L'Echo de Sambre & Meuse La Réponse de l'Allemagne à M. Wilson Berlin, 27 octobre. — Officiel. La note 4e réponse allemande est rédigée comme suit : • Le gouvernement allemand a pris connaissance de la réponse du président des Etats-Unis Le président connaît les changements profonds qui »e sont faits et -e fon encore dans la vie constitutionnelle allemande. Les négociations de paix seront dirigées par un gouvernement populaire entre les mains duquel se trouvent réellement et d'après la Constitution les pouvoirs décisifs. Les forces militaires lui sont également subordonnées. -Le gouvernement allemand attend maintenant les proposition» pour un armistice qui ouvre une paix de justice telle que le Prési dent l'a esquissée dans ses manifestations. (s.) SOLF, Secrétaire d'Etat du département des affaires étrangères. La Réponse de l'Allemagne Elle est arrivée plus tôt qu'on ne s'y attendait en général Elle »e borne. à affirmer à nouveau l'importance essentielle des réformes démocratiques intervenues ces derniers temps en Allemagne et qui font du gouvernement actuel un gouvernement constitutionnel et réellemenl démocratique, auquel sont soumises les autorités militaires. Kn outre, elle déclare que le peuple allemand attend, pour se prononcer définitivement, les conditions d'armistice des autorités militraires alliés. Elle insiste enfin sur la formule d'une paix juste. La parole est donc cette fois aux commandants militaires alliés. On peut dire qu'on en est arrivé au point le plus dangereux des pourparlers préliminaires.Il est à souhaiter que les conditions d'armistice seront telles qu'elles ne forceront pas le peuple allemand à reprendre les armes au moment où il fait preuve, d'une manière si évidente, de son réel désir de mettre fin à l'épouvantable catastrophe qci s'çst abattue sur le monde depuis plus de quatre ans et de collaborer de toutes ses forces démocratiques à l établissement d'une paix solide et durable basée non sur la force, mais sur le droit. Une paix basée sur la force serait une paix botteuse, éphémère. Elle renfermerait en elle les germes de nouveaux conflits et le monde ne cesserait d'être aux prises avec la violence.Pour nous. Belges, nous commençons à nous rendre compte de l'intérêt que nous avons à voir un armistice conclu sans retard. Le transfert de la ligne de feu sur notre territoire nous inflige d'horribles maux : in-eendiês, ruines, évacuation, victinn's nombreuses parmi la population civile, etc. Nous redevenons le champ de bataille de l'Europe. Si l'armistice n'est pas conclu à bref délai, que restera-t-il de nos champs fertiles, de nos forêts, de noi cités ? On n y songe pas sans frémir. Il nous faudra des années et des années pour rép *rer ces horreurs, en admettant que n#us ayons la force physique et morale suffi- Les Opérations à l'Ouest ! a Hoi'û n/tinKxâ On mande de la frontière hollandaise en date d'hier : — Les Allemands tiennent toujours : ils n'ont pas évacué Eccloo et le bruit de l'occupation de cette ville par les Alliés ne se confirme pas. \ l'Ouest de Stoobrugge, une pstrouille de dix-sept soldats belges armés d'une mitrailleuse a été faite prisonnière. Cette nuit, les Allemands ont fait sauter le pont près de Stoobrugge. Il y a encore â Saint Laurent plus de 3,000 civils belges qui n'ont pas profité de l'offre que les Allemands leur ont faite de passer en Hollande Des soldats allemands assurent que les Allemands ont repris Maudeghem et que l'artillerie allemande tire maintenant bien au delà du croisement de routes où ce village est situé. » - \ EN PiUSSIE. Kief, 2o octobre. Après de longs pourparlers, M. Lysogub a reconstitué un nouveau cabinet. DERNIÈRES DÉPÊCHES Les plans de l'Entente au sujet de l'Escaut. Londres, 25 octobre (télégr. privé). Les prévisions s'amoncèlent pour une rapide et sérieuse question en Hollande au sujet de l'Escaut. I,e « Manchester Guardian » dit entre autres dans un article de fond : L'arrivée des armées alliées sur le territoires de l'Escaut a donné lieu dans certains milieux à une critique violente de la Hollande qui ti' nt fermée l'embouchure du fleuve. • • • L'Entente et l'Armistice Washington, 25 octobre (Télégr.). . Dans les milieux diplomatiques de Washington on a l'impression que la Note de santé pour résister à l'avalanche de maux qui fondraient sur nous. Seule, l'évacuation du consentement de tous les belligérants, une évacuation rapide, pourrait nous sauver. Si l'on continue à se battre, la Belgique se transformera peu à peu en un immense cimetière. « ■ * près les notes allemandes, après surtout l'admirable discours du Prince Max de Bade, chancelier de l'Empire, responsable devant le Beichstag, on ne comprendrai! plus la nécessité de continuer les hostilités Or, un armislice draconien, qui mettrait l'intégrité du territoire allemand en péril; des conditions de capitulation équivaudraient certaiiement à la continuation du combat On peut dire que le dernier discours du Prince Max de Bade signifie que le peuple allemand a évolué ces derniers temps d'une manière si décisive qu'il a pris place à côté des peuples les plus avancés dans la voie des réformes démocratiques. Il n'a plus rien à envier aux plus libres républiques L'analyse du discours du Prince Max de Bade, que nous entreprendrons un de ces jours le prouve irréfutablement. Qu'il nous suffise pour 1 instant de rappeler ce passage du discours du chancelier : « Si. intérieurement, nous continuons à nous placer sur la base de 1 égoïsme national, qui jusqu'à ces derniers temps était la force dominante dans la vie des peuples, alors, Messieurs, il n'y a pour nous ni reconstitution, ni renouvellement possible. Il resterait alors un sentiment d'ameriume qui nous paralyserait pour des générations. Mais si nous avons compris que le sens de cette terrible guerre a été avant tout la victoire de l'idée du droit, nous ne nous opposerons pas à la réalisation de cette idée : si nous nous y soumettons avec toute notre volonté, nous trouverons dans ce fait un remède pour utiliser les forces de l'avenir. Le peuple allemand collaborera à cette tâche avec toute la sérieuse objectivité et la toute conscience qui le caractérisent ». Wilson a l'importance que les Etats Unis ont cessé les négociations particulière^ avec l'Empire allemand. A l'avenir les communications seraient faites de commun accord avec les gouvernements alliés et les Etats-Unis. ■ ■ Reunion des socialistes de l'Entente Berlin, 25 octobre (Télégr.). insi que l'annonce le « Vorwàrts » la direction du parti de la démocratie sociale française a décidé avec l'assentiment de Henderson, d'envoyer par télégramme, de réunir à Paris l'executive des socialistes allies. 1 # L'ordre du jour porte : \ppel immédiat de l'Internationale. On prépare un manifeste et on présume l'envoi d'une délégation à Wilson. * • Milan. "25 octobre. — Télégramme privé. Le « Corriere délia Sera « annonce do Paris : — Les membres militaires du Conseil de guerre de Versailles s« sont réunis en séance mercredi. La proposition d'armistice de Wilson est depuis mercredi à midi aux mains de la direction de l'armée des Alliés. • • » Paris, 25 octobre. (Télégramme privéj. Le « Journal du Peuple » annonce : — Clémenceau a dit lors de la réception des députés socialistes mardi, qu'il ne s'op pose pas à des négociations d armistice et de paix ». • » • Londres, 25 octobre (télegr. privé). Le « Daily Télégrap » annonce de New-York : Mercredi, au Sénat. Lansing a fait connaître la nouvelle note de Wilson. Elle a trouvé l'assentiment complet de l'assemblée. Dans sa phrase finale, le Président « sénateur Lodge » a énoncé le désir que la nouvelle note amène les prémisses d un armistice et de la paix. COMMUNIQUÉS OFFICIELS « L'Echo de Satnbre et Meuse » publie le communiqué officiel allemand de midi et le dernier communiqué français, douze heures avant Us autres journaux I i * mtiuiuniqués des Puissances Centrâtes Berlin, 28 octobre. Théntr# de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armées du Kronprini ftupprecht de Bavière. Pas de plus grandes actions combatives. Au Sud-Ouest de Deynze, à l'Est d'Avel-ghem et près d'Artres, nous avons refoulé des attaques ennemies. En nettoyant plusieurs nids anglais près de Varmars et d'Engleaine-Fontaine. nous avons fait des prisonniers. Groupe des armées du Kronprinz Impérial Nous avons déjoué des tentatives ennemies de franchir le canal de l'Oise près de Tupigny. Entre l'Oise et la Serre, nous avons, dans le Jcourant de l'avant-dernière nuit, retiré nos troupes combattant jusqu'alors dans le saillant entre Origny et La Ferte et les avons repliées sur la ligne passant à l'Ouest de Guise et à l'Est de Crecy sur les bords de la Serre. Hier, l'adversaire a chargé nos nouvelles positions au Sud de Guise. Il a été re été et a perdu de nombreux chars d'assaut. Au petit jour, dans le secteur de Souche, de nouvelles attaques françaises se sont écroulées entre Froidmont et Pierrepont. Hier, à l'Ouest de l'Asine n'ont eu lieu que des combats locaux. Nous avons refoulé des charges ennemies dirigées contre nos troupes postées sur la rive dus do l'Aisne, au Sud-Est de Bethel et près de Billy. Sur les hauteurs de l'Aisne, à l'Est de Vonciers, dans la soirée, la lutte d'artillerie a pris à la suite d'une vaine attaque ennemie à l'Est de Thentren. une grande \iolence. Groupe d'armées von Gallwitz. Sur les hauteurs à 1 Est du la Meuse, dans les bois de Mousenvoie et d Ormo,nons avons repoussé des attaques américaines. Théâtre de la guerre atf Sud-Est. Nous avons méthodiquement poursuivi nos mouvements commencés. \u Sud de Rudmik et de Tapota, heureux combats -d'arrière-garde. De part et d'autre de la Morawa, le contact combatif avec l"ennnemi est presque nul. Berlin, 25 octobre. — Officiel : Il résulte de nouvelles informations qu'au cours de fructueuses attaques nos sous-marins de la Méditerranée ont coulé plus de 42.000 tonnes brut hors de convois puissamment protégés.' En outre, ils ont endommagé à coups de canon un piège à sous-marins qui opérait avec l'appui d'un contre-torpilleur. Il a été établi que plusieurs de navires coulés transportaient du matériel de sruerre. Un vapeur chargé de munitions a sauté au milieitdes flammes et avec une violente détonation aussitôt que la torpille l'eût touché. Le trafic par voiliers dans le Nord de la mer Egée, ainsi que le transport deg phosphates de Sfax (Tunisie) vers l'Italie, ont été touchés par la destruction de 31 voiliers. * % * Berlin, 26 octobre. — Officiel : Il résulte de nouvelles informations qu'au cours de fructueuses attaques nos sous marins de la Méditerranée ont coulé plus de 42 000 tonnes brut hors de convois puissamment protégés En outre, ils ont endommagé à coups de Démission du général Ludendorff Berlin, 26 octobre. - Officiel. L'empereur et roi ? accepté aujourd'hui la démission du général d'infanterie Ludendorff, premier quartier-maître du grand quartier général, en temps de paix commandant ae la Sue brigade d'infanterie, qui a été mis à la retraite. En même, temps, l'empereur a décidé que le 39e régiment des fusiliers du Bas-Bhin, dont le général est le chef depuis longtemps, portera dorénavant le nom de « Général Ludendorff ». Berlin, 26 octobre. Dans les cercles parlementaires, on cite comme successeur du général Ludendorff, outre le général von Seeckt, le général von Lotsberg, chef d'état-major de la 6e armée. Les germano-autrichiens s'uniraient à l'euipire allemand Berlin, 2(>. Des négociations ont eu lieu entre les représentants du nouvel Etat ger-man< -autrichien, qui se trouvent aciuel'e-ment à Berlin et le gouvernement de l'empire allemand au sujet de l'adjonction des Allemands autrichiens à l'empire allemand. Tous les partis du Beichstag salueraient avec la plus grande satisfaction l'entrée des Allemands-Autrichiens dans la confédération de l'empire allemand. » Les llemnnds-Autrichiens sont décidés, au cas où la guerre devrait se continuer, à «qmbatjre jusqu'au bout aux côtés du peuple allemand, auquel ils sont résolus à se rattacher dans le bonheur comme dans le malheur quelle que puisse être l'issue de la lutte. canon un piège à sous-marins qui opérait avec l'appui d'un contre-torpilleur. Il a été établi que plusieurs des navires coulés transportaient du matériel de guerre. Un vapeur chargé de munitions a sauté au milieu des flammes et avec une violente détonation aussitôt que la torpille l'eût touché. Le trafic par voiliers dans le Nord de la mer Egée, ainsi que le transport des phosphates de Sfax (Tunisie) vers l'Italie, ont étt touchés par la destruction de 31 voiliers. m « • Berlin, 27 octobre — Officiel de ce midi Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe des armées du prince héritiei Ruppreent de Bavière : En Flandre, aucune action combattive particulière;L'ennemi continue la destruction des loca lités belges en arrière du front. La plus grande partie des habitants d'Oteg-hem et d Ingovghem, qui s'étaient réfugiés dans les caves, a péri par le bombardemeni exécuté au moyen de grenades incendiaires Au Sud de l'Escaut, nous avons repousst de fortes attaques ennemies entre Fasiars e Artres par une contre-attaque. L'ennemi a pénétré dans Engle-Fontaiue el dans Hecq par des attaques partielles. Il a été délogé de Hecq par une contre-attaque.Groupe des armées du Prince héritiei allemand : Les Français ont continué leurs attaques de l'Oise à 1' * isne. Aux deux côtés d'Origny, nous les avons repoussés devant nos lignes. L'adversaire, qui avait pénétré dans notre position près de Pleine Selve, a été arrêtt sur la hauter au Nord-Est de la localité. Ses tentatives pour enfoncer notre fron de l'Oise par une attaque débouchant d'ic vers le Nord ont éçhôué avec de lourde: pertes pour lui. Origny et les hauteurs au Sud-Est ont élt maintenues. De nombreux chars d'assaut ennemis on été détruits. Les batteries du lieutenant Meyhoefer, di Ie' régiment de réserve de l'artillerie d< campagne, du lieutenant Zuppke, du 37e ré giment de l'artillerie de campagne ainsi qu< du lieutenant Otto, du 4ooe régiment d'infam terie, ont eu une part brillante au succès. Dans le secteur de Serre, des attaques en nemies, débouchant de Mortiers ont élt enrayées devant nos lignes. De violentes attaques dirigées contre 1< secteur de Souche, entre Froidmont et Pier repont ont été repoussées par des régiment; de Posen et du Wurtemberg. Vers le soir, le régiment des fusiliers n 37, le régiment des grenadiers n. H9 et 1< régiment d'infanterie n. 121 ont de nouveai repoussé ici une forte attaque de l'ennemi déclanchée avec beaucoup de violence. Aux deux côtés de Sissonne, l'infanterii ennemie est restée inactive hier. Sur les hauteurs à l'Ouest de 1's isne, un» contre attaque locale de nos troupes contri le bois de Saxe a rencontré de fortes attaques que l'ennemi avait déclanchées avec d( vastes buts entre Nizy-le-Comte et l'Aisne. L'ennemi a déjà subi de lourdes pertes sous notre feu .d'artillerie en franchissant 1: hauteur au Nord-Ouest de Nizy-le-Comte Ici. ainsi qu'à l'Ouest de Banogne, le; attaques de l'adversaire ont complètemen échoué. Les violents combats ont duré pen dant toute la journée dans "le terrain sillonne de nombreux ravins et couvert de bois épai< à l'Ouest de l'Aisne. Jmsqu'au soir, ils s'étaient décidés en notre faveur. Us ont pri; fin à la route Banogne-Ghâteau-Porcien e près d'Herpy. Au front de 1 Aisne et près du groupe des armées von Gallwitz, aux deux côtés de 1; Meuse, aucune grande action combattive. Théâtre de la guerre au Sud-Est. Les mouvements dans les ligues à l'arrièrt se déroulent méthodiquement Par de victorieux combats de défense pré? de Kra, ujevac et d'iagodina, les arrière-gardes ont assuré le repli de nos principales troupes. Vienne, 25 octobre. — Officiel de ce midi Théâtre de la guerre en Italie. L'offre de paix des Puissances centrales n'a pas empêché nos ennemis d'infliger ai Sud-Ouest à leurs armées et aux nôtres d< nouveaux sacrifices sanglants. Entre le défilé de l'Assa et l'Adriatique une violente canonnade a préparé avant-hiei 1 attaque qui s'est déclanchée hier matin sui le front de montagne de la Vénétie et dans le secteur au Sud du Montello. Avec leur bravoure, leur fidélité et leui discipline habituelle, nos vaillantes troupes ont repoussé l'assaut Sur le haut plateau de Sette Communi, 1; région au Sud-OuesL d'Asiago, le monte Sise mol et le secteur du monte di Valbella on été le théâtre de combats violents. L'ennemi a réussi à pénétrer dans noi tranchées sur certains points; il eri a ét< partout rejeté et a dû de nouveau évacuer 1; nuit le Hsemol, où il s'était tenu le pl\n longtemps. '• Les régiments d'infanterie n° 83 et n* 13 et les régiments de honved n° 9 et n" 30 ont pris une part essentielle à ce succès. La bataille a été plus violente encore dans l'avant-terrain de nos position à l'Est de la Brenta. Ici encore, l'ennemi n'a réussi à obtenir que des succès locaux passagers; il s'est fixé pour peu de temps dans nos tranchées les plus avancées sur le Caprile. l'Asolone. le monte Pertiea et le Solarole, mais il a dû bientôt céder sous les contre-attaques prononcées par nos braves avec an suprême élan. Par cinq fois, les Italiens se sont lancés vainement à l'assaut de Spinuccia. Le régiment d'infanterie n° 9 (Stry), qui a repris l'Asolone par une brillante contre-attaque, les régiments n0» 73 et 99, le jeune régiment du Sud de la Hongrie n" 129, qui défendait Spinuccia, et les régiments de tirailleurs n* 14 et n° 21 se sont couverts de gloire. Comme toujours, notre brave artillerie a d.onné des preuves de sa vaillance à l'Ouest et à l'Est de la Brenta. Une attaque de la division anglaise sur l'île de Papadopoli (Piavei n'a réussi qu'à refouler légèrement l'aile droite de nos avant-postes.; Nous avons pleinement tenu la partie méridionale de l'île. : Théâtre de la guerre dans les Balkans. • Au Nord de 1 Albanie, combats d'arrière-gardes et de bandes. Dans le sandjack de Novi-Bazar, des détachements ennemis, renforcés par des bandes, sont arrivés près de Navarès, au Sud de Kra-gujevac.Des deux côtés du Piave, dans la blatovo iPlanina, des troupes austro-hongroises et allemandes ont repoussé avec succès des bataillons ennemis. Oramuniqués des Puissances Alliées Paris, 27 octobre (3 h.). Pendant la nuit, nos troupes de la pre- • mière armée ont redoublé d'efforts sur le front compris entre l'Oise et la Serre; les Allemands bousculés par les combats d'hier ont fléchi sur toute la ligne et ont dû se replier vers le Nord abandonnant les positions qu'ils occupaient. Nous avons conquis Mont-Dongny, Origny-Sainte - Benoite, Courjuncelles, Chevresis -1 Monceau, ainsi que de nombreux points d'ap-: pui fortifiés entre ces villages. Sur notre droite, nos unités ont franchi le Pérou et progressent vers le Nord Est. Nous avons pris la côte 117 et la sucrerie à 1,500 mètres à l'Est de Ricbecourt. Le chiffre de nos prisonniers faits s'est ! encore accru. Sur le front de la Serre, notre 10e armée appuyant le mouvement de la première, a également réalisé des gains. Nous avons ' franchi la Serre à l'Est d'Assy et pénétré dans les'tranchées allemandes. A l'Est de Sissonne, une violente contre-; attaque allemande dans la région de la ferme 1 Macquigny a été brisée i ar nos feux. La lutte d'artillerie continue très vive sur le front Bassogne-Vanteuil ; Le chiffre des prisonniers que nous avons faits dans les combats du' 25 et du ïî6, entre Sissonne et Château-Porcien. dépasse 2150, ; dont 51 officiers. ; Nuit calme sur le reste du front. * • • 1 Paris, 27 octobre (11 h.). 1 Les Allemands, talonnés par nos avant-gardes, ont continué à battre en retraite entre ! l'Oise et la Serre sur un front de plus de ' 25 kilomètres. ^ Notre avance en certains points a dépassé 18 kilomètres au cours de la journée. ! A notre gauche, nous avons enlevé Bohe-ries-Proix-Macquigny et poussé nos éléments ' avancés jusqu'aux abords de Guise. Plus au Sud, nos troupes se rapprochent de la route de Guise à Maries. Sur la ligne générale bois de Bertaigne-1 mont, Landifay et Temeignemont (Bandicay et Beauvrimont), Ouest de Foncauzy, Mon-ceau-lr-Neuf, Montigny-sur-Crécy (Monti-gny) nous avons fait de nombreux prisonniers et capturé un matériel considérable. > Depuis le 24 octobre, le chiftre des prisonniers faits par notre première armée atteint • 3700 Dans le butin pris par elle depuis la même date, 20 canons et plusieurs centaines de mitrailleuses ont été dénombrés. Sur le front de la -erre, notre 19e armée, ; en liaison étroite avec la Ire, a poussé éner- giquement les Allemands vers le Nord. . Nos troupes ont occupé Grécv-sur-Serre qui est largement dépassé A l'Ouest de Château-Porcien, les combats des deux derniers jours ont contraint les . Allemands à abandonner la partie de la posi-; tion Lunding qu'ils tenaient encore entre Herpv et Recouvrance, les unités françaises, . ; tenant étroitement le contact, continuent à i progresser. Rien à signaler ailleurs. : ! t I Paris, 26 octobre(3 h.). ! Auc«ursde la nuit, grande activité d'ar-i \ t:llerie entre l'Oise ét la Serre. 1 I Le contact a été maintenu avec l'ennemi i ! sur tout le front que nous avons maintenu s hier. Sur la rive Sud, nous avons, attaqué le l village de Mortiers, qui est tombé entre nos 4" tunnlc. - .n* 251 AiHlài - U .*. 1Q mUtw Mardi 29 Octobre

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