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4�* ann�e. � N# lit
LeN�
centimes
Jtudi 23 mai ;�1S
Annonces la ligne 0.40
Ann. financ. (avis d�ass. de soc.) � 1.00
Necrologie � 100
Faits divers fin � 1.25
Faits divers corps � 1.50
Chronique locale � H.00
R�parations judiciaires � 2.00
L'Echo de Sambre & Meuse m
ratioe-Bj�dacttOn :
COLLARD
37, rueFoss�t Fl�tris, Hamur
Les Comilmi�s des Bellig�rants S
�. _ �
AUTRICHIENS
Tienne, �0 mai (officiel).
Sur le front au Sud-Ouest, les troupes,
il reoenaaissaa.se et les aviateurs sont
rest�s aetifs.
BULGARES
Sofia-, 17 msi (officiel).
Sur le front en Mac�doine, � l'fjest du
las.i'OchrJda, courtes attaques de l'artille-
rie ennemie. '�'"'S*.
Pris�e Bobwudsoh, violente canonnade
de pert et d'autre.
Les troupes d'assaut ennemies qui,
april une pr�paration d'artillerie, ont
attaqu� �os positions �tablies dans la
l�gion de la Mogleoa et entre le Vardar at
le lac de Doirao, ont �t� dispers�es par
notre canonnade et ont subi des pertes.
rWRCS
Constantinople, 19 mai (officiel).
Sur le f rent en Palestine, grand feu du
reeennaiasanee de part et d'autre.
A certains endroita, nous ayons pronon-
c� des op�rations fructueuses pr�s de Re-
fit et �entre l'embouchure d i Jourdain.
Nou* avons repouss� des attaques diri-
g�es par les rebelles contre Mam m.
Dans la mer fig�e, un de nos aviateurs
a attaqu� avec une efficacit� constat�e lea
positions de l'artillerie ennemie �tablira
dans Meist (?).
. 11 est rentr� indemne, malgr� les atta-
ques dont il a �t� l'objet.
Sur les autres fronts, rien d'important �
signaler.
Constantinople, 20 mai (officiel).
Sur la front en Palestine, le calme a
g�n�ralement pr�valu.
Il n'y a � signaler que la grande activit�
de l'artillerie dans certains secteurs.
Les rebelles battus-le* 17 mai pr�s 'e
Dschtr�ue ont subi une forte d�faite.
Ile ont eu plus de 2C0 tu�s et" out laiss�1
arisaaniers entra nes mains 2 officiers et
1-4 hommes.
En outre, bous avons pris un grand
nombre d'armes et des inanitions.
Sur les autres fronts, pas d'�v�nement-
important i signaler.
AKGLAir.
Londres, 19 msi (officiel).
Nous avons ex�cut� hier soir avec suc-
c�s de petite� attaques dan� les. environs
de Tille sur Arcre, su Nerd-Otiest.de
Morlanoeurt.
Nous y avons am�lior� nos positions*
fait un certain nombre de prisonniers et
pris quelques mitrailleuses.
Atr;rtord Oaest d'Albertefrdans les errrl-
~ rosOW d*fltu*eiy�itBiNM>s�ssuu�i^pronona�
de fructueuses attaques au cours desquelles
�ou� avons fait quelques prisonniers et
captur� 4 mitrailleusea.
Usai attaque tent�e par les Allemands
au No-d E-it de B�thuae a �chou� sous
notre feu; lVnaemi n'a pas r�ussi � attein-
dre nos lianes.'
L'op�ration locale que nous avons ex�
eut�e cette nuit pr�s de Tille-sur-Ancre a
�t� couronn�e d'un plein succ�s.
Das troupes australiennes ont pris d'as-
saut lea positions ennemi�s �tablies autour
et dans ce village, qui est en ce moment
en notre pouvoir.
Noos avons fait 360 prisonniers et pris
20 mitrai'leuses.
Nos pente*sont l�g�res.
Dans' 1* jojrn�e, noui avow efflcice-
ment attaqu�- un poste ennemi �ttrufif' irtr
Sud Otrest de Muteren et ma�tris� les occu-
pants�
Su* W restend� fffMt, rten �-a*ga�se^ �a-
dehors de l'activit� des deux artilleries
dans divers secteurs.
ITALIENS
Rome, 19 ma* (officiel).
Sur le front de montagne, op�rations
locales assez importantes.
Sur le versant Sud Oaest du Montello,
nous avons fait imm�diatement �chouer
une attaque tent�e par l'ennemi.
Ua de nos postes avanc�s �tabli sur le
monte Paphel a repousr� une �nergique
attaque ennemie apr�s avoir re�u des ren-
forts; les Autrichiens ont �t� forc�s de 8e
retirer et ont abandonn� un� centaine de
tu� sur le terrain.
Sun-d'autres point�, nous avons � notre
tour ex�cut� d'heureuses attaques.
Les Anglais �ont a�e?i r�ussi quelques
attatfucside �eeeanaiaaanee;
Utttballouwap^if tetsq�atwi avions �an�-
mie ont �t�. det cendu�; deux d'entre eux
Ont �t� abattus paf des aviateurs anglais.
is�R'Lt�rrairr a louisf
� Zurieh*20 �al.
La>�;�feuriZirchBrt Zaitungd� annonce
que�to~noeveaagr��pemeat des troupe�
alli�es semble termin�.
A pr�sent, les troupes belges tieaneat le
freat depuis la mer Jusqu'au Sud de
Dixmudsv
? �it. endroit, se rattache la premi�re
arm�e britannique jusque dans la r�gioa
delaCiytte.
De l� jusque dans la r�gion de Meteren,
le froat est occup� par des r�serves
fran�aises.
E�tre Meteren et B�thuae, il y a encore
in d�tachement* portugais, ainsi que la
deuxi�me arm�e britannique, et entre
B�thune et Arras se trouve la quatri�me
arm�e britaanique.
Depuis. l� jusque dar s la r�git n de
Tillers-Bretenneux sont pesi�s les restes
de la troisi�me et de la cinqui�me arm�e
britannique, puis'jusqu'� l'Oise se trouve
le groupe- des arm�es fran�aises.
� Paris, 20 mai.
L'Agence Havas annonce officiellement,
au sujet ta dernier raid a�rien sur Paris,
que quinza appareils ennemis ont survol�
les lignes fran�aises et ont bambard� plu-
sieurs localit�s situ�es derri�re' le iront
f ran �ais. _
Quelques avions ayant pris la direction
de Paris, l'alarme a �t� donn�3 � 10 h. 35
pour flair � 11 h. 20.
Des bombes ont �t� lanc�es en plusieurs
endroits dans la grande banlieue de la
capitale. '
� Gen�ve, 20 mai.
On mande de Parie qu*. la ville d'Amiens
vient d'�tre vid�e de ses derniers tr�iers
artistiques.
Certains quartiers sent compl�tement
d�truits.
'*SSBBBmm*SPOaCtSSmBf*CUS*SSBBSSSkv
La � Revue I ternationale >, paraisssnt
� Bruxelles, �crit dans son num�ro du
18 map :
L'Angliterre et la Belgique
Nousavons beaucoup h�sit� avant d'�cri-
re l'article c'-apr�s.
Nos renseignements �taient-ils assez
pr�cis et, s'ils l'�taient, avions nous le
droit de parler? Ne valait-il pas mieux
attendre?
Au premier point de vue, il va de soi
qu'il n'y a pas et qu'il ne peut y avoir de
confirmations officielles on m�me officieu-
ses de faits aussi graves que celui d'uae
alliance d�finitive, conclue � ou bien
an �t�e en principe, ce qui est pratique-
ment la m�me choie � d�s aujourd'hui
pour apr�s la guerre, par le minist�re de
Broqueville Hymans.
Das indications doivent les remplacer.
La valeur de d�monstration de ces indi-
cations r�sulte de leur ensemble et de�
circonstances.
A es point de vue nos lecteurs appr�-
cieront.
Eu ce qui eonoerne le second point de
vue, nous pensons qu'il n'est pas admis-
sible que toute l'orientation future du
pays et aas int�r�ts vitaux politiques, in-
dustriels, commerciaux, sans exception
aucune, soient engag�s sans que l'on n'en
sache rien.
Il ne nous semble pas qu'on puisse exi-
gur au nom du patriotisme de misser au
gouvernement de Sainte-Adresse la dispo-
sition souveraine des destin�es Belges, sans
qu'il rende compte de ses intentioas, sans
m�me que les repr�sentants l�gaux de
celle* ci soient consult�s.
Le gouvernement de Sainte-Adresse est
d'autant moins en droit de r�clamer un
pareil blanc seing, que tous eaux qui ont
�t� en mesure de l'approcher ont �t� frap-
pes de l'�trangl� de sa mentalit� g�n�rale
et de certains partis pris en opposition
directe avac l'opinion des Belges rest�s au
pays et des principes �l�mentaires de
r�coQomie p^l^nj1" "j^,�., lai^m't Vjua
L'expos� que nous aliens faire a�ra peut- ]
�tre tex� d'Invraisemblable par beaucoup ;
de nos lecteurs.
L'on n'a pas voulu nous croire au d�but
d�j�, quand nom avons d�nonc� la eampa-
gna du � XX* Si�cle �, ea vue de l'anne- j
xioa des bouches de l'fiieaut, du Limbeurg ,
hollandais, du Luxembourg et de la partie
de la Prusse rh�nane comprise entre la
Mesel.e, le Rhin et une llgae allant de
Grefeld � Tcnloo.
Il a fallu que nos renseignements re�us-
sent coafiraaatioa peine et enti�re de la
part de la Pr�ta* neutre, et encore avens-
bobs di mettre sens les yeux de certaias
lecteurs les originaux des articles.
Ge qui se passe aujourd'hui n'est que
l'ex�cution de cette politique � 1 s quelle le
gouvernement du Havre s'est d�finitive-
ment ralli� fin 1917.
. L'arr�t� royal du 14 d�t�riore 1917.
Angleterre contre Frant�.
L'epposition du francisants.
Neus'-avoas d�j� rapport�, dans notre
num�ro du 23 f�vrier 1918, que le 14 d�-
cembre 1917, le � Moniteur Belge � au
Havre publiait ua arr�t� royal qui insti-
tuait an � Comit� de Commerce anglo-
belge- � charg� de poursuivre parall�le-
ment aveu un � Belgian Trade Commit-
tee �, cr�� � Londres par le gouvernement
de la Grande Bretagne, * l'�tude des ques-
tions relatives au d�veloppement des rela-
tions �sonomiques eotre la Belgique et
l'empire britannique.--'�
En m�me temps l'on a fond� en Angle-
terre une - revue det�e de gros capitaux
intitul�e � Anglo Belgian Export � dans le
but de soutenir cette acti�n parall�le.
Les partisans d'une entente �conomique
entra la Balgique et la! France ne se sont
pis tromp�s sur la signification de ces
comit�s, sans voir toutefois qu'il s'�gissait,
non de projets et de tendanoes, � mais de
faits accomplis et de mesures d'ex�cution.
Dans notre m�me num�ro du 23 f�vrier
dernier, nous avens reproduit in extenso
l'article de M. Raymond Colleye, dans la
c Petite R�publique � de Psris, num�ro du
19 janvier dernier.
* Dans eOPertiete *�ldireeteur>,de,i' �H9pl*-
nion Wallonne � s'�levait' violemment
contr�la pr�f�rence dennn�e-� l'entente
anglo-belge sur l'entente franco-balge.
c 11 s'agit, disait M. � Raymond Colleye,
d'une quest ion qui comporte de� -response- '
bilit�3 formidables, comme le signalait
Justemest4f.1T/Ifigel quand il �crivait :
� J'insisterai ensuite pour que, malgr�
l'urgence 'qusM'on semble vouloir invo-�
quer, le^gouvernemeet ne ' prenue^en
ce domaine aucune initiative,' car seul le
Parlement a qualU� pour engager l'avenir
du pays d'uae-mani�re si grave et surtout
si irr�vocable."�
M. Raymond Celleye, eu opposant en-
s�te' l'aHiam�tf^oonomiqueMftin�alee'ti
l'alliance' �conomique anglaise, constate
d'abord cette v�rit� �l�mentaire que, du
c�'� de l'Angleterre," la grande industrie
wallonne ne trouvera aacua exutoire et
que, pour lui aasurer les d�bouch�s,-il
loi faudrait l'alliance fran�aise. �L'in-
dustrie anglaise, argumente-t-il ensuite,
Derniers CoESBQip�s te Belliita�
ALLEMANDS
lff-^ Berlin, 22 mai.
Th��tre de la guerre � l'Ouest.
Dans la r�gion du Kemmel, une vive
setivit� du feu s'est maintenue. Au Nord
du village du m�me nom ainsi qu'au Sud
de Locre, de puissante� attaques de d�tail
ennemies se sont �croul�es dans la soir�e.
De part et d'antre de la Lys et sur lu
canal de La Basse�, le terrain derri�re nos
lignes a �t�, de nouveau, l'objectif d'un
feu violent.
fi� m�me, entre Arraa et Albert, l'artil-
lerie ennemie a �t� tr�B active au soir.
Entre la Sommeet l'Oise, l'activit� com-
bative a passa g�re men t repris.
Rien de notable sur les autres fronts.
Dans la nuit du 2i au 21 mai, use de
nos escadres de bombardement a d�truit
les d�p�ts �tendu s de munitions franc lis
pr�s de Blagies. i-Hh<�'��
Le lieutenant Wenkhoff a remport� �M�
27' victoire a�rienne, If lieutenant Putter
s��s 28* et 24*.
Der erste �eneralquartiermeister,
LUBIND�RFF.
FRAN�AIS
Paria, 21 mai (3 h.).
Activit� des deux artilleries dans li�
r�gion Phennes-Ailles et ea quelques
poiats au Sud de l'Avre.
Mes patrouilles op�rant au Sud-Ouest d�
Lassigny, sur la rive droit� de la Meuse
en Lorraine ont ramen� des prisonniers.
Nuit calme sur le reste du front.
Paris, 21 mai (11 h.).
Aueune �. action d'infanterie. Aottvif� de
l'artillerie intermittente au Sud de la
Stmme; suf l'Oise et dan� les Toiges.
Aviation
D�na la journ�e du 19 mal, nos pilot�s
de chasse oui abattu aix avions allemands.
Nasi autres appareils allemands sont
tomb�s dans leurs lignes, fortement en-
dommag�s, � la suite de combats.
Ce m�me jour, ainsi que dans la nuit du
19 a� 20, 21,000 kilos de projectiles ont
�t� jet�s par nos bombardiers sur les can-
tonnements de Rosi�res en-Sduterre, les
terrains d'aviation de Tilleselve, Tauvil-
lers, les gares de P�ronne, Nesles, Chaul-
nes, etc ; un vicient iacandi� s'est d�clar�
� Rosi�res.
En outre, pendant la m�me nuit, des
appareils appar enant � l'aviaticn italien-
ne ont bombard� la gare de Montcornet et
l'a�rodrome de la Tille-su Bois, o� d'im-
portants d�g�ts OBt �*.� constat�s.
�
LUNETTES �* PINGE-NEI
82, ru* Emile Cuve lier
Maison d'Optique de Namur.
�craserait fatalement l'iBdu�trie belge, si
leb f routi�res lui �taient ouverte�; la puis-
sance �conomique fran�aise n'est pas suffi-
sante pour l'annihiler... Nous serions mal
lotis si nous neus trouvions inondas des
produits de la' m�tallurgie anglaise...
L'alliance �conomique anglaise serait
d�sastreuse pour- la Balgique, elle neus
offrirait des possibilit�s de reconstruction"
rapide � bon complet mais en revanche
elle ne nous offrirait aucun d�bouch� ; au
contraire.
L'entente franco beige, d'autte part;
nous assure incontestablement'des d�bou-
ch�s et satisfait nos besoins...
Et l'on s'obstine � rechercher l'alliance
britannique: �
M: Raymond Colleye oppose encore
qu'eu point de vue militaire l'alliance
franc Use s'impose et que, au cas d'une
entente anglo- be'ga, nous deviendrions un
gage de l'Angleterre sur le continent,gage
dont l'ennemi s'empresserait de s'emparer
pour frapper d'un premier coup la Grande-
Bretagne.
Reus serions le point Vis� dp l'ennemi,
le but no aurait plus Paris, mais Oitend� et
Zaebrugge: �
Les banquet�Au mois d'avril.
L' � #piniom'Wallonne � doit faire sen
deuil de ses Illusions.
Lasert de la Belgique a �t� r�gl� d�ini-
tivemeat par la u.ise eu activit� des deux
�om�tes et ceux-ci os t trou v� uti i e de pro-
clamer publiquement le triomphe de la
th�se anglo-belge dana une s�rie d* trois
banquets qui eurent lieu du 19 au 23 avril
dernier � Londres.
Da toute l'allure donn�e � ces banquets,
� rien n'y manqua, m�me pas la r�ception
s slennelle � Mansion House par le lerd
maire, � des discount qui y furent pre-
aonc�s, de la qaalit� des orateurs d�l�gu�s,
il r�sulte � toute �vidence qu'il s'sgissait
d'une aotien politique de tout premier
ordre et nen de la modeste besogne de co-
mit�s commerciaux.
On agit ainsi seulement quand dep con-
f�rences solennelles s'appr�tent � r�diger
l'instrument d�finitif d'une alliance con-
clue ou arr�t�e en principe.
D'autre part il ne peut y avoir de ioute
au sujet de l'exclusion de la France des
pr�occupations �coa�miqaes et politiques
ult�rieures du gouveraement du Mavre.
Mon seulement il s'existe rien en France
qui puisse faire contrepoids aux commis-
sions Institu�es solennellement par la Bel-
gique et l'Angleterre, mais encore lord
Balfeur, qui a ouvert la s�rie des discours,
a d�clar� en tous termes : L'AM�RIQUE
ET LA �RANDE BRETAGNE � LA
FRANCE PEUT ATOIR SIS PROPRES
PROBL�MES DU MEME OEKRE �
TOUDRONT FAIRE TOUT CI QUIL-
LES PIUT�NT POUR ATTEINDRE CE
GRAND R�SULTAT. (Le rel�vement de
la Belgique)-. �
�a n'exclut pas plus galammeat la
coop�ratioo de notre voisine du Sud.
M'oublions pas que lord Balfour, h�ritier
politique de soi oncle, le marquis de
Salisbury, est aujourd'hui, par son �ge et
ses �tat� de service, la toute premi�re
personnalit� du minist�re britaanique.
Personne no jouit entant que l'auteur
de � Feundationa of Belief � de consid�-
ration personnelle et le r�le qu'il tient
daas les relations ext�rieures de la Grande-
Bretagne net de loin le premier de tous.
W. T.
P. S. � Cet article �tait d�j� compos�
lorsque nous avons lu dans la � Belgique �
du 16 courant, l'incroyable information
auivante, sous le titre : La Politique inter-
nationale belge � de Broqueville contre
Renkin.
Le t mai dernier, dans le local dos
Unions professioanelles catholiques de la
rue du Boulet, le R. P. Rutten, de l'ordre
de St-Dominique, directeur g�n�ral des
�uvres dioc�saines de l'archev�ch� de
l�alines, avait convoqu� nue quinzaine
d'hommes d'sauvres catholiques, pr�tres et
la�cs, parmi lesquels sp�cialement eenx
charg�s de la propagande politique dans la
capitale et l'arrondissement de Bruxelles :
[nous pourrions, maie nous voulons nous
en abstenir pour l'instant, citer les noms
d'un certain nombre des personnalit�s qui
assistaient, � cette r�union.
A la stup�faction, nous ne dirons pat
g�n�rale, mais profonde an tout cas, des
assistants qui n'�talant pas au courant de
'certaines intrigues de coulisse le R. P.
'Hutten a donn� connaissance � l'assembl�e
d'un menage de M. de Broqueville, don-
nant comme instruction d� � laisser dor�-
navant de c�t� M. Renkin, dont les id�es
n'�taienl plus en rapport avee celles du
gouvernement et qu'il impartait d'�limi-
ner � la premi�re occasion. �
Les initi�s ont cru qu'il s'agissait en
l'esp�ce, d'une simple lutte d'influence
�lectorale� les propagandistes convoqu�s
�tant pr�cis�ment eeux dont d�pend l'�lec-
tion de M. Renkin comme d�put� dans
l'arrondissement de Bruxelles. Nous avons
war raisons de croire que l'affaire a une
; port�e beaucoup plus coasid�rable. Un
chef de gouvernement et de parti ne prend
paa des mesures de cette sorte contre un
des perseaaages les plus ea vue de la
d�mocratie catholique pour vider une
simple querelle personnelle ou trancher
des divergences de vues sur la tactique
�lectorale � adopter dansTaggleei�raiion
bruxalloise et les cantons avoisinaats.
Alors que les prendre serait d�j� grave en
toute autre circonstance, ea serait inou�
en ce moment oi les Allemands occupent
Betre territoire. Les int�r�ts en cause
doivent dose �tre d'un ordre beaucoup
�' tas �lev�. L'ex�cutioa clandestine' de
t. RenkiB', d�cid�epar M. de Broqueville
en accord parfait avec les influences c'�ri-
cales aujourd'hui pr�domiaaates dans le
pays, doit �tre rapproch�* des raisons qui
out fait ajourner la r�union, annonc�e �
plusieurs reprises, .doc parlementaires
bilgea r�sidant � l'�tranger.
On sait que le gouvernement du Havre
avait projet� une r�union des s�nateurs et
des d�put�s belges, qu'il se proposait,
edecre que leur r�union ne pit d�lib�rer
valablement, de consulter au sujet de
l'orientationb politique et �conomique �
adopter an lendemain de la guerre. '
1 Tu la gravit� des r�solutions � prendre,
il �tait tout � fait naturel que le gouver-
uemeBt s'assur�t l'appui moral de la repr�-
sentation du pays.
�r, on apprend que la r�union, plusieurs
"Yole ajourn�e, n'aura d�cid�ment pas lieu,
bien que le gouvernement du Havre n'ait
justifi� par aueune explicatien.voire m�me
aucun pr�texte plausible, sa d�cision de ne
pas la convoquer'.
a II est pourtant bien certain que le gou-
vernement n'aurait eu � redouter ni une
opposition, ai m�me des �changes de
vues d�ssgr�ables sur le terrain de la
politique qu'il a suivie dans le pass� :
l'union sacr�e est momentan�ment encore
ind�fectible, et personne aasur�meat n'au-
rait pris la rcspoBsabilit� de critiquer
trop vivement les actes pos�s jusqu'ici par
le minist�re de Broqueville.
Dans ces conditions, des discussions
n'auraient pu surgir qu'au sujet de l'orien-
tation future � donner � la politique belge.
Or, � rencontre du sentiment de nos
pri ne ipaux. industriels et com mer �ant s,
ainsi 'que des armateurs anversois, de
m�me qu'i rencontre de l'avis de M. Ren-
kin, 11 para�t que M. de Broqueville avait
engag� d�finitivement sa politique pour
le lendemain de la guerre dans le sens
d'uae �troite alliance politique et �cono-
mique avec l'Angleterre.
: Un arr�t� royal paru le 14 d�cembre
1917 dans le � Moniteur Belge � au lavre
et instituant nn Comit� de commerce;
anglo-belge � �tait d�j� une des mesures
d�cr�t�es en vue de l'ex�cution des enga-
gements pris par M. de Broqueville. '
i. Le texte on �tait d'ailleurs tr�s signifi-
catif.
Le Comit� belge �tait charg� de pour-
suivre, parall�lement avec le < Balgian
Trade Committee �, cr�� simultan�ment �
Londres par le gouvernement de la
Graade- Bretagne, rende des questions
relatives au d�veloppement des relations
�conomiques antre la Belgique et l'Empire
britannique.
Ceo deux comit�s n'�taient, en r�alit�,
que des commissions d�guis�es, charg�es
de r�gler les' d�tails de l'alliance arr�t�e
en principe.
M. de Broqueville a i� comprendre
qu'il ne r�ussirait pas � faire approuver
son projet par les parlementaires belges
ni i vaincre les r�sistances soulev�es au
sein de ton Cabinet.
C'eet poor eela que la r�union des d�pu-
t�s et s�nateurs belges n'a pas eu lieu et
qu'a commenc� le travail de sape perfide-
ment men� contre M. Renkin, qui a fsit
preuve en diverses occasions d'une clair-
voyance relative au milieu des d�concer-
tantes folits de sec coll�gues.
Ce travail souterrain ne se bern� psi
aux instructions donn�es par le R, P.
Ruttea aux agents �lectoraux de l'arron-
dissement de Bruxelles.
D'autres intrigues se nouent et l'on
n'attend que le sigaal que fuit donner W
Pressa � ls solda du gouvernement dut
lavre de l'attaque d�finitive centre le
g�neur.
In attendent, les deux comit�s d�sign�e
ci-dessus continuent leur travail, qui doit
mettre lt pays devant la fait accompli do
son alliance avee l'Angleterre.
�aa Angleterre.
� Londres, lt anal.
M. Barues, membre du Cabinet de guerre
anglais, s'est exprim� comme suit ait. cours
d'un discoure prononc� i Londres ;
- On nou� a fait eatrevoir la possibilit�
do la cr�ation d'une Soci�t� der Nations,
d'une Conf�d�ration des Etats.
Si la concept do cette Cenf�d�ratieu ai
r�alise, il faut qu'elle soit constitu�e .do
telle sorte quo toutes les nations sa trou-
vent dans l'obligation de lui soumettre
leurs diff�reuds. *'
. Je suis enti�rement de l'avis de eenx qui
estiment que, la guerre termin�e, il con-
viendra de mettre bu les armes, ie limi-
ter les armements an strict minimum.
La question de savoir al l'Allemagne
pburra faire partie de cette Conf�d�ration
dos' Nations est tr�s discut�e.
Pour moi, l'entr�e de l'Allemagne daas
cette Soci�t� ne doit pas �tre consid�r�e
comme une faveur que noue accorderions
� l'Allemagne.
Cette puissance a le droit d'exiger d'en
faire partie pour consolider son autorit�.
Ge sera l� certainement l'un don; peints
qui seront discuter � la Conf�rence de la
Faix. *A'i,
Au surplus, j'estime que lee Etats-Uais
�ourraient opportun�ment proposer � la
[ellande de coavoquer lac gouvernements
alli�s � une Genf�reaee � La laye, non
pas pour y tenir la troisi�me Conf�rence,
mais pour en pr�parer les assises, da fa�on
� ce qu'aussit�t les hostilit�s ter mis�es,
la Gonf�reace de La Haye puisse sa
r�unir. >
*- Berlin, 21 mai.
La < Baily News � estime comme suit
les dommages occasionn�s parla torpil-
lage d'an seul steamer :
� Ainsi qu'il a �t� d�clar� par les per-
sonnalit�s comp�tentes, il n'est pas possi-
ble, tu la main-d'aauvre actuelle an
Angleterre, de construire un paquebot de
I.OOi tonnes brut end�aBS les huit mois.
,' Certes, la construction do navires d'un
m�me type et la fabrication on masse dos
diff�rentes parties constitutives ont acc�-
l�r� la production, mais en pore sonwantf
de temps lors de l'aaaemblage des parties. ,
Cet assemblsge rcquieit, pour le lance- '
mint du navire, un travail journalier io
400 ouvriers exerc�s, et six semaiaea de
travail suppl�mentaire peur to mettre en
�tat de aavigation. �
� {Ces donn�es font voir 1er �normes dom- -
mages qu'occasionnent � la mariae an-
glaise la guerre �eus-marine.
Bn effet, en multipliant ces chiffres par
le aembre 1,010, qui est celui dec navires
anglais coul�s su ceurs de l'aan�e der-
ni�re, d'apr�s les informatisas da �Times�
du ? f�vrier, on peut se faire une lue
approximative iea pertes irr�parables au
travail et ea mat�riel sables par l'ennemi.
� Londres, 20 mai.
D'apr�s une d�p�che Reuter, lerd
Rhendda, contr�leur de l'alimentation,
qui avait l'intention io donner sa d�mis-
sion, est revenu sur aa d�cision i la de-
mande du premier ministre.
; Il sera toutefois oblig� de rester �loign�
des affaires pendant quelques semaines, i?
� Pendant ce temps, il sort remplac� par
M. Glynes.
� Londres, 21 mai.
; ; De l'Agesce Reuter :
�y; Au cours de l'attaque a�rienne* dirig�e
dimanche sur Londres, 17 hommes,' 14
femmes et 8 enfants ont �t� tu�s; en outre,
83 hommes, 49 femmes et 23 enfants ont
�t� bless�s.
In province, S hommes, 3 femmes et un
enfant ont �t� bless�s.
Les d�g�ts mat�riels sont conaid�rables.�
� Berlin, 20 mal. **?*�
Au sujet de la d�nonciation dee trait�s
de commerce fran�ais, qui est consid�r�e
comme une man�uvre pr�paratoire au
blocus des produite allemsads api-�. la "
guerre, M. Havelook Wilson, pr�sident
de l'Union des marins et des chauffeurs
anglais, In adress� un t�l�gramtito d� f�tt-*
citations � M. Clemenceau.,
11 remercie le pr�sideat du Conseil
fran�ais d'avoir refus� do consid�rer l'en-
nemi comme nati�n la plus favoris�e dam
les trait�s et lui donne l'assurance, les
Hans ayant, dit-il, assassin�s 15,000 ma-
rins anglais, que l'Unien a proclam� la
guerre au couteau et qu'elle exige des re-
pr�sailles.
Les marins anglais ont d�cid� io ne paa
naviguer � bord de navires ot sa trouve-
raient des marins allemands ou qui trans-
porteraient das produits de fabrication
allemande.
L'Agence Wolff note en marge :
� La tournure �l�gante de la phrase oi
il est parl� des Huns qui ont assassin