L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 10 Octobre. L'écho de Sambre et Meuse. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/x639z91q6g/
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HUI OW ANHONC* : AnnnonMi, (a liy*nr, fr. O.S&; — Ami Snane. («Tic tfaas. <J« s»c.), i* ïp»e fr. l.OD; — Né«r»toïie, la li^ne, fr. (.00 — Fuit» direr» IfHi) W lijpi» fr. 1.36; -Faits direr» (coro*), 1« !i(fne, fr. 1.50; -C toron. locale, l»Tifn<-, fr. Î.OO. -- liéps ration* judiciaires, !» !ig;;«, fr. 2.!X) AdmlnlotraHe" Qt R«i«iaot.i»n 37-4K), rue fouie-Fleuris, Namur Mt« de ii *J_k. fi in S à S h Lm M+inU« m'«11^ q«« l««w a*t«usw, -i vo* HMMwrii» iiiiTiWWs »o fowft L'Echo de Sambre & Meuse p&ft im À£0: 1 w©*#, fr MB — 3 mai*, fc'. 7.51, I.m d»mand«: a?aboni;e»r*l sorrt r»*u»s cxafiisiTeisagr^ar lifs fewttiHx m Ifr'factenrj fle* i o;&îî l.s* réclamations i.ouceirw !« ibom*#nenti doiveiA i'tr<» *dr»'> « -exclusivement aui bureaux d« pou.- J.-l. Hum, S!i86îiif-Priprlii8^ La « Tribune Liirt * «si Iwgmien atwertt à tosw A propos de la Commission des Langues À propos de la Commission des Langues Il se crée, depuis quelque temps, autour des mouvements des nationalités, une atmosphère plus vraie, une attention plus soutenue des échanges de vues marqués de traits plus justes, plus sincères En Russie, en Autriche, en Flandre, en Irlande, des courants d'opinion se sont formés, p tissants, d'une force expansive extra ordinaire, comme tout ce qui naît d'éléments • vitaux longtemps contenus et comprimés. Et voilà qu'à ce moment précis, une commission belge est instituée, portant toutes les apparences d'un organisme terriblement suranné On ne saurait être plus « ancienne génération » ! Les n'isonnages poli iqnes qui eu t'ont partie ont ét'■ représentés déjà par b-s lainauds comme, montrant un attachement opiniâtre à des idées qui ont fait leur temps ; el leur œuvre pour peu qu'elle puis e dé truire dans l'avenir ce qui aura été bâti solidement pendant les années de guerre, ne saurait être, affirment nos compatriotes du Nord, qu un replâtrage maladroit des anciens errements. Les idées de ces messieurs présentent cependant quelques nuances. Les uns persistent avec une persévérance outrée dans des opinions qu'ils croient les plus raisonnables ; les autres* convaincus ou non, ne veulent pas ceder au sentiment d autrui. Le défaut des premiers est dans une conscience mal éclairée, le défaut des seconds est dans une volonté rebelle à toute raison. Quoi qu'il en soit, c est toujours l'ancienne école qui prévaut et l'on va voir de quel bois elle se chauffe. Imbus de traditions et de préjugés auxquels ils s'attachaient de plus en plus profondément et auxquels ils tâchaient aussi de rallier le plus grand nombre d'adeptes, les fonctionnaires belges, d'il y a quelques années, chargés de résoudre le problème si compliqué des langues, s'appliquèrent, avec une conscience, une ténacité et une incompréhension rar. s, à niveler le langage des deux races à une proportion commune Faire de deux n itures, éprises d'idéals différents, un être unique, créer de toutes pièces, l'homme à l'âme belge, le Beulemans livré à la verve narquoise des vaudevillistes, telle fut la constante préoccupation de ces organisateurs, pour lesquels le sentiment patriotique s'arrêtait, immuable, à la façade, sanslamais pénétrer dans les coins où s'abritent les pensées intimes qui gouvernent les actions des petits peuples. Que la Flandre et la Wallonie juxtaposées, un jour, par la volonté de la diplo matie, fussent susceptibles de souffrances ; que leur âme, prompte à l'enthousiasme, étouffât, faute d'air, faute de liberté, c'était chose qu'on ne pouvait concevoir. C'est pourquoi, sans aucun scrupule, sans l'ombre d une inquiétude, — parce qu'il est convenable de s'occuper un peu de nous, — on institue une commission des langues, qui s'accommodera sans doute pariai ement de quelques maigres modifications au régime en vigueur avant les événements de 1914. En tous cas, le résultat des délibérations donnera lieu à la formation d'un rapport qu'il serait intéressant de connaître. Si l'on institue une nouvelle réglementation, sera-t-elle toujours étroite, sévère, blessante même comme l'étaient, par exemple, les formalités imposées autrefois aux Wallons appelés à exercer des fonctions publiques ? Et comment la conscience populaire, for- \ tement trempée pendant -celte période difficile, s'adapterait elle à un modus vivendi d'allu ^superficielle et. rétrograde? ■ 'estThom eur des séparatistes, aussi bien en pays occupé qu'à l'étranger, de s'attacher ■à la solution d'un problème vital, de traiter un sujet qui intéresse l'individu en môme temps que la nation tout entière. On ne veut rien comprendre à la nécessité d'une revision sérieuse et approfondie de notre statut linguistique commun et l'on s'offense avec une naïveté d'un autre âge, des propos tenus en Belgique occupée, en dehors des cercles où la consigne est de ronfler. Que d'embarras et que d'affaires! 11 faut pourtant que l'on comprenne et que 1 on connaisse le caractère du mouvement actuel II faut bien que l'on sache que les Wallons ont d'": prendre part à la lutte, à leur tour, bien résolus à conserver intact l'héritage de leurs pères. Quand on couvrit d'inscriptions bilingues tous les bâtiments appartenant à l'Etat, jusqu'en les plu.-, petites communes de Wallonie, où jamais peut-être un Flamand n'avait mis le pied ; quand on exigea la connaissance du néerlandais pour la plupart des emplois officiels, obligeant ainsi tous les Wallons, qui postulaient un emploi du gouvernement, à apprendre cette langue, un grave conflit a fini par éclater entre deux races qui firent bon ménage pendant trois quarts de siècle. Une voix énergique, sans prévision <b l'intervention allemande, avait déjà acclamé, en plein Sénat, 1 idée de la séparation administrative. Des associations s'étaient fondées de tous côtés pour la défense de la langue française On n'en finissait pas de citer à toute occasion, les faits qui constituaient des empiétements de la Flandre sur la Wallonie, La situation s'est un peu améliorée, mais il reste à régler, à l'heure qu'il est, bien des questions. M'est avis que la Commission des langues a, comme on dit familièrement, du pain sur la planche et qu'i est temps qu'elle aborde franchement et définitivement le problème à résoudre. Le coq wallon, essentiellement courageux et décidé, tourne la tête vers ceux qui ont pour mission de veiller à son développement et au respect de ses droits acquis ; l'heure de la lumière a sonné, assez de temps perdu en vaines discussions : Le moindre grain de mil ferait mieux son affaire ! CHOUCLOTIÉ. il Gtuerro sur IMer Paris, 7 octobre. — Ou mande de Lisbonne à l'Agence Havas : Deux sous-marins ont bombardé Coïmbre. Canon-né.-. par la forteresse, ils se sont retirés. Amsterdam, 7 octobre. — L'Agence Reuter annonce i[iie le vapeur anglais» Burutu »(4,000 tonne--) a sombré dans la nuit de jeudi par suite d'une collision.Lies 200 passagers qui se trouvaient à bord du navire, <50 on' péri Clin-'ia ua. 7 oi tobre. — Le mi istère des alfii es «Hr gères annou- e que lo vapeur norvégien « Vuiet anspor ant du i bariion a été coulé le i octobre •nlre La n d end et i.iza d par un sous marn L qui âge a é é débarqué à F Irn util L>* <- i ine et qunte matelots sont arrivé à Newport. On est sans nouvelles des autres oiarins. DÉPÊCHES DIVERSES M iscou, 7 oetobre. — Par décret du gouvernement, tous les officiers et employés militnres âgés de inoiu-de 40 ans, ayant reçu une instruction militaire supérieure et ayant occupé d s fonctions dans les états-m ijors ou dans l'administration ue l'intendance, sont rappelés sous les drapeaux. * » » Stockholm. 7 octobre. — Des combats violents ont été livrés au Sud de lieresnik entre les bulcbevisies et les troupe* anglo-françaises. Ces dernières se trouvent sous le commandement du général Folle. » « Pétrograd 7 octobre. — De la « Pravda » : — D'après des témoignages de soldats français du Se bataillon colonial, le commandant des troupes françaises à Arkhangel et le capitaine Poule ont prévenu leurs troupes, au moment où el es allaient attaquer dans la direction de Vologda. que l'objectif de cette attaque n'était pas seulement la prise de Vologda, mais encore et surtout une percée destinée à établir une liaison avec les 'L hèques-Slovaques. Cette marche en avant a- coûté aux troupes françaises de g'-os sacrifices. Plusieurs trains de blessés et di morts sont arrivés à Arkhangel. Une épidémie de grippe espagnole sévit parmi les troupes américaines dans le Nord. • m m Rerlin, 7 octobre. — Dimanche 6 octobre a eu l^eu à Rief l'ouverture solennelle de la première Université de l'Oukrajne. * Helsingfors, 7 octobre. — La Diète a voté, par 66 voix contre 3i, le nouveau projet de Constitution. La Commission principale a adopté la suppression du veto de la Couronne dans les questions intéressant la défense nationale. Lugauo, 6 octobre. = Afin de comhatre la propagation de la grippe, les autorités de Turin ont ordonné 1 f rmeture de tous les bâtiments publics et des églises. * « Amsterdam, 7 octobre. — Le gouvernement américain a i on-enti une nouvelle avance de 9 miilions de dollars à la Belgique * * « Paris 8 octobre. — L'aviateur Garros, dont on se rappelle la récente évasion, n'est pas rentré de son dernier vol ue i econnaissance. « * Londres, 7 octobre. — Un décret du gouvernement interdit touie expoi tatiou vers les pays euro-, , éens, suus réserve de conventions spéciales. .seule l'exportation vers les pays aines est permise. » » La Haye. 7 octobre. — Un conseil des ministres extraordinaire s'est réuni hier, vers 11 h. 1/2. L.t Renie de Hollande e?t arrivée à La Haye pour prendre pa t au\ délibérations qui ont pour objet de I lire se reunir à La Haye la Conférence de paix éventuelle. • • Berlin, 7 octobre. — Le ministre des Pays-Bas est parti hier pour L t Haye pour délibérer avec son gouvernement. * « • La Haye, 7 octobre. - Le gouvernement néerlandais et M. Bredow, fondé de pouvoir de la Deutsche Telefuuken Gesellschaft, viennent de signer un accord concernant l'établissement d'une station monstre de radiotélégraphie qui assurera les relations de U Hollande avec l'étranger et ses communications directes avec les Indes néerlandaises Cette station, qui sera analogue à celle de Nauen lez-Berlin, sera établie dans les bruyères près de Kotwij-k. La station de réception dans les Indes sera installée près de Batavia. « « Kônigsberg, 7 octobre. — Le lieutenant-aviateur Fritz ltumey, qui a descendu 4i avions ennemis, a fait une chute mortelle. * ♦ » Vienne, 7 octobre. On mande de Munich à la « Nouvelle Presse Libre » que le gouvernement roumain aurait exprimé le désir d'ouvrir des négociations pour amener une nouvelle solution de la question de la Dobroudcha. • • • Stockholm, 7 octobre. — Contrairement aux bruits qui ont couru, la tsarine, son fils et ses quatre filles ' sont toujours en vie. Le gouve nem nt des Soviets a consenti au départ de Russie de la famille du tsar. A cause des violents combats qui se livrent en ce moment dans la région où elle réside, il lui est impossible de partir pour l'étranger. COMMUNIQUÉS OFFICIELS « UEtko it S*»** ti Mmst » finbl* U communiqué officiel allemand de midi k U dormir wnwwwqus? français, doute héwes avant Us autrts journaux Commiiaiqiés des Paissaiees Ceuirala Berlin, 9 octobre. Théâf re de la guerre à l.Ouest. Eut • Cambrai et Saint-Quentin, la bataille a repiis de nouveau. Avec une mise en ligne d'une artillerie formii .ble et en concentrant des chars d'assaut et des escadres d'aviateurs, les Anglais, concourront avec les Français et les Améri-ricains, ont attaqué notre front depuis Cambrai jusqu'à "^aint Quentin. Sur l'aile septentrionale, l'attaque était avortée vers midi après rude combat à l'Ouest de la route reliant Cambrai et Bo-hain.Dans la soirée 4 nouvelles charges ennemies se sont écroulées. De part et d'autre de la chaussée romanç conduisant dans la direction de Le Cateau, l'adversaire est parvenu à effectuer une plus forte irruption dans nos lignes. Nous avons enrayé sa progression dans la ligne Walincourl, Elincourt et à l'Ouest de Bohain. Sur l'aile Sud du front d'attaque, l'ennemi n'a pu gagner que peu de terrain. Les troupes combattant au Sud ne Mont-brehain ont repoussé toutes les attaques ennemies dans leur première ligne d'infanterie. Menacées sur leur flanc par l'irruption faite par l'adversaire au milieu de leur front de bataille, elles ont dû reprendre leur aile jusqu'à la lisière Ouest de Fresnoy-le-Grand. Eu Champagne, entre 'a Suipprs et la région à l'Ouest de l'Aisne, en mettant en ligne des forces puissantes, les Français et Américains ont repris leurs charges. Eux aussi, d'après des ordres trouvés sur des prisonniers, ont eu la consigne de percer notre ligne i Ce n'est què des deux côtés de S.-Etienne, que l'ennemi a pu pénétrer dans nos positions.Une attaque déclanchée par nous au cours de l'après-midi, a rejeté l'ennemi. Sar le reste du front, les efforts ennemis se sont complètement écroulés. Des irruptions locales ont été nettoyées par un retour offensif de nos troupes. Sur l'Aisne, à la lisière des Argonnes et dans la vallée de l'Aire, nous avons refoulé des attaques partielles violentes des Amé-ricaius,Sur la rive orientale de la Meuse, l'ennemi a attaqué entre Brabant et Ornes après une préparation d'artillerie des plus violentes.L adversaire oénétré dans la forêt de Con-senvo^ e V a été arrêté. Sur le reste du front, nous l'avons rejeté devant nos lignes de combat. * « Berlin, 7 octobre. — Officiel. Les sous-marins allemands et austro-hongrois ont encore coulé dans la Méditerranée 30,000 tonnes brut. Des vapeurs qui se rendaient de Gibraltar dans le Midi de la France et vers les théâtres de la guerre à l'Est, ont été torpillés dans des convois puissamment protégés. I l'autre part, une torpille lancée par un sous-marin austro-hongrois, a touché un grand vapeur de transport, et un sous-marin allemand a torpillé en outre un vapeur d'environ 6,000 tonnas brut à l'ancre dans le port de Carlo Forte (Sardaigne). Nos sous-marins n'o»t pu observer si ces deux vapeurs ont coulé. » « * Vienne, R «ctobre. — Officiel de ce midi. Théâtre de la gaerre en Italie. Sur le front méridional du Tyrol, les batieries ennemies ont été extraordinairement actives hier. I les attaques d'infanterie ont été étouffées dans l'œuf. Théâtre de la guerre dans les Balkans. Nos troupes de couverture postées au pied des montagnes qui forment la frontière de la Vieille-Serbie oi t été repliées sur Lashovac sans cesser de livrer à l'ennemi des combats destinés à ralentir sa poursuite. La retraite des troupes du général-colonel baron von Pflanizer-Baltin s'est faite sans aucune entrave de l'ennemi. Les combats à l'occasion desquels les Italiens chantent victoire ne sont en réalité que des engagements d'arrière-gardes. Berlin, 7 octobre. — Officieux. Lors des dernières grandes batailles du front à l'Ouest, où notre défense a été généralement couronnée de succès, les pertes de l'Entente en morts et en blessés ont fait une profonde impression parmi les populations ennemies. Il faut encore nous attendre à de nouvelles et violentes attaques; mais il est établi dès maintenant que le général Foch n'atteindra pas cet automne le but qu'il s'est fixé, à savoir la percée de nos lignes et la victoire décisive. Ainsi s'explique la propagande de l'Entente qui redouble d'eflorts pour remonter le moral de ses troupes el pour affecter celui des nôtres en publiant des informations exagérées relativement à nos pertes. Rien que le relevé partiel fait jusqu'ici de nos pertes en disparus et en prisonniers'prouve que les informations de l'Entente dépassent la réalité dans une proportion démesurée. Une preuve plus frappante encore que toutes les constatations en est d'ailleurs fournie par le fait que nos troupes, qu'on prétand si.affaiblies et démoralisées, continuent toujours à tenir tête à l'assaut des armées anglaisas, françaises et américaines, qui leur sent supérieure» en nombre, * * Berlin, 7 octobre. — Officieux. , No« escadrilles de bombardiers ont lancé en septembre 961,964 kilos d'explosifs sur des objectifs d'ordre militaire situés à l'arrière du front ennemi. Les champs d'aviatien d'H.imel, d'Hamroville et de Lunéville ont été plusieurs foia fortement endommagés; celui d# Marquise a été en grande partie incendié. Près de Béthune, un grand dépôt de munitions a sauté. Des attaques aériennes réitérées ont provoqué des explosions particulièrement violentes et des incendies de longue durée près il'Arras et dans les installations de chemin de fer à l'Est et à l'Ouest de Sois-sons, ainsi qu'à Saint-Mih el. Une attaque méthodique a été exécutée sur Paris; des incendies d'une violence inusitée ont témoigné de son efficacité. En outre, nos escadrilles de bombardiers ont nombre de fois touché en plein des gares et provoqué un grand nombre d'incendies dont certains ont été suivis d'explosions dans des endroits où les troupes étaient en quartier, dans des baraquements, des places fortiliées et sur d'autres points à l'arrière des fronts de bataille. Ommuiiiqués Psissaoces Alliées Paris, 8 octobre (3 h.). Au cours de la nuit, lutte d'artillerie dans la région au Nord de St-Quentin. Sur le front de la Suippe, nos troupes ont atteint les abords île Condé, elles ont pénétré dans Isbes sur Suippe et se sont emparées de Bazancourt en dépit de violentes contre-attaques ennemies qui sont restées vaines. Paris, 8 octobre (11 h.). Au Nord-Est de Saint-Quentin, nos troupes en liaison avec l'armée britannique ont attaqué ce matin sur un front de 10 kilomètres. Malgré une résistance opiniâtre, elles ont pénétre dans les fortes positions de l'ennemi et réalisé de sérieux progrès. Fontaine Uterte et la ferme de Bellecourt sont entre nos mains. Nous avons porté nos lignes aux lisières Sud et Ouest d'Ess:gny-le-Petit, conquis les bois à l'Est de Tilloy, la côte 134 ainsi que le village de Bouvoy. Jusque maintenant, plus de 1200 prisonniers sont signalés dont 300 environ dans la ferme Bellecourt. Sur le front de la Suippe les combats ont continué toute la journée. Les Allemands ont fait de puissants efforts pour nous rejetér des positions que nous avons conquises sur la rive Nord. Les contre-attaques allemandes sur la tête do pont d'Oramvilie et de Pont-Girard ont été repoussées. Plus à l'Est, les Allemands, à plusieurs reprises, " ont essayé de nous rejeter de Bazancourt, sans y parvenir. Au Nord da l'Arnes, les troupes franco-américaines ont remporté de nouveaux succès. Appuyées par des chars d\assaut, elles ont refoulé les Allemands jusqu'à plus de trois kilomètres au Nord de Saint-Pierre à Arnes. Sur la rive droite de l'Aisne, nous avons enlevé le plateau au Nord-Est d'AUtry et atteint les abords Sud de Lançon, faisant de nombreux prisonniers. * • « Londres, 7 octobre. — Officiel. Sur le front au Nord Ouest de la Scarpe, nous avons avancé notre ligne de 4 milles. Nous nous sommes emparés de Biarhes-St-Vaast et d'Oppy et avQns fait plus d'une centaine de prisonniers. » » » Rome, 7 octobre. — Officiel. En Judicarie, un de nos détachements de reconnaissance a frani hi la Chiese et pénétré à Daone. Sous le feu ennemi, il a endommagé les ouvrages de défense et est rentré d us nos lignes après avoir dispersé une forie patrouille qui tentait de le cerner. An .Nord du col del ltosso, une de nos patrouilles, attaquée à la baïonnette par un important détachement autrichien, a dispersé celui-i i à coups de grenades à m lin; l'ennemi a laissé plusieurs morts sur le terrain. Dans la vallée de la Brenta, nous avons repoussé des groupes ennemis qui tentaient d'atteindre nos lignes près de Grottella. Nos dirigeables ont efficacement bombardé la nuit les champs d'aviation établis par les Autrichiens dans la plaine de la Vénétie, des objectifs d'ordre militaire à Primolano (vallée de la Sugana) et à Fu-cine (val di Sole). 2 appareils ennemis ont été descendus au cours de combats aériens. LES CONDITIONS DE PAIX du Président Wilson Message au Congrès du 8 janvier 1918 I. - Convention de paix publique et suppression de la diplomatie secrète. II. — Liberté pleine et entière de la mer, en dehors des eaux territoriales, aussi bien en temps de paix qu'en temps de guerre, à l'exception des mers qui sont entièrement ou partiellement fermées en vertu de conventions internationales. III —Suppression autant que possible de toutes les barrières économiques et égalité de traitement pour tous les peuples au point de vue commercial quand ils auront adhéré à la paix et travaillant à son maintien. IV. — Garanties suffisantes pour réduire les armements au strict minimum, pour autant que le permet la sécurité intérieure. V. — Solution des problèmes coloniaux sur ce principe qu'en ce qui concerne la question de souveraineté, il soit tenu compte tout autant des intérêts des populations intéressées que des exigences équitables des gouvernements. VI. — Evacuation de tous les territoires russes et solution des questions russes pendantes dans un esprit que toutes les nations du- monde puissent y participer et dans le but de fournir à la Russie les moyens de se développer librement et de pratiquer une politique nationale indépendante sous un gouvernement qu'elle s'est librement choisi. Alors, la Russie sera la bienvenue dans la Ligue des peuples libres et toutes les facilités lui seront accordées pour se développer de plus en plus. Vil. — Le monde entier est d'accord pour dire que la Belgique doit être évacuée et restaurée, sans que la moindre tentative soit faite pour limiter sa souveraineté, qu elle possède au même titre que les auires nations libres. V111. — Le territoire français sera évacué et aura droit à un complet rétablissement L'injustice commise en 18/1 par la Prusse envers la France à cause de l'Alsace-Lorraine, qui a durant cinquante ans menacé la paix en Europe, doit être réparée, de manière à ce que la paix soit dorénavant assurée dans l'interél de tout le monde. — L Italie obtiendra la rectification de ses frontières, conformément au principe des nationalités.Les populations de 1 Autriche-Hongrie dont nous désirons vivement qu elles occupent leur place propre parmi les nations seront mises en demeure Ue se développer commej Etats autonomes. XI. — La liouinania, la Serbie el le Monténégro seront évacues. Les parties occupées seront rétablies dans leur ancien état. . La Serine aura un accès libre à la mer. Les rapports des Jitats balkaniques entre eux s'inspireront des conseils amicaux en ce qui concerne-les lignes historiques des affinités de races. Il y a lieu de creer aes garanties internationales pour l'iudependance politique et économique, ainsi que pour I intégrité territoriale de chacun des pays balkaniques. Ail. — Les parties turques de l'actuel empire ottoman seroni declarees souveraines; cependant, aux autres n lioualites qui se trouvent sous la domina-lion turque, il sera accordé garantie pleine et entière de vie et i occasion de poursuivre sans obstacles leur développement autonome. Les Dardanelles resteront ouvei tes à perpétuité à la libre navigation pour les navires et le iralic de tous les peupies, sous un contrôle international. Mil. — 11 sera eree un Etat polonais indépendant qui englobera.également les territoires habites par une population de souche polonaise incontestable. Un accès libre et sur à la mer sera réservé au nouvel Etat. Sou indépendance politique et l'intégrité de son territoire seront garanties par un accord international. XIV. — 11 sera constitué une Confédération générale des Nations qui garantira de manière particulière l'independance polmque et l'intégrité territoriale des grandes comme des petites nations. Déclarations au Congrès du 11 février 1918 I. —Chaque partie séparée d'une réglementation définitive doit être basée sur la solution équitable de ce cas spécial et doit être réglés de telle manière qu'elle olfre le plus de chance de rendre la paix durable. 11 — Les peuples et les provinces ne doivent pas être repasses de main en main par les princes comme s'ils ne constituaient que les pions d'un échiquier, l'échiquier de l'équilibre des forces, qui est tombe en discrédit a perpétuité. III. — Chaque délimitation de frontière doit être faite dans l'intérêt et a l'avantage du peuple intéressé et non pas former l'enjeu d'un marchandage dans les exigences réciproques de deux puissances belligérantes. IV . — Tous les vœux nationaux, expressément et clairement exprimés, doivent recevoir pleine et entière satislaction, sans qu'un nouvel élement de discorde ou un ancien ferment de desunion ou d'inimitié puisse être introduit qui, après quelque temps, pourrait troubler a nouveau la paix europeenne et, par ricochet, la paix mondiale. Il v a lieu de discuter une paix genéraie qui serait fondée sur ces bases. Discours de New-York du 27 septembre 1918 I. — La justice impartiale ne peut connaître de distinction entre ceux envers lesquels nous voulons être justes et ceux envers lesquels nous ne désirons pas être justes. Ce doit être une justice qui ne connaisse point de favorises ni divers degrés, mais les mêmes droits pour les dillérents peuples en question. II. — Point d'intérêt particulier ou séparé d'une nation isolée ou d'un groupe de nations qui soit inc ompatible avec les intérêts communs de tous, ne peut servir de base à aucune partie du traité. III. — 11 ne peut exister dans la famille commune et générale de la Ligue des Mations aucune alliance, aucune compromission spéciale ou entente quelconque.IV. — Il ne peut exister, et ceci regarde plutôt le détail, aucune compensation économique spéciale à l'intérieur de la Ligue et aucun emploi, sous n'importe quelle forme de boycottage économique ou d'exclusion, exception faite de l'exclusion prononcée par la Ligue des Nations elle même, des marchés mondiaux, comme moyen de coercition, et qui doit servir de mesures disciplinaires et de mesures de contrôle. V. — Toutes les conventions internationales et les contrats de toutes espères doivent être communiqués à tout le reste du monde. Des alliant es particulières et des rivalités économiques et des inimitiés ont été, dins le monde moderne, uue source continuelle de fléaux et de malheurs qui nous ont conduits à la guerre. Ce serait une paix incorrecte et incertaine que celle qui n'excluerait pas celte éventualité au moyen de formules décisives. La démarche de l'Allemagne en faveur de la gtaix Paris, 7 octobre. — Au sujet de la démarche pacifiste des Puissances Centrales, l'Agence Havas publie une longue déclaration où il est dit entre autres ; — L'offre de paix de l'Allemagne pour aboutir à 1 4"* ftntiwe. — .V 236 JOElflU OfrOflflilM — U . 1Q > Jeudi 10 Octobre uflfc

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