L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1916, 27 Août. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/gh9b56f808/
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'Armée N°. 673 s cems IMmïinëlie 2P7 àottt Ϋ&S<S L'ECHO BELGE LU mon- fait la Force, •Journal quotidien du matin paraissant en Hollande. -, Belge: est± nûtfenomtle Famille. Toutes les iettres doivent être adressas kje bureau sîe récîactiOïi : PJ. 35. VOOKBUBGWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. _ „ ( Charles Bernard, Charles Herblet, Comité de Rédaction: ! „ , . _ , , l René Chambry, Emile Palnparé. Pour les annonces, aboanemenis et vente au numéro, s'adresser à l'Adîiîînistratioti du journal : N.Z. Voorburgwal 234-240. Amsterdam Téléphone: Ï775. Abonnements: Hollandefl. I.SO par mois. Etranger <3.2.00 par mois Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cepsts la Eiîjne. De l'Encre et du Sang. Un lectçur nous adresse cette lettre: Monsieur, Ferme" ios à un de vos lecteurs assidi do revenir aux articles publies à propos c la famille Verriest. Ils donnent lieu à d< interprétations bien diverses. Ils vous v< lent des injures et de3 reproches contre les quels le public, qui suit avec une sympathi extrême la courageuse campagne de patrie tisme et d'union entre Belges menée dar votre estimable journal," désire vous défer drc. Ceux qui sont familiarisés avec vota méthode intellectuelle ont compris qu vous avez publié l'article de M. Auger d Busbeck parce qu'il rendait le son d'un cloche et qu'avec une verve pittoresque, so: auteur y exposait sous sa responsabilit une façon do voir peut-être outrancière Agissant ainsi, vous n'encourez aucui blâme. Mais M. de Busbeck assume un responsabilité. Il est permis de le lui dire Il sLy à propos de formules d'opinions qu peuvent comporter une interprétatioi respectable, blâmé à l'extrême, on i'absenci des personnalités visées, et en une matièn où ii importe de faire la trêve et de ne pai donner aliment au désir trop vif des extré: mistes d'en fc£ce de créer des conflits. MM. Verriest sont au moins personnes dignes d'estime et d'indiscutable intégrité. Or ne ies traite pas comme des vendus. Les flèches, même si" elles ne sont prises qu'au carquois du pamphlétaire, doivent viseï d'autres buts. Il faut donc protester contra l'article de M. de Busbeck. C'est, j'en suis sûr, l'opinion des Belges d'ici qui réfléchissent avec pondération, s'indignent- sur une documentation certaine, et ne-marquent de leur mépris, comme ils n'appellent de sanction, qu'à l'occasion de méfaits carac-. térisés et certains. C'est Ja manière qui résume votre exemple personnel. Il faut sa garder aussi du travers de l'espionnite, de la traditorité et de la médisance. Mais une injustice occasionnelle n'auto-rko-pas :x généralisation. L'article de M. de . Busbeck vous a valu, et encore dans la presse hollandaise, des accusations d'anti-olérica-lisme, • d'anti-patriotisme, de haine des Flamands. Permettez-vous que là* vce lecteurs protestent pour vous? Ces accusateurs n'ont pas lu votre journal. Ils n'ont pas. même remarqué jusqu'à quel point de vue, qui importe au point de vue national, vous avez épargné toutes les opinions lorsque, nos quer&rres d'antan étaient en discussion. ■ Vous avez été impitoyables pour toutes lorsque la patrie, était en jeu. Qu'on néglige donc des incidents, des inexactitudes de détail, des oublis ou des coquilles. Votre journal de fortune a fait de bonme besogne patriotique. Les Belges, Flamands comme Wallons, doivent le reconnaître. Et l'incident ne peut être un prétexte pour faire des reproches à la France. Là commence la vraie culpabilité. Pareille opinion a été émise. En l'analysant on y trouve ce seul résidu que la France aurait secouru la Belgique trop tard. Pareil reproche ne suscite-t-il pas les protestations les plus vives et n'est-il pas l'expression de l'ingratitude la plus insensée? L'attaque brusquée des Allemands a surpris une mation qui était devenue la plus pacifiste. Elle s'est raidie, elle n'a épargné ni son sang, ni son or. Et, par une improvisation de forces inconcevable, elle a réussi à se sauver et à sauver les Flamands du sort de3 Danois du Sleswig comme des. Polonais de^Posen. Certes, la Belgique s'est héroïquement défendue. Elle a valu à la France un inappréciable répit. Mais elle s'est trouvée soutenue et accueillie avec une fraternité sans égale. Lorsqu'il y aura une Université flamande en Flandre, c'est 'que l'attitude française n'aura pas permis la germanisation du pays. Il faut songer à cela avant de déclarer que vous êtes aux pieds de Marianne. Une fois de plus elle combat pour la liberté. Vous excuserez un de vos lecteurs de s'être attardé à vous traduire les sentiments de beaucoup et vous croirez, cher monsieur, aux multiples sympathies qui vous entourent. Un lecteur. On ne saurait mieux dire. Cette lettre, avec une précision remarquable et avec une concision exemplaire, résume et clôt un débat. Elle contient une part d'éloge que nous acceptons avec gratitude, s'il est apparu quelquefois que nous ne devions pas la mériter.... Notre correspondant nous félicite d'avoir épargné toutes les opinions lorsque nos querelles d'antan étaient en discussion et d'avoir été • impitoyables pour toutes lorsque la patrio était en jeu- J'ignore jusqu'à quel point nous avons réussi, à travers tant de courants contradictoires qui nous emportent, à toujours garder la bonne direction. Nos lecteurs, c'est-à-dire nos amis, doivent quelque indulgence au travail hâtif, bous-cilié, qui est le nôtre. Mais nos efforts comme notre programme trouvent leur expression harmonieuse dans la formule de notre correspondant. Une question irritante de langues est devenue — ô point par notre fait -r— un? question infiniment plus irritante de races. nous avons eu l'occasion de dire que 'i nous nous élevions avec foroe contre les menées séparatistes de ceux qu'on appellerait assez justement les ,,dissidents" flamingants, nos objurgations s'adressaient M £ar. I ils existent s'ils sont moins nombreux et | les échos de leu** campagne ne parviennei I pas toujours jusqu'à nous. Nous les perci | vous cependant, chose curieuse, à travei I le fatras de papier imprimé où s'étalent 1< J revendications des séparatistes flamand: i3 Ceux-ci applaudissent à la campagne d e leurs frères wallons! Poursuivant chacu js de leur côté une campagne néfaste conti i- l'unité de la patrie belge, ils devaient fini par s'entendre, en sorte que oes partisar e do la désunion pratiquent l'union pourrai •- river à leurs fins. Triste spectacle, s Nous, demeurons fidèles à l'idéal pou - lequel combattent nos enfants sur l'Yseï e Les querelleurs,ne répandent que de l'er e cre; eux versent leur sang. Le sang seul es o sacré; le sang seul est fécond. 9 Chartes Rerrnrri. ■Il i1^ I I '(JÏ'ilWi — Hspssnp ie fan» Les Boches ne sont pas satisfaits de l'espior nage qu'ils avaient organisé chez nous avan la guerre, 6i parfait qu'en fut l'organisatioi Certes, ils savaient tout. Ils avaient le pla do tous nos forts. Ils connaissaient, à une doi zaino près, le nombre de nos fusils, de nos es nons (ils venaient d'ailleurs de chez Mell Krupp (Bertha), de nos munitions. La Rond i de nuit, admirable institution boche, les avai renseignés sur la valeur de notre fortune pri vée, le contenu de nos caves", etc., etc. Néanmoins ils se déclarent déçus. Ils oon naissaient la Belgique matérielle, oui certes mais ils ignoraient totalement la Belgique spi rituelle, morale, intellectuelle. Von Bissinj n'en revient pas encore! On affirme mêm qu'entre la poire et le fromage, devant se amis, il fulmine contre les médiocres psycholo gues teutons qui lui avaient dépeint une Bel gique toute différente de celle qu'il apprend i connaître. Mal renseigné, il avait donné 62 parole d'honneur (on sait ce que vaut cett< chose-là eu Germanie) de conquérir le coeur de iJelges. Mieux documenté, il reconnaît aujour d'hui quo la Belgique est inconquérable (c'esi le mot dont il se sert, paraît-il). Pour consoler von Bissing do ses déboires Berlin a promis, je vous le donne en mille" la réorganisation de l'espionnage. C'est maigre, mais là-bas tout est au maigre en ce moment. Ii'espionnage do demain aura pour objet de renseigner l'Allemagne, non pas seulement sur les ressources matérielles des nations, mais sur leur 4psychologie. Les Boches reconnaissent qu'ils sont ignorants comme des ânes, sur tout ce qui concerne l'esprit, la mentalité des peuples. Les espions d'après la guerre s'attacheront surtout aux personnes de l'élite, aux penseurs, aux hommes politiques, en d'autres mots ils infesteront les carrières libérales. Voici, du reste, un résumé du projet, extrait textuellement de la „Taeglische Rund-, schau" : ,,L'Allemagne aura besoin, après 'la guerre, d'un nouveau type de correspondant étranger. Sans doute, les journalistes allemands ne seront pas, alors accueillis à bras ouverts dans les pays dè l'Entente. Néanmoins, ils devront penser sans cesse à la mission qui leur incombera. Leiir premier devoir sera do réunir les renseignements que les agences télégraphiques no peuvent transmettre, c'est-à-dire ceux que les pays de l'Entente n'auront pas le désir do voir circuler en Allemagne. Cela se rap-porto surtout à la guerre' industrielle qui s'engagera dès la conclusion de la paix. Ils devront se créer des relations parmi les littérateurs, les hommes politiques, afin d'avoir par eux des indications utiles pour l'industrie allemande. Il_ sera indispensable de créer un corps spécial do correspondants étrangers.*" Savourez-moi ce détail : on s'adressera aux littérateurs pour être renseigné sur l'industrie ! Méfions-nous, mes amis. • ____ Augor de Busbeck. Opinion l'is nie sir laie belge. Lo rédacteur militaire du vNieuwo Courant", do La Haye, publio dans le No. des 28-29 juillet 1816 une étude historique sur la guerre, dont l'auteur révèle des sentiments germanophiles, qui rendent d'autant plus précieux lo jugement - qu'il porte 6ur l'armé© belge. ,,Au début des hostilités, dit 1© critisue néerlandais, les Allemands rencontrèrent de la part de l'armée belge, surprise en pleine réorganisation, l'ne résistance aussi héroïque qu'inattendue. L'importance et la vigueur des sorties effectuées par 'les Belges- réfugiés dans, la position d'Anvers^ imposa aux envahisseurs la coûteuse nécessité de supprimer le danger permanent qui monaçait 'leurs communications. De là, le siège et la prise de la placo forte. Après la bataille de l'Yser, au cours do j laquelle les Belges soutinrent vaillamment le | choc, ,,l'armée belge, dit l'écrivain hollandais, > est entièrement épuisée et ne peut être mise en état de prendre part à de nouvelles actions qu'après avoir subi uno réorganisation complète; elle a fait son devoir." Depuis lors, la réorganisation jugée nécessaire est un fait accompli. L'année belge est, aujourd'hui', aussi nombreuse qu'au 4 août 1914, et,'de plus, elle est mieux équipée, mieux armoe de fusils, do canons de tous calibres, do mitrailleuses et d'engins de toutes espèces; enfin, ses approvisionnements en munitions ne lo cèdent en rien à ceux des meilleures troupes belligérantes. —————--— M "t ii 0| II i3~|iin ■ —- fl y s un m août 1915. Progrès des Français vers Sondern^ch (Vosges)^ En Belgique. !s ■ " r~—" . u j ,vC l'ombre. Contre vos professeurs flamingai ° r»» 1*1 tant fêtés ,une honteuse campagne de « n O est iini de la nage, des plongeons et des i • - n * T i '• ,, f i , lomme a commence depuis un mois. I e prouesses de nos „keties" dans le canal de ... . . . r ' r Charleroi. Du moins ainsi le veut un règlement eleves, f}*rentT Je'es °°n»e d autres elev s do police qui vient d'être signé par M. Mette- av©c haine. Le fransquillonnisme a susc wie, ff. de bourgmestre de Molenbeek-Saint- la querelle. Ceux qui poussent à la ro Jean. La police a reçu l'ordre de s'emparer de nous sont connus. tous les jeunes délinquants. Ce ne sera pas nA juger par leur besogne ignoble ils c r aussi facile qu'on pourrait le croire, car tous une compréhension étrange de l'enseigi '• ~„à„t0-rareS excepti0ns près ~ SOnt d'émérites nient de îa jeunesse. Nous ne saurions as* t "^chaleurs de ces derniers jours avaient dire £ur !e.c0^ f°r transformé ie canal en un véritable bassin insigne sanguinaire ,,A. M- B. (A m< do natation et, pendant des heures entières, Borms !) que l'on porte depuis quelq d'incorrigibles badauds y stationnaient, regar- temps et qui menace de mort notre cl: _ dant évoluer dans les eaux d'une couleur in- leader flamand inattaquable, votre prof< définissable les corps jeunes et souples des seur biea-aimé. nageurs, cependant qu'une étincelle d'admi- a* r*,, ration a-louse leur allumait la prunelle. Sa- , >.QU« ces profanes, attiseurs de feu, veu vaient-ils se soutenir sur l'eau, eus!.... lent accepter un conseil: qu ils pre Certains de ces petits nageurs valent qu'on I,ent garde et cessent immédiatement _ admire leurs prouesses. Ainsi, pendant plu- creuser le fossé dans lequel ils tomberont r t sieurs jours, les flâneurs, dont le coin préféré cessairement eux-mêmes. Nous y veilleror est la partie du canal comprise entre la po*te Nous vous avons à l'oeil. Vos plans no a do Ninove et la porte d'Anderleoht, y puront sont connus- Nous ne vous lâcherons ps apercevoir un gosso pas plus haut qu'une botte y jeunes amis flamands, détouriK _ — huit ans ou neuf tout au plus — dont ' - -0 i i 0 l'adresse tenait du prodige. No so contentant avco repris de ceux-la en att^nda 3 pas de faire des cuniulets dans l'eau, de saisir ils soient chasses. t des pierres tout au fond, dans la vase, il >>Dcjà, sur les champs flamands, des fei agrippait la. partie immergée du gouvernail fument dans lesquels la mauvaise herbe se d'un bateau, escaladait celui-ci et allait nar- jetée et brûlée. Demeurez Flamands, in . guer chez eux, de tout son petit corps nu, rosé branlablemet et fidèlement. Prépare ; potelé, des bateliers occupés à peindre et vous d'un moment à l'autre, car, comme . a goudronner. Avant qu'un jet de couleur d;t t beau chaut national (sic) : r noire ou rouge 1 atteignit, il piquait hardi- T x • i >> \ ment une tête, passait sous la quille du „sa- tocsIn de vengeance sonnera 3 bot", y remontait derechef, replongeait et nous sommes sous la domination ail ^ traversait, invisible'à deux mètres do profon- mande! Et oes paroles de vengeance s'adre . deur, toute la largeur du canal. sent à dos Belges quo l'on veut jeter cont t Parfois, comme il était assis sur le sommet des Belges- Belle besogne que font là 1 t du gouvernail, sans se soucier do rion au {lamingo boches conduits par lo dépu . mondo, on lui prêtait en imagination, un peu tt i i -r» j. t,-- S de poésie aidant, lo joli carquois du petit dieu Eendencltx, Borms^et Kunpe. . d'Amour; lo lourd bateau à briques so trans- .... . formait on une conque légère et dans la splen- , concours c.e sténographie flamand deur- d'un soleil couchant il semblait prêt à r<-iserve aux eleves du cours institue par 1 a voguer.... C'était délicieux.... ministration communale, vient d'avoir lieu. Ces petits exploits de hardiesse nautique sont, «^teindre 150 syllabes à la minute poi évidemment, personne n'en disconviendra, d'un passer de la 1ère à la 2e année d'etudes. danger permanent. Chaque annéo il y a quoi- , Lcs examens d» capacité pour les élèves • ques" noyades. Cela n'empêchera pas que tOu- seconde année ont ete juges par 1 echev jours il y aura des habiles, des audacieuA, que Pesgmn le senateur Kyckmans, 1 inspecte! n'effaroucheront ni règlements ni surveillants, des écoles Colhns le chef de bureau Eitscli Mais, alors, ce no sera pas encore fini, pen- LV"?cl.:x, professeur. Un seul candidat ; dant les chaudes journées d'août, de la nage, présentait pour le concours de vitesse pari des plongeons et des prouesses-do nos ,,'lîetjes", mentairo (-40 syllabes & la minute). Lo tex dans lo "canal do Charleroi? Vas le moins du «mmercial - comme on sait - n'est que < monde. 160 sy'-Mes. * * * Un des derniers dimanches a eu lieu la ^ journée du bonbon. Durant toute la jour- ^s née les jeunes filles de toutes les écoles de . f^c correspondant particulier.) la ville vendirent des bonbons pour le prix . escadre aér-enne est de nouveau von de un franc. C'étaient do petites boules au au -matin bombarder les environs d citron, bien enveloppées dans du ptfpier ™ *ëtait esactcment g.20 heures quand 1, de soie sur lequel J était imprime : Oeuvra premi{.reS bombes tombèrent. Sans inter- uj de 1 assistance discrète. Pour lo prix de ^ tion celles-ci continuèrent à pleuvoir jusqu' francs on recevait un beau sachet garni de 8.-55 exactement. Tout à coup, en entend: ces bonbons et en plus une jolie médaille où uno explosion formidable qui dura au moins 1 il était gravé ces mots: Donne et taisjtoi. secondes et fit trembler les vitres dans toi Le port de cette médaille vous libérait Jes environs. C'était sans doute un dépôt d d'acheter des bonbon3 aux vendeuses. munitions qui sautait. Cinq minutes après un Il y a trois semaines a eu lieu la jour- deuxième explosion eut lieu aussi forte que 1 née de la fleur de l'orphelin. Cette fois, à Pre*'?re- Apres cela, le calme se rétablit e , , i i u i i. -i ri j. l °n n'entendit plus aaicune détonation. Le bu la place de bonbons, on vendait des fleurs et (les aviateurs avait été atteint probablemenl on pouvait se procurer une carte de 1 fr. Qn croit que les dégâts et le nombre des victi qui vous libérait également de donner 2 mes sont très grands. sous à chaque coin de rue. Cette journée-là * * * des bonbons. La vente des fleurs se faisait îious ajouterons qu'à la suite do leur bom au profit des orphelins de la guerre comme bardement très précis un dépôt de poudr nous l'avons indiqué déjà. a sauté à Meirelbeke et qu'un Zeppelin fu " sérieusement endommagé, qui se trouvai A'Anvers garé à St-Denis-Westrem. Les élèves de l'Athénée Royal sont « écœurés de voir leur école déshonoré par fiCS la présence de l'Auguste professeur Borms Notre correspondant particulier signal que le gouvernement belge a jadis décoré un grand mouvement de trains allemand de l'ordre de Léopold II, — ceci pour faire ie jour, et surtout la nuit, sur la lign remarquer que nos gouvernants n'étaient Eecloo—St Nicolas. Les Boches transpor pas si ,,anti-flamingants" que les admira- tent des troupes de la garnison d'Anver teurs de Hené De Clercq veulent bien vers le front. l'écrire. Mais ce même gouvernement se doit * * * de rayer tout de suite Borms de la liste Mercredi, de 7 heures à 10| heures d" des honnêtes gens admis à porter cette dis- soir, les fifres àllemftnds ont. sifflé à SeJ tinction- Il y a plus de preuves de félonie zaete pour donner quelque courage au: contre Borns qu'il n'y en efàt jamais contre Boches appelés à quitter la paisible com De Clercq et Jacob. Répétons qu'il est mune pour des tranchées de première ligne dangereux do laisser accréditer l'opinion Un déserteur qui vient d'arriver en Hol que Borms échappe .aux foudres gouverne- lande, désigné pour le front, a fait voi mentales parce qu'il est catholique. Car une horrible blessure qu'il avait à la jamb enfin, pour quelle autre raison lui permet- et qui n'était pas guérie. Il avait aussi 1; on do porter une décoration qu'on décerne figure mal arrangée. N'importe. Il fallai à ceux qui sont tombés $u champ d'hon- qu'il parto. C'est ce qu'il a fait, mais i l'.eu, entendons-nous dire fréquemment, et s'est trompé de route, — volontairement nous ne faisons ici qu'enregistrer ces propos. * * * Il est impossible qu'on le démissionne, puis- Le bruit continue à circuler que les Aile- qu'il ressort du ministère de l'instruction mands seraient sur le point de faire ave< publique qui travaille à Bruxelles sous un nos compatriotes ce qu'ils ont fait avec le: contrôle plus ou, moins effectif des Aile- habitants du Nord de la France. Douzt mands. cents hommes de tous les âges auraienl Ceux-ci ne permettraient jamais qu'on déjà quitté la ville de Gand. La commune chasse Borms qui est leur meilleur propa- ^frontière de Selzaete aurait vu 40 d* gandiste. Mais on peut 1e râyer de l'ordre ses habitants désignés et prêts à prendre 1< de Léopold II qu'il déshonore. A Anvers, chemin de l'Allemagne. Ces malheureux on est indigné de voir cet infâme individu, sont choisis, à ce qu'il paraît, parmi les traître à son pays, continuer d'arborer le familles. assistées par les comités. ruban bleu avec liseré noir. * * * La dernière manoeuvre do doktor herr On annonce de Selzaete la mort du bourg- Borms consiste à faire répandre parmi la mestre, M. de Tiflau,x. Il meurt à l'âge de jeunesse des écoles un pamphlet que nous 74 ans, après avoir été maïeur pendant un€ essayons de traduire aussi correctement que dizaine tannées. Durant son passage possible, — car la langue de Vondel est au Ccnseil communal il rendit de signalés singulièrement mise à mal par les anus de services à la commune. Il était un des mein- celui qui est chargé l'enseigner à de purs bres les plus dévoués du parti libéral de jeunes gens. la région. Voici ce papier: ,,D'une manière vile, Depuis la guerre, .et vu son grand âge, l'union sacrée a été brisée par une bande ^il ne s'occupait plus que^de.loin en loin des haineuse de fransquillons ■ travaillant dans -affaires-- communales, ^ ayant prié'rM- C. De Clercq, premier échevin, do remplir le: fonctions de bourgmestre. * * * Le 24, vers 8 heures du soir, est appari à l'Est un Zeppelin se dirigeant vèrs l'Ouest . Il a évolué pendant au moins 40. minute: }a_ en vue de la frontière pour prendre ensuit< le chemin de l'Angleterre. 3S II était d'une autre forme que ceux qu: ■aJ ont été vus jusqu'à présent. ue nt En Campine Le nouveau bassin houiller exigera un déve ' . loppement très étendu, non seulement de 1' ?e voirie, mais aussi des voie^ navigables et di »rt réseau ferré. Plusieurs lignes existantes, no ue tamment le chemin de fer Hasselt-Maeseyck er seront à double voie. Le chemin de fer Liège Tongres-Hasselt sera prolongé sous Bilsen vers le nord et en ligne droite. A Bilsen, ui .. double embranchement permettra de conduira l1- les transports vers Hasselt et vers la valléi n" do la Meuse. La nouvelle route ferrée de Bille sen vers lo nord traversera tout le territoln é- de la grande commune de Genck et touchera le s> siège de Winterslag. Au centre de Genck, ur us double raccordement le reliera au chemin de fei g Hasselt-Maeseyck, ainsi qu'aux nouveaux sièges de ce territoire. Plus vers le nord, toujours ;Z" sous Genck, entre Asch et Zonhoven, cettÉ it nouvelle ligne communiquera avec uno autre, nouvelle également, qui partira d'Eysden, pas-ix sera par Asch, Zonhoven, Houthalen, Zolder, ra Heusden, Beeringen, Quaedmechelen, Meerhout, Gheel. Eile se raccordera à Houthalen au che: min de fer Hasselt-Achol-Eindhoven (Hollan-. " de), à Quaedmechelen à la ligne de Diçst-Moll, e à Gheel à la ligne d'Anvers-Gladbach. A Ascii, une nouvelle voie ferrée se dirigera vers Neer-pelt par Niel, Opglabbeek, Gruitrode, Neer-e- glabbeek, Bree, Peer, Bocholt, Caulille et s_ Oycrpelt. Toute la vallée de la Meuse sera tra-:e versoe par un chemin de fer quittant à Lanae-kon la voie de Hasselt-Maestricht et se ".. dirigeant vers Maeseyck par Rekheim, Op-e grimoy, Mechelen sur Meuse, Eysden, Leuth, ètockheim, Dilsen, Rothem et Eelen. De Eysden p.-irtira un embranchement de cette importante o, ligne qui donnera communication à Asch avec 1- la ligne vers Neerpelt et Eindhoven. Nous ne Il parlerons pas des lignes vicinales nombreuses îr qui seront nécessairement construites pour comploter cet important réseau. le Huit concessions ont été obtenues jusqu'à ce in jour. Pour l'exploitation de ces concessions, six it* sociétés ont été constituées. Elles ont adopté les ie mêmes titres que ceux des groupés concesse sionnaires. La même société exploitera les c- concessions III et IV. Uno autre et la même te société mettront à fruit les Concessions VII Le et VIII. Les quatre sociétés des. concessions I, II, III, IV et V ont été formées respectivement au capital de 15 millions. Le groupe français, soit la société de la concession VI, dispose de 25 millions et la société des concessions VII et VIII de 30 millions. Jamais la Campine pauvre n'a rêvé de tant 11 d'argent. 11 semble qu'une bourrasque, pour- 0 rait-on dire, a passé sur son sol, écrit un journal publié au pays. Les concessionnaires se sont mis 's à l5oeuvre sans tarder. La première choso à faire c'était d'acheter du terrain, par centaines a d'hectares, dans cette contrée aride, où la } terre n'avait presque pas de valeur et où les J plus grands propriétaires comme les plus petits 8 ne savaient souvent pas, à beaucoup près, la 2 limito de leurs champs. Différents épisodes, sont e restés mémorables. On se rappelle la vente faite a par la commune de Mechelen, à la concession t VIII, de 400 hectares de bruyère, pour la t- som'mo de 450,000 francs, dont 200,000 furent • offerts, immédiatement après la vente, en cadeau à l'évêque de Liège, qui accepta avec enthousiasme et résolut de construire à Mechelen tout un bloc de bâtiments d'écoles pour , toutes los études. Le gouvernement hésita . assez longtemps avant d'approuver cette vente 3 déconcertante. Il est vrai que là commune con-k servait encore 900 hectares do propriétés à , boiser. Cette vente projeta une lumière éclatante sur toute la contrée. Tous les propriétaires, les plus petits compris, ouvrirent de grands yeux, protestèrent d'a-; bord contre l'enlèvement de leurs champs par des étrangers et exprimèrent le désir de cé-3 der le moins de surface possible. Le conflit en-3 tre ceux qui avaient besoin de terre et ceux qui 3 no voulaient pas s'eh priver devint gai. La terre monta en prix. Elle ne valait que de 2-5 à 50 francs. On offrait maintenant 1500 à 2000 3 francs à l'hectare. Et l'on conclut des transactions mutiples. souvent encore très laborieuses. Nous n'oublierons jamais le vieil 'ouvrier, 1 propriétaire d'un lopin de terre autour de sa - vieille chaumière couverte de chaume. Tout à : l'entour c'était la bruyère immense et sans horizon. Il ne voulut céder à aucun prix et resta inébranlable. C'était bien, et par enchante- [ ment, le Pactole pour la pauvre Campine. De- * puis lors, beaucoup d'argent est arrivé. Le fleuvo d'or montera lorsque les Boches auront 5 quitté le pays et qu'on aura eu le temps do i panser les plaies et de boucher les trous qu'ils 'j ont ouverts. ; En lisant le Oofêa. La dernière édition de l'AlmanacK de | otha dit que depuis le début de la guerre huit princes allemands ont été tués, à savoir : deux princes de Saxe - Mei n ingen, trois , princes de Lippe, un prince de Hesse, un Reuss et un Waldeek. En outre un prince de la maison ducale de Lichtenstein est mort à Varsovie des suites de blessures reçues sur le front. L'Almanach note le mariage morganatique du cinquième fils du kaiser, le prince Oscar, aveo la comtesse de Bassoivitz, faite comtesse Ruppine; de ce mariage est né un fils. Le prince de Wied ne figure pas dans la section ,,Régnants" ; il est mentionné comme Altesse, prince albanais. Quant aux colonies allemandes d'Afrique et d'Océanie, elles sont indiquées comme se trouvant ,,sous l'administration provisoire des Français et des Anglais." i m* —— ' i. WemMe si front à Belgip. ' ' m. Emile Vandervelde, ministre de l'Inten-danco belge, est revenu d'un-voyage au front où; en compagnie de M. Paul Doumer il a visité Boesinghe et Ivieuport. Il a publié ses impressions pour les leoteurs du „Petit P&-risien" : L'autre soir, près d'Ypres, des. officiers nous t prirent avec eux aux tranchées et nous vîmes , la guerre, la guerre d'à présent, féroce, sournoise, pleine d'embûches, d'autant plus active que la nuit est plus sombre, plus propice aux mauvais coups. 1 ondant le jour, dans cette région, personne no bouge. Les travaux de défense ou d'approche sont interrompus. Se montrer,-ce serait se faire tuer inutilement. Mais, dès qu'il fait noir, on se.réveille. C'est l'heure de la relève. C'est l'heure aussi oîr les troupes du génie so remettent à la besogne, où le6 grands-chefs font leur ronde. On part, le casque en tête et le masque au côté, car les attaques de gaz sont fréquentés. La dernière date de deux. ou trois, jours. Au camp anglais, qui est tout proche^ cent cinquante hommes qui dormaient ne se sont pas réveillés. Les Belges et les Français, eux, ont été avertis par le bruit des sirènes, mises en action par les guetteurs, dès que les vapeurs toxiques arrivent, obnubilant les étoiles ou décelant leur poison par ;,une odeur de bon savon". Ils ont eu le. temps de mettre leurs masques. Le nuage de mort a passé, sans plus faire de victimes. Aujourd'hui, le vent souffle de l'Ouest. Il n'y a pas de surprise à craindre et, sous la pleine lune, nous avançons dans un interminable boyau, à l'abri des balles' perdues qui viennent, de temps à autre, frapper les sacs de terre du parapet. Nous voici dans le village de Boesinghe, que j'ai connu jadis heureux et prospère, avec ses maisons aux toits rouges, parmi-les houblon-nières.De tout cela, il no reste rien. J'ai ru Arras. J'ai vu Ypres.. Je viens de revoir Nieuport. La destruction y est effroyable. Pas une maison qui ne soit touchée, éventrée, démolie. Mais il y a encore des maisons. Ici, il n'y a plus de maisons. On nous montre ce qui fut la rue principale. L'artillerie y a fait table rase. Les obus ont tout nivelé. A droite, comme à gauche, il reste un champ de tir, débarrassé de tout obstacle et que balayent, par rafales, pour empêcher qu'on n'y creuse des tranchées nouvelles, les mitrailleuses et 'les ' fusils allemands.A l'entrée du village, il y avait un parc, aveo de grands arbres ombrageant une mare. Tous ces arbres sont morts. La guerre a tout tué, même la vie .végétale. Il n'y a plus de feuilles! • Il n'y a plus de branches. Il ne reste que des . troncs, des squelettes d'arbres,- décapités, déchiquetés, abattus sur . le sol à demi plongés dans l'étang vaseux. De temps à autre, une fusée lumineuse monte au ciel, jette un éclat brusque.et, de ce paysage de mort-, fait une eau forte à tenter un Redon ou un Brangwyn. Chemin faisant,. notre petite troupe eh khaki rencontre des soldats bleu d'horizon qui, dans la chaude splendeur de cette nuit d'août, ressemblent à des ombres élyséennes ; ce ■ sont des territoriaux, des ,,pépères", des hommes de plus de quarante ans, dont la seule présence, dans cet enfer, est une émouvante leçon pour les peuples, moins militaires, qui hésitent à mettre en ligne leurs gens mariés beaucoup plus jeunes. Comme si le fait d'avoir une femme, d'avoir des enfants n'était pas une raison de plus pour défendre, pour libérer son pays î Quels soldats admirables que ces Français, sobres et gais, ^ contents d'e peu, satisfaits quand ils ont, à peu près • régulièrement, le pain, le vin et la viande — la.boule, le pinard, la bidoche — et qui savent mettre au service du moral le plus intrépide des merveilles d'intelligence et d'ingéniosité! D'autres, certes, peuvent être aussi courageux. Nos Belges so sont trouvés être d'excellents soldats. Les'Tommios anglais ne le cèdent à^ personne pour le courage et la ténacité. Mais co n'est pas faire tort à ces vaillants, moins préparés à la guerre, que de reconnaître, •] avec une reconnaissante émotion, ce que la-France, ce que le soldat français aiait et con- 4 tinue à faire pour la cause commune. Se souvient-on de oe que disait le président 's Linooln, durant cette guerre de Sécession qui, sou3 tant de points de vue, ressemble à la nôtre : J ,,Ce fut longtemps une grave question que do savoir si un gouvernement, qui n'est pas trop ■-fort pour les libertés de son peuple, peut être , ' assez fort pour maintenir son existenoe dans lès 1 suprêmes espérances?'' ¥J'V A cette question—que les Nordistes avaient } déjà résolue par leur victoire oontre l'esclavago —la démocratie française est en train de fournir la réponse magnifiquement, triomphalement. Et c'est pourquoi, dans les tranchées def. : Boesinghe, _ quand jo passais à côté de ces vieux territoriaux, de ces humbles Ouvriers do notre délivrance à tous, mon coeur se gon- S fiait de tendresse fraternelle et j'aurais voulu A diro à chacun d'eux ce que je dis à^tous: ' .,Merci à vous, soldats de France, qui com-. battez à nos côtés et qui, par la vertu de' votro , confiance, êtes en train de sauver, aveô. ,votre pays èfc' lo nôtre, la cause de la li/berté et de > la démocratie en Europe." Emile Vandervelde. B¥3ise en vente de » fin de saison GEORGE Succursale de Schsveningue en dessous du Kursaal, arrêt des'tramways 8 et 9. - "j OCCASIONS EXCEPTIONNELLES en I Blouses, Golf, Bonneterie, Ganterie, etc.

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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