L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 24 Septembre. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/mg7fq9rb56/
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Année r«o S cessas Utflârân. as-qt sesitemore issï© L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. »Iourraal csMOticSiera ti!is ursatïn paraissant en Oollairade Belge est notre nom do Famille. I~~~ Toutes les lettres doivetii Stre adressées zu bureau de rédaction: N. 2. VOOKBUHGWAL, 234-340 AMSTEROAiVJ. Téléphones: 2797 et S77.=i- » j Rédacteur en Chel: Gustave Jaspaers. ' | Oo^té de Cha«"togy' Abonnements: Hollande II. 1,50 par mois. Etranger II. 2.00 par mois. Pour les militaires au front et les militaires internés en Hollande II. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réolames: 30 cents la ligne. La réponse de a France à l'Autriche Le discours de M, Clemenceau au Sénat „ Messieurs, „Après les présidents des deux assemblées "ouvernement de la République réclame 60n tour l'honneur d'exprimer, dans la me 6ure où les mots peuvent le.faire, l'immens-gratitude des peuples dignes de .ce nom en vers les merveilleux soldats de l'Entente par qui les peuples de la terre vont se trou ■ ver enfin libérés des angoisses dans la su prême tourmente des lames de fond de 1; | barbarie. ,, Pendant un demi-siècle, pas un jour n< I e'e's't écoulé sans que la France pacifique, e: ( quête de réalisations toujours plus hautes [ eût à subir quelque indigne blessure d'ui I ennemi qui ne pardonnait pas à notre dé I faite passagère d'avoir sauvé du naufrage li I conscience du droit, les revendications im I prescriptibles de l'indépendance dans 1; ! liberté. Vaincus, maÎ6 survivants, d une vie m I accessible à la puissance des armes, la ter I rwir du Germain, dans le faste bruyant d: I ses fausses victoires, était du redressement historique qui nous était dû. „Pas un jour sans une menace de guerre Pas un jour san6 quelque saVante brutalité de tyrannie. ,,Le gantelet do /er , ,,lc [ poudre sèche", „l'épée aiguisée", furent 1< I thème de la paix germanique, sous la per-| pétuelle menace des catastrophes qui de : vaient établir parmi les hommes l'implacable hégémonie. Nous avons vécu oes heures affreusement lentes parmi les pires outrages et les avances, plus humiliantes encore, | d'une basse hypocrisie nous'propbsant 1 acceptation du joug volontaire qui seul devait mous soustraire au cataclysme universel. ,,Ncus avons tout subi, dans l'attente silencieuse du jour inévitable qui nous était dû. „Et le moment vint où, faute d'avoir pu bous réduire par la terreur, le prétendu maître du monde, croyant l'heure venue des suprêmes défaillances, prit la resolution d en finir avec la tranquille fierté des peuples qui osaient refuser de servir. Ce fut l'énorme méprise du dominateur trop prompt) à conclure de l'avilissement traditionnel de son troupeau à l'impuissance des révoltes de noblesse chez les peuples qui avaient jusque-là sauvé leur droit à l'a vie indépendante. ,,Et sans cause avouable, à"ans l'apparence 'd'un prétexte, sans s'arrêter même aux invraisemblances des mensonges, l'agresseur traditionnel des antiques ruées se jeta sur notre territoire pour reprendre le coiîrs des grandes déprédations. Sans une parçle vaine, nos soldats partirent pour le 6acrifioe total que demandait le salut du foy*2»r. Ce qu'ils furent, ce qu'ils sont, ce qu'ils ont i fait l'histoire le dira. Nous le savons, nous, nous le savions d'avance, c'est depuis hier I salement que l'Allemagne effarée commence à comprendre quels hommes se sont dressés devant elle et à quels coups du sort i 6a fciHe de meurtre et de dévastation l'a condamnée.,,Imbécilement, elle avait cru que ,1a vic-1 tonte amnistierait tout en des hosannas de feu et de sang. Nos campagnes deVastees, nos villes, nos villages effondrés par la mine ; et par l'incendie, par les pillages méthodiques, les sévices raffinés jusque sur les modestes vergers du paysan français, toutes lea violences du passé revivant pour les hideuses joies de la brute avinés, hommes, [ femmes, enfants emmenés en esclavage, 1 yslà ce que le monde a vu, voilà oe qu'il I n'oubliera pa6. „Eh bien! non, il n'y aurait pas eu de Si victoire pour amnistier tant de crimes, pour | faire oublier plus d'horreurs que les peupla-| <i&3 primitives n'en avaient pu accumuler. I Et puis la victoire annoncée n'est pas venue I et le plus terrible compte de peuple à peuple ! t'est ouvert. Il sera payé. „Car, après quatre ans d'une gloire ingra-I te, voici qu'un renversement de fortune in-I attendu — non pour nous — amène, après I lo grand reniement germanique de la civili-ï satien universelle, le grand recul des années I du kaiser devant les peuples de conscience affranchie. Oui, le jour annoncé depuis plus : d'un sioede par notre hymne national est vraiment arrivé: les fils sont en train d'achever l'oeuvre immense commencée par les , pères. La France n'est plus seule à justifier I îês armes, suivant la parole de notre grand | penseur. C'est tous les peuples frères, dans» une communion du droit humain comme il me s'en vit jamais, qui vont achever la su-i prême victoire de la plus haute humanité. nQui donc pourrait rêver d'avoir vécu, même dans le 6ang et les larmes, une plus telle histoire de l'homme pour une plus belle destinée 1 ,, Ci vils et -soldats, gouvernements et assemblées de l'Entente, tous furent au devoir. Ils y resteront jusqu'au devoir accompli. Tous dignes de la victoire parce qu'ils sauront l'honorer. ,,Et oopendant dans cette enceinte où siègent les anciens de la République, nous nou3 manquerions à nous-mêmes si nous pouvions oublier que l'hommage suprême de la plus pure gloire va à nos combattants, à oes magnifiques poilus qui verront confirmer par l'Histoire les lettres de noblesse qu'ils se sont eux-mêmes données. ,,Héros au stoïcisme souriant qui à cette taure même ne nous demandent rien que le droit d'achever l'oeuvre grandiose qui les sacre pour l'immortalité! A>,Que veulent-ils? Que voulons-nous nous-îûemes? Combattre, combattre victorieusement encore et toujours jusqu'à l'heure où l'ennemi comprendra qu'il n'y a plus d« transaction possible entre le crime et le B Droit. Nous serions indignes du grand destin I 4 i nous est échu si nous pouvions sacrifier I flu«laue peuuie petit su eraM aus appétits. [ aux rages de domination implacable qui se ^ ! cachent encore sous les derniers mensonges £ I de la barbarie. ,,J'entends dire que la paix ne peut être amenée par une décision militaire. Ce n'est pas ce que disait l'Allemand quand il a déchaîné dans la paix de l'Europe les horreurs de la guerre. Ce n'est pas ce qu'il an-| nonçait hier encore quand ses orateurs, ses chefs se partageaient les peuples comme bétail enchaîné, annonçant chez nous et réalisant en Russie les démembrements ^ui devaient faire l'impuissance du monde sous la loi du fer • ,,La décision militaire, l'Allemagne l'a voulue et nous a condamnés à la poursuivre. Nos morts ont donné leur sang en témoignage de l'acceptation du plus grand défi aux lois de l'homme civilisé. Qu'il en soit donc comme l'Allemagne a voulu, cornma l'Allemagne a fait. Nous ne chercherons que la paix et nous voulons la faire juste, solide, pour que ceux à venir soient sauvés des abominations du passé. Allez donc, enfants de la Patrie, allez achever de libérer les peuples des dernières fureurs de la force immonde ! Allez à la victoire sans tache ! Toute la France, toute l'humanité pensante est avec vous." -3BCB3. „ Significatif 2 Nous trouvons la perle suivante dans un article de la ,,Kolnische Volkszeitung" (No. 739, 19 sept. 1918) discutant la con-■vocation prochaine du Reichstag : ,,Même les socialistes ne pourront facilement aller plus loin que von Payer, à moins qu'ils ne veulent céder enoore, en plus de la Belgique, l'Alsace-Lorraine et la rive gauche du Rhin"., la Belgique n'était pas hsstiie à l'Allemagne avant la ouerre M. Angel Salccdo Ruiz a publié, dans le „Diario de Barcelona", un élogieux article à l'occasion des conférences données à Madrid par M. Maurice De Wulf, professeur aux Universités de Louvain et de Poitiers, élu membre correspondant de l'Académie royale des sciences - morales et politiques d'Espagne au cours de la session où le caixlinal Mercier fut nommé membre d'honneur. Dans le corps de son article, l'éminent écri-vjfin espagnol réfute les allégations allemandes tendant à montrer la Belgique d'avant la guêtre comme hostile à l'Allemagne. Il dit: ,,Il n'y a pas longtemps vinrent chez moi deux jeunes ingénieurs espagnols. Ils me dirent qu'ils avaient fait leurs étudcB à l'université de Louvain, pour laquelle ils conservaient une grande ffection, et souhaitaient envoyer au cardinal Mercier et au clergé un message de condoléances pour la catastrophe de 191-1, mais que leur qualité de germanophiles enthousiastes les gênait pour la rédaction, car ils préten-, daient qu'il n'y eut, dans leur message, rien, absolument rien qui fût réprobation ou censure pour les Allemands, accusés par les enten-tophiles d'être les destructeurs de l'université. ,,Réellement — leur dis-je — vous me demandez là quelque chose de difficile! Comment, étant Louvanistes, ôtes-vous aussi des amis do l'Allemagne?" — ,,Voici — me répon-• dirent-ils. — A Louvain, on nous enseigna la germanophilie. L'université, au moment où nous étudions, était germanophile." „Mes amis ne mentaient pas ou ne voulaient pas mentir. Ils n'interprétaient pas non plus exactement ce qu'ils avaient vu. Avant 1914, il existait en Belgique, un triple courant d'opnion germanophile: les Flamands, dans leur opposition intérieure aux Wallons, faisaient politique à l'empire allemand et il ne passait et le caractère de leur langue pour se distinguer. des autres de race' et de langue latine ; le3 catholiques ardents avaient, comme ceux d'Espagne, une ancienne prévention contre les Français, _ pour avoir reçu de la France les idées antireligieuses de l'Encyclopédie et de la Révolution, exacerbées dans les derniers temps par la politique jacobine de Waldeck-Rousseau et Combes; finalement, les hommes de science inclinaient vers les patientes méthodes d'érudition prédominant dans les universités allemandes. Aucun de ces courants no comportait la moindre idée de rapprochement politifuo à lempire allemand et il ne passait pas par l'esprit d'aucun do ceux compris dans ces courants que l'Allemagne pût violer la neutralité de la Belgique. Comme cette neutralité avait été scrupuleusement respectée pendant la guerre de 70-71, on croyait qu'il en irait toujours ainsi." L'auteur ajoute que, si la Belgique éprouvait do la défiance envers quelques puissances, c'était à l'égard de l'Angleterre pour l'attitude do celle-ci dans la question du Congo. Le haine des Belges dégoûtera les Allemands de l'idée de se maintenir à Invers. Sous le titre: ,,La Question d'Anvers", la ,,K©elnische Volkszeitung" étudie les diver-seé solutions qui, du point de vue allemand, se présentent, en ce qui concerne le sort du port d'Armer s. II n'en reste qu'une, d'après le journal allemand, quqi puisse satisfaire les | vues de l'Empire: c'est quo les portes de la i Belgique, restent ouvertes à l'Est, ce qui per-1 mettrait à l'Allemagne de s'assurer la disposition du port d'Anvers. En dehors do cela, la ,,Koelmsche Volkszeitung" ne voit aucun moyen ' do conserver à ses compatriotes la moindre influence à Anvers: ^Raisonnablement", dit-elle, ,,nous devons nous dire que la haine qui s'est accumulée sur nous pendant la guerre subsistera encore longtemps après, et que oette haine nous dégoûtera ae ■l'emploi du splendide port- de l'Escaut." // y a un an 9,lf septembre 1917: Les Eusses enlèvent Us -positions ennemies au sud d$ F.skofK Les opérations militaires. La victoire britannique es Palestine s'amplifie. 18.0S3 prisonniers et 120 canons! Succès locaux pour nos armes à l'Ouest. Nouveaux progros des alliés en iiflacedolne. Sur le front bsïge. Crantfo activité. Une attaque ennemie repeuss^e. (Communiqué officiel hebdomadairp dw 1S m 20 septembre 1918.) LE HAVRE, 21 sept. La semaine écoulée t été marquée par une grande activité des pa trouilles et des reconnaissances. Plusieurs pri sonniers allemands ont été ramenés dans noi lignes. Des coups de main ont vainement éix tentés par l'ennemi sur Nieuport, Dixmudo e" Merckem ; en avant d'Oud-Stuyvekenskerke un quinzaine des nôtres ont forcé à la retraite un< trentaine d'Allemands en leur infligeant de; pertes. Lo 18, à l'aube, une forte poussée d< l'ennemi oontro nos nouvelles lignes ^ récem ment conquises à l'est de Merckem lui a per mis de s'introduire momentanément en quoi ques points de nos défenses. Il en a été chassc par une vigoureuse contre-attaque qui nous t permis de faire un grand nombre de prisonniers. L'artillerie a *té active sur tout le front. Nos batteries prirent vivement à partie les batteries adverses. Malgré lo temps défavorable, notre aviation a exécuté de nombreuses opérations et participé notamment par des tirs à la mitrailleuse à notre contre-attaque.^ A l'est de Merckem un ballon ennemi a été incendié par un de nos aviateurs de chasse. L'offensive das alises. Pas d'événement important. ( Communiqué officiel.y PARIS, 21 septembre. Aucun événemenl important ne s'est produit aujourd'hui. Les Britanniques étendent ieurs progrès à l'est d'Epehy et dans lo secteur d'Hargicourt. (Communiqué officiel.) LONDRES, 21 septembre. Ce matin nos troupes entreprirent une petite opération z l'est d'Epehy. Elles avancèrent leurs lignes avec succès à l'issue d'une âpre lutte. Nouï nous heurtâmes partout à une forte résistance ennemie et dans la journée l'adversaire lança plusieurs contre-attaques très énergiques. En dépit de cette résistance nos troupes réalisèrent d'importants progrès sur tout 1< front d'attaque. Comme complément de cette attaque le* Australiens étendirent leurs progrès dans le secteur d'Hargicourt dans une opératior pleinement réussie où ils firent plusieurs prisonniers. Action de patrouille et d'aviation. (Communiqué officiel. ) PARIS, 21 septembre. En dehors d'escarmouches entre patrouilles et de l'activité des aviateurs en Woevre la journée ne fut marquéo par aucun événement- important dans les secteurs américains. Un trait de bravoure. LONDRES, 21 septembre. (Officiel.) Au cours de l'attaque ennemie sur Moeuvres, le 17 septembre, un caporal et cinq soldats du 5me bataillon de la 57me division (infanterie légère des Highlanders), qui défendaient un poste au nord du village, furent encerclés. On supposait qu'ils avaient été faits prisonniers. Mai3 pendant les deux journées que les .Allemands occupèrent Moeuvres ce détachement se maintint, sur se3 positions avec une bravoure particulière et infigea de fortes pertes à l'ennemi. Dans la nuit du 19 au 20, lorsque nos troupes reconquirent lo village, le détachement rejoignit sa division sans avoir subi de pertes. L'âpreté de la lutto, PARIS, 21 septembre. Le correspondant d'Havas au front étudie le vaste front de défense devant Saint-Quentin, où les Allemands se défendent et résistent si énergique-ment, sans espoir d'éviter une défaite complète. La lutte est extrêmement difficile. Sus les glacis, pourvus de masses compactes de fantassins, de nombreuses et puissantes batteries, de matériel et de munitions en abondance, les Franco-Britanniques doivent prendre, une à une, les positions dans de sanglants combats oorps à corps. L'endurance et l'élan des fantassins français sont stimulés ( la vue de l'incendie de Saint-Quentin et du monceau "de ruines. Les prisonniers allemands montent beaucoup d'abattement et reflètent l'inquiétude de leurs chefs. Devant Saint-Quentin, PARIS, 21 septembre. On ne cesse de livrer de furieux combats autour do Saint-Quentin. Les détachements français n'ont jamais cté plus rapprochés de la ville en 1917. En dépit de la résistance acharnée des Allemands dans Içà avant-postes de la ligne Hindonburg et sur certains points de la ligne même où leur position est extrêmement favorable pour la défense, les Français et les Anglais continuent à progresser et s'approchent des véritables travaux de défense de l'ennemi. On réalisa d'importants progrès, surtout au sud de la Somme, où l'occupation d'Essigny assura aux Français une forte position do défense naturelle sur le plateau donnant une vue étenduê sur les environs. Les armées de l'Entente attaquent partout avec un succès particulier. Carlsruhe et Mannheim bombardées. LONDRES, 21 septembre. (Officieel). La nuit dernière nos aviateurs lancèrent 17 tonnes de bombes. Les travaux de Lanz à Mannheim et les usines à l'ouest de Carlsruhe furent attaqués avec succès. On constata un violent incendie à darlsruhe et de fortes explosions à Mannheim. Nous bombardâmes également les hauts-fourneaux de £t les aérodromes do Bouler Fres- caty et Morhange. Nos projectiles atteignirent 'beaucoup do hangars. Des incendies éclatèrent à Frescaty et à Morhange. Nous & abattîmes un avion ennemi. Un appareil britannique ne rentra pas au camp. 1,750,600 soldats débarqués; WASHINGTON, 21 septembre. '(Router.) j Le général Mardi, chef de l'état-major gé-; néral, annonce que le nombre de soldats dé-; barqués à tous les fronts dépasse 1.750.000. ( Les Anglais réalisent dos progrès à l'esl d'Spehy et repoussent do violentes atta* ^ quss eniîamies. . (Communiqué officiel.) LONDRES, 22 septembre. (Reuter.) Au cours de la nuit nos troupes reprirent l'attaque , l'est d'Epehy et firent des progrès. Elles s'emparèrent de la ferme de Priel et d'autres points fortifiés importants. Hier et cette nuit nous fîmes un certain nombre de prisonniers. Au sud do Villers-Gui'sîain, iiier soir, nous repoussâmes, après un combat acharné, une violente attaque ennemie. Pendant la nuit, dans ce secteur nos troupes avancèrent leur ligne et firent plusieurs prisonniers.Au cours do la nuit les troupes an-?1 aises entreprirent aveo succès uno opération locale au nord de la Scarpe, dans la contrée de Gavrelle, avançant notre ligne sur un front de deux milles et faisant plusieurs prisonniers. A l'ouest d'A cheville un détachement enne-» mi fut mis en fuite. Ce matin l'ennemi fit une attaque locale sur nos nouvelles positions au nord-ouest de La Bassée. La lutte continue sur ce point. Les Français atteignent la lisière ouost tte Vomteuil. (Communiqué officiel.) PARIS, 22 septembre. (Reuter.) Au sud do 1 St. Quentin les Français étendirent leurs posi-> tions à l'est d'Havrincourt et de La Fontaine. Nous atteignîmes la lisière ouest de Vendeuil. Au nord de l'Aisne trois contre-attaques allemandes au nord d'Allemant furent brisées avant que l'ennemi parvint à atteindre nos lignes. Nous gagnâmes du terrain à l'est de Sancv. Pas d'événements importants sur Ja front américain. (Communiqué officiel.) PARIS, 22 septembre. (Reuter.) En Woevre nos patrouilles s'introduisirent sur deux points dans les lignes- ennemies, infligeant de grosses pertes à l'ennemi. Nous fîmes 25 prisonniers. Un détachement ennemi qui essaya d'atteindre nos positions fut repoussé et laissa deu£ hommes entre nos mains. Violentes actions d'artillerie d'ans la contrée do St-Qpontrn. (Communiqué officiel.) PARIS, 22 septembre. (Havas.) La nuit fut caractérisée par une grande activité d'artillerie dans la contrée de St-Quentin et au nord de l'Aisne. Sur le front de la Vesle les Fiançais repoussèrent deux attaques de surprise Des détachements français s'introduisirent dans les lignes ennemies en Champagne et en Lorraine et ramenèrent des prisonniers. Pour le reste il n'y a rien d'important à signaler. La lutte dans la contrée de La Bassée. (Communiqué officiel.) LONDRES, 22 septembre. (Router.) L'attaque ennemie au nord-ouest de La Bassée, dont il a été fait mention ce matin, ne fut pas continuée et notre position n'a pas changé. Du reste du front il n'y a rien à signaler, excepté de3 escarniouchos locales sur plusieurs points au cours desquelles nous avançannes quelque peu nos positions au sud de Viilers Guislain et aux environs de Zillebeke. Sept avions ennemis furent détruits tandis que 3 autres furent obligés d'atterrir. Un de nos appareils manque. Devant la ligne Hindenburg. LONDRES, 23 septembre. Lo correspondant de Reuter au front anglais télégraphia hier: Aujourd'hui, à minuit et quart, la bataille fut reprise aux environs du front de combat d'hier, près d'Epehy. L'ennemi, renforcé par des troupes fraîches opposa une résistance opiniâtre. Mais nous conquîmes plusieurs points fortifiés et fîmes 130 prisonniers au début de l'attaque. Le plus important de nos gains fut le réseau de tranchées en toile d'araignée nommé ,,Vierhoek" au nord-est ®Holnon. Nous conquîmes encore d'autres positions et nous prîmes pied dans une redoute à proximité de la ferme Tom'bois, mais nous ne pûmes nous y maintenir à cause des violentes réactions de l'adversaire. La bataille d'hier eut beaucoup d'analogie avec la lutte corps à corps sur la Somme en 1918. Sur ce point le front de combat a une largeur de 5000 aunes environ. Les détachements d'assaut se composèrent de ,,Yeo-raatfry" à pied et de troupes originaires do Londres et do l'Angleterre orientale. Ils eurent à combattre contre des Alpins allemands et ■ au ■ moins deux autres divisions, sans compter une nouvelle division de réserve.Il y avait une forte tempête lorsque les Britanniques passèrent à l'assaut de ce saillant dans la ligne des avant-pestes de la ligne Hindenburg. Le terrain dans les environs est plein de tranchées, d'approches et de traverses et les Allemands, qui au point de vue du nombre sont beaucoup plus forts sur ce point, se servirent abondamment de grenades à main. Le corps des tanks entra en action mais le terrain est .difficile et il arrive que les tanks ne péuvent pas avancer à la suite de la boue. Pendant tout, le matinée la bataille continua. Nous rencontrâmes beaucoup de fil de fer barbelé non détruit, pei qiy, entrava beauço.up. notre marche. TTn peu avant 2 heures de la nuit la ferme de Quennemont tomba entre nos main3, que l'artillerie ennemie se mit à bombarder violemment au moyen de canons à tir rapide. A la suite de oei feu de barrage, et comiprei-nant que la position était intenable, nous nous retirâmes de la ferme. A 3 heures un détachement d'assaut de Londres prit pied ferme dans une tranchée près de Kildare, mais il n'essaya pas d'avancer davantage avant que le violent feu de l'artillerie ennemie ne fut réduit au silence. L'impossibilité de faire coopérer les avions i d'une façon efficace à la suite du temps tempétueux fut un grand désavantage, parce que lo terrain montagneux favorisé l'organisation de nids de mitrailleuses qui ne peuvent être observés que du haut des airs. Malgré cela le résultat de la journée d'hier peut être considéré comme satisfaisant. temps est toujours très défavorable et entrave sérieusement les opérations. A la veilla do la nouvelle oîfensivs PARIS, 22 septembre (Havas). Pour le moment l'attention est surtout fixée sur les fronts orientaux. En Macédoine la retraite encore très accélérée des Bulgares pourrait bien se terminer par une catastrophe, parce que 10 mouvement stratégique qu'on exécute à présent peut donner des résultats inespérés. En Palestine la défaite des Turcs s'accentue toujours. L'ennemi, refoulé contre la rive du Jourdain, est menacé d'enveloppement. L'activité au front occidental comprenait surtout des opérations de destruction, des actions d'artillerie et des combats de patrouilles en vue des opérations prochaines. Les Allemands se préparent à une défense vigoureuse dans la ligne Hindenburg. Les troupes françaises, qui se battent depuis 9 semaines, reprennent un peu d'haieine, mais 11 est très peu probable que la pause sera de loneue durée. L „Echo de Paris" écrit: Foch n'a nullement l'intention de permettre à l'ennemi de fortifier calmement ses positions depuis les Flandres jusqu'aux Vosges. Nous verrons si Hindenburg, comme il 1e prtéend, pourra parer à toute éventualité. Sur le front italien. Vaines attaques des Autrichiens sur Iq Bosso Alto (Communiqué officiel.) ROME, 22 seiptembre. (Stefani). Hier, au lever du jour, au sud de Nago, après un violent bombardement préparatoire au cours duquel l'adversaire se servit principalement d'obus à gaz asphyxiante, deux colonnes ennemies attaquèrent notre saillant près de la cote 703 de ±k>sso Alto. La première colonne attaqua de front dans la direction nord-sud; la seconde essaya de couper le saillant par un mouvement enveloppant dans la direction nord-ouest. Les troupes audieuses de la division tchèque, qui occupaient cette position, se défendirent aveo une vaillance remarquable. L'attaque enveloppante fut brisée et repoussée par un détachement de mitrailleurs qui sortit courageusement des lignes. L'autre colonne ennemie qui s'était emparée d'un petit poste de campagne avancé, parvint à prendre pied sur la cote 704, mais elle en fut immédiatement rejetée par une contre-attaque. Au cours du corps a corps acharné l'ennemi subit de grosses pertes. Plus tard dans 1'-après-midi, des détachements d'assaut reprirent également le poste avancé, de sorte que la situation fut complètement rétablie. ; Des tentatives d'attaque ennemies échouèrent devanb nos positions sur lé Cima Cadi (Tonale), dans le Col dei Rosso et le Cefl d'Eohele (plateau d'Asiago) et sur les îlots de la Pi ave. Rn petit poste de garde ennemi fut détruit sur les versants au nord du Monte Tomba. Nous fimes quelques prisonniers. Les opérations en illacédoine. Los alliés atteignent la Caîasha, s'emparent du commet du Porta et de Dzena. (Communiqué officiel.) PARIS, 21 septembre. En dépit de la résistance croissante des arrière-gardes bulgares nous poursuivons systématiquement la poursuite des troupes bulgares battues entre la Tchenia et le Vardar. Les Serbes ont atteint lo cours moyen de la Catasha. Sur l'aile gauche des troupes anglaises, françaises et serbes passèrent la Tcherna •dans la région de Cebren. Sur l'aile droite elles s'emparèrent du sommet du Porta et de Dzena. Les Bulgares incendient les villages qu'ils évacuent. Les Français capturèrent une batterie de campagne. Les aviateurs bombardèrent sans répit les colonnes ennemies en retraite. ^Grande activité d'artillerie de part et d'autre du Vardar et au nord de Monastir. Les alliés dépassent Vozaroï, Kavadar, atteignent le Vardar, enlèvent Chariesto et Orlo. Les Bulgares commencent à évacuer la boucle orientale do la Toharna (Communiqué officiel.) PARIS, 22 septembre. Hier les France-Sorbes brisèrent, dans le massif de Drache-riso, l'a résistance énergique des Bulgares renforcés par des Allemands. Etendant leurs succès vers le nord, les alliés dépassèrent Vozaroi, Kavadar et atteignirent le Vardar vers Negotin et Demirkapou. Dans les régions de Gradsko, du Vardar et de Doiran les Bulgares incendièrent les gares, les dépôts de munitions et les aérodromes.Les prisonniers et le butin augmentent Rans cessé. Les Serbes se rendirent maîtres d'une batterie de montagne de 105 mm. Les aviateurs attaquent l'ennemi en retraite.L'ennemi a commencé à évacuer la boucle orientale de la Tcherna. Les alliés se rendirent maîtres de Cha- ! neste et d'Orle. Dans la région au nord et au nord-est du massif du Dzenla, les Franjco-Grecs, en coo1- ! pération avec les. Serbes, continuent à pret- ! presser. " J Les opérations en Albanie. Combats de patrouilles en Albanie, (Communiqué officiel.) ROME, 21 septembre. (Agence Stefani). A l'ouest de Fiori et dans la vallée de Jani-ca des combats do patrouilles sa produisis ront au cours desquels bous fîmes quelques prisonniers. Les opérations en Palestine La récente victoîre en Palestine. LONDRES, 21 septembre. Le correspondant de R,euter au front en Palestine écrit: Le général Allenby vient de frapper un coup rude par lequel il détruisit toutes les lignes de défense de l'ennemi et dont les résultats stratégiques ustifient l'espoir d'une grave défaite de l'ennemi. Selon les derniers rapports notre cavalerie se trouve à deux milles au sud du Mont Carmel. Indiscutablement l'ennemi fut pris au dépourvu par notre action de ce matin, qui fut préparée^ dans la nuit par une action où les Gallois et les Hindous avancèrent quelque peu leurs lignes à droite du chemin de Nablus. L'attaque principale se déclencha vers l'aube, après un bombardement violent et bref. Nos troupes enfoncèrent les lignes sur l'aile droite de l'ennemi. Elles avaient franchi le. fil barbelé et enlevé les premières lignes de tranchées avant que l'ennemi eût eu le temps de défendre les travaux restants, qui étaient les plus solides et qui furent conquis grâce à la bravoure des troupes britanniques et hindoues. Dans un certain secteur tout un régiment turc, avec son colonel et son état-major, fut fait prisonnier en deux minutes avec des pertes insignifiantes de notre côté. Les Turcs se replièrent vers l'est. Nos troupes étendirent leurs progrès. L'ennemi opposa unç forte résistance aux environs de Jel-julie et de Kalkilie. Mais avant midi ces deux places tombèrent entre, nos mains. Nous coupâmes le secteur sur lo littoral du reste des lignes turques et ménageâmes do la sorte une brèche pour notre cavalerie. Des cavaliers australiens, britanniques et hindous se trouvèrent vers 8 h. devant les arrière-gardes turques. Ils se dirigèrent^ aussitôt vers le nord, pour menace/ la ligne de retraite de l'adversaire.Les prisonniers forment un mélange de troupes d'élite et de troupes ordinaires Ces d.crni,}resfsont vêtues de loques. Les Français participèrent a l'action. Ils atteignirent vaillamment'l'objectif assigné et firent des prisonniers. Ca fut une 'bonne journée sur toute la ligne. Lo désarroi do la retraite turque. LONDRES, 21 septembre. (Reuter.) A titre de preuve du désarroi de la retraite turque on cite l'incident suivant: Un aviateur allemand atterrit à A'fule, au milieu de nos troupes. Il croyait la placo encore au pouvoir des Turcs. Il déclara avoir transporto le contrier postal de Rayah. Mais il constata son erreur et il eut encore le temps de mettre le feu à son appareil qui, malheureusement, brûla complètement avec son. contenu. La débâcle turque en Palestine. Le3 jritanniqaes font plus do 18,C!)a prisonniers et capturent 120 canons] (Communiqué officiel.) LONDRES, 22 septembre. (Reuter.) Le z0 septembre la résistance de l'ennemi fut partout brisée, excepté à l'aile gaucho dixi 1 urcs, dans la vallée du Jourdain. Notre aile gauche, qui avait exécuté un mouvement I enveloppant à l'est de Dah, atteignit la ; ligne d Idish—Baiha—Massoudieh, un point eu des lignes de chemin de for et des routes conduisant de l'ouest à Nablus, so croisent Notre aile droite, qui avançait à travers un terrain difficile et qui dut surmonter une grande résistance, atteignit La • ligne de Klirfn—-Jibolt, à 1£ mille au nord-est de Mugheir-o3-Sawish> sur la route de Jérusalem à Nablus. Au nord notre cavalerie traversa la contrée d'Armeddon. Elle occupa les villes Nazareth, Afula et Bejsan. Elle recueillit les masses de troupes ennemies désorganisées et les convois, au moment où celles-ci arrivaient du sud. Toutes le3 routes par lesquelles l'ennemi put encore échapper avaient été barrées, excepté le passage à gué dans le Jourdain entre Boisan et Jisz,-ed-Damieh.A l'est du Jourdain les troupes arabes du roi de l'IIedjaz détruisirent sur de nombreux points la ligne du chemin de fer de Daraa. Plusieurs pents importants, parmi lesquels un sur I/'Yurmak, furent également détruits. Il faudra .encore plusieurs jours pour faire le bilan exact du butin, mais le nombre de prisonniers dépasse déjà 8000 et celui des canons 100, tandis que de grandes quantités de chariots, 4 avions, de nombreuses locomotives et beaucoup de matériel roulant furent capturés. LONDRES, 22 septembre. (Reuter.) La 21, à 9 heures du soir, à notre aile gaucho, l'infanterie obliquant aux environs de Bira-milles au sud-est de Nablue) à Samarin atteignit la ligne qui va dé Beisdejan (à 5 milles au sud-est de Nablus) à Somarin Birafour, où à l'ouest de la route de Jérusalem—Nablus.elle poussa l'ennemi dans les bras de notre cavalerie. D'autres colonnes ennemies essayèrent en vain d'échapper vers la vallée du Jourdain1 dans la direction de Jisrcddanie, qui fut occupée par nos troupes. Ces colonnes eurent beaucoup à souffrir de nos avions qui, de f ai blé hauteur, les attaquèrent à coups de mitrailleuse et à coups de bombes. Dans la contrée du lac de Tibériade nos détachements de cavalerie occupèrent Nazareth et le passage du chemin de fer sur le Jourdain, près de Jisrmejamie. Nous avons <Jéjà pompté 1*5000 prisonniers ot I2Q çassus,:

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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