000 hectares seront rendus à la culture. La nouvelle province du Zuyderzee serait, par rapport à son étendue, la dixième province.Elle augmenterait d'un dix-huitième le sol du royaume. Les frais totaux de cette grande entreprise sont évalués à 350 millions de francs environ. Chaque hectare desséché reviendra donc à 2000 francs en moyenne. Des milliers de sondages et de nombreuses analyses ont prouvé que les terrains du Zuyderzee sont d'une qualité très supérieure à celle des terrains du lac de Harlem d'une étendue de 18.000 hectares seulement et mis à sec en 39 mois (avril L8i9 — juillet 1852). Ces derniers ayant actuellement une valeur supérieure à 2000 fr. il est à prévoir que l'Etat Hollandais n'y perdra rien. Il y a divergence d'opinion sur le temps qu'il faudra pour l'exécution des travaux. Les uns disent qu'en douze ans tout pourra être terminé; d'autres prétendent qu'il faudra 16 ans. Le fait est que la profondeur moyenne du Zuyderzee étant de 4m,50, on estime que la quantité d'eau à retirer est de 5 milliards 850 millions de mètres cubes. On estime que le dessèchement même ne durerait guère plus de deux ans. La chambre hollandaise vient donc designer l'arrêt de mort du Zuyderzee et ses côtes riantes ne verront plus longtemps voguer sur les flots calmes les petites barques hollandaises aux ailes blanches; mais la disparition de ces paysages curieux et.de ces sites pittoresques sera largement compensée par les profits que rapportera aux Hollandais la plus gigantesque entreprise qu'ils aient faite depuis trois siècles dans leur pays conquis sur la mer. Norcel. ÉCHOS D'mht Au Théâtre Néerlandais Représentation au profit de l'Œuvre des Veuves Parmi les anciennes sociétés philanthropiques de notre ville l'Œuvre des Veuves brille à un rang enviable par les nombreuses sympathies qui se portent sur elle. De son côté 1 affiche étant de plus alléchante,la soirée du 2 avril ne pouvait manquer d'attirer un auditoire nombreux et un public d'élite. Dimanche 7 avrii 1918 10c i . - v e u m éro 62° as née •— Nos 92-98 Journal de Gand Rédaction et Administration : 3, RUE DE .FLANDRE, 3, GAND MKwr.onasntB : UN F 'AKC; VIW^T CI Q PAS 'ÏKIMBSTRK La partie concertante par laquelle la soirée débuta, et qui avait été confiée aux bons soins de maître Roels, était heureusement choisie. Ni trop courte, ni trop longue, agréablement variée, chaque numéro s'adaptant particulièrement aux moyens individuels de l'interprète, c!le a mis tout le monde dans d'excellentes dispositions de réceptivité, c.-à-d. elle a atteint pleinement son but. Après la brillante ouverture d'Athalie, M. Haemlinck, merveilleusement en voix, a chanté le célèbre Cor de Flé-gier, avec accompagnement de quafre cors par M. Ch. Heylbreeck et ses élèves. Il y a lieu de féliciter ici notre réputé professeur : l'effet, se basant sur la variation de nuances, en a été saisissant et, malgré les difficultés des trilles finales, exécuté à la perfection. Le célèbre Kerslnacht de Wambach, aux lignes quasi-classiques, a trouvé en Mlle Alb. De Vis une excellente interprète. Vraiment la voix de notre sympathique artiste gagne de plus en plus d'ampleur; la méthode également se consolide. Il n'est peut-être pas hors cadre d'adresser ici à son professeur de chant Mme Slingeneyer nos meilleures félicitations : elle a tout lieu d'être fière de son élève et de son enseignement. M. Verniers avec le sentiment délicat a soupiré Aan de afwezige de Blaes et Stille Nacht de Schubert, deux morceaux qui lui conviennent absolument. Quant à Mlle De Vos elle a montré une fois de plus sa musicalité et sa technique établie dans l'air si difficile du Frtischiitz. Le charmant duet de Milenka réunit Mlle De Vis et M. Haemlinck; le duo du Bruid, Mlle De Vos et M. Verniers. Le clou de la soirée cependant fut la représentation de Dolle Hans, qu'à la demande générale, l'Œuvre des Veuves avait confiée au groupe Caritas. L'exécution de cette œuvre poignante était encore supérieure à la première. Plus la moindre hésitation, un ensemble impeccable. Tous les personnages étaient nettement tracés, solidement campés. Je n'entrerai plus ici dans les détails de l'exécution ; je me bornerai à signaler qu'il m'a été rarement donné de voir une salle aussi électrisée que celle de mardi dernier. Ce fut de l'enthousiasme délirant ! Qu'il me soit simplement donné ici de congratuler M0 Irma Coppitters, dont l'admirable tempérament et l'extrême sensibilité font une Yolanthe superbe; MM. Colier, De Gezelle, De Mey, De Clercq et Smeesters, qui tous de leur côté, dans leur rôle respectif, grand ou petit, ont contribué à cette représentatioH d'un cachet purement artistique. Nous sommes en état d'informer nos lecteurs que sur l'initiative de M. P. Van Wonterghem, l'inspecteur dévoué et obligeant de notre scène néerlandaise, une représentation y aura lieu le 30 avril, au profit du personnel de service de ce théâtre. Le groupe Caritas organisera, et ce de façon absolument désintéressée, cette représentation. Le choix se portéra probablement sur de Rechte Lijn du même auteur Fabricius. Voilà une représentation qui se recommande I O Sfuraniqua ISsiMsi MUSIQUES. — P. et A. Beyer, éditeurs de musique, P. Struyf, successeur. Grand choix de musiques belges et étrangères. Lutherie artistique. Cordes garanties justes sonores. Accessoires divers. BUREAU de change Jules Dossche, 27, dig. de Brabant. VIVRES. — Comité national du Secours et d'Alimentation. — Rationnement de la quinzaine du 7 au 20 avril : Saindoux, 175 gr. par personne, 0,88 fr. par ration; lard, 175 gr. par personne, 0,88 par ration pour le salé, 0,95 fr. par ration pour le fumé; riz, 250 gr. par personne, 0,30 fr. par ration; flocons de riz, 175 pr. par personne, 0,25 fr. par ration; hareng, 1 hareng par personne, 0,35 fr. la pièce; cacao, 1 tablette par personne, 0,20 fr. la tablette; vinaigre, 2 décilitres par personne, 0,06 fr. par ration; savon dur, 50 gr. pour les ménages de 1 à 2 personnes, 100 gr. pour les ménages de 3 à 4 personnes, 150 gr. pour les ménages de 5 à 6 personnes, 200 gr. pour les ménages de 7 à 8 personnes, ete. 50 gr. en plus pour 1 ou 2 personnes en plus, 0,15 fr. par 50 grammes; sel 200 gr. (0.06) par personne pour les non-assistés et 100 gr. (0.03) pour les assistés des Soupes communales et Cantines Bourgeoises. BANQUE l'Union du Crédit de Gand. — Fondée en 1855. — Siège social : Place St-Michel, 16. Bureau auxiliaire : A. Vanderstraeten, rue de Flandre, 32. — Taux actuel en comptes de quinzaine : 2 1/4%. Fonds publics : coupons, changes, toutes opérations de banque. (1638) CARTONNAGE INDUSTRIEL. A.DeNobele, 109, rue de Courtrai, Gand. Emballages pour toutes industries et produits alimentaires. DISTRIBUTION GRATUITE. - Le Comité Central des œuvres d'Alimentation a décidé que la 7mo distribution gratuite aux secourus des Soupes Populaires et Cantines Bourgeoises comprendra 400 grammes de choucroute par personne et la ration de lard, ainsi que la ration de flocons de riz. FONDS publics. — Gillet, rue longue des Violettes, 37. NÉGOCIATION de monnaies étrangères, chèques, coupons, fonds publics, 11, Quai Oignons, ROD. DE JONGHE. i , LA BANQUE l'Union du Crédit de Gand, Société Ano-; nyme, Gand, avise les intéressés, qu'elle distribue un \ dividende de 3 fr. par action de 50 fr. pour l'exercice 1917. Le coupon 33-34 est payable, à partir du 2 avril 1918, ; au guichet N° 6, du Siège Social, place Saint-Michel, 16 j et au Bureau Auxiliaire, rue de Flandre, 3 -, à Gand. j| SOUPES POPULAIRES. — Nous recevons la commu ' ; nication suivante du Comité central d'alimentation consti- | 1 tué en janvier 1918 pour prendre la direction générale des soupes populaires, tout en laissant à chaque œuvre le soin et la responsabilité d'une bonne préparation des denrées qui lui sont remises. Le coût moyen de la ration hebdomadaire de soupe a été pour le Grand-Gand de 1.0362 fr. pour la période du 30-12-17 au 25-3-18. Les distributions gratuites de quinzaine qui ont chaque fois comporté une partie de la ration générale (saindoux, lard, hareng, farine de riz, café, etc.) et une quantité extraordinaire de légumes en conserves, représentant pour la même période une valeur moyenne de 1,32 fr. soit 0,66 fr. par semaine. Les personnes se rendant aux soupes populaires ont donc reçu, en denrées, une valeur totale de fr. 1.03-j 0.66 fr. = 1.69 fr. en échange du paiement de 1.50 fr. Il est intéressant d'ajouter, croyens-nous, que tous les frais généraux y compris la cuisson, les transports et les frais de distribution ne représent-nt qu'une moyenne de 10 centimes par ration et par semaise. CHARBONS. Ménage et autres, r. Liévin De Winne,28. JEAN JOSKI, rue du Poivre, 14-16, Fournitures générales pour Eau, Gaz, Electricité. DU SAVON est mis en vente depuis le 4 avril dans les magasins de la Commission locale de ravitaillement et sur présentation de la carte jaune. Chaque ménage peut obtenir une ration de 250 gr. d'excellent savon noir au prix de fr. 4,45 ainsi que du savon de ménage à 4 fr. la pièce, savon ii raser à fr. 2,25; savon de toilette, marque A à fr. 3,37, marque B à fr. 1,62. DEMANDEZ partout savon Espéranto; le meilleur; adoucit la peau. L. BALLIU, rue de la Bienfaisance, 48. 6azogènes. VENTE DE SABOTS. — La Commission locale de ravitaillement est heureuse de pouvoir annoncer au public que la vente de sabots se fera régulièrement. Sabots pour hommes fr. 2,15; pour femmes fr. 1,90; pour écoliers fr. 1,55; pour enfants fr. 1,15 sur présentation de la carte jaune (carte de charbon) et de la carte rose. Tous les ménages de 1 à 4 personnes ont droit à 1 paire; les ménages de plus de 4 personnes à 2 paires, dont 1 paire pour le mari ou la femme et 1 paire pour écolier ou enfant. Les sabots seront vendus à la Centrale, rue Terre-Neuve, 41, de 8 à 12 h. et de 2 à 5 h. La vente commencera par la 6° section : lundi 8 avril, n. 24001 à 24800 (carte jaune); mardi 9, n. 24801 à 25600; merdredi 10, n. 25601 à 26400; jeudi fi, n. 26401 à 27200; vendredi 12, n. 27201 à 28000; samedi 13, n. 28001 à 28800; lundi 15, n. 28801 à 29600; mardi 16, n. 29601 à 30400; mercredi 17, n. 30401 à 31900. GUÉRISSEZ rhumatisme, goutte par tisane, elixir et Uniment Heyndrickx. Pharmacien Heyndrickx, chaussée de Bruxelles, 2, Ledeberg-Gand. MANUFACTURE de cigares et cigarettes. Ed. DeLoore, rue du Fuchsia, 104-106. A TOUS LES PROPRIÉTAIRES.— Réunion extraordinaire organisée parla société « UNION DES PROPRIÉTAIRES », à laquelle sont invités tous les intéressés et leur famille, le lundi 8 avril à 5 heures, au Nouveau Grand Hôtel, boulevard du Jardin Zoologique, 7. Conférence par M l'avocat Van Overbeke, sur les droits et les obligations des locataires et des propriétaires. | SI VOUS PERDEZ un chien, une sacoche, un portefeuille, annoncez-le immédiatement par voie d'affiche à la vitrine des bureaux du J ruinai de Gand, c'est le moyen le plus sûr de rentrer en possession de l'objet égaré. CONFISERIE chocol. Ed. De Vynck, r. St-Georges,22. COMMISSION locale de ravitaillement. — L'attention du public est attirée sur le fait que le local Beernaerts ne ij sera pas transféré rue St-Liévin, 108, mais qu'un nouveau j| local (n. 12) y est ouvert depuis le 31 mars; le local Beer- jj naerts reste ouvert provisoirement. La vente se fait de 8 à ■ 12 h. et de 2 à 5 h., le dimanche de 8 à 12 h. LES ANNONCES destinées au Journal peuvent être ? déposées soit dans nos bureaux rue de Flandre, 3, soit f dans un de nos bureaux auxiliaires : chaussée de Courtrai, 33; rue de Wondelgem, 2; fossé St-Elisabeth, 34; rue de l'Avenir, 126; nouvelle rue de la Porte du Sas, 1; chaussée d'Anvers, 61/1; rue de l'Ecole Normale, 16; ; j chaussée de Bruxelles, 8, Ledeberg ; chaussée d'Hun-delgem, 37, Ledeberg. HORLOGERIE Kaeschagen, r. BorIuut,3. L'heure juste. COKES. — La vente se fait à l'Usine à gaz de 8 à 11 1/2 h. Prix 3 fr. la ration de 50 kg. Lundi 8 avril nos 32901 à 33600; mardi 9 avril, n0B 33601 à 34300. PRÊTS.Achat,vente propriétés.Minnaert, b<l Béguin. 21, j o—^«aa—a—nu—m—iwmiiMiniiiMi i G. WTTERWULGHE. Ag. de change, agréé, 59, Coupure, r. g. Nég. fonds publics, coup.-chèq., monn.étrang. POUSSIÈRE DE COKKS. — La vente se fait à l'Usine ! à gaz de 2 à 4 1/2 h. Pour diminuer les frais, la ration es fixée à 100 kg. au prix de 2 fr., au lieu de 50 kg. au pris de 1 fr.; mardi 9 avril, nos 4301 à 5100. MAISON B. Van Hyfte, rue basse des Champs, 32.Vent.: et location de pianos par mois, pour soirées et concerts. LE CONSUL DE DANEMARK prévient les Danois dî résidence à Gand, que la Légation Royale de Danemark à Bruxelles, a reçu pour 6 mois, autorisation du Gouvernement danois, de faire venir un ravitaillement mensuel, pour les Danois en Belgique, rations conformes à celles aecordées aux sujets au Danemark. Pour informations complémentaires on peut s'adresser au siège du consulat, 20, chaussée de Courtrai, le matin entre 9 et 11 h. ALPH. DE TAEYE, r. de Courtrai, 6, Meubles. Literies. VAN DEN BOGAERT, m. au Beurre, 10, ag. de change. EMPRUNT de 70 millions (1896). — Le Collège des Bourgmestre et Echevins porte à la_ connaissance de la population que le mercredi 10 avril prochain à 10 h. il sera procédé publiquement à l'Hôtel de Ville au 104® tirage: des obligations pour l'amortissement partiel de l'emprunl communal de 70 millions (1896). FOUR à PAIN « LE MERVEILLEUX ». Cuit le pain, la viande, la pâtisserie. Sèche les légumes, les fruits, sur feu à gaz et ordinaire. MAISON DUTRY-COLSON, Rue des Champs, 12, Gand. L'ONGUENT Pédiphile guérit pour toujours cors aux pieds, ceils de perdrix, durillons. Une seule application suffit. Se conserve des années sans perdre de sa valeur. Gacens, pharmacien, rue de l'Eglise, 34, Ledeberg. BISCUITS. — La vente de biscuits; au magasin communal de la rue du Jambon, continue cette semaine dans les conditions suivantes : Lundi 8 avril, de 9 à 10 h., n. 50601 à 50900 ; de 10 à 11 h., n. 50901 à 51200 ; de 11 à 12 h., n. 51201 i 51600 ; de 2 1/2 à 3 1/2 h., n. 51601 à 51950 ; de 3 1/2 è 4 1/2 n. 51951 à 52300. Mardi 9 avril, de 9 à 10 h., n. 52301 à 52600 ; de 10 à 11 h., n. 52601 à 52900 ; de 11 à 12 h., n. 52901 è 53300 ; de 2 1/2 à 3 1/2 h., n. 53301 à 53650 ; de 3 1/2 i 4 1/2 h., n. 53651 à 54000. Mercredi 10 mars, de 9 à 10 h., n. 54001 à 54300 ; de 10 à 11 h., n. 54301 à 54600 ; de lia 12 h., n. 54601 è 55000 ; de 2 1/2 à 3 1/2 h., n. 55001 à 55300 ; de 3 1/2 è 4 1/2 h., n. 55301 à 55900. Jeudi 11 avril, de 9 à 10 heures, n. 55901 à 56200; de 10 à 11 h., n. 56201 à 56500; de 11 à 12 h., n. 56501 à 56900 ; de 2 1/2 à 3 1/2 h., n. 56901 à 57250 ; de 3 1/2 4 1/2 h., n. 57251 à 57600. •Vendredi 12 avril, de 9 à 10 h., n. 57601 à 57900 ; de 10 à 11 h., n. 57901 à 58200 ; de 11 à 12 h., n. 58201 è 58900 ; de 2 1/2 à 3 1/2 h., n. 58901 à 59250 ; de 3 1/2 à 4 1/2 h., n. 59251 à 59600. Samedi 13 avril, de 9 à 10 h., n. 59601 à 59900 ; de 10 à 11 h., n. 59901 à 60200 ; de 11 à 12 h., n. 60201 è 60600; de 2 1/2 à 3 1/2 h., n. 60601 à 60950; de 3 1/2 à 4 1/2 h., n. 60951 à 61300. SEL am. pr piles, Geniets, 14, rue Brabant. COMITÉ D'AIDE et apprentissage aux invalides de Iz guerre. — La communication ci-dessous complète les deux premières parues en cette place. III. Réapprentissage professionnel et enseignant : Ls section se préoccupe vivement 1°) de soumettre à l'apprentissage professionnel les mutilés qui sont contraints d'apprendre un nouveau métier. 2°) de soumettre au réapprentissage de tout ou partie de leur métier antérieur ceux dont les infirmités diminuent notablement les aptitudes techniques. De ce chef il y a aux écoles de métier 52 élèves, et 15 en apprentissage chez des patrons ou pratiquant pour leur compte. Il y a ensuite 87 dont l'éducation professionelle est suffisante, mais qui suivent des cours d'instruction à tous les degrés depuis les cours d'athénée jusqu'aux écoles d'adultes. Quinze autres font des études artistiques. Enfin 105 oni trouvé une occupation normale (une quarantaine de ceux-ci placés par les soins de la section). De tout ceci il résulte que 247 invalides, c-à-d. 57 o/0 de l'effectif secouru à ce jour, sont occupés utilement. Si l'on considère que parmi ces invalides un certain nombre sont malades ou hospitalisés, qu'une moitié habite la campagne et que les écoles ne leur sont pas actuellement accessibles, on constatera que ce pourcentage est très favorable. Ce qui le prouve d'ailleurs c'est qu'à Gand, où ces difficultés de déplacement n'existant pas, les invalides occupés représentent actuellement 78 °/0 de l'effectif secouru. (Ces chiffres étaient exacts au 15 octobre 17. Ils se rétabliront au fur et à mesure de la réouverture des écoles). Certaines personnes voudraient voir créér une école spéciale pour les estropiés. Celle-ci n'est heureusement pas actuellement nécessaire. Nous renvoyons les personnes que cette question intéresse spécialement aux intéressants articles publiés par M. P. DeVisch dans les numéros du Vooruit du 16 et du 19 décembre 1917. COMMISSION locale de ravitaillement. Durant la semaine du 8 au 14 avril, les marchandises suivantes seront mises en vente à la commission locale de ravitaillement. Légumes : Carottes, rutabagas, radis, poireaux, céléris, épinards, chicorées. Poissons : pâté de poisson, moules fraîches, moules à la daube. Denrées diverses : Pain d'épices, petits fromages, gruau d'avoine, nin'i, pee-koffie hollandais, poivre, sel, moutard \ exc~?i:rt r.v n noir -ration 250 gr. à fr. 4,45 par carte jaune), savon de toilette, poudre.de savon, torchons, brosses, b!:u, amidon, mine de plomb, papier de sable, allumettes, fil à repr.' s fil à coudre, rubans, etc. Pour autant que les provisions le permettent : saucissons, tête piessée et foie, sur présentation de la carte jaune. Les heures de vente sont, tous les jours, de 8 à 12 h. et de 2 à 5, le dimanche après-midi excepté. ECOLE NORMALE communale pour institutrices. — Les demandes d'admission en Ie année doivent être en voyées aux Collège échevinal avant le 1 mai prochain. L'examen d'admission aura lieu du 8 au 13 juillet prochain et se rapportera au programme du 4° degré des écoles communales payantes pour jeunes filies. Il n'est pas annexé de pensionnat à l'école. Les élèves dont les parents habitent la ville ne doivent pas payer de minerval. 25 élèves de Gand et 20 élèves étrangères à la ville peuvent être admises. Les récipiendiaires doivent avoir atteint l'âge de 15 ans le 30 juin prochain. Pour renseignements supplémentaires, s'adresser au bureau de l'instruction, rue du Bas-Poldre, 2, tous les jours ouvrables de 9 à 12 h. et de 3 à 5 h. LAINE. — Le paiement de la laine réquisitionnée par l'autorité allemande se fera de 9 à 12 1/2 h. aux jours indiqués ci-dessous pour la 6° section. L'indemnité suivante est accordée : 4 m. 50 pour la première qualité, 2 m. 50 pour la 2°, 1 m. 50 pour la 3®. Lundi 8 avril, pour les lettres A à De B ; mardi 9, De C à De W ; mercredi 10, Dh à K; jeudi 11, L à R; vendredi 12, S à Van G ; samedi 13, Van H à Z. On est prié de se présenter personnellement et d'apporter le certificat de livraison. THÉÂTRE PATHÉ, — Jusqu'au 11 avrii. « Le grand silence », drame en 4 actes, joué par Henny Porten. Vendredi prochain Ellen Richter dans « Catharina Ka-ratschkin », grand drame sensationnel à grand spectacle. MODERN PALACE. —Jusqu'au 11 avril 1918. « Son meilleur coup de feu», drame émouvant en 4 parties joué par Henny Porten. «Fiancée de marbre», comédie dramatique en 2 parties. « Jeu et Amour », comédie. Etc., etc., etc. LE PLUS GRAND stock de meubles anciens se trouve à la maison d'art. Ad. Dangotte. OUD-GEND. — Jusqu'au 11 avril. « L'Enfant de l'Inconnu », drame sensationnel. « Le dévouement de Louise », nouveauté. Prochainement : « Le chevalier de Maison-Rouge (d'après le roman d'Alexandre Dumas) ». PAPIERS et sachets, Van den Breen,bdde l'Abattoir, 17. NOUVEAU CIRQUE. —A partir de vendredi 5 au 11 avril inclus, tous les soirs à 7 1/2 précises, les dimanche, lundi et jeudi, matinée à 3 heure: « Jantje en Mietje », Gentsch Volksleven en 6 actes. Orchestre et 200 personnes sur scène. Avis important. Lundi 8, à 3 heures, matinée extraordinaire.UNION Pharmaceutique des Flandres. — Pharmaciens de service le dimanche après dîner, 7 courant : pour Gand (Dock-Porte d'Anvers) et Mont-St-Amand, M. Van Bockxtaele, rue d'Anvers, 10; pour Juedeberg et Gend-brugge, M. Leyman, rue Eggermont, Ledeberg. LE CERCLE « L'Ajnical », rue Haute, 68, salle Gérard, a remis la somme de 50 francs au prolit des réquisitionnés malades. -A. V X S Liste des habitants belges tués ou blessés par des attaques d'avions ennemis ou par le bombardement de l'ennemi. Bruges. — Bombes jetées par des avions anglais le 23-3-18. — Tués : Etienne D'Hoine, 20 ans, 1 frère à l'armée belge ; Pluvier Edouard, 18 ans ; Van de Briele Julia, 19 ans, 6 frères à l'armée belge ; Gardeyn Jean, Dud-zeele, 32 ans ; Sereu Gustave, 46 ans, 1 fils à l'armée belge ; Strubbe Casimir, Rempart courbe, 194, 51 ans. Blessés : Ghyoot Louis, 47 ans ; Peire Oscar, 28 ans ; Walleyn Edmond, 56 ans ; Franke Adolf, Hazebroeck, 36 ans ; Pirard Julien, 20 ans ; De Roeck Richard, 45 a. ; De Block Désiré, 21 ans, 1 frère à l'armée belge ; Emma Poverbeke, 57 ans. Bombes jetées par des avions anglais pendant la nuit du 24-25-8-18. — Tué : De Wasch Edouard, 48 ans, fils tombé à l'armée belge. Grièvement blessée ; De Wasch Henriette, 50 ans. Halluin. — Bombardement anglais du 25-3-18. — Thyo Rachelle-Marie, 15 ans, 1 frère à l'armée française ; Demeyer Maurice, 18 ans. Ostende. — Bombardement anglais du 24-3-18. — Tués : Van Damme Antoine, 21 ans, rue des Sœurs Blanches, 51; Buysse Valentine, rue des Tourneurs, 42, 57 ans, 2 frères à l'armée belge; Van Heule Godelieve, Breèdene, Sas Slykens, boulevard Prince-Albert, 61, 16 ans; Baeke-landt Marie, Breedene, Sas Slykens, chemin de fer vicinal, 24 ans, 1 frère à l'armée belge; Marcus Charles, Breedene, Sas Slykens, boulevard Prince-Albert, 49 ans. Grièvement blessés : Van Remoortele Eugéi:!., boulevard de Smet de Naeye?, 32, 62 ans, 2 beaux-frères à l'armée belge; Sor 1 Clotilde, rue des Sœurs Blanches, 18, 34 ans, époux à l'armée belge, (décédé); De Vriendt Adrienne, Breedene, Sas Slykens, boulev. Prince Albert 6, 20 ans, 2 frère à l'armée belge; Seys Raphaël, rue Pé-tersbourg, 51, 16 ans, 1 cousin à l'armée belge. Légèrement blessés : Velle Léontine, boulevard de Smet de Naeyer, 34, 58 ans, 1 fils à l'armée belge: De Keyser Ur-ban, boulevard de Smet de Naeyer, 28, 17 ans, 1 frère à l'armée belge; De Ceuninck Augusta, boulevard de Smet i vHureiwi uu jvumai ae uana. oit Le Comte DE MONTE-CRISTO rÀK ALEXANDRE DUMAS — Bien, bien! dit flegmatiquement Monte-U'isto ; vous me cherchez querelle, Monsieur je vois cela; mais un coaseil, vicomte et retenez-le bien : c'est une coutame mauvaise que de taire du bruit en provoquant. Le bruit ne va pas à tout le monde, monsieur de Mor-cerf.A ce nom, un murmure d'étonnement passa comme un frisson parmi les auditeurs de cette scène. Depuis la veille le nom de Morcerf était dans toutes les bouches. Albert, mieux que tous, et le premier de tous, comprit l'allusion, et fit un geste pour lancer son gant au visage du comte; mais Morrel lui saisit le poignet, tandis que Beau-champ et Château-Renaud, craignant que la scène ne dépassât la limite d'une provocation, le retenaient par derrière Mais Monte-Cristo, sans se lever, en inclinant sa chaise, étendit la main seulement, et saisissant entre les doigts crispés du jeune j homme le gant humide et écrasé : — Monsieur, dit-il avec un accent terrible, j je tiens votre gant pour jeté, et je vous l'en- ! verrai .roulé autour d'une balle. Maintenant { sortez de chez moi, ou j'appelle mes domestiques et je vous fais jeter à la porte. Ivre, effaré, les yeux sanglants. Albert fit deux pas en arrière. Morrel en profita pour refermer la porte.- Monte-Cristo reprit sa jumelle et se remit à lorgner, comme si rien d'extraordinaire ne venait de se passer. Cet homme avait un eœur de bronze et un visage de marbre. Morrel se pencha à son oreille : — Que lui avez-vous fait ? dit-il. — Moi ? rien, personnellement du moins, dit Monte-Cristo. — Cependant cette scène étrange doit avoir 3 une cause ? — L'aventure du comte de Morcerf exas- j père le malheureux jeune homme. — Y êtes-vous pour quelque chose ! — C'est par Haydée que la Chambre a été ; instruite de la trahison de son père. — En effet, dit Morrel, on m'a dit, mais je n avais pas voulu le croire, que cette esclave grecque que j'ai vue avec vous ici, dans cette loge même, était la fille d'Ali-Pacha; mais je n'ai point voulu le croire. — C'est la vérité, cependant. — Oh ! mon Dieu! dit Morel, je comprends tout alors, et cette scène était préméditée. — Comment cela ? — Oui, Albert m'a écrit de me trouver ce soir à l'Opéra; c'était pour me rendre témoin de l'insulte qu'il voulait vous faire. Probablement, dit Monte-Cristo avec son imperturbable tranquillité. — Mais que ferez-vous de lui? ' — De qui ? — D'Albert! — D'Albert ? reprit Monte-Cristo du même ton, ce que j'en ferai, Maximilien? Aussi vrai que vous êtes ici et que je vous serre la main, je le tuerai demain avant dix heures du matin. Voilà ce que j'en ferai. Morrel, à son tour, prit la main de Monte-Cristo dans les deux siennes, et il frémit en sentant cette main froide et calme. — Ah ! comte, dit-il, son père l'aime tant ! -—Ne me dites pas ces choses-là! s'écria Monte-Cristo avec le premier mouvement de colère qu'il eût paru éprouver; je le ferais souffrir ! Morrel, stupéfait, laissa tomber la main de Monte-Cristo. — Comte, comte! dit-il. — Cher Maximilien, interrompit le comte, écoutez de quelle adorable façon Duprez chante cette phrase : O Mathilde! idole de mon âme. Tenez, j'ai_ deviné le premier Duprez à Naples et l'ai applaudi le premier. Bravo ! bravo ! Morrel comprit qu'il n'y avait rien à dire, et il attendit. La toile, qui s'était levée à la fin de la scène d'Albert, retomba presque aussitôt. On frappa à la porte. — Entrez, dit Monte-Cristo sans que sa voix décelât la moindre émotion. Beauchamp parut. — Bonsoir, monsieur Beauchamp, dit Monte-Cristo, comme s'il voyait le journaliste pour la première fois de la soirée; asseyez-vous donc. Beauchamp salua, entra et s'assit. — Monsieur, dit-il à Monte-Cristo, j'accompagnais tout à l'heure, comme vous avez pu le voir, M. de Morcerf. — Ce qui veut dire, reprit Monte-Cristo en riant, que vous venez probablement de dîner ensemble. Je suis heureux de voir, monsieur Beauchamp. que vous êtes plus sobre que lui. — Monsieur, dit Beauchamp, Albert a eu, j'en conviens, le tort de s'emporter, et je viens pour mon propre compte vous faire des excu- jj ses. Maintenant que mes excuses sont faites, J les miennes, entendez-vous, monsieur le comte! Ije viens vous dire que je vous crois trop galant homme pour refuser de me donner quelque s explication au sujet de vos relations avec les i gens de Janina; puis j'ajouterais deux mots | sur cette jeune Grecque. Monte-Cristo fit de la lèvre et des yeux un petit geste qui commandait le silence. — Allons ! ajouta-t-il en riant, voilà toutes mes espérances détruites. — Comment cela ? demanda Beauchamp. — Sans doute, vous vous empressez de me faire une réputation d'excentricité : je suis, selon vous, un Lara, un Mànfred, un lord Ruthwen; puis, le moment de me voir excentrique passé, vous gâtez votre type, vous essayez de faire de moi un homme banal. Vous me voulez commun, vulgaire; vous me demandez des explications enfin. Allons donc ! monsieur Beauchamp, vous voulez rire. — Cependant, reprit Beauchamp avec hauteur, il est des occasions où la probité commande...— Monsieur Beauchamp, interrompit l'homme étrange, ce qui commande à M. le comte de Monte-Cristo c'est M. le comte de Monte-Cristo. Ainsi donc, pas un mot de tout cela, s'il vous plair. Je fais ce que je veux, monsieur Beauchamp, et, croyez-moi, c'est toujours fort bien fait. — Monsieur, répondit le jeune homme, on ne paye pas d'honnêtes gens avec cette monnaie; il faut des garanties à l'honneur. (A. .suture.)

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Cet article est une édition du titre Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Gand du 1856 au 1923.

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