L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1916, 24 Septembre. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 27 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/rn3028qp74/
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2*m* Année rsi°. toi 5 cents Dimanche 24 septembre 19!6 L'ECHO BELGE I 'Union fait la F"nrr(* Journal quotidien du matin paraissant en Hollande. Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: N. Z. VOORBURGWAL 834-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. Comité de Rédaction: [ chaple» Bernard, Charles Herhlet. ( René Chambrjr, Emile Painparé. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration d,, journal : N.Z. Abonnements: Hollaatlefi. I.SOpar mois. Etranger fi. 2.00 par mois Annonces! 15 cents la»ligne. Réclames: 30 cents la ligne. La Haine! !Au début de la guerre, les journaux c tous les rapports venus d'Outre-Rhin nou apprenaient que, là-bas, dans la grand Germanie, oîi faisait chanter aux enfant des écoles une Hymne à la Jiainc. Je re grette de ne pas en avoir gardé le texte pour en remettre ici quelques strophes sou les yeux de mes lecteurs. C'était abomina ble, tout simplement. Et, ce qui dépass l'imagination, ce que l'on n'aurait jamai cru possible c'est que, par un incroyabl renversement des rôles,, cette haine n'étai pas même celle du vaincu, de l'envahi, d< d'opprimé, mais bien la haine satanique di •vainqueur, de l'envahisseur, de l'oppresseur, du bourreau acharné sur sa victime Chaque jour, les trains amenaient de Bel-j^ique, encaqués dans des wagons à bestiaux des centaines de malheureux dont le seul crime avait été de se trouver sur le chemin ides Barbares. Presque tous, des prêtres, des infants et des vieillards, la plupart ramassés dans nos campagnes, bousculés, frappés, , exténués de faim ej, de besoin. Sitôt la ' frontière passée, à Aix-la-Chapelle, à Dù-ren, à Cologne et ainsi, d'étape en étape, jtout au long de leur calvaire, partout le ifcrain s'arrêtait, soit dans les gares, soit en pleins champs, et les portes des fourgons s'ouvraient toutes larges. Alors se passait cette scène atroce de sauvagerie bête et de lâcheté sans nom: les enfants des écoles, amenés là sous la conduite de leurs magis-iers et excités par eux, entonnaient l'Hymne à la Haine, injuriaient les malheureux, leur crachaient au visage, les coûtaient d'immondices. Voilà comment, au doux pays de Gretchen, on forme, de bonne heure, les îiyènes de l'avenir! TJn Louvaniste de mes amis, homme érudit tet .distingué autant qu'inoffensif et doux, me disait dernièrement: ,,11 faut avoir vécu Jes heures tragiques par où nous avons pas-eë pour savoir de auelles pâte innommable sont pétries ces orutes. Il faut avoir entendu, ce soir d'août 1914, retentir leur cri sinistre de ,,man hat gesçhossen", et leurs ordres rauques et le bruit de la fusillade partout à la fois ; il faut avoir vu les flammes jaillir do tous les côtés, sans savoir par où fuir; il faut avoir été, comme nous, chassés de nos demeures en feu, bourrés do coups do poing, de coups do crosse, traînés vers la Place de la Gare et là, jetés à plat ventre dans la boue pendant que, autour de nous, on assassinait, au hasard, des malheureux qui criaient grâce ; il faut avoir été traînés sur les routes, comme ma femme, do Louvain jusqu'à Tirlemont. comme moi-même et mes fils, dans la direction opposée, lc3 mains liées derrière le dos au moyen de fils do fer, penchait que, là-bas, lo ciel s'embrasait des feux de l'incendie de la ville; il faut avoir été parquée, la nuit, comme du bétail, dans les prairies, où nous devions rester étendus sous la pluie qui tombait à verse, et menés ensuite, de village on village, jusqu'à Malines où finit, enfin, notre martyre : il faut avoir vu cela de près pour savoir jusqu'où peut aller la férocité humaine ! Et pourquoi tout cela, mon Dieu? Pourquoi? Simplement pour mettre en oeuvre leurs théories monstrueuses d'intimidation et de terrorisme, préconisées dans leurs ouvrages par von Bern-hardi et consorts !— Ah ! les bourreaux, les bandits, les ignobles brutes à von Man-teufel!" Apres un instant de silence, mon ami reprenait: ,,N'est-il pas lamentable d'entendre, aujourd'hui, des gens parler de charité chrétienne? N'est-ce pas une pitié sans nom que de lire, dans les journaux, ces discussions de degré, d'opportunité, ces ,,distinguo" subtils sur la question de savoir qui et jusqu'à quel point il est permis de haïr, alors que, de toutes parts, le sang de nos frères et les ruines de nos villes crient vengeance ? Ah 1 ils nous la baillent belle, les bons apôtres réfugiés, dès le début, au tranquille pays de Hollande! Ils n'ont pas vu, eux, et ils n'ont pas souffert. C'.est leur excuse, peut-être". * * # » N'avait-il pas raison, mon ami de Louvain ? De grâce, ne laissons pas énerver nos énergies par l'action soporifique de 1 amb'ance ,,neutre" oit nous vivons. Elle est déprimante et funeste. Est- . ^ bien, je vous le demande, de casuistique que nous avons besoin en ce moment? Disons-nous toujours, et ne l'oublions jamais, que ces gens-là, du plus grand jusques au plus petit, ne connaissent et ne respectent qu'une chose au monde, une seule: la forcel Hors de là, pour eux, rien ne compte, rien n existe. Frédéric-le-Grand n'a-t-il pas déclaré que ,,Dieu est toujours du côté du plus fort" ? Et c'est par la pratique ma- J nue Je, par la sohlage, qu'on leur inculque ; cette idée foncière. Un maître -d'école de i Souabe, Johann-Jacob Guéberlé, S, noté les purwtions infligées par lui durant les 50 an-v^S sa carrière: 911.525 coups de bâton, ( 1*4.010 coups de verge, 20.989 coups de 1 roçrio, 17.000 gifles, 115.800 coups ce poing, 1 ".763 coups de livres ; 777 fois il fit mettre ? S®b-élèves à genoux sur des poids de fer, et f 1 bl3 fois sur des éclats de bois ; 6.702 fois ses ! c éleves sont restés debout, pendant une ! < heure, les bras en l'air. Voilà le système ; Pédagogique allemand! Ainsi habitués, dès < 1 enfance, à être frappés, plus tard ils ne i savent que frapper eux-mêmes; et rien ne ! r peut les empêcher de frapper que la terreur 1 a etre frappés à leur taur. Cela, c'est la i 1 b©*ut«deU£ulturi Depuis que la Victoire a semblé changer de camp, les scènes écœurantes dont je parlais au début de cet article ne se reproduisent déjà plus. On dit même que, à présent, dans les villes d'Allemagne, les Belges et ^ les Français prisonniers commencent à être g l'objet d'un respect significatif. L'Empe-e reur n'a-t-il pas juré son vieux dieu que ,,11 n'a pas voulu cela"? Et, de tous les côtés, les feldgrau ne clament-ils pas, de plus en plus: Kamerad! Kamerad! C'est la peur ' salutaire du juste retour des choses qui commence à les prendre aux entrailles. Et cela ne fait que commencer ! Là est le salut. 3 Mais si, par la plus aberrante incoinpré-3 hension des mentalités, par l'aveuglement l le plus désastreux et le plus inouï, vous vous ! laissez aller à manifester le moindre penchant à la magnanimité, oh! alors, tout est perdu. Pour le Germanique, bonté est synonyme de faiblesse; et, comme la faiblesse est un signe d'infériorité, lui, le ,,sur-homme", il s'empresse de vous le faire voir. Non, mille fois, cent mille fois non, ce n'est pas de pardon des offenses qu'il faut •parler, parce que ce mot-là est l'absolution par avance au renouvellement de toutes les horreurs que nous avons souffertes. Ce mot-là est, en ce moment, un crime! Oui, un crime contre la patrie ruinée, un crime contre nos frèreâ assassinés, un crime surtout contre les survivants dont ce mot-là sera, peut-être, l'arrêt de mort qui, sans lui, n'aurait pas été prononcé! Patere legem quam ipse fecisti: la voilà, la loi qu'il faut annoncer au monde, qu'il ' faut publier à son de trompe, ,clamer pardessus tous les toits de l'univers. Oeil pour oeil, dent pour dent: le Barbare ne connaît 1 que cela. Cela seul peut l'arrêter. Il y va du ! salut de nous tous. Salue patriae, suprema ] lexf... Ah! oui, vous npus la baillez belle avec votre charité chrétienne 1 Est-ce avec 1 elle que, lors de la prochaine retraite, vous sauverez ce qui reste de la pauvre Belgique <3 pantelante ? Ah ! ils riront sauvagement de ^ votre mansuétude 'évangéliquè, les Huns, quand, avant de repasser leur ,,Rhin aile- Jj inand", et escomptant les ,,distinguo" que, i] d'avance, vous leur avez fait entrevoir, ils h achèveront de brûler, piller et détruire ce c< qu'ils avaient, jusqu'ici, épargné, — h croyant le garder pour eux! Oh! oui, ils Cl riront sauvagement ! Quand, il y a un an, refoulant les ïlusses ° dénués de munitions, von Hindenburg en-vahissait à son tour leur pays, il annonça -j; que, pour chaque village allemand détruit g: par les cosaques, il en brûlerait trois en in I ologne. Et ainsi fit-il. Voilà la mentalité allemande. Trois pour un, vous entendez bien ? Moi, je n'en demande pas tant. Un pour un, donnant donnant: cela suffira, je pense. Mais qu'on le dise bien haut et sans tarder. Que les Alliés, — refoulant la géné- le rosito néfaste de leur nature de civilisés, - oi fassent savoir officiellement quo rien, plus m rien ne restera sans représaille équivalente, cl Pour Louvain détruit, un Bonn, un Leipzig G ou une autre cité universitaire brûlée (mau lii hat geschossen !) ; pour une ville ouverte L belge ou française bombardée, une ville u allemande de même importance bombardée dans une proportion égale, sans pitié; -pour une cathedrale de Reims — cette merveille j»-, unique — détruite stupidement par les Huns, ^quelqu'autre monument national co détruit à son tour ; et c'est encore nous qui u perdrons au change ! Pour chaque propriété ar ravagée, pour chaque usine dévastée, pour si( chaque banque pillée, pour chaque coffre- ]e£ fort éventré ou mis sous séquestre, le même na traitement appliqué aux meubles ou im-meubl'es de Germanie. Et que cela soit dit bien haut et bien vite, afin que nul n'en iee ignore. Là seulement est le salut. _ Ah ! Messieurs le3 Teutons, vous avez viole toutes les lois' divines et humaines, ^ foulé aux pieds tous les droits, déchiré toitp qu tes les conventions de La Haye et autres, du comme des ,,chiffons de papier": ce n'est sol pas nous qui en recollerons les morceaux ! Patere legem quam ipse fecisti! Vous avez b?: déchaîné la Haine sur le monde, vous l'avez j0S fait chanter par vos enfants, vous l'avez °j magnifiée : récoltez, aujourd'hui, les fruits pC] r}ue vous avez semés vous-mêmes. . mj La Haine allemand© était monstrueuse de! parce que injuste. La nôtre, éternellement, du sera juste, sera sainte ! vas Bolga. I pre — —«e*S> " Ci ' Cii>« aoc ma. [es Français ont des stasiers de s 320 m/m ï por Pour répondre au 420 allemand, les arse- liai îaux français ont fabriqué un canon do 400 des nillimètres qui a déjà eu l'occasion de ,,don- ehii îer" et dont la puissance était déjà supérieure l'a^ tu monstre sorti des usines Krupp. sem ^Jais voici Krupp définitivement enfoncé. ./armée française est pourvue aujourd'hui son1 l'un obusier du calibre incroyable de 52 cen- <*e 1 imètres! lie ,,Matin" de lundi montre la pho- ^ «graphie do quelques obus destinés à cette 1,6 < trme formidable. On aura une idée de la cu-e liasse d'un de ces projectiles quand on saura 1€S [u'un homme de la plus grande taille peut se 111,11 acher très facilement à l'intérieur. A côté ^ le ces colonnes d'acier, hautes de plus de deux nètres. l'obus de 75, qui est déjà tant redouté ou 1 les Boches, fait figure de minuscule jouet. La conception et la fabrication de ces en- I ■în modernes font le plus grand honneur à nrfY 'industrie française, dont l'effort n'est pas f• " loi us grand ni moins admirable que celui des ainqueurs de la Marne et do Verdun, sciie rép< En Belgique. Le Régime de la Terreur Les ..Nouvelles" apprennent que les Allemands annoncent qu"ils vont créer cette semaine en pays occupé un nouvel impôt. Taus les billets de banque ou bi-iets de caisse allemands* en possession des banques, maisons de commerce ou usines, administrations ou établissements publics, et même ceux qui se trouvent dans la poche des particuliers, devront être revêtus d'un cachet spécial apposé par l'autorité allemande. Ce timbre coûtera 5 marks par 100 marks. Les billets non revêtus du timbre en question n'auront plus cours et seront confisqués.Les Allemands veulent ainsi exercer un contrôle direct sur les billets de la Reichsbank et [es billets de caisse qui sont en circulation en Belgique et pouvoir à tout instant en déterminer la quantité pour posséder une base lors de l'application de leurs contributions de guerre, de leurs amendes et de leurs réquisitions.L'autorité occupante a fait connaître en même temps que 50 p. c. de tous les billets allemands se trouvant en Belgique seront confisqués contre remise de titres d'emprunt l'une somme équivalente rapportant 4 p. c, l'intérêt. C'est l'emprunt force, c'est lo vol ,,organisé" à la manière boche. Celui qui sera trouvé avec 2.000 marks par exemple dans son :offre-fort, devra en donner 1.000; celui qui l'en a que 2 dans sa profonde, devra en don-îer 1 ! Non contents de nous avoir volé notre )r, notre bel argent, nos propres billets de manque, nos matières premières, nos ma'chi-îes, nos marchandises, notre cheptel et tous îos vivres contre des sommes dérisoires payées >n leurs affreux billets, voilà que les Boches ious énlèrvent la moitié de notre avoir dans a monnaie de singe qui nous restait!... Nous ne nous en étonnons pas d'ailleurs. De eur p.art, nous sommes prêts à tout. Mais, ce qui nous émeut profondément, c'est ' ue les Alliés soient désarmés et que les loutres continuent à rester muets devant de sis excès, devant un crime aussi formidable 1 ue celui dont nous sommes les victimes depuis eux ans. La morale universelle et la justice J nmanente sont-élles donc de vains mots et 1 i civilisation, dont nous étions si fiers, qu'est- * 3 que cela signifie encore quand la solidarité 1 - plus élémentaire est reniée chaque jour par . *u.x~là même qui, au moment de la victoire 1 îfinitive, se précipiteront pour profiter de 3 3S sacrifices indicibles et de nos ruines ensan- c antées ? Ah ! à cet instant-là, ils se trouve- 1 >nt, ils seront là,* ils auront trop peu de leurs 1 imbes pour courir a la curée et réclamer à ^ •ands cris „leur part". Savent-ils quo leur ] digne conduite actuelle leur prépare de cin- v antes réponses et de virulentes apostrophes? J A BruxëlSes ^ Recemment, place Liedts, à Schaerbeek, s curieux admiraient un attelage comme i en voit rarement à Bruxelles. Trois agnifiques boeufs attelés à une charrette ^ largée de sacs de coke s'arrêtèrent rue allait, donnèrent un violent coup de col- ^ îr et gravirent tout à leur aise la rue^be 3cht, très escarpée. Cet attelage d'un autre ^ ;e a obtenu un vif succès de curiosité. 6< * * * Voici ce qu'on lit dans ,,La Belgique" sur miversité von Bissing: b ,,Jusqu'ici on n'avait pas encore beau- ^ up parlé de la flamandisation de notre niversité. Mais voici la reprise des cours 3 noncée pour la mi-octobre et les discus-ins se font jour. On commente beaucoup ; deux manifestes reproduits par les jour- & ux d'Anvers et de Bruxelles." 1' Pour qui sait lire entre les lignes, la po-lation bruxelloise ne semble guère priser manifestes des Flamingo-Prussiens. pi * * * es [/administration communale de Bruxelles a n< ?idé de faire procéder à l'exécution de quel-as travaux d'embellissement dans la partie cimetière de la Ville- où sont inhumés les 6e do.ts belges. C Différents entrepreneurs d'Evere ont éla- 1'- "é des plans qui sont actuellement dépo- L< , au nombre do quatre, dans les bureaux de la rue du Lombard. En voici le thème: ce jes tombes se trouvent actuellement occu-l'angle formé par la rencontre des che-is 23 et 25, par lesquels on y accède. Au à des tombes, entre les branches prolongées mémo angle, se trouve la pelouse no. 14, vc te terrain disponible, un peu sauvage. /a ligne générale des nouveaux projets com- s& ndrait une large allée donnant directement ^ es aux «tombes à travers cette pelouse; des ssifs de fleurs et de verduro encadreraient 301 chaque côté les jardinets des tombes ainsi co la nouvelle allée, qui déboudherait à su droit où se trouvent actuellement l'hémi- pe le de sapins et l'écusson do verdure, da n entendu, ce n'est là qu'un aperçu ni< la forme générale des projets. Ils com-cent chacun des tracés différents modi- ît plus ou moins ces dispositions par V1< courbes, des sinuosités inspirées de l'ar- ceï fecture du cimetière. On obtiendrait, selon ^ option do l'un ou l'autre des plans, un on- ®ti ble homogène et très décoratif. pri n attendant, les tombes, bien entretenues, i toutes également ornées des fleurs variées ] a saison. On n'oublie pas ceux qui dorment dir u paisible sommeil qui suit les batailles où Vil >nt laisje la vie. Des ^ isiteurs recueillis cir- y < nt, souvent chapeau bas, particulièrement tio: très jeunes gens auxquels l'école et la fa- L'a e ont appris le respect des vertus militaires. mo il y voit venir aussi des jeunes filles, por- coq es de gerbes fleuries, qui s'attardent à tel poi :el jardinet et en font la toilette. I * * * un es^ manifestes des Flamingo-Boches ont i roqué l'explosion de colère la plus justi- | t'el1 de la part de tous les Flamands con- : ^ nts de leur dignité. En Wallonie, la pre -obatioa .est aussi uaa-nùAfe Jusqu'au | séa; -journal ,,La Belgique" qui montre quel-qu'aversion en publiant le manifeste du >>Hoogesolioolbond ' ' que la Kommandantur lui ,.ordonna" d'insérer. Et la feuille em-bochée d'écrire: „On nous prie, à titre documentaire, de publier le manifeste suivant".Pas très empressée ,,La Belgique"! A Anvers Voici le texte de l'arrêté du freiherr von Huehne, relatif à l'obscurité qui doit régner en ville, comme nous l'avons signalé dans un précédent numéro: lo. A 8 heures du soir, tous les magasins et boutiques doivent être fermés à tout trafic et rester plongés dans l'obscurité. 2o. A la tombée du jour: a. tous les théâtres, cinémas et autres établissements publics, hôtels, restaurants, auberges, estaminets, cafés, lieux de réunion et maisons particulières doivent avoir leurs fenêtres masquées, afin que les rayons lumineux ne puissent être aperçus du dehors; b. les vitres des tramways doivent êtro également masquées. 3o. Les contraventions seront punies do 2500 marks d'amende et de peine de prison s élevant maxiimnin à 6 mois ou à l'une des deux peines pour autant que d'autres peines plus sévères ne soient applicables. 4o. ^ Les tribunaux et les commandants militaires jugeront les délits. 5o. Cet arrêté entre en vigueur depuis le jour de sa parution. * * * Le député allemando-flamingant Adelfons Elenderickx, ,,Ie fameux lionceau des Flandres" pomme • liappe!aient des braillards qui lui aisaient cortège, jadis, avant les élection^ 1 r^?u un passeport de ses amis boches pour fejnr en Hollande passer quelques jours. Car ■ 1 n est pas question quo ce triste personnage )asse^ en Angleterre ou en France. Il sait ce [ui 1 attendrait au c-as où ils traverserait la ner ! « Lo 22 septembre, cet individu s'embarquait 1 la gare centrale. Il arrivait à Kôosendael à 0.44 heures. Pourvu qu'il ne rencontre pas, < n route, un patriote de'terminé qui lui donne < me magistrale raclée. Il n'y a pas de baïon- 1 ettes allemandes ici pour' protéger les gens do • a trompe ou de celle de son ami, le docteur/!) ' Jorms, professeur à l'Athénée R-oyal d'An- J ers, -signataire du manifeste pour la germa- ( isation de 1 Université de Gand, qui poussait ( amour de la Flandre, le 1er janvier 1916", 1 iisqu'à boire du Champagne en oompagnie ^officiers allemands dans l'une des salles de 1 eunion de la Jvommandantur d'Anvers! * * * • a Le , ,Berliner Borsenzeitung" dit que les £ utorités allemandes ont remis aux tailleurs r e diamants d'Anvers, réduits au chômage, ^ 0.000 carats de pierres précieuses, pré- 'vé-os sur le stock appartenant à la firme r •. Breitmayer & Co. de 'Londres, mis sous ^ îquestre par les occupants. r * * * ri A 1 instar de Berchem, le populeux fau- ^ 3"rg ®orgQrilout aura, lui aussi, son léâtre populaire. Noùs n'avons pas encore içu de programme. On nous assure que ouverture est fixée au samedi 23 courant. * * * £ Tous les appareils en cuivre des distilleries F .eeus, de Merxem, ont pris le chemin ^de Allemagne. * * * Là tuberculose fait de terribles progrès imii la population pauvre. La proportion t montée de 6 à 15 % en moins de deux an- k< Ses. çs * * * ai Le Comité Anversois de secours a créé un te rvice do blanchisserie pour les indigents. U] est la blanchisserie H. ltees—Janssens, de ^ Avenue des Petits-Coqs, que le comité a reprise » > nombre des personnes qui pourront jouir cette excellente institution s'élève à douze ,r,e ats, mais il sera augmenté prochainement. ' te A G a il ci ^ La Ville a reçu l'autorisation de perce- m ir les taxes communales suivantes pour 16: taxes sur les chiens; sur les terras-;; sur les célibataires; sur les entrées ns les locaux où des festivités et divertis-nents publics sont organisés; sur les bal- , 55 as et loggias et 25 centimes additionnels | r toutes les patentes. L'autorisation de ! rcsvoir la taxe spéciale sur le revenu ca- loi stral et la taxe de police sera probable- i an >nt accordée sous peu. Eu égard à la fr( uation financière de la Ville, le Collège ' l'a proposer au Conseil de percevoir ^ ; mêmes taxes pour 1917. La demande en , tention d'une nouvelle autorisation doit p e introduite avant le 1er novembre ^ >chain. 1 * * * éU troupe du théâtre néerlandais, sous la ne; - et ion de M. Van den Heuvel, a reçu de la ni le l'autorisation de disposer du théâtrp pour roi jrganiser pendant Thiver deux représenta- pu îs par semaine, le dimanche et le jeudi, l'a utorisation n'est accordée quo pour deux s et, lors du renouvellement, on tiendra > ipte du résultat financier de l'exploitation FI? r voir si lo subside ne doit pas être diminué, sai ra Ville permet également à M. Henderick, fra musicien gantois, d'organiser au théâtre à rlandais des concerts tous les lundis. De tne x autres requêtes, tendant à obtenir la dis- ne ition quelques jours par semaine, respective- tro ît du théâtre^ français et néerlandais, la pas mière a été renvoyée à une prochaine Loj ioeA la seconde rejetée, I , De plus, on annonce quo les concerts Guille-mm prendront une extension considérable et tous les dimanches une représentation theatrale ou un concert sera donné au théâtre populaire du Vooruit. A Mons Au cours de sa dernière 6éance, le Conseil ' communal a nommé Mme Delanois-Caillet et ' Mlle Louise Carlier institutrices gardiennes j provisoires. D'autres nominations ont été faites: celles de M. Ernest Closson comme ! professeur du cours d'histoire de la musique, de Edgard Froment, comme professeur à l'Académie des Beaux-Arts, do M. Alpli. Lambiliotte, membre de la commission de sur- j veillance de la Bibliothèque publique, de ' Léon ^ Losseau, membre de la commission de surveillance du Musée des Beaux-Arts. Au Pays Wallon Voici le prix de quelques articles sur le ! marché de Lessines: Viande 8 et 9 francs lo 1 kilo, beurre o.oO, une poule 7 fres, le sucre ■ 3.50 le kilo, le pétrole 3.50 le litre! L'étoffe pour un costume ordinaire revient à 21 francs j le mètre , les botintes pour ouvrier à 32 francs la paire 1 * * * Les Boches continuent d'assurer.... aux neutres que la récolte, en Belgique, est à la disposition de la population. Or, voici comment : ils agissent. Des soldats du landsturm, remorquant dos instruments agricoles servant à battre le blé, se rendent de village en village. Ils 1 travaillent par tous les temps. De la sorte, le : -grain est souvent avarié par l'humidité. Peu leur importe. Aux villages, ils ne laissent 0 qu'une partie minime du grain battu. Us expé- J dient le reste en Allemagne par les gares de Termonde, de Zele et de "\Vetteren. Aussi la po- < pulation est-elle très inquiète, de voir voler son ^ grain par l'ennemi, sur les conséquences que ^ ?es ,,réquisitions" pourraient entraîner. Elle 1 roit-, avec terreur, l'hiver qui s'approche, avec * la hideuse famine. j ] a A Tournai ! Le Conseil communal a décidé la création : le deux coopératives, qui auront pour objet, 1 I une l'alimentation en général, l'autre la j tente de la viande de boucherie et de cliar- , mterie. j ^ La première société, qui aura pour titre : j 1 Magasin du Tournaisis, est fondée au capital ; s le 500,000 francs, soit 10 francs par tête v 1 habitant de chaque localité participante ; f a part d'intervention de Tournai est de i 570.Q80 francs, dont 1/5 à verser d© suite, f f ^cs autres communes contribuant pour une lj |Uote part proportionnelle, les fonds dont g •n dispose en commençant se montent à r 00.000 francs-. d La boucherie communale sera installée à ^ a. Grande-Boucherie, ru© des Chapeliers. ^ Le Comité Appel aux Bonnes Volontés J institue l'oeuvre des dîners scolaires. Inau- c< ■urée le 15 avril dernier, sur la base d'un d-3pas par semaine, près de 2.000^ dîners d-tirent servis en quelques jours. 1' Sitôt la rentrée de Pâques, les enfants ^ îçurent trois dîners par semaine, et, au ' ébut de juin, on put établir le régime des I ^ ^pas quotidiens fonctionnant dans quatre 5e ïfoctoires. En juin, 41.920 dîners furent >rvis. la de P1 Aux Srontières ™ On apprend que les envois de pain de ^ hollande vont de nouveau être autorisés en Iandre. C'est une heureuse (nouvelle. ^4 te be Aai Littoral Quelques femmes sont restées à Middel- P° ;rke, sous les obus belges, anglais et fran-is, pour préserver leurs biens. Elles sont 1 nombre de six. Deux d'entre elles habi- ^ nt encore la digue, mais ont dû se créer ie sorti© vers l'avenue Léopokl, parallèle co: la digue: ce sont Mme veuve Jacqueloot rê' sa fille épouse De Ville, dont le mari side à Bruxelles. Les autres habitent Qr[ ivenue Léopold. Ce sont Mme veuve Soe- se-j ns. dont la fille réside à Schaerbeek, Mme ble olff, dont le mari est receveur des contri- av itions à Molenbeek-Saint-Jean; Mme Lié- po -rt et Mme Seyenants. ble ce dai be! Faut pas $'m faire,.." soi des Un de mes amis, M. Emile X..., engagé vo-otaire dans l'armée belge et qui depuis deux s n'a cessé de combattre et de travailler au m<? •nt, tantôt aux premières lignes, tantôt à <,;ai r'rièro, dans des postés d'un péril extrême avc constant, m'écrit une lettre, datée du J nt belge, qui me paraît représentative à ! _ ls d'un point de vue de la mentalité et du ral des poilus du Roi Albert. Mon corésidant, dont Je ne puis pas citer lo n pour des raisons touchant à la discipline, ,it aiant la guene un pacifique et excellent jociant. Rien en lui n'annonçait un héros, même un soldat. On verra par la lettre que coc. ci, (et qui n'est pas du tout destinée à la Pa blicité) qu'e la guerre a fait de lui l'un et du itre. tyj , Je suis maintenant dans un coin des mu ndres où l'on ne trouve que le 6trict néces- 'e et où l'on est un Crésus avec quelques ncs par jour. En ce moment, je fais comme l'âge de dix ans; toutes les Bernâmes je i:s mes économies dans une tirelire. Élles sont pas énormes, mais elles me permet-nt, lorsque les congés seront donnés, de r ?er quelques bonnes journées à Paris ou à ^ idresj... tur .Notre ami h exagéré en, te disant que je fais un métier terriblement da gereux. Conduire un auto pour ravitailler . bombes unQ,batterie de mortiers de tranchés co n est P& bien terrible. Le tout, vois-t c est de ne pas s'en faire!... Du reste, je pen que tu connais les diverses alternatives c i 01 lu ou bien on s'en fait, et l'on reste ei buçque, ou on no s'en fait pas. Le Poilu sa passe en revue toute sa vie de guerre, an moi uno fois par jour, et il conclut ainsi: . tranoliees il y a deux alternative celle^ d etre en faction ou dans un bon abi 01 jo suis dans un bon abri, se dit-i U m y a pas lieu de s'en faire; si suis en faction il y a de deux clios lune celle d'être dans un bon pos £1 écoute, ou d'être exposé : si je suis dai un bon petit poste, il n'y a pas lieu < son taire, bi je suis isolé, que peu-t-il m'ari ver? î,tre attaqué ou ne pas l'être. Si je i le suis pas, pourquoi s'en taire ? Si ie le sui ou je blesse et tue le Boche et j'ai la croix < guerre ou je suis bleesé moi-m£mo ; dans ( cas il reste à distinguer: si ma blessure e: bans importance, j'aurai quelques • mois de bo repos je tirerai une carotte à l'hôpital. Pou: quoi s en faire? Si je suis gravement blessé c bien j en échappe, ou je claque. Si j'en échai pe tout va bien et si je claque pourquoi s'e taire?" ,, Cette petite histoire contient (toute noti philosophie. „Etre embusqué, c'est peut-être hier nais trop longtemps cela devient monotone c ie suis content d'être reparti. Mon cher, croi noi: il.n'y a pas-lieu de s'en faire. Pou lu un soldat garde le moral intact dans cet-ongue epreuve il lui faut "du changement, • aut des émotions; ici je suis aux première oges et la nuit, quand il faut aller conduire le îommes au travail, ou ravitailler, il fait parfoi :rea gai, dans l'obscurité, lorsque le ciel es lechire • par le feu des artilleries. Ali ! lo iol eu d artifice auquel j'eus le plaisir d'assisté uer: cela chauffait un peu et les éclats e miles de shrapnell venaient gentiment fair les pet-i'ts trous d'air, pas bien grands ; >eino comme une pièce de deux centimes, d'an a 'bâche do mon auto. Eh bien, mon vieux i I y ayail, pas (lieu de s'en faire. L'auito étai iiarge et Bibi s'est simplement'couché pa: erre sous sa voiture comme dans un excellen T1 et a Ia;issé tirer Messieurs les Boches uis a tranquillement fait demi-tour. A peirn entre au cantonnement voici qu'on sonn< alarme ; nos aimables voisins Utilisent leurs az suffocants, hé bien: l'on met ses lunette: t son masque, o na la mine d'un ours muse-î et 1 on attend qu'on sonne la breloque igne que tout danger est passé. Tu vois : mor îeux, que B... a fortement exagéré, un cliauf-mr au front est encore toujours un demi-em-usque!„Les postes vraiment dangereux sont à l'in-mterie, mais là encore il n'y a toujours pas eu de s'en faire. Au cantonnement: une range recouverte d'un bon .toit do brique* Juges, une table de fortune, deux bancs faits 3 quatre planches volées à un paysan, voila Dtro cité commune; mais pour t'en dépein-ro les charmes il faudrait Xavier Be Mais-'e... Sache seulement qu'on y vit heureux: îaque auto forme une demeure. La .table avec s deux bancs dont je te parlais plus haut sert î forum et c'est autour, do cette table que l'on scute les intrigues germano-grecques, quo m acclame les succès diplomatiques de n and, l'entrée en ligne de la Roumanie — ie Ion commente ,,l'Echo Belge" et vos po-miques avec les flamingants — et que l'on re sur une bonne bouteille de St. Dizier (la nie bière buvable ici) d'aller jusqu'au bout! .«A droite et à gauche deux grandes brèches Lssent voir un chantier du génie où dos sol-•ts rangent des croix tombales, car ce n'est us _ comme du temps où, au... do ligne, je îsais, la nuit, le fossoyeur ou le brancardier, terrant^ les braves tombés le jour, derrièro •tranchee ; ces tombes de -héros anonymes en-urées de branches et de briques deviennent plus en plus rares, depuis que do vastes cropoles sont aménagées dans tous les sec-iirs à l'arrière du front et de grandes et les croix se font là juste derrière moi. deu sait si la mienne n'esit pas déjà coupée!) "Mais comme je vois que l'on en fabrique 111* longtemps à i avance ,,il y a toujours pas II do s'en faire". De l'autre côté, je vois bte belle terre des Flandres, je contemple le 1 nuageux partagé par 'quelques pâles fons de soleil; de temps est pluvieux — et ns l'immensité Là-bas,. bien loin, il existe un •tain rapport entre mes regards et mes 'eries. Je pense aux miens." 3ette lettre, direz-vous, n'a rien d-'extra-imaire, en ce sens que tous nos poilus pen-it^t agissent de la mémo manière. Oui, par-uf et c'est ce qu'il faut tou,]ours signaler se fierté, avec joie, avec confiance. Les uus français avaient dès les premiers terri-s mois de la terriblo guerro pris pour devise crâne: ,,Faut pas s'en faire!" digne pen-at du célèbre: ,,On les aura/!" Les poilus g&.^ d'instinct, fraternels dans l'épreuve ame dans l'héroïsme, jugent eux aussi qu'il ,.,fau\ pas s'en faire". La lettre ci-dessus, tie il y a trois semaines de la boue môme tranchées, l'atteste avec une simple et riante éloquence. Notre ami n'ajoute pas: n les aura." A quoi bon, puisque dans lo ment où il écrivait sa lettre on comrnen-fc, sur la Sommo comme en Pologne, à les >ir, — formidablement I ' v René Feibejman "TTM» ■ Errata. Darmi "» d'autres, rectifions une fâcheus» uille qui s'est glissée dans la lettre de ris de M. L. Duraont-Wilden. A la place nom impossible à prononcer dont les os ont gratifié le président du conseil uicipal de Paris, c'est M. Mithouarcl il faut lire. — ' a cj 1 il y a un an ~lf septembre 1915: Signature du traité co-bulgarci L'arrnfe grç,çgu& 2Q [es.

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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