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4�* ann�e. � N# lit
LeN�
centimes
Jtudi 23 mai ;�1S
Annonces la ligne 0.40
Ann. financ. (avis d�ass. de soc.) � 1.00
Necrologie � 100
Faits divers fin � 1.25
Faits divers corps � 1.50
Chronique locale � H.00
R�parations judiciaires � 2.00
L'Echo de Sambre & Meuse m
ratioe-Bj�dacttOn :
COLLARD
37, rueFoss�t Fl�tris, Hamur
Les Comilmi�s des Bellig�rants S
�. _ �
AUTRICHIENS
Tienne, �0 mai (officiel).
Sur le front au Sud-Ouest, les troupes,
il reoenaaissaa.se et les aviateurs sont
rest�s aetifs.
BULGARES
Sofia-, 17 msi (officiel).
Sur le front en Mac�doine, � l'fjest du
las.i'OchrJda, courtes attaques de l'artille-
rie ennemie. '�'"'S*.
Pris�e Bobwudsoh, violente canonnade
de pert et d'autre.
Les troupes d'assaut ennemies qui,
april une pr�paration d'artillerie, ont
attaqu� �os positions �tablies dans la
l�gion de la Mogleoa et entre le Vardar at
le lac de Doirao, ont �t� dispers�es par
notre canonnade et ont subi des pertes.
rWRCS
Constantinople, 19 mai (officiel).
Sur le f rent en Palestine, grand feu du
reeennaiasanee de part et d'autre.
A certains endroita, nous ayons pronon-
c� des op�rations fructueuses pr�s de Re-
fit et �entre l'embouchure d i Jourdain.
Nou* avons repouss� des attaques diri-
g�es par les rebelles contre Mam m.
Dans la mer fig�e, un de nos aviateurs
a attaqu� avec une efficacit� constat�e lea
positions de l'artillerie ennemie �tablira
dans Meist (?).
. 11 est rentr� indemne, malgr� les atta-
ques dont il a �t� l'objet.
Sur les autres fronts, rien d'important �
signaler.
Constantinople, 20 mai (officiel).
Sur la front en Palestine, le calme a
g�n�ralement pr�valu.
Il n'y a � signaler que la grande activit�
de l'artillerie dans certains secteurs.
Les rebelles battus-le* 17 mai pr�s 'e
Dschtr�ue ont subi une forte d�faite.
Ile ont eu plus de 2C0 tu�s et" out laiss�1
arisaaniers entra nes mains 2 officiers et
1-4 hommes.
En outre, bous avons pris un grand
nombre d'armes et des inanitions.
Sur les autres fronts, pas d'�v�nement-
important i signaler.
AKGLAir.
Londres, 19 msi (officiel).
Nous avons ex�cut� hier soir avec suc-
c�s de petite� attaques dan� les. environs
de Tille sur Arcre, su Nerd-Otiest.de
Morlanoeurt.
Nous y avons am�lior� nos positions*
fait un certain nombre de prisonniers et
pris quelques mitrailleuses.
Atr;rtord Oaest d'Albertefrdans les errrl-
~ rosOW d*fltu*eiy�itBiNM>s�ssuu�i^pronona�
de fructueuses attaques au cours desquelles
�ou� avons fait quelques prisonniers et
captur� 4 mitrailleusea.
Usai attaque tent�e par les Allemands
au No-d E-it de B�thuae a �chou� sous
notre feu; lVnaemi n'a pas r�ussi � attein-
dre nos lianes.'
L'op�ration locale que nous avons ex�
eut�e cette nuit pr�s de Tille-sur-Ancre a
�t� couronn�e d'un plein succ�s.
Das troupes australiennes ont pris d'as-
saut lea positions ennemi�s �tablies autour
et dans ce village, qui est en ce moment
en notre pouvoir.
Noos avons fait 360 prisonniers et pris
20 mitrai'leuses.
Nos pente*sont l�g�res.
Dans' 1* jojrn�e, noui avow efflcice-
ment attaqu�- un poste ennemi �ttrufif' irtr
Sud Otrest de Muteren et ma�tris� les occu-
pants�
Su* W restend� fffMt, rten �-a*ga�se^ �a-
dehors de l'activit� des deux artilleries
dans divers secteurs.
ITALIENS
Rome, 19 ma* (officiel).
Sur le front de montagne, op�rations
locales assez importantes.
Sur le versant Sud Oaest du Montello,
nous avons fait imm�diatement �chouer
une attaque tent�e par l'ennemi.
Ua de nos postes avanc�s �tabli sur le
monte Paphel a repousr� une �nergique
attaque ennemie apr�s avoir re�u des ren-
forts; les Autrichiens ont �t� forc�s de 8e
retirer et ont abandonn� un� centaine de
tu� sur le terrain.
Sun-d'autres point�, nous avons � notre
tour ex�cut� d'heureuses attaques.
Les Anglais �ont a�e?i r�ussi quelques
attatfucside �eeeanaiaaanee;
Utttballouwap^if tetsq�atwi avions �an�-
mie ont �t�. det cendu�; deux d'entre eux
Ont �t� abattus paf des aviateurs anglais.
is�R'Lt�rrairr a louisf
� Zurieh*20 �al.
La>�;�feuriZirchBrt Zaitungd� annonce
que�to~noeveaagr��pemeat des troupe�
alli�es semble termin�.
A pr�sent, les troupes belges tieaneat le
freat depuis la mer Jusqu'au Sud de
Dixmudsv
? �it. endroit, se rattache la premi�re
arm�e britannique jusque dans la r�gioa
delaCiytte.
De l� jusque dans la r�gion de Meteren,
le froat est occup� par des r�serves
fran�aises.
E�tre Meteren et B�thuae, il y a encore
in d�tachement* portugais, ainsi que la
deuxi�me arm�e britannique, et entre
B�thune et Arras se trouve la quatri�me
arm�e britaanique.
Depuis. l� jusque dar s la r�git n de
Tillers-Bretenneux sont pesi�s les restes
de la troisi�me et de la cinqui�me arm�e
britannique, puis'jusqu'� l'Oise se trouve
le groupe- des arm�es fran�aises.
� Paris, 20 mai.
L'Agence Havas annonce officiellement,
au sujet ta dernier raid a�rien sur Paris,
que quinza appareils ennemis ont survol�
les lignes fran�aises et ont bambard� plu-
sieurs localit�s situ�es derri�re' le iront
f ran �ais. _
Quelques avions ayant pris la direction
de Paris, l'alarme a �t� donn�3 � 10 h. 35
pour flair � 11 h. 20.
Des bombes ont �t� lanc�es en plusieurs
endroits dans la grande banlieue de la
capitale. '
� Gen�ve, 20 mai.
On mande de Parie qu*. la ville d'Amiens
vient d'�tre vid�e de ses derniers tr�iers
artistiques.
Certains quartiers sent compl�tement
d�truits.
'*SSBBBmm*SPOaCtSSmBf*CUS*SSBBSSSkv
La � Revue I ternationale >, paraisssnt
� Bruxelles, �crit dans son num�ro du
18 map :
L'Angliterre et la Belgique
Nousavons beaucoup h�sit� avant d'�cri-
re l'article c'-apr�s.
Nos renseignements �taient-ils assez
pr�cis et, s'ils l'�taient, avions nous le
droit de parler? Ne valait-il pas mieux
attendre?
Au premier point de vue, il va de soi
qu'il n'y a pas et qu'il ne peut y avoir de
confirmations officielles on m�me officieu-
ses de faits aussi graves que celui d'uae
alliance d�finitive, conclue � ou bien
an �t�e en principe, ce qui est pratique-
ment la m�me choie � d�s aujourd'hui
pour apr�s la guerre, par le minist�re de
Broqueville Hymans.
Das indications doivent les remplacer.
La valeur de d�monstration de ces indi-
cations r�sulte de leur ensemble et de�
circonstances.
A es point de vue nos lecteurs appr�-
cieront.
Eu ce qui eonoerne le second point de
vue, nous pensons qu'il n'est pas admis-
sible que toute l'orientation future du
pays et aas int�r�ts vitaux politiques, in-
dustriels, commerciaux, sans exception
aucune, soient engag�s sans que l'on n'en
sache rien.
Il ne nous semble pas qu'on puisse exi-
gur au nom du patriotisme de misser au
gouvernement de Sainte-Adresse la dispo-
sition souveraine des destin�es Belges, sans
qu'il rende compte de ses intentioas, sans
m�me que les repr�sentants l�gaux de
celle* ci soient consult�s.
Le gouvernement de Sainte-Adresse est
d'autant moins en droit de r�clamer un
pareil blanc seing, que tous eaux qui ont
�t� en mesure de l'approcher ont �t� frap-
pes de l'�trangl� de sa mentalit� g�n�rale
et de certains partis pris en opposition
directe avac l'opinion des Belges rest�s au
pays et des principes �l�mentaires de
r�coQomie p^l^nj1" "j^,�., lai^m't Vjua
L'expos� que nous aliens faire a�ra peut- ]
�tre tex� d'Invraisemblable par beaucoup ;
de nos lecteurs.
L'on n'a pas voulu nous croire au d�but
d�j�, quand nom avons d�nonc� la eampa-
gna du � XX* Si�cle �, ea vue de l'anne- j
xioa des bouches de l'fiieaut, du Limbeurg ,
hollandais, du Luxembourg et de la partie
de la Prusse rh�nane comprise entre la
Mesel.e, le Rhin et une llgae allant de
Grefeld � Tcnloo.
Il a fallu que nos renseignements re�us-
sent coafiraaatioa peine et enti�re de la
part de la Pr�ta* neutre, et encore avens-
bobs di mettre sens les yeux de certaias
lecteurs les originaux des articles.
Ge qui se passe aujourd'hui n'est que
l'ex�cution de cette politique � 1 s quelle le
gouvernement du Havre s'est d�finitive-
ment ralli� fin 1917.
. L'arr�t� royal du 14 d�t�riore 1917.
Angleterre contre Frant�.
L'epposition du francisants.
Neus'-avoas d�j� rapport�, dans notre
num�ro du 23 f�vrier 1918, que le 14 d�-
cembre 1917, le � Moniteur Belge � au
Havre publiait ua arr�t� royal qui insti-
tuait an � Comit� de Commerce anglo-
belge- � charg� de poursuivre parall�le-
ment aveu un � Belgian Trade Commit-
tee �, cr�� � Londres par le gouvernement
de la Grande Bretagne, * l'�tude des ques-
tions relatives au d�veloppement des rela-
tions �sonomiques eotre la Belgique et
l'empire britannique.--'�
En m�me temps l'on a fond� en Angle-
terre une - revue det�e de gros capitaux
intitul�e � Anglo Belgian Export � dans le
but de soutenir cette acti�n parall�le.
Les partisans d'une entente �conomique
entra la Balgique et la! France ne se sont
pis tromp�s sur la signification de ces
comit�s, sans voir toutefois qu'il s'�gissait,
non de projets et de tendanoes, � mais de
faits accomplis et de mesures d'ex�cution.
Dans notre m�me num�ro du 23 f�vrier
dernier, nous avens reproduit in extenso
l'article de M. Raymond Colleye, dans la
c Petite R�publique � de Psris, num�ro du
19 janvier dernier.
* Dans eOPertiete *�ldireeteur>,de,i' �H9pl*-
nion Wallonne � s'�levait' violemment
contr�la pr�f�rence dennn�e-� l'entente
anglo-belge sur l'entente franco-balge.
c 11 s'agit, disait M. � Raymond Colleye,
d'une quest ion qui comporte de� -response- '
bilit�3 formidables, comme le signalait
Justemest4f.1T/Ifigel quand il �crivait :
� J'insisterai ensuite pour que, malgr�
l'urgence 'qusM'on semble vouloir invo-�
quer, le^gouvernemeet ne ' prenue^en
ce domaine aucune initiative,' car seul le
Parlement a qualU� pour engager l'avenir
du pays d'uae-mani�re si grave et surtout
si irr�vocable."�
M. Raymond Celleye, eu opposant en-
s�te' l'aHiam�tf^oonomiqueMftin�alee'ti
l'alliance' �conomique anglaise, constate
d'abord cette v�rit� �l�mentaire que, du
c�'� de l'Angleterre," la grande industrie
wallonne ne trouvera aacua exutoire et
que, pour lui aasurer les d�bouch�s,-il
loi faudrait l'alliance fran�aise. �L'in-
dustrie anglaise, argumente-t-il ensuite,
Derniers CoESBQip�s te Belliita�
ALLEMANDS
lff-^ Berlin, 22 mai.
Th��tre de la guerre � l'Ouest.
Dans la r�gion du Kemmel, une vive
setivit� du feu s'est maintenue. Au Nord
du village du m�me nom ainsi qu'au Sud
de Locre, de puissante� attaques de d�tail
ennemies se sont �croul�es dans la soir�e.
De part et d'antre de la Lys et sur lu
canal de La Basse�, le terrain derri�re nos
lignes a �t�, de nouveau, l'objectif d'un
feu violent.
fi� m�me, entre Arraa et Albert, l'artil-
lerie ennemie a �t� tr�B active au soir.
Entre la Sommeet l'Oise, l'activit� com-
bative a passa g�re men t repris.
Rien de notable sur les autres fronts.
Dans la nuit du 2i au 21 mai, use de
nos escadres de bombardement a d�truit
les d�p�ts �tendu s de munitions franc lis
pr�s de Blagies. i-Hh
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