L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 05 Fevrier. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 08 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/jm23b5xf7f/
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4eme annee m». ïaoo s cents Mardi S février 1918 L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. .irvurmail «asLStf^ïffSiera «aïs matin tmraissant eti Hollande Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres Vivent être «dressée au Rédacteur en Chcî: Gustave Jaspaers^ ^hamhpï îîîiliiMnS?^. ÎT^nd. w-t.to et 334-340, eomjt^ de Rédaction:} ré ' I par Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents l. .igné. , La partie suprême Tandis que la conférence de Brest-Litovsk prépare la paix dans la confusion et l'équivoque, la conférence de Versailles prépare la guerre dans l'union et dans la clarté. Là-bas, une volonté de guerre 6_e dissimule derrière une façade pacifique; ici le désir de la paix, d'une paix durable et juste, anime ces généraux et ces hommes d'Etat qui prennent leurs dispositions pour la lutte suprême. Et la paix sortira de Versailles, mon de Brest-Litovsk. La conférence de Versailles a abordé deux ordres d'idées, l'un politique, l'autre militaire. Au point de vue politique il a été décidé de ne pas répondre aux derniers discours de Hertling et de Czernin. Il n'y a rien dans ces discours qui puisse faire croire que les puissances centrales soient animées d'intentions pacifiques sincères; encore tout récemment le cours des événements à Brest-Xitovsk a fait découvrir les appétits de proie et de conquête que le gouvernement de Berlin dissimule sous ses déclarations idéalistes. Dans l'ordre militaire, la conférence a décidé d'étendre et de confirmer les pouvoirs du conseil de guerre supérieur de Versailles qui est chargé d'assurer l'unité dans les opérations militaires et d'établir la collaboration la plus étroite entre les puissances alliées; c'est l'application de la formule: unité d'action sur le front, unique. Au cours des discussions où ce programme a été élaboré, l'on peut croire que la question du commandement unique a été abordée. Beaucoup de bon6 esprits, et ceci apparaît la logique même, estiment que l'institution d'un seul chef responsable, commandant suprême des forces alliées, résoudrait du coup les graves difficultés que rencontre la mise en commun des ressources de tant de pays divers et la coordination de leurs efforts. Mais la nécessité d'une union1 plus étroite, de ce que l'on pourrait appeler la fusion dans l'union, a été une fois de plus reconnue et les solutions les meilleures, immédiatement réalisables, ont été appliquées. En face de l'endettement de la- .Russie entraînant la mise hors cause de la Roumanie, la conférence de Versailles dresse le bloc ceci-dental. Il 6e dresse, menaçant et formidable, devant l'Austro-Allemagne qui cherche vainement 'la fissure, le point faible où elle poussera une offensive militaire ou une offensive pacifiste. Et il faudra bien- maintenant que l'A usbro-Allemagne se résigne à l'aborder de.front. Elle hésite. Depuis deux ans la politique de nos ennemis est faite d'hésitations. "La chute de Bethmann-Holhveg, celle de Michaelis, la tradition de Bethmann et de Michaelis que M. de Hertling perpétue en fournissent la preuve. Le gouvernement de Berlin voudrait suivre Tirpitz et les pan-germanistes, mais il refuse de rompre avec la majorité du Reichstag. Il veut à la fois la paix et des conquêtes et il ne peut pas se résigner à sacrifier ser. conquêtes à la paix. Cependant, pour garder ses conquêtes ou même une partie, l'Allemagne se sent obligée de faire des conquêtes nouvelles, et elle sent aussi, comme d'ailleurs Scheidemann l'a dit au Reichstag, que même ces nouvelles conquêtes, si elle parvenait jamais à les réaliser, ne lui donneraient pas la paix. Alors? L'Allemagne s'est accrochée au vain et puéril espoir de voir les alliés se laisser prendre finalement au piège de Brest-Litovsk .Elle a fait manoeuvrer l'Autriche et Czernin, mais comment les déclarations de Czernin eur le désintéressement de l'Autriche à l'Est auraient-elles pu trouver le moindre écho à Paris et à Londres, quand Czernin dans le même temps se déclarait solidaire do la politique-agressive de l'Allemagne à l'Ouest? La conférence de Versailles met fin aux dernières illusions de l'Allemagne. Cette grande offensive militaire dent on parle tant depuis deux mois, cette offensive qu'elle préparait avec le secret espoir de ne la faire jamais, il faudra bien maintenant qu'elle s'y résigne. Et l'Allemagne est consciente de la terrible partie qu'elle s'apprête à jouer. Elle n'a plus, comme elle s en flattait naguère, tous les atouts en main. L'écrasement de l'Italie devait lui assurer la sécurité de son aile gauche. Et voici que les armées italiennes reconstituées exercent une pression de plus en plus dangereuse sur cette aile gauche. Brest-Litovsk devait lui donner la libre disposition de toutes 6es forces et voici qu'elle est obligée de mobiliser des forces contre l'esprit d'anarchie qui la menace à l'Est, infiniment plus dangereux pour elle que la politique impérialiste des tsars. Enfin elle croyait tomber avec des années au moral exalté par la certitude de vaincre sur des armées ébranlées par tant de contrecoups du destin, et voici qu'elle découvre chez elle-même la lassitude et le découragement précurseurs de la défaite. L'Allemagne a entrepris sous de meilleurs auspices des grandes offensives qui n'ont pas réussi. La suprême partie s'engage mais c'est nous qui avons les atouts. Charles Bernard. — L'île des morts C'est un peu plus haut, à Fagaré, que se place l'un des épisodes les plus héroïques de la retraite forcée qu'effectua l'armée du Carso. Là aussi une île occupe le milieu du fleuve. Pendant la nuit, à la faveur du brouillard, l'ennemi, caché par les roseaux, réussit à jeter des passerelles sur l'eau assez profond© à cet endroit et à pénétrer dans l'île. Aux premières lueurs de l'aube, on vit i^ine masse imposante de soldats autrichiens qui se lancèrent à l'as3aut vers la rive occidentale de la Piave, à travers l'autre bras du fleuve, étroit et guéable. La première ligne italienne fut avancée et l'ennemi arriva ttêwQ iusaw'â fflK&ïHiPi £^S£S§t de nombreux prisonniers italiens avaient ete amenés dans l'île quand nos amis, par deux fois, contre-attaquèrent avec les réserves qu'ils avaient sous la main, rassemblées hâtivement. De l'île, les prisonniers les encourageaient en lançant le cri de Savoia! renouvelant ainsi l'héroïque exploit de la Tour d'Auvergne. Deux fois, la contre-attaque fut repoussée. Finalement, les jeunes bersa-glieri de 19 ans se lancèrent dans l'île, avec une impétuosité qui arracha des larmes aux plus rudes combattants du Carso et firent un terrible carnage d'Autrichiens, officiers et soldats. Les seuls qui survécurent se rendirent à ceux de leurs prisonniers qui n'avaient pas expié d'un coup de baïonnette ou de revolver leur héroïque témérité. L'île était couverte de cadavres, ainsi que l'attestent des photos impressionnantes. On ne l'appelle plus maintenant que l'Isola dei merti, plus terrifiante à voir que cette île des morts que nous devons à l'imagination romantique d'un Boecklin. Louis Piérard. ■■Ui ■ Le patriotisme d'une compatriote. La plus belle page du plus beau livre de guerre n'émeut point comme la simple lettre, dont traduction ci-après, envoyée par une Belge, fille de ferme au Canada, au département des Finances du Dominion canadien: Bellevue, Alberta, le 12 décembre 1917. Département de6 finances, Ottawa. Cher Monsieur, Comme cette grande guerre ne finit pas, pourquoi une jeune fille ne pourraitrelle être soldat, comme un homme? Mon coeur désire faire quelque chose pour ma patrie, le ooeur d'une jeune fille belge. Je souhaite partir depuis le début de la guerre., mais je l'ai jamais réussi à trouver le moyen de oartir et il est temps pour nous d'aider ceux qui nous aident. Je ferai n'importe quoi pour partir. Je sais très bien crier, car je suis une ,, ranch girl". Il y a sept ans que je vis dans les jrranches". Je puis faire aussi bien qu'un homme. Je' me battrai jusqu'à mon dernier souffle. S'il vous plaît, essayez et laissez-moi aller aveo l'armée qui va partir et donnez-moi une réponse aussi vite que possible, car je désire partir pour ma patrie, mourir ou me battre. S'il vous plaît, donnez-moi une réponse aussi vite que vous le pouvez. J'ai dix-huit ans. Une jeune fille belge. S'il voua plaît, laissez-moi partir. Répondez. Adresse : Sarah Dubois, Bellevue, Alberta, Canada. la iéthods historique allemande Au comte Hertling, qui a voulu plaider le crime allemand de 71 et qui a invoqué le témoignage de Carlyle dont il fait l'opinion de toute l'Angleterre, le ,,Temps" répond par la motion présentée à la Chambre des Communes le 17 février 1871 et demandant que les conditions de la paix imposées à la France ne soient point de nature à menacer son indépendance et la tranquillité de l'Europe. Sept orateurs vinrent successivement soutenir cette motion; et le premier ministre, M. Gladstone, laissa entendre que l'Angleterre était prête à offrir ses bons offices si les belligérants s'Pressaient à elle. Voilà pour le Parlement. Cependant le ,,Times" publiait une série .de lettres dont voici le thème: L'annexion de l'Alsace et de la Lorraine, dans ces circonstances, sera une tache sur l'écusson du nouvel empire allemand, tache qu'un déluge de sophismes ne suffira pas à laver. Et le ,,Temps" continue: Le chancelier allemand fait état du vote douloureux par lequel l'Assemblée nationale a ratifié, le 2 mars 1871, les préliminaires de la paix. Il sait cependant pourquoi l'Assemblée ne pouvait même pas rédiger l'article 3 de telle sorte que l'évacuation de ,,l'intérieur de la ville de Paris" par les troupes allemandes était subordonnée au vote de l'Assemblée. Ainsi l'état-major prussien tenait les représentants de la France sous la menace d'une occupation prolongée de la capitale, avec tous les malheurs qui pouvaient en résulter. Mais puisque le comte Hertling a, songé aux séances de Bordeaux^ que n'a-t-il fait allusion à celle du 17 février 1871, où M. Keller a lu la déchirante protestation des députés alsaciens et lorrains? Que n'a-t-il mentionné la réponse — signée Victor Hugo, Louis Blanc, Edgar Quinet, Floquet, Clemenceau, Brisson, Sadi Carnot, etc., etc., — qui fut remise le lendemain aux députés d'Alsace et de Lorraine: ,,Quoi qu'il arrive, les citoyens de ces deux contrées resteront nos compatriotes et nos freres et la République leur promet une revendication éternelle"? Et pourquoi, si l'on rappelle les souvenirs de l'Assemblée nationale, ne pas rappeler aussi ceux du Reichstag? Le 18 février 1874, quand les premiers députés d'Alsace-Lorraine parurent au Parlement impérial, l'un d'eux, M. Edouard Teutsch, lut une déclaration où il était dit: ,,Notre coeur se sent irrésistiblement attiré vers notre patrie française. Deux siècles de vie et de pensée en commun créent, entre les membres d'une même famille, un lien sacré qu'aucun argument, et moins encore la violence, ne saurait détruire." Ce lien, du reste, Bismarck lui-même en avait reconnu la force dans son discours du 2 mai 1871. Après avoir expliqué que l'Allemagne annexait l'Alsace-Lorraine pour cause d'utilité militaire, il ajoutait: ,,Contre la réalisation de cette idée, contre la : satisfaction réclamée par cet indispensable besoin de notre sécurité, se dressait en première ligne le sentiment des habitants eux-mêmes, qui répugnaient à être 6epares de la France". Voilà la vérité connue de tous. Mais la vérité est un élément que supprime volon-tiers la îttitbflio Weifidass altefflSfflds» En Belgique. bffie à VSil litlilf A Son Excellence le Comte von Hertling, Chancelier de l'Empire, Berlin» Excellence, Un millier de nos compatriotes, déportés en Allemagne comme chômeurs, ont été ramenés à Alost, ces jours-ci, dans un état de santé lamentable, la plupart, pour ne pas dire tous, atteints de tuberculose et incapables de tout travail. Affolés par de longs mois de privations et de souffrances, effrayés à l'idée de l'avenir qui les attend — car ces épaves humaines ne sont ramenées en Belgique que pour s'y voir contraints de travailler dans les arsenaux et les ateliers- de l'armée allemande — 115 de ces malheureux se sentant dans un milieu ami s'échappèrent. Immédiatement, l'autorité militaire fit barrer toutes les rues avoisinantes. Les jeunes gens habitant le quartier furent réunis dans une salle voisine et 115 d'entre eux, les plus vigoureux, furent déportés le joui' même pour remplacer les fuyards. Excellence, Chancelier, de l'Empire d'Allemagne par la volonté de l'Empereur, vous avez pris la précaution d'ailleurs assez superflue de déclarer dès votre premier contact avec le Reichstag que vous êtes et serez avant tout le serviteur de la Couronne. Or, Votre impérial Seigneur et Maître fit proclamer un jour, urbi et orbi, que, cédant aux instances de Sa Sainteté Benoît XV, il avait daigné ordonner la fin des déportations. Vous-même, Président du Conseil des Ministres et Ministre des affaires étrangères du Royaume de Bavière, informiez alors le Nonce du Pape à Munich que „les instances du Saint Siège pour une solution satisfaisante de la question des ouvriers belges n'étaient pas restées sans succès". Vous assuriez que „les autorités compétentes étaient disposées à s'abstenir d'ultérieures déportations forcées des ouvriers de Belgique en Allemagne et à laisser retourner en leur patrie ceux qui par suite d'erreurs furent injustement déportés". Vous ne pouvez ignorer, Excellence, qu'à aucun moment les déportations ont cessé. C'est par milliers que nos concitoyens des territoires des étapes furent astreints, si pas à aller travailler en Allemagne, du moins à exécuter, presque toujours à proximité immédiate du front, des travaux d'utilité militaire directe. Malgré les promesses les plus formelles, beaucoup de Belges sont encore détenus dans les camps allemands et seuls ceux auxquels la maladie ne permettait plus aucun travail utile furent autorisés à rentrer au foyer. Hélas! beaucoup ne sont revenus au pays que pour y mourir ! Excellence, Allez-vous, alors que vos nouvelles fonctions vous confèrent l'autorité nécessaire pour mettre un terme à la plus criante iniquité de cette guerre, allez-vous assister impassible au lent martyre d'un peuple dont le seul crime fut de lutter pouV 6on honneur et sa liberté? Les diplomates qui peuvent seuls intervenir auprès do vous pour prendre la défense de nos malheureuses populations réussissent rarement à mettre votre diplomatie aux abois. A leurs plus pressantes représentations, on trouve toujours moyen d'échapper aussi facilement que tel de vos sous-marin s'en fut de certain port neutre où il s'était laissé interner. Quand des milliers de femmes et de jeunes filles sont arrachées à leurs familles et emmenées en esclavage dans des conditions d'une monstrueuse immoralité, il se trouve un prince de l'Eglise, membre de la Chambre des Seigneurs de Prusse, pour expliquer qu'on a procuré à ces malheureuses une villégiature hygiénique 1 Les dénégations les plus éhontées de faits établis avec la clarté du 6oleil sont crues et acceptées, comme on tend à croire en certain pays que des millions de tonnes de gravier servent à raccommoder le macadam de nos boulevards.Vous avez la partie belle, et s'il n'y a que l'intervention des neutres pour arracher à la servitude nos malheureux déportés, leur martyre n'est pas près de finir. Mais, jusqu'à preuve du contraire, nous voulons croire que la voix de la justice ne vous trouvera pas obstinément sourd. Vous avez un passé qui vous avait mérité qUelque respect, vous avez 75 ans, et vous laisserez bientôt une mémoire à défendre. Et quoique pour l'heure votre dieu réside à Pctsdam, vous en avez un autre au tribunal duquel nous vous ajournerons si, impunément, le crime continue sous votre gouvernement.Comme nos Gouverneurs Généraux, comme vos prédécesseurs immédiats von Bethmann et Michaelis, comme Votre Empereur lui-même, vous résignerez-vous à Vimpuissance à laquelle une caste militaire omnipotente Eemble réduire chez vous toute autorité autre que la sienne? Serviteur fidèle de la Couronne, laisserez-vous protester la parole du Kaiser? C'est l'angoissante question qu'au nom de notre malheureuse mais glorieuse Belgique nous vous adressons. Meurtris, écrasés, agonisnnts, il nous reste cependant la force de répétei^en-core le cri que depuis plus de 3 ans nous lançons à Dieu et au monde : Justice ! Ce cri que l'a peur et l'intérêt empêchent trop souvent d'entendre, l'entend rez-vous ? La Libre Belgique. (Numéro du 15 décembre 1917.) A Bruxelles En ce temps de disette et de pénurie de toutes choses les vols multiplient au point qu'il serait long et fastidieux d'en faire un relevé. Mais il est intéressant de noter un ou deux des larcins pour leur singularité. Par exemple on est allé voler chez le juge de paix —• chez le juge! — de St-Gilles une... pendule avec sujet de bronze; et dans un magasin de la rue Fossé-aux-Loups on a trouvé moyen de cambrioler 28 machines à écrire et 14 machines à calouler ! 1 Comme les véhioules sont rares et qu'il est à supposer que ceci s'est fait sans le secours de quelque Charrette, les voleurs sont donc venus en cortège? A Liège Le . nouvel hospice du cercle St-Lamfoert, placé sous là direction du P. Tassered, 1 compte 50 à 60 vieillards et invalides français. Un nouvel hospice provisoire 6'est ouvert à la maison de pension de St.-Lambert, en face de l'hospice do Ste-Agatho, pour recevoir ceux qui ne [trouvant plus glac$ à, l'hoggio^ de la vieil lesse. Trois soeurs de Ste-Agathe et deux ser vantes les soigneront. Le directeur en sera ui Père Salésien. A l'asile de la vieillesse il y a surabondanci de vieux et trop peu de place, à cause des 15( malades de l'hôpital de Bavière, dont l'asile es depuis deux ans une annexe importante qu comprend toute la médecine. En novembre, i y a eu là 60 typhoïdes en traitement, la plu part de Chênée, ou l'épidémie fut grave. A Tilff, au château de Brialmont, apparte nant à Mme Mélotte, sont arrivés depuis quel ques semaines de vieillards évacués de Lille Les magasins ne'peuvent plus avoir que ciaic paires de souliers de la même série. Tout doi etre déclaré. Les sabots de bois valent de 4 \ 5 frs. Les prêtres flamande de Liège ne peuven avoir de laissez-passer pour le Liirrubourg par ce qu'on les juge capables d'y aller faire d' l'antiflamingantisme. Sont-ils bêtes!... A Seraing Le 5 décembre une distribution de vête ments d'hiver et de souliers eut lieu à 560< enfants des écoles communales et privées Cette distribution comporta plus de 25.00! bbjets et représente une dépense de plus d< 950 mille francs, dont 30.000 à la chargi exclusive de la commune. Le reste a éti jfourni en nature par le Comité National d' Secours et d'Alimentation. La répartitioi des trousseaux fut faite par les soins d< l'Oeuvre des Vêtements, assistée par les in stituteurs et les institutrices de chaque école C'est dans les salles de classe que les en fants ont reçu les objets. Depuis août 1914 il a été distribué à Se raing en secours de toute nature la somm< de 7.000.000 de francs environ. Plus la gu erre dure, plus les besoins augmentent, plu les dépenses 6'élèvent; elles atteignent ac tuellement presque 350.000 francs par mois Au Orafbjarat A Bautersem, près de Louvain, un crim épouvantable vient d'être commis par ui sieur V., déjà assassin antérieurement e condamné de ce chef à 18 ans de travau: forcés par la cour d'assises de Namur. Li bèré conditionnellement, par le fait d'un* mesure de clémenoe bien mal placée, V était venu prendre du service à la gare d Vertrijck, entre Tirlemont et Bautersem, oi il habitait avec sa mère, veuve, et sa soeur Ce monstre a tué les deux femmes pen dant leur sommeil, la nuit du 15 au 16 cou rant, pour des raisons qu'on ignore. Après avoir décapité sa mère et ouvert 1j gorge à sa soeur à qui il avait en outre coup les bras et les jambes, il les enterra toutes le deux dans son jardin. Quand le crime a et découvert, il a fallu conduire l'ignoble ban dit en charrette à la prison de Louvain pou: le soustraire à la foule qui l'aurait écharpé A Lierre Voici quelques prix qu'on paye actuelle ment à Lierre : Pommes de terre : 1 fr. le Ko. ; le beurr dépasse les 20 fr. le Ko.; chaussures 100 fr. savon pour lessive : 20 fr. le Ko. ; savon d toilette ; 7 à 8 fr. la brique ; étoffes pou confections 80 à 100 fr. le mètre; les chaus sures ne sont plus de mode, on porte de sabots hauts et blancs; chocolat: 1,70, 1,7. et 2 fr. la tablette (avant la guerre 0.10). * * * On a volé deux porcs dans le béguinage e on les a tués sur place.* Mais les voleur surpris ont dû fuir sans pouvoir emporter leu précieux butin. Au LimfoîîMrg La plupart des habitants de Millen qui on dû évacuer leurs habitations sur le terrain d les Allemands installent le champ de tir son allés habiter à Fall-Mheer. Les maisons éva cuées ont été démolies, entre autres deu: grandes fermes dont la superficie cultivée de passe les 60 hectares chacune. Le champ de tir longe la grand'route dan la direction de Tongres. Les Allemands s bornent jusqu'à présent à des exercices do mi trailleuses et d'artillerie de campagne. Le 2 janvier sont arrivées beaucoup de pièces d'ar tillerie lourde. * • A une lieue et demie de distance derrièr Lanaelcen, les Allemands ont installé égalemen un grand champ de tir. Les fermiers belges qui habitent en deçà di fil électrique ont été obligés de fournir le bl à l'autorité allemande de Belgique. Toutes les fournitures du mois de septembr dernier ne sont pas encore payées. Le kilo de froment se paie derrière le f: électrique la modeste somme de frs. 8.00. * # * On annonce que les Allemands réquisition nent dans les écoles et les bouquineries toute les cartes, vieilles et neuves, dont le dos es constitué de toile. Cette toile, qui sera enlevé au moyn de produits chemiques, servira de dou blures dans les costumes. Ces cartes sont es pédiées en Allemagne. Au L^aax;ersi3l3oa.arg Le nombre des troupes au Luxembourg au° mente toujours. Les communes qui n'en logeai pas encore vont en recevoir. * * ft A Abbaye il y a un champ d'aviatior Dans la même province les Allemands on transformé quatre usines en fabriques d'act tome; elles sont situées à Paix, St-Huberf Bertrix et Marbehan. * * ». Actuellement, le. génie allemand construi tout un réseau téléphonique entre Longw.y e Givet. De ci de là, dans la province, les Aile mands ont construit de hautes tours en fer e bois dont on ignore la destination. .«aas^-ô—.40B— Il y a un m 5 février 1917. Les Britanniques cnlèver 00 mètres de| tmwhées> à -- . lié d'artillerie e! combats do patrouilles. Les Anglais enrayent plusieurs tentatives allemandes et exécutent > quelques raids réussis — Les Français en lent autant et l infligent de grosses pertes à l'adversaire. Succès britanniques en Palestine et dans ïEst-Africain. La situation au front italien. Sur le front occidental. ! ' Sur la front bslge. I r ( * s i (Communiqué hebdomadaire belge du z i 26 janvier au 1 février.) ^ Au cours de la semaine écoulée, l'activité de ^ '*■ l'artillerie s'est principalement exercél dans les ^ régions de Dixmude et de Merckem. Nos bat-; teries ont vigoureusement pris à partie l'ar tillerie ennemie et bombardé les organisations défensives de Fadversaire, dans les environs d'schoop. Une de nos patrouilles a surpris un poste ennemi ; à l'issue d'une lutte corps à c - corps elle a «amené d'eux prisonniers dans^ nos ) lignes. Une reconnaissance ennemie a été re- i poussée par le feu, dans la région de liams- ) cappelle. Au cours de bombardements noctur- c nés par l'aviation, des torpilles ont été Jan- s cées par les Allemands vers Adinkerke. Malgré î la brume, notre aviacion a été assez active; r nos appareils de chasse, protégeant les missions j- de surveillance et de photographie, ont ac- j compli de nombreux raids offensifs dan3 les lignes ennemies. Opérations de détail (Communiqué officiel) LONDRES, 2 février. Les troupes de '] ■ West R.iding réussirent ce matin une atta- < 5 que au nord-est de Monchy-le-Preux et ra- s ■ menèrent que'lques prisonniers. r 5 A l'aube l'ennemi attaqua un de nos pos- c ■ tes au nord-est de Pœlcapelle. Deux de nos r hommes sont portés manquants. _ ç Nous avons refoulé une autre patrouille ^ ennemie qui. attaqua un poste dams les environs de la voie ferrée d'Ypres à Staden. 3 Dana ce secteur nous fîmes plusieurs pri-! sonniers au cours de la journée. J L'artillerie eninemie se montra un peu: plus 1 : active au sud-est d'Epehy, dans les environs ' de Gravelle et dans lo secteur d'Ypres. Bombardements. 3 (Communiqué officiel) ^ 1 LONDRES, 3 février. (R/euter.) La nuit j. dernière un détachement ennemi fut repous- c sé par un de nos postes à l'est du Bois du \ Polygone. On ne signala pas de pertes de ^ notre côté. \ Aujourd'hui l'artillerie ennemie déploya r f de l'activité au sud-est d'Epethy, près de la j- 1 route d'An-as vers Camlbrai, au sud d'Ar- \ 5 m entières et dans le secteur d'Ypres. -r Vafno tentative ennemie vers le bois du * Polygone (Communiqué officiel) LONDRES, 3 février. La nuit dernière un détachement ennemi a été repoussé avec pertes par un de mes postes à l'est du bois * du Polygone. Nous ne subîmes pas de per-' tes. * L'artillerie ennemie fut en action aujour-: d'hui au sud-est d'Epehy, daus les environs de la route d'Arras à Cambrai, au.sud 3 d'Armentières et dans la secteur d'Ypres. 3 Une seconde tentative infructueux de l'ennemi (Commu/niq ué officiel) ^ LONDRES, 3 février. (Reuter). Officiel. ! On annonce encore ce qui suit: ( Hier matin l'ennemi essaya de faire une seconde tentative dans le secteur de Poelca- ( pelle mai6 il fut repoussé à coups de mitrailleuse.b Pendant la nuit nous livrâmes avec succès ^ des combats de patrouilles aux environs de _ Méricourt (au sud de Lens). * Aux environs de La Vacquerie et au sud - de Lens l'artillerie ennemie déploya quelque activité. s Le champ d'aviation de Varssenaere bombardé (Communiqué officiel) i 2 LONDRES, 3 février. (Reuter). Hier des hydro-aéroplanes bombardèrent le dhanip d'aviation de Varssenaere. Une des bomibeS } causa un incendie. Un avion ennemi qui prit fc des photographies fut attaqué par nos avions de patrouille et détruit. Tous ncs appareils i rentrèrent indemnes. L'activité aérienne c LONDRES, 3 février. (Reuter). Hier il fit beau quoiqu'il y eut du brouillard. 1 : Nos avions firent de nombreuses recon-j naissances réussies et beaucoup de batteries ! ennemies furent bombardées avec bons ré- " | sultats par notre artillerie. jî Pendant la journée nous lançâmes envi- 2 ron 4 tonnes de bombes sur plusieurs buts, ^ entre autres sur la station du chemin de fer - de Valenciennes. Des milliers de projectiles furent tirés sur des détachements et des tranchées ennemis. Au cours des combats aériens cinq avions allemands furent abattus; cinq autres furent obligés d'atterrir. r Uni de nos avions manque. Au cours de la nuit du 2 au 3 février ; nos avions bombardèrent des champs d'avia- ^ tion et des quartiers ennemis. Activité d'artillerie j (Communiqué officiel) ^ PARIS, 2 février. Assez grande activité ; i d'artillerie dans le secteur de Craonne, sur t la rive droite de la Meuse, en Woevre et ( dans la région de Fleury. _ \ t Près du bois de Caurières les Français ont repoussé un détachement allemand qui ] tentait d'aborder les lignes françaises. ( Journée calme partout ailleurs. ] Combats locaux { t (Communiqué officiel) 3 e PARIS, 3 février. (Havas). Sur le front ] au Îiaçd ^ éêesJh SSSÈfe. ia lf Vmr de Paris de violentes actions d'artille-ie se produisirent. Des tentatives ennemies ur nos petits postes au sud de Lombaart. ijde, sur la rive droite de la Meuse, au ord de la cote 344, en Lorraine, au nord e Bures et en Alsace, dans la contrée du anal du Rhône, échouèrent. Un échec allemand au nord de Burnhaupt (Communiqué officiel) PARIS, 4 février. (Havas). Le matin un étacheanent français fit un raid 6ur un etit poste allemand dans le secteur au Lord-ouest de Courteçon (dans la contrée 'e l'Ailette). Tous les hommes du poste, u nombre de 13, furent faits prisonniers, fous nous emparâmes également de maté-iel. Le raid allemand au nord de Burn-taupt fut exécuté par environ' 200 hommes, l'ennemi subit des pertes très élevées. La coopération Brésilienne. PARIS, 4 février. Le ministre de la ma-ine vient de faire connaître à la presse que plusieurs officiers de l'armée américain® arriveront sous peu pour prêter leurs services à l'escadre brésilienne des offiedere bré-Lliens allant servir dans l'armée nord-amé-icaine. D'autre part, des ordres ont été onnés par le ministre de la guerre pour r.onter 500,000 fusils reçus en 1914 qui taient depuis cette date en réserve dans les tares militaires. Sur le front italien es opérations des troupes britanniques sur le front italien (Communiqué officiel britannique) LONDRES, 2 février. En dehors de l'ao-Lvité d'artillerie réciproque, un calme rela-■if a régné ces derniers jours sur le front :alien. Nos détachements de reconnaissance ontinoient encore à passer la Piave, mais adversaire ne montre que peu de disposi-ion à entreprendre de telles opérations. La semaine dernière les aviateurs ont montré une activité particulière. Quatre ap-arei'ls ennemis omit été abattus, tandis que, adversaire bombarda pendant la nuit Tarière de notre front chaque fois quev le emips le permit. Actions diverses f Communiqué officiel. ) ROME, 3 février. (Agence Stefani). Depuis stelvio jusqu'à la Piave l'artillerie déploya ,no» activité modérée. Près de Pasubio l'ennemi fit en vain sauter les mines. Au nord-est du monte Grappa on signala des ombats de patrouilles. Favorisés par le beau temps nos avions coa-inuent à bombarder vigoureusement les ou-rages militaires ennemis. A l'est de Vecchia [es hydro-aéroplanes participèrent à ces opéra-ions.Sur le plateau d'Asiago, au cours de la nuib érnière, des avions endommagèrent les instal-ations téléphoniques autrichiennes près du Col lel Nazzo et du Rouere. Au cours de la journée huit avions ennemis urent abattus sur la Piave. Un ballon captif innemi prit feu. Sur le front de Palestine .es Britanniques étendent leurs progrès au nord Jérusa!em (Communiqué officiel) LONDRES, 3 février. Dans la nuit du >0 janvier nous avançames quelque peu nos ignés dans les environs d'Arnutiek, à 12 nilles au nord de Jérusalem. Le 31, au matin, uni détachement de patrouille pénétra dans le village de Moukh-nas, à 8 milles au nord-est de Jérusalem. 1 repoussa les contre-attaques de l'ennemi t se retira le soir après avoir atteint son objectif. Dans la nuit du 2 février les patrouilles mnemies furent très actives entre Arnutiek t Sjeik Abdulla (à 1 mille à l'est d'Aîrnu-iek). Nous repoussâmes les tentatives de 'ennemi de pénétrer dans nos lignes dans e secteur. Au cours du mois de janvier douze appaj -•eils ennemis ont été abattus au cours des loanbats aériens. La lutte dans ITst-Âfricain. Nos alliés signalent de nouveaux succès (Communiqué officiel) LONDRES, 3 février. (Reuter). Le 21 anvier le Cape colvoured corps ooeupa sans ésistance Mwemee. Aidé par un détachement portugais il poursuivit la force enne-nie jusqu'à Mtarika. Le 24 janvier notre détachement s'empara tu Fort Amelia, un poste ennemi sur la ;olline de Pamouni, à 45 milles de la côte. :i captura 30 tonnes de vivres. Le 28 janvier un détachement de cette olonine occupa Ankwabe, un1 village important au nord de la Mwagidi. Le 26 janvier notre colonne du sud du Tyassaland se trouva en face d'um fort déta-hement ennemi dans la position près de la joukouleni, sur la rive droite de la Loyenda. Dans la nuit du 27 janvier nos trompes ranchirent la rivière et refoulèrent l'en-terni dans la, vallée de Loyenda jusqu'à ^t-arika.;

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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