L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 08 Mars. L'écho de Sambre et Meuse. Accès à 05 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/h707w68b8v/
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Annonces la ligne 0.40 Ann. financ. (avis d'ass. de soc.) » 1.00 Nécrologie » 1 00 Faits divers fin » 1.25 Faits divers corps » 1 50 Chronique locale » 2 00 Réparations judiciaires » 2.00 L'Echo de Sambre A Meuse JOXJRJVAL QTJOTXDIBJf Adminis ration-Bédacion : J -B. COLLARD 37, rue Fossés Fleuris, Namur La dernière Méime à Brest-Litovsk — Brest-Litovsk, 4 mars. Lorsque la délégation russe reçut, le ler mars, les projets du traité de paix avec ses annexes et des traités .. complémentaires, M. Sokolnikof déclara qu'il renon- ' çait à les discuter en commission. Ç Le lendemain, le président et plusieurs membres de J la délégation russe se mirent en rapport avec les délégués des coalisés pour se renseigner sur le détail des projets, mais ils n'exprimèrent pas le désir d'y apporter des modifications, et de commun accord on fixa le J 3 mars comme date de la signature des traités. t Le 8 mars, à 11 heures du matin, les délégations se réunirent en assemblée plénière sous la présidence de ( M. von Menj, ambassadeur d'Autriche-Hongrie. Les lettres de créance furent examinées et trouvées en règle. D'un commun accord, il fut décidé que M. von Ktilmann et le comte Czernin signeraient les traités à Bucharest. Le président de la délégation russe fit ensuite deux déclarations. La première déclaration est relative à l'article 4, paragraphe 3, du projet du traité stipulant la renonciation de la Russie au droit de s'immiscer dans le nouvel ordre de choses au point de vue du droit étatisée et du droit des gens des anciens districts turcs de Redehan. de Kars et de Batum. M. Sokolnikof déclara que ces modifications étant introduites sans consultation des populations intéressées, la Russie ne les acceptait qu'en protestant. La deuxième déclaration du président de la délégation russe consistait à dire que l'ultimatum allemand ayant trouvé la république russe en état de démobilisation, la Russie était torcée de s'y soumettre et de signer les traités qui lui sont dictés. — Cette paix, dit-il, n'est pas une paix par compromis Les peuples limitrophes de la Russie seront soumis à l'influence de l'ennemi sous un prétexte tiré du droit q Vils ont de décider de leur sort. De même en Finlande et en Oukraine, la Quadru-plice appuie les efforts des ennemis de la révolution. La Russie a été violentée par la rupture de l'armistice : elle signa le traité de paix après avoir vainement fait appel aux ouvriers allemands et sans négociation.L'ambassadeur von Merey a exprimé ses regrets de - ces déclarations : — Les délégations de la Quadruplice, dit-il, avaient espéré et auraient désiré que pour le dernier jour les t egociations fussent empreintes d'un ton plus pacifique et plus conciliant. En réponse aux critiques de la délégation concernant les stipulations relatives à Redehan. Kars et Batum, je lui ferai remarquer qu'elle aurait eu tout le temps si elle l'avait voulu de négocier à ce sujet et de faire valoir leurs raisons en faveur d'une modification.Ayant^ accepté les projets en bloc sans les avoir discutés.en détail, ils n'ont pas le droit de se plaindre et en portent seuls la responsabilité. La plus grande partie des documents avaient été discutes en détail au cours des délibérations antérieures.Si plus tard la délégation russe à renoncé et persiste en ce moment à renoncer à la discussion, la faute en retombe exclusivement sur elle. » Dans un long exposé à l'appui duquel il a cité de nombreux documents historiques, ethnographiques et géographiques, Hakki Pacha, président de la délégation ottomane, proteste contre la première déclaration de M. Sokolnikot. Le général Hoffmann proteste ensuite contre la prétention de soutenir que l'Allemagne a violé l'armistice.Il rappelle les déclarations faites à la séance plénière du 10 février par M. von Kuhlmann qui à ce moment là a nettement précisé qu'une rupture unilatérale des négociations de paix mettrait fin à l'armistice automatiquement. M. Trotzki, dit il, a accueili cette déclaration sans protester. La démobilisation russe n'a pas commencé à la suite de 1 ordre du 10 février ; elle se poursuivait en réalité déjà depuis de longues semaines avant, et en fait l'armée russe était démobilisée dès le 10 février. Plusieurs semaines s'étaient écoulées depuis que la direction de 1 armée allemande avait sur combien de kilomètres les troupes russes n'occupaient plus leurs positions, et cette circonstance était tout aussi ■ bien connue naturellement par le gouvernement russe. » L ambassadeur von Rosen prend ensuite la parole: — En décembre et en janvier, dit-il, la délégation allemande a loyalement tenté d'arriver à une paix par accord. Sans taire valoir les droits que ses conquêtes assuraient à 1 Allemagne, elle est allée au-devant des idéals de la nouvelle Russie. Malheureusement, la délégation russe n'a pas voulu ajouter foi à l'honnêteté des intentions allemandesEntretemps, les circonstances et naturellement aussi les exigences de l'Allemagne se sont modifiées, mais aujourd'hui encore ces exigences sont très loin de faire abstraction de la situation.. La délégation russe se trompe quand elle prétend qu on 1 accule à l'obligation de se prononcer dans les trois jours. L armistice ayant duré près de six semaines, jus-qu au moment de la rupture des négociations, le 10 tevrier, ce n'est donc pas trois jours, mais six semaines et trois jours qu'on a laissés à la délégation russe pour décider si elle acceptait ou non les condi -tions de paix. La Russie n'a pas été forcée à la paix : elle était libre d'accepter les conditions allemandes ou de continuer la guerre. Dans sa déclaration, le président de la délégation russe a parlé des ouvriers allemands, comme s'il se figurait qu ils-attendent que l'étranger leur trace leur ligne de conduite et leur donne des instructions quant a 1 attitude qu ils doivent adopter chez eux. Il ne connaît pas l'ouvrier allemand. L ouvrier allemand est le même homme qui depuis quatre ans défend sa patrie avec abnégation dans les tranchées. S'il a des critiques a formuler sur l'armée allemande et sur le gouvernement, il les formulera chez lui devant ses concitoyens : croire qu'il a besoin pour cela des conseils du dehors, c'est lui faire offense. Après un court discours de M Tontchef, président de la délégation bulgare, une réplique de M. Sokolnikof, qui n'a fait que de répéter ce qu'il avait dit déjà, et quelques observations de M. von Rosenberg et du général Hoffmann, la séance a été suspendue a 2 heures. A la réouverture, qui s'est faite à 4 heures, il a été procédé à la^ signature du traité de paix jusque 5 heures, puis à celle des traités complémentaires jusque 6 h. 1/2. r M. 1 ambassadeur von Merey a pris alors la parole: Je ne veux, pas, dit-il, après l'acte solennel que nous venons d accomplir, négliger d'exprimer le sin-cere espoir que la paix signée aujourd'hui permettra aux peuples de notre g-oupe de puissances et à celui de la Russie, qui ont été en guerre depuis plus de trois ans et demi, de reprendre peu à peu leurs anciennes relations amicales. » Après quelques mots de remerciements à l'adresse du bureau et des interprètes, M. vi>n Merey a déclaré closes les négociations de paix. Préliminaires Je paix avec la Roumanie — Berlin, 5 mars. On estime dans les milieux parlementaires que le traité de paix entre la Quadruplice et la Roumanie sera signé ces ^ jours-ci. ( Les négociations sont secrètes. On dit qu'elles se poursuivent favorablement et ont pour base la cession de la Do- ( broudscha à la Roumanie. ( D'autre part, les négociateurs tiennent ( compte des desiderata de la Roumanie en j Bessarabie. — Milan, 5 mars. i On mande de Jassy au « Secolo » : Le gouvernement roumain a convoqué le J Parlement en session extraordinaire le 23 mars. — Berlin, 6 mars. On mande de Bucarest à la date du 5 mars : — Aujourd'hui à 7 h. du soir, au château Bustea, les plénipotentiaires de la Quadruplice et le plénipotentiaire roumain ont signé le traité suivant : — Animés du désir commun de mettre un terme à l'état de guerre existant entre l'Allemagne, l'Autriche Hongrie, la Bulgarie et la Turquie, d'une part, et la Roumanie, d'autre part, les soussignés : MM. Richard von Kiihlmann, secrétaire d'Etat des affaires étrangères, plénipotentiaire allemand ; comte Ottokar Czernin, ministre des affaires étrangères, plénipotentiaire austro-hongrois; M. Momtschiloff vice président de la Sobranié, plénipotentiaire bulgare; S. A. le grand-vizir Talaat Pacha, plénipotentiaire turc, d'une part, et M. C. Argentoijanu, plénipotentiaire roumain, d'autre part, leurs lettres de créance ayant été reconnues en bonne et due forme, sont tombés d'accord pour décider que le traité d'armistice signé a Foscani le 7 décembre 1917 et dénoncé le 2 mars étant venu à échéance le 5 mars j g 18, une nouvelle suspension d'armes d'une durée de quatorze jours prendra cours le 5 mars 1918, à minuit avec faculté de la résilier trois jours avant son échéance. Les soussignés sont parfaitement d'accord sur ce point qu'au cours de ce délai, la paix définitive sera conclue sur les bases suivantes : 1. La Roumanie cède aux Puissances coalisées la Dobroudcha jusqu'au Danube. 2 Les Puissances de la Quadruplice veilleront à ce que la Roumanie puisse se servir des voies commerciales qui conduisent vers la mer Noire, via Constanza. 3. Les rectifications de frontières austro-hongroi" ses-roumaines exigées par 1' Autriche-Hongrie son1 concédées, en principe, par la Roumanie. i. Sont concédées de même, en principe, les mesures d'ordre économique qu'impose la situation. 5. Le gouvernement roumain s'engage à démobiliser sans retard huit divisions au moins de l'armée roumaine. Le processus de la démobilisation aura lieu concurremment sous la direction du commandement supérieur du groupe d'armée von Mackensen et du commandement supérieur de l'armée roumaine. Aussitôt que la paix sera rétablie entre la Russie et la Roumanie, les autres parties de l'armée roumaine seront démobilisées, pour autant qu'elles n'auront pas à assurer la sécurité à la frontière russo-rou-maine6. Les troupes roumaines évacueront immédiatement les territoires de la monarchie austro-hongroise 1 qu'elles occupent. . 7. Le gouvernement roumain s'engage à seconder [ de toutes ses forces le transport pa1- voie ferrée à t Odessa de troupes des Puissances coalisées, par la Moldavie et la Bessarabie. 8 La Roumanie s'engage à renvoyer sans retard les officiers des Puissances en état de guerre avec la Quadruplice qui sont encore au service de l'armée roumaine. Les Puissances de la Quadruplice délivreront des sauf conduits à ces' officiers. 9. Le présent traité entre immédiatement envi-gueur. • En foi de quoi, les plénipotentiaires ont contresigné et scellé de leur sceau le présent traité. t Expédié en quintuple exemplaire à Bastea, le 5 mars 1918. (Suivent les signatures.) lu CoimBiiues in liisfiiit AUTRICHIENS. Vienne, 6 mars (officiel). Sur le front italien, pas d'événement particulier à signaler. L'armistice a été signé en bonne et due forme avec la Roumanie et les négociations de paix sont entamées. —«0»— ITALIENS Rome, 5 mars (officiel). Le mauvais temps a eu pour conséquence de ne permettre h er des opérations que dans de' secteurs limités du front. Près de Loppio (vallée de la Ligarina), violent duel d'artillerie. Nos patrouilles ont jeté le désarroi dans les lignes ennemies, grâce à une efficace opération de diversion. Le long du Piave, notre feu concentrique a fait taire des batteries ennemies & l'Est de Corna Bella et près de S»n-Dona. SUR MER — Washington, 4 mars. Pendant le deuxième semestre de 1917 la flotte marchande américaine s'est augmentée de 399 navires, non compris les grands navires al emands, comme le «Va-terland », incorporés dans la marine de guerre. Derniers Camiiips les Belligérants1 ALLEMAND r Berlin, 7 mars. 8 Théâtre de la guerre à l'Ouest. ^ Groupe d'armées du kronprinz Rupprecht c I de Bavière. 1 j Au Nord Ouest de Dixmude, une atta- 1 ; que sur deux fermes belges a permis à nos I détachements d'assaut d» ramener 3 officiers, 114 soldats et plusieurs mitrailleuses.L'activité d'arti'lerie a repris en de nombreux secteurs. [ A plusieurs rep ises, nous avons rejeté ' des poussées de reconnaissance anglaises. . Groupe d'armées du kronprinz impérial L'artillerie française a montré une activité animée en de nombreux endroits [du fro t. Au Nord-Ojest d'Avocourt, des détache-| ments d'assaut ont poussé bien loin dans 1 les positions françaises et, après un cem-I bat violent et ayant détruit de nombreux I abris, en ont ramené 27 prisonniers. I 19 avions ennemis et deux ballons cap-I tifs furent deacendus hier, en combats I aériens. Le espitain« chevalier von Tutscheh a I remporté sa 26® victoire aérienne. ! A Tourcoing, des aviateurs anglais ont 1 bombardé un hôpital et y ont tué de nom-I breux habitants. Rien de nouveau sur les autres théâtres j de la guerre. Dar erste Generalquartiermeister, LUDENDORFF. —«o»— FRANÇAIS. Paris, 6 mars (3 h.). I Actions d'artillerie parfois vives dans la j région de la Pompelle en Champagne et I dans quelques secteurs des Vosges. Un coup de main ennemi vers la Main I de Massiges est resté sans succès. j Nuit calme partout ailleurs. Paris, 6 mars (11 h ). Assez grande activité des deux artille-I ries dans la région de Cormecy et de I Reims. La nuit dernière, les Allemands ont I prononcé des coups de main sur nos tran-I chées du bois d'Avo:ourt, au Nord Ouest I de la côte 344. I Nos feux ont partout arrêté les assail-I lante; des prisonniers dont un officier soDt I restés entre nos mains. : I Aujourd'hui bombardement intermittent I de nos lignes de la région d'Avocourt et au I Nord de Douaumont. I Lutte d'artillerie parfois vive en divers ' I points de Lorraine et d'Alsace. Aviation - I Oans la journée du 5 mars, 3 avions al-; I lemands ont été abattus par nos pilotes et I 2 par le tir de nos canons spéciaux. —«O»— ANGLAIS Londres, 6 mars (10 h. 15). - I Un cou0 de main effectué ce matin par - I nos troupes sur les tranchées ennemies à I l'Est de Bullecourt nous a permis de rame- j I ner quelques prisonniers et trois mitrail-^ I leuses en ne subissant q'iedes pertes légères. Nous avons en outre exécuté avec succès 1 I la nuit dernière, des raids au nord de la 1 I Scarpe et vers Lens. Un détachement allemand a été repoussé , I au sud est de Gouzeaucourt. 3 I Ces diverses opérations nous ont valu de . I nouveaux prisonniers et une mitrailleuse L'Attitude du Japon ! I — Paris, 6 mars. Le « Temps * reproduit la dépêche offl-I cieuse suivante de Tokio : I — Le chaos régnant en Russie place le I Japon dans l'impossibilité de prendre une I décision; pour ce motif, le Japon n'est pas là même en ce moment de commencer son I activité militaire en Sibérie. t I —- Genève, 5 mars. I D'après des informations de Tokio, l'ul- 6 I timatum japonais ne sërait pas adressé à " I la Russie, mais au gouvernement bolche- I viste. I On attendra vraisemblablement le mo-I ment où l'ambassadeur japonais sera hors I de l'atteinte du gouvernement bolcheviste j pour envoyer l'ultimatum. . I Celui-ci se basera sur le mandat de l'En-g I tente tendant à considérer toutes les démar-! ches des bolchevistes, jusques et y compris l I la conclusion de là paix séparée de Brest-I Litovfk, comme une manoeuvre hostile g I aux Alliés. e I — Londres, 5 mars. On mande deWashington au « Manches-I ter Guardian > : * I —Jusqu'à présent, rien n'a encore trans-'• j piré au sujet des intentions de M. Wiison I concernant l'action projetée par le Japon I en Sibérie. L'opinion qui prédomine dans l'entou-I rage de M Wilson est qu'il serait inflni-I ment préférable pour la Russie de pour- 7 I suivre son propre salut, si cett? possibilité ;• I était démontrée. is I 11 ne faut pas perdre de vue, en effet, t- ! que l'action du Japon serait de nature à e I provoquer une grande irritation en Rus-I aie. — Washington, 6 mars. On estime que l'intervention militaire ï du Japon en Sibérie est imminente. t Jusqu'à présent, le gouvernement amé- s ricain n'a fait aucune déclaration à ce . sujet. Les cercles diplomatiques sont d'avis t que, vu l'urgence, le-Japon marchera rapi- g dement, tout en continuant à négocier avec ^ les Etats-Unis et l'Entente sur l'étendue et s les buts de son intervention. j — Londres, 5 mars. Oa mande de Washington au « Manchester Guardian » : t — Dans l'entourage immédiat du président Wilson, on dit que celui-ci s'intéresse infiniment plus à la situation créée à Pétrograd qu'à celle créée à Kharbin et à ] Vladivostok. 1 Toute son attention se concentra sur la ] préoccupation que la Russie se laisse aller à faire un pas décisif dont les suites seront j irréparables par la révolution. Dans les sphères gouvernementales américaines, on estime généralement qu'il n'appartient pas au Japon de rétablir l'ordre en Extrême Orient. C'est une tâche qui incombe aux Russes eux-mêmes. On croit que M. Wilson est tenu parfaitement au courant des intentions des sphè res dirigeantes de Pétrograd, étant donné qu'il est demeuré en relations constantes avec elles. Les membres de la Commission d'en-quë.e américaine se trouvent, d'ailleurs, encore en Russie et les communications télégraphiq es entre la Russie et les Etats-Unis n'ont pas été interrompues. AUX ILES D 4L4MD — Berlin, 6 mars. La « Gazette de l'Allemagne du Nord » assure que l'expédition allemande envoyée dans les îles d'Aland n'a été décidée qu'à la suite des urgentes demandes de secours du gouvarnement finlandais. — Personne, dit-elle, pas même les Suédois, n'a sérieufement mis en doute le droit de l'Allemagne de se rendre à l'invitation pressante du gouvernement finlandais et les journaux suédois eux mêmes ont reconnu que le droit de l'Allemagne de débarquer dans les îles d'Aland ne peut être contesté. L'Allemagne ne mettra aucune entrave dans les îles à l'œuvre suédoise de secours, à laquelle elle accorde toute sa sympathie. Quant à la Russie, elle s'est engagée par le traité de paix à retirer sei troupes des îles d'Aland et de toute la Finlande : si elle tient ses engagements, aucune difficulté ne pourra s'élever entre les troupes allemandes et russes en Finlande. L'Allemagne ne s'immisce pas dans les affaires intérieures de la Finlande, elle se borne à donner au gouvernement finlan dais l'aide qu'il réclame. En Autriche. — Vienne, 4 mars. Les représentants de tous les partis politiques se sont réunis le 1er mars sous la présidence du président de la Chambre. M. von Zndler, président du Conseil des ministres a déslaré que le gouvernement était disposé à examiner les mesures à prendre pour réorganiser le Parlement d'accord avec les partis politiques; il estime qu'il est nécessaire de reviser la Constitution pour y arriver. M. von Zsidler a laissé les délégués des partis juges de la fsçin dont les discussions devaient être conduites. Après la solution de cette question préa lable, le président du Conseil établira des Grandes licmes d'une revision de la Constitution.Les députés présents feront rapport à leurs mandataires sur les propositions de M. von Zaidler. En France. — Paris, 5 mars : A l'occasion du résultat de l'enquête faite au sujet du contenu du coffre-fort de Florence, M. Caillaux a adressé une lettre ouverte à Eon ami et défenseur, M. Coccal-di. Il y dit entre autres : — Tout s'écroule aujourd'hui. Comme je l'ai déclaré le 22 décembre à la Chambre j'ai les mains nettes. Oi a fouillé dans ce mystérieux coffre fort de Florence et l'on a été forcé de remettre toutes les valeurs à ma disposition. Ce résultat confirme de façon éclatante toutes mes déclarations. > — Paris, 6 mars : D'après le « Matin », la nouvelle conférence de guerre des Alliés aura lieu le 28 mars, à Versailles. Les points principaux de l'ordre du jour seront la dernière note ! de M. Wilson, ainsi que -la question roumaine.| — Paris, 5 mars : Le Conseil des ministres a spprouvé le projet de loi apnelant sous les drapeaux la classe de 1919. Le projet va être soumis à la Chambre. En Bnnie. — Stockholm, 5 mars. L"5s ordres donnés ces jours derniers par l'Institut Smolny témoignent d'une grande ir quiétude et d'une intense nervosité provoquée surtout par les menaces dès socialistes révolutionnaires. L'Institut Smolny se rend nettement 1 compte que son règne touche à la fin et qu'un gouvernement durable ne saurait reposer sur la terreur. \ Le nombre des adversaires des maxima-listes s'accroît même dans la classe néces-' siteuse Depuis la chute du régime tzariste, on n'avait pas encore vu opérer des arrestations dans les quartiers ouvriers, ce qui se voit aujourd'hui. — Stockholm, 6 mars. D'après une nouvelle de Pétrograd, les anciens ministres du gouvernement provisoire, MM. Teretchenko et Kichnine. ont été mis en liberté samedi à la condition de se tenir prêts à comparaître devant le tribunal révolutionnaire. — Copenhague, 5 mars. C'est par centaines que les Anglais quittent Pétrograd. Des milliers de bolchevistes venant de Reval, sont arrivés à Helsingfors. On apprend de Pétrograd que les révolutionnaires, les anarchistes et les communistes s'agitent beaucoup pour faire reprendre les hostilités. De leur côté, les sociaux-révolutionnaires exigent que le pouvoir passe aux mains de la Douma d'Empire- Déjà les anarchistes forment des bataillons de guerre* qui portent des drapeaux no'rs comme emblèmes. Un congrès bolcheviste a été convoqué à la date du 5 mars, avec comme point principal à l'ordre du jour : revision du programme du parti. Un projet de saisie des biens de la bourgeoisie au profit des conseils de soldats et ouvriers a été déposé. — Francfort sur-le-Mein, 5 mars. Dj correspondant à Stockholm, de la « Gazette de Francfort » : — Les Anglais qui quittent Pétrograd et les autres villes russes se dirigent ostensiblement et exclusivement vers Arkhangel. Il appert d'informations reçues de ce côté, que des projets ont été formés pour fonder, sous l'inspiration et avec l'appui de l'Angleterre, une nouvelle République dans la partie septentrionale de la Russie, avec Arkhangel comme capita e. "Alors que le port de Moerman est complètement abandonné et ressemble à un village côtier, le port d'Arkhangel présente une animation extraordinaire, de nombreux navires de commerce s'y trouvant à l'ancre à côté d'un certain nombre de vaisseaux de guerre anglais. Les tentatives bolchevistes pour inciter la populace et les matelots de la flotte de la mer Glaciale au pillage, ont été fina-1 lement étouffées. Les intentions anglaises au sujet du protectorat à exercer la future République karélienneetmœ^mane, expliquentd'après 1 les hommes politiques de Finlande, l'attitude de l'Angleterre envers la Finlande, dont elle faisait tant de cas jadis et dont 1 aujourd'hui elle s'est refusée jusqu'à présent de reconnaître l'autonomie. 1 Oa sait, en effet, que l'une des aspira-' tions de la Finlande autonome est de s'annexer la Karélie orientale, habitée exclusivement par des populations finnoises, et, d'autre part, de se réserver un port surla mer Glaciale. Comme l'Angleterre n'a plus, depuis ' l'écroulement russe, aucun intérêt à défen-1 dre^îms la mer de glace, on constate en Finlande avec quelque étonnement qu'une . si grande partie de la flotte anglaise soit t immobi!isée en Finlande. t — Copenhague, 5 mars. , On mande de Pétrograd : — Le 1er mars * été signé, entre le gouvernement de Pétrograd et le gouverne-3 ment socialiste d'Helsingfors, une conven-, tion réglant les rapports entre les deux gouvernements; elle stipule entre autres l'évacuation immédiate de la Finlande par 3 les troupes russes. D'autre part, un télégramme de Wasa annonce que 3 trains bondés de matelots S( russes sont partis d'Helsirgfors pour Pé-9 trograd. Les Russes sont très inquiets au sujet du sort de leur flotte de la Baltique bloquée par les glaces dans le port de Sveaborg. Ils ont l'intention de tenter de débloquer B 3 croiseurs cuirassés. 1. — La Haye, 5 mars. e Au sujet de la paix entre l'Allemagne et - la Russie, Marcel Ssmbst écrit que, tandis qu'il avait toujours compté avec la possi-b bilité d'une annexion de la Belgique et e même de la Hollande par l'Allemagne, il e nelui serait jamais venu à l'idée que les a Allemands pourraient entreprendre quel-à que chose du côté russe. b La Russie a toujours fait l'effet d'un » rocher solide. Néanmoins il était impossible d'écraser l'Allemagne à l'aide de ce bloc^ o Mais qui aurait pu croire que l'Allemagne détruirait ce froc lui-même? Par la x cession de la Finlande et de l'Oukraine, 6 la Russie a perdu fes piliers à droite et à l" gauche. Les conséquences de cette pa;x se feront sentir en dépit de toutes les clauses de la e paix générale future qui mettra fin à la a guerre. 4 Si après la guerre l'Allemagne est séna-rée de la Russie par la Pologne, l'Oukraine. etc., e; n'a jlus comme voisin immédiat le colosse russe, il sera alors possible à l'Al'emagne de s'occuper des r petites nations indépendantes, en excitant e aisément les rivalités entre elles et en >- jouant le rôle d'arbitre. 1- La plus grande conséquence politique et militaire de cette paix est 'a destruction it définitive de l'équilibre européen, ît Poùr l'Allèmagne, cette destruction de it ce voisin de l'Est est une victoire gigantesque.1- Même si demain l'Allemagne devait s- conclure une paix qui la forcerait à évacuer la Belgique et nos provinces et voire ' ^ V.' . 1/ fcvl î ^ < i ». * . , J s »' 1 j ir < * < 4™ année. — N* 56 Le N" ■ ±Q centimes Vendredi 8 Mars 1918

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