L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 25 Août. L'écho de Sambre et Meuse. Accès à 02 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/416sx6569j/
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PRIX IIKS ANNONCES : Anunonces, la ligne, fr. 0.50; — An tinanc. (avis d'ass. de soc.), la lîg-n fr. 1.00; — Nécrologie, la ligne, fr. 1.0 — Faits divers (fin), la ligne, fr. 1.25; • Faits divers (corps), la ligne, fr. 1.50; • IJiron. locale, la ligne, fr. 2.00; — Rép r atior.s judiîiaires, la ligne, fr. 2.00 Administration et Réduction 37-39, rue Fossés-Fleuris, Namur Rureauac de H à 1 h. et de 3 à 5 Les articles n'engagent que leurs auteur». Les manuscrits non insérés ne sent pas rendus. PRIX l»ES ABONNEMENTS : 1 mois, fr. 2.50 — 3 mois, fr. 7."' Les demandes d'abonnement so s reçues exclusivement parles bureaux ci Iles fadeurs des postes. Les réclamations concernant le» abonnements doivent être adressé-.' exclusivement aux bureaux de posi<. | J.-B. SOLL0IO, Direstear-fripriétsln La « Tribune Libre » est largemen ouverte à tous. RÉFLEXIONS RÉFLEXIONS Une rencontre fortuite nous a donné récemment 1 occasion d'échanger, avec un fonctionnaire supérieur wallon, quelques idées au sujet de l'organisation des ministères à Namur. Reproduisant de mémoire noire entretien, nous prions cet honorable fonctionnaire île nous excuser si, involontairement, nous ne rendions pas exactement ses idées « J'ai l'avantage de connaître l'Ingénieur De Péron et le Professeur Houba, nous dit-il, j'estime qu'ils ont eu raison d'aller planter leur drapeau au cœur même de la « Cité Ardente », si réfractaire encore, du moinstTn apparence, au principe de la séparation des Flandres et de la Wa onie. » Leur travail sera dur, sans don le, mais dans ce milieu que je connais bien, ils pourront, grâce à leur ténacité, faire des prosélytes et y ressusciter le mouvement séparatiste; car c'est du banc de Liège, au Sénat, qu'est parti le premier cri en faveur de la séparation administrative. » C'est à Liège que se trouvent les plus ardents protagonistes, enthousiastes en ! 912, de l'œuvre nécessaire pour assurer 1.; développement pacifique et progressif des provinces flamandes et wallonnes, conformément aux mœurs, à la culture et aux aspirations si différentes, propres aux deux races. » On eut le tort, en 1830, de constituer avec ces deux peuples si disparates, une « entité politique » dénommée arbitrai, eme.nl Belgique. » Ils ont servi leur pays, en fondant, de leurs propres ressources,un journal d'allures aussi indépendantes que le permettent les circonstances. Je les félicite de leur courageuse initiative Logiques avec leurs principes, le programme qu'ils défendent avec lant d'énergique conviction, est le seul, à mon sens, doril !a réalisation permettra la reconstitution de la Patrie par 1' « Union des des provinces belges autonomes « réunies sous la forme fédérale. » Epiloguer sur le passé est supeillu, il faut envisager l'avenir Pas plus qu'elle n'entend rétrocéder l'Alsace-Lorraine, l'Allemagne ne pense à nous annexer elle ne le désire pas; elle l'a proclamé à différentes reprisés; elle n'y a aucun intérêt au con-tiaire, elle tient à renouer, avec notre pays, aussitôt que possible, des relations j obliques et économiques basées sur la confiance réciproque. » En gens avisés, les Flamands ont saisi la seule occasion fa\orable qui se soil présentée depuis 1830 pour obtenir le redressement de griefs légitimes. Je ne les en blâme point, mais j'espérais, lersque j'ai accepté mes fonctions en Wallonie, voir se produire dans nos provinces, un mouvement intense, parallèle à celui des Flamands, pour l'obien-tion d'une autonomie au;-si complète que celle que se soni octroyée, avec l'appui de l'Allemagne, nos compalrioles du Nord. "La force d'inertie que l'on a opposée, en vain jusqu'à présent, en Wallonie, à'ia séparation, sous prétexte «ci'opportunisme» pourrait nous ctre funeste. » En présence du mouvement flamand qui ne fera que s'accentuer, il ne reste à nos frères wallons d'autre alternative que de tâcher d'obtenir, au plus tôt, la reconnaissance, (en la proclamant au besoin) de l'autonomie administrative complète de leurs provinces. » Le rôle de la Presse est de former l'opinion publique, et de la diriger honnêtement; je vous souhaite d'être assez heureux pour réveiller le mouvement séparatiste, si appa- Les Opérations à l'Ouest Paris, 22 août. — De l'Agence Havas : — Quelques aviateurs de reconnaissance ennemis ont survolé ce malin, à 9 h. 3/4, la banlieue de Paris à une grande altitude. Violemment bombardés par nos canons spéciaux et poursuivis par nos aviateurs de la défense, ils ont rebroussé chemin vers le Nord. * * Paris, 23 août. — Les correspondants de guerre sont unanimes à dire que les combats livrés autour de Roye et de Lassigny ont un aspect tout nouveau par suite de la nouvelle tactique défensive des Allemands, qui n'envoient leurs troupes au feu ni en lignes formées ni en masses échelonnées en colonnes profondes. L'ennemi résiste, au contraire, dans des points d'appui solides qui ressemblent à des bastions et qui sont garnis d'un nombre extraordinaire de mitrailleuses.Le terrain boisé et raviné convient à cette méthode, qui crée de grosses difficultés aux Alliés. ¥ ¥ Berlin, 22 août. — Le lieutenant Billik. qui a remporté 3t victoires aériennes, n'est pis rentré d'un vol exécuté le 10 août. 11 s'était élevé vers midi, à la tête de son escadrille, pour attaquer une escadrille de bombardiers ennemis signalée dans la direction de Péronne. Nos aviateurs ont attaqué les appareils ennemis à 4,000 mè re- d'altitude. Tandis que les divers combats se développaient, le lieutenant Billik a poursuivi un aviateur ennemi qui se sauvait loin au-delà des lignes. A ce moment, il a lui-même été surpris rar une escadrille de combat ennemie composée de 6 avions. Le lieutenant Billik s'est héroïquement défendu un contre mx Depuis lors, nous n'avons plus reçu à son sujet la moindre nouvelle, de sorte qu'il n'est pas impossible qu'il soit tombé vivant entre les mains de l'ennemi. ca-ixe****» siiir Mer Washington, 23 août. — Le vapeur américain «Montana» (6,639 tonnes brut), a été torpillé le 16 août dans les eaux étrangères ; il a coulé. remme t sincère de 1913, et qui est conforme à nos intérêts. » L'attitude prise par le parti « Jeune Flamand » ne peut, en ce moment, que rendre plus complet, plus définitif, plus irrémédiable, le divorce des provinces belges. Elle ne m'effraye pas et j'envisage l'avenir avec assez d optimisme : la Flandre ne peut pas plus se passer de la Wallonie que celle-ci ne peut être privée d'un libre accès à la mer. » Anvers pourrait, au pis aller, être proclamée ville libre, avec un port franc, mais n'anticipons point; ce sont des conjectures Une union f >ndée sur des bases solides, en l'occurrence le « fédéralisme », étant la seule solution rationnelle conforme aux intérêts de tous, s'imposera fatalement aux uns et aux autres en temps utile. Le programme politique du "Peuple Wallon», — libéral et démocratique — est le seul qui réponde aux vœux de la majorité des Wallons ; aucun au ire ne serait plus acceptable chez nous : nous ne voulons plus retomber sou* la férule d'un gouvernement clérical qui, pendant trente ans de pouvoir, ne sut rien faire pour sauvegarder la patrie contre les dangers qui la menaçaient et doul nos provinces ont été les victimes d'avance sacrifiées à son mpéritie. « Nous préférons l'exil plutôt que de retomber s<>us le joug d'avant 1911 ». h Tels sont les sentiments que j'ai entendu exprimer depuis quelque temps par des gens qui n'étaient pas tous des imbéciles. d L'exil, d'abord, est très pénible quand il n'est pas volontaire et il n'est pas possible pour tous. » Quoi qu'il en soit, l'expression de tels sentiments après quatre ans de guerre et de souffrances, dénote suffisamment que quel que soit le gouvernement de l'avenir, il ne pourra résister que s'il répond aux aspira-lions du peuple. » La fin de la guerre est proche. Il faut donc,' de toute urgence, amener la Wallonie à i xprimer ses revendications si l'on ne veut voii éclate. , après la guerre, de: 4rowWes anarchiques "omme en Russie. i> Bien que très avancée, l'organisation de nos ministères n est ni terminée ni parfaite, malgré le nombre toujou \s croissant de candidats qui sollicitent journellement des emplois; nous serions personnellement très heureux de voir un grand nombre de nos frères liégeois nous aider à accomplir notre tâché patriotique et achever de combler nos cadres. » Lorsque vos devoirs professionnels vous amèneront à Namur, vous pourrez, si cela vous convient, visiter nos ministères et vous convaincre de l'importance du travail accompli depuis août 1917, malgré les difficultés énormes et de tout genre qu'ont rencontrées les organisateurs de la première heure. » Ce serait une grossière erreur (due à l'ignorance) de croire qu'on nous demande d'abdiquer aucun de nos sentiments de vrais patriotes. Au contraire ! » En « haut lieu », on aime les hommes de caractère qui ont la franchise de leurs opinions.On nous demande une collaboration utile et loyale, dans l'intérêt même du pays que l'on a la charge d'administrer. Nous prîmes congé de netre interlocuteur, le remerciant pour ses utiles renseignements et lui promettant d'aller frapper à sa porte, aussitôt que l'occasion favorable se présenterait, avec la certitude de recevoir bon accueil puisque, paraît-il, on ne fait pas antichambre dans les ministères de Wallonie, où il n'y a pas abus de protocole. Trois hommes de l'équipage ont péri. Quatre-vinyts survivants ont été débarqués. Paris, 23 août. — l)e l'Agence Havas : — Le paquebot « Polynésien » (6.373 tonnes), des Messageries Maritimes, qui transportait des troupes serbes de Bizerte à Salonique, a touché une mine le 10 août au matin et a coulé. Six passagers serbes, onze chauffeurs et deux hommes de l'équipage manquent à l'appel. Le vapeur français « Balkans » (1.709 tonnes), de la Compagnie Marseillaise de, navigation à vapeur, qui se rendait de France au Portugal, a été torpillé la nuit du 15 au 16 août ; il a roulé en moins d'une minute. Jusqu'à présent, il est établi que 102 personnes ont été sauvées. * » » Amsterdam, 22 août. — On mande d'Vmuiden que deux chalutiers à vapeur retenus depuis novembre 1917 dans un port anglais viennent d'être réquisi-t onnés par l'Amirauté anglaise et affectés au servies de la marin». Londres, 22 août — L'Agence Pieuter apprend de New-York qu'à la demande du gouvernement hollandais, le Board of Trade américain a consenti à ce que le vapeur « Nie w-Amsterdam » prenne à bord un chargement de 10,000 tonnes de blé pour la Hollande, à la condition qu'à son prochain voyage ce navire transportera une cargaison pour la Commission for Relief. «r * t Copenhague, 22 août. — Le steamer danois « Nordban », qui se rendait d'Italie en Amérique, a été coulé le 18 août dans la Méditerranée. Son équipage «st Siiin et sauf. Le stenmer danois « Orkney » a été coulé le 9 août dans l'oeéan Atlantique. Le capitaine et quatre matelots manquent à l'appel le reste de l'équipage a élé débarqué à Gibraltar. Le 13 août, la barque danoise «Frida» a été détruite ; six hommes ont péri. Le steamer norvégien «San José» a été torpillé le 17 août dans l'Atlantique. On ne connaît pas le nombre des victimes. Le voilier norvégien «Nordhan» a été coulé le 17 , août dans l'Atlantique. On est sans nouvelles de l'équipage. COMMUNIQUÉS OFFICIELS « L'Echo de S ambre et Meuse » publie le communiqué officiel allemand de miel et le dernier communiqué français, douze heures avant les autres journaux ! nmmnniqués des Puissances raies lïerlin 2-1 août. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armées du Kronprinz Rupprecht de Bavière et du général von Boelim. Les Anglais ont étendu leurs attaques vers le Nord jusqu'au Sud-Est d'Arras et vers le Su t au delà de la Somme jusqu'à Chaulnes. Les armées des généraux von Below et von der Marwitz ont brisé l'assaut de l'ennemi numériquement supérieur. Depuis Arras jusqu'à Chaulnes, une lutte d'artillerie des plus violentés a, à la pointe du jour, ouvert la bataille. Conformément à l'ordre reçu, nos troupes, tout en combattant, se sont repliées sur Croi-silles-St-Léger devant l'adversaire débouchant de part et d'autre de Hoyelles. Au Nord-Est de Bapaume, nous avons fail lèle à l'ennemi dans la ligne St-Léger-Chiat-Le Grand-Miraumont. Ici aussi, les charges matinales des aggresseurs se sont écroulées. L'assaut renouvelé dans le courant de l'après-midi a permis à l'ennemi de gagner du terrain en direction de Mon Des régiments prussiens, mis en ligne du côté Nord-Ouest pour la contre-attaque, ont rejeté l'adversaire pénétré au-delà de Mory. Les charges ennemies menées dans la direction de Bapaume ont refoulé nos lignes sur Behagnies-Pys. En cet endroit, nos réserves locales ont arrête le mouvement ennemi et ont fait avorter encore plusieurs autres assauts puissants vers le soir Des deux côtés de Miraumont, les vagues adverses 4 fois relancées dans la mêlée se sont brisées devant nos lignes. Le maréchal des logis Bauermeister de la 2e batterie du 21e régiment d'artillerie y a détruit avec un seul canon 6 chars d'assaut ennemis. A l'Est do Hamel, l'adversaire a pris pied sur la rive Est de l'Ancre. Ses attaques débouchant d'Albert, se sont écroulées à l'Est 4© «aelto vilte; Pour rétablir les communications avec nos lignes près de Pys, nous avons replié nos lignes des bords de l'Ancre, depuis Miraumont jusqu'à l'Est d Albert; au Sud delà Somme, des troupes prussiennes, y ayant déjà empêché le 9 courant la percée des Anglais, ont refoulé aussi hier les attaques britannique.- dirigées sur Cappy - Fouca-Urourl et Yermandovillers, à l'Ouest de cette ligne. Da part ( t d'autre de l'Avre ainsi que sur l'Oise et près d'Aillette, escarmouches d'infanterie Entre l'œillette et l'Aisne. les français ont poursuivi urs charges. Lais la matinée, nous avons -ejeté des attaques partielles. Le soir. . jrès un feu roulant des plus violents, l'adversaire a déclanchê une grande charge générale; celle-ci s'est complètement écroulée. Par une contre-attaque, nous avons refoulé dans ses positions de départ l'ennemi qui passagèrement avait progressé sur Crécv-Aumont, et près de Juvigny et Chavigny. Dans les gorges de Vezaponin, nos "escadres ont attaqué avec une efficacité toute particulière des réserves et colonnes ennemies.Le lieutenant Udet a obtenu ses 59e et 60e victoires aériennes. Dans ces derniers jours, le lieuteuant Lau-men a remporté ses 25e et 26e, le sergeant-major Dôrr ses 22e et 23e, le lieutenant Auffarth sa 22e, le lieutenant Greim et le lieutenant Buchner leur 20e victoires aériennes. Berlin, 23 août. — Officiel. En juillet, nous; avons détruit au total 550.000 tonnes brut de tonnage marchand utilisable pour nos ennemis. Depuis le début de la guerre, le tonnage marchand à leur disposition a été ainsi diminué, rien que par les mesures militaires des Puissances centrales, de 18,SOU.000 tonnes brut en chiffre rond. De ce chiffre, 11,600,000 tonnes brut s'appliquent à la Ilolte marchande anglaise. D'après des constatations ultérieures, outre les pertes publiées déjà, 28,000 tonnes brut de navires marchands ennemis ou voyageant pour compte de nos ennemis ont été avariées par nos mesures militaires et amenées dans les ports ennemis pendant le mois de juin. * Vienne. 23 août. — Officiel de ce midi. Sur le théâtre de la guerre en Italie, une escadrille d'avions austro-hongrois a efficacement bombardé un champ d'aviation établi par l'ennemi près de Mestre. Pour le reste, rien de particulier à signaler. En Albanie, des troupes du général-colonel Pflan-zer-Raltin ont rejeté l'ennemi hors de ses premières lignes sur plusieurs points. Elles ont fait des prisonniers et pris des canons.13 * Sofia, 20 août. — Officiel. Sur le frent en Macédoine, dans la région de la Moglena et au Sud d'Huma, nous avons dispersé par notre feu des détachemenls d'assaut ennemis qui tentaient d'approcher de nos postes avancés. Des deux côtés du Vardar, la canonnade continue très violente. Dans Pavant-terrain de nos positions établies au Nord du lac de Tahino, des détachements de reconnaissance ennemis ont été dispersés par le feu de notre artillerie. * * * Constantinople, 22 août. — Officiel. Sur le front en Palestin , sur la route de Jérusalem à Nablus, une courte fusillade, qui a amené une intervention des deux artilleries, s'est engagé entre nos postes et des détachements de reconnaissance ! ennemis, qui o it élé mis en fuite. j Dan- la journée, faible canonnade et grande acti-: vite aérienne. •»' ■" ■' '■■■■' " i '■ i ii n I Sur le front à l'Est, au Nord-Ouest de la Perse, nos troupes continuent à progresser méthodiquement.Sur les autres fronts, la situation ne s'est pas modifiée. * ♦ ¥ Const.mtinople, 22 août. — Officiel. Sur le front en Palestine, canonnade réciproque. Dans le Hedschas, un détachemeat de rebelles ennemis est tombé dans un piège; il a élé dispersé et a subi des pertes. Sur les autres fronts, rien de nouveau à signaler. Constantinople a été bombardée la nuit du 21 au 22 août par 2 escadrilles aériennes ennemies. Plusieurs bombes sont tombées sur Stamboul. Pas de dégâts d'ordre militaire. 8 habitants ont été blessés et quelques magasins endommagés. —«o»— Berlin, 22 août. — Officieux. La mise en ligne de forces ennemies importantes sur un secteur relativement étroit, démontre les formidables efforts que fait l'Entente pour amener une décision. Pour citer un exemple, rien que devant le front de l'armée Von Hutier, pas moins de 24 divisions françaises et 3 anglaises ont été envoyées au feu depuis le 8 août. Environ 18 de ces divisions sont encore au front en ce moment; les autres en ont été retirées à la suite de leurs pertes et de leur épuisement. Si l'on lient compte du nombre énorme des machines, des tanks, des automobiles blindées, des escadrilles de combat, etc., employés par ces divisions, parmi lesquelles se trouvent plusieurs divisions d'élile. telles les 47e et 48e divisions de chasseurs français, les trois divisions africaines, dont la célèbre 253e, et enfin le fameux corps canadien, on peut se représenter la lâche imposée à l'armée von Hutier qui a, au cours des deux dernières semaines, opposé sans relâche une résistance sanglante aux attaques ennemies. Aujourd'hui, les déclarations des prisonniers font peu à peu connaître les pertes.subies par l'ennemi; ils sont unanimes à dire que les pertes sont très considérables, grâce à la précision du tir de notre artillerie et de nos mitrailleuses, et que c'est grâce à ces armes, appuyant tes combats à la baïonnette éner-giquement exécutés par notre infanterie, que nous avons réussi à faire successivement échouer toutes les attaquas en masse de l'ennemi. Berlin, 22 août. —- Officieux. Après un grand nombre de jours de combats sanglants amenés par les grandes attaques de front exécutées par les Français des deux côtés de l'Avre, le fénérau«simg français, se voyant coincé, a cherché à forcer la décision pir des aîlaques de flanc minutieusement préparées entre l'Oise et l'Aisne. Ce plan devait être couronné par une attaque de grand style déclanchée par les Anglais au Sud d'Arras. Sur ces deux points, les Français et les Anglais ont espé,-é obtenir la percée si longtemps cherchée du front allemand. Il a été établi que, le premier jour de la bataille, les Anglais devaient atteindre un objectif fixé à l'Est de la ligne Combles-Bapeaume. Malgré la formidable mise en ligne de fortes divisions fraîches et de nombreuses escadres de tanks, l'Entente a eu une amère déception. La mise en ligne prématurée d'importantes forces de cavalerie britannique prouve combien les Anglais étaient certains de remporter la victoire : une fois de plus elle leur a échappé et ils ont, au contraire, subi une défaite. Jusqu'à présent, le grandiose plan ennemi a échoué avec de fortes perles pour nos adversaires, aussi bien sur le front français que. sur le front anglais. Gomiîiuisiq és «es Puissances Alliées Paris, 23 août (3 h.) : Au cours de la nuit, bombardement violent entre la région de Beuvraignes et l'Oise, notamment sur le Piémont. A Passel et Chiry-Ourscamps nous tenons la rive Sud de l'Oise et de l'Ailletté depuis Sempigny jusqu'à la voie ferrée de Coucy-le-Chàteau.A 1 Est de Celon, nous avons porté nos lignes jusqu'aux abords de Guny et de Pont-Saint- M ara Nuit calme partout ailleurs. Paris, 23 août, (11 h.) : Entre Matz et Oise, actions violentes de l'artillerie au cours de la journée Nos troupes ont franchi la Divelte dans la région d'Kvricourt Entre l'Ailette et l'Aisne nos progrès ont continué à l'Est de Bagneux et à l'Ouest de Crécy-au-Mont. Journée calme sur le reste du front. Londres, 22 août. — Officiel. Nous avons attaqué ce matin, à 4 h. 45, les positions ennemies établies entre la Somme et l'Ancre. Mercredi, à la tombée du jour, nos patrouilles avaient progressé sur la rive gauche de l'Ancre, au Sud et au Sud-Ouest, de Beaucourt. Nous avons tenu contre de vigoureuses attaques ennemies déclanchécs l'après-midi et le soir sur le front Miraumont-Achiet-le-Grand, les positions que nous avons conquises hier au Nord de l'Ancre. Les Allemands ont prononcé ce matin de nouvelles contre-attaques en face de Miraumont et d'Iries. Nous avons fait mercredi de 2 à 3 mille prisonniers et pris quelques canons. A l'Est et au Nord-Est de Merville, nous avons avancé vers l'Est. Nous avons atteint les abords de Vieux-Berquin et conquis un retranchement au Nord de Bailleul, Au cours d'un violent combat, nous avons repoussé une contre-attaque locale exécutée par l'ennemi près de Locre. Au Nord-Ouest de Dranoeter, combats in cessants la nuit. Rome, 22 août. — Officiel*. Canonnade habituelle tout le long du front. Dans la vallée du Rio-Frenzo (Posina), des détachements ennemis ont tenté d'attaquer nos lignes après une courte mais énergique préparation d'artillerie; ils on' été forcés de rebrousser chemin en désordre sous notre feu. Nos patrouilles on! dispersé des soldats ennemis en reconnaissance au Sud de Mori et harcelé les lignes ennemies établies à l'Est de Nervesa, sur la rive gauche de la Piave. Nos aviateurs ont efficacement bombardé des buts d'ordre militaire dans la vallée de la Sugana; en outre, ils ont lancé 2,000 kilos de bombes sur un chnmp d'aviation établi à l'Ouest du ruisseau de Meduna et y ont provoqué un incendie. Nos aviateur^ et ceux de nos alliés ont descendu j 5 avions ennemis. DÉPÊCHES DIVERSES Bàle, 22 août. — Les « Basler Nachrichten » reproduisent, d'après l'Agence Havas, une information de 1' « Homme Libre », de M. Clemenceau, où l'on peut lire entre les lignes que des mouvements révolutionnaires couvent ou ont déjà du être réprimés dans différentes régions de la France. — De nouveaux incidents ont surgi, dit le journal, et ému l'opinion publique, mais superficiellement toutefois. La nation française a le devoir de garder tout son sang-froid, de n'accorder d'intérêt qu'aux événements militaires qui constituent un gage certain, d'avoir pour unique souci la conduite de la guerre. » Paris, 23 août. — Le sénateur Vermorel, qui avait voté la condamnation de M. Malvy, n'a pas été réélu vice-président du Conseil général du département du Kliône; ses fonctions échoient à M. le député Peynet, partisan de M. Malvy. Berlin, 22 août. — Le « Berliner Lokal Anzeiger » apprend que l'Impératrice d'Allemagne, qui s'est beaucoup surmenée dans ces derniers temps au service des œuvres charitables, est tombée assez gravement malade au château de Wilhelmshûhe. — L'impératrice, dit-il, n'a pas fait preuve seulement d'un dévouement extrême pour les victimes de la guerre : elle a voulu soigner personnellement ses fils se trouvant au front de bataille et a vécu à leurs côtés dans une angoisse perpétuelle. Elle avait trop présumé de ses forces, et depuis longtemps lés médecins avaient, prévu qu'une réaction ne tarderait pas à se produire. Ou espère cependant que le repos absolu et les sites enchanteurs de Wilhelmshôffe exerceront une salutaire influence sur son état et qu'après quelques semaines il n'y paraîtra plus. L'Empereur, qui a séjourné au front presque sans interruption depuis l'offensive du printemps, a rejoint l'impératrice à Wilhelmshûhe et passera quelques semaines auprès d'elle. Les pn'nces impériaux que leur service ne retient pas au front se trouvent également au chevet de leur mère. Berlin, 22 août. — Le vice-chancelier von Payer s'est rendu aujourd'hui au grand quartier général. La Haye, 22 août. — Le ministère des affaires étrangères annonce que, le 9 août, dans la matinée, un avion anglais a survolé Breskens; il a été bombardé. Le ministre des Pays-Bas à Londres a été chargé de protester auprès du gouvernement anglais contre cette violation du territoire hoBandais. Amsterdam, 22 août. — Le département néerlandais des affaires étrangères annonce que des représentations ont été faites au gouvernement anglais à raison de la violation du territoire néerlandais à deux reprises par des aviateurs anglais. Amsterdam, 22 août. — L' « Algemeen Handels-blad apprend de Londres qu'un grand nombre, d'usines du Yorkshire sont menacées de grève à cause d'un conflit au sujet de la durée du travail. Londres, 22 août. — On annonce la mort du cherif de la Mecque, Hussein, qui avait été proclamé roi du Hedjaz par les Anglais. On croit que son fils Ali, qui est un partisan du khalife de Constantinople, sera élu comme successeur de son père. Constantinople, 22 août. - D'après une communication adressée de Receban à un membre de la délégal ion arménienne résidant ici en ce moment, le Parlement, arménien a été ouvert le 1er août dernier, en présence dos r. présentants de la Turquie, de l'Allemagne, de l'Autriche, de la Perse et de l'Ou-kraine.Londres, 22 août. — Le « Times » apprend de Tokio qu'un grand nombre de magasins ont été saccagés lors des troubles provoqués par la pénurie du riz. Tous les endroits de plaisir sont fermés. aaesHgsrfrei.i « «in».! i i«KsasaaiigB»6gsagEB«SEMaT nui REVUE DE LA PRESSE Chez les Flamands On a maintenant des détails assez complets sur la dernière manifestation générale du sentiment particularisé flamand Les journaux activistes en parlent avec satisfaction : L'anniversaire de la Bataille des Eperons d'Or, la fete nationale flamande, a été célébrée, cette année, d'une façon digne dans toute la Flandre. Le Conseil des Flandres a reçu 448 télégrammes provenant d'un même nombre de réunions solennelles, ayant en lieu dans 295 communes différentes du pays flamand. Dans ces télégrammes, on salue avec joie l'autonomie de la Flandre et l'on exprime une confiance absolue dans le Conseil des Flandres. Un certain nombre de rapports font encore défaut, particulièrement ceux des réunions nombreuses qui ont eu lieu dans la région des étapes des deux Flandres. Le communiqué énumère les communes où les assemblées ont été particulièrement nombreuses. On y voit des grandes villes comme.A n vers, Bruxelles, Louvain, Bruges Garni: des villes de second ordre comme St-Nieolas, Tourhout, Hasselt, Alost, Den-derleeuw; des communes comme Temsehe,, Contich, Merchtem etc., etc. Toutes ces assemblées où régnait l'enthousiasme eurent lieu sans incident. Elles montrent clairement que l'activisme a gagné des milliers de partisans dans toutes les régions du pays et dans tous les milieux. C'est très bien. Après cela, il y aura encore de bonnes gens pour dire que le mouvement flamand est l'œuvre d'une poignée de vendus augmentés de quelques égarés. Et il se trouvera, comme toujours, un nombre considérable (le naïfs pour croire qu'il en est bien ainsi, pour se convaincre par paresse d'esprit que tout ça c'est du bluff, ou bien des inventions d'Allemands, etc., etc. Déjà, avant la guerre, les plus modérés mêmes des wailonisants étaient l'objet de la réprobation des gens de bonne foi qui prenaient leurs désirs pour des réalités et d'un tas de politiciens incapables d'étudier objectivement les phénomènes sociaux qui dérangeaient leurs habitudes de tout repos. On disait : les Flamingants, c'est une poignée d'arrivistes, braillards incontinents, qui, faisant beaucoup de bruit, donnent aux naïfs l'impression de la foule. Le résultat obtenu par ces endormeurs, on l'a vu. Ils ont préparé à la Wallonie le plus cruel réveil qui ait été réservé à un peuple. 4me année. — V 197 JOURiWL QwOTilHM — Li» iV : 1Q centimes ! Dimanche=Lundi 25=26 Aoi.it 1918

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Cet article est une édition du titre L'écho de Sambre et Meuse appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1915 au 1918.

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