L'écho de Sambre et Meuse

1789 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1918, 17 Fevrier. L'écho de Sambre et Meuse. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/348gf0nv2g/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

L'Echo de Sambre & Meuse « ««mis m icRsfn^ ^ —a— BULBARIS Sofia, 12 février (officiel). Sir plusieurs peints du front en Macédoine, entre le lac d'Oahrida et le lac de Prespa, dans les environs de la Bitolia et près de Dabropolje, l'artillerie i été p'us attire A l'Bst du Vardar, quelques attaques d'artillerie. An Sui de la B^lasitza Pluma*, et de la vallée d« la Streuma, ainsi qa'au Nord du lac de Tahino, no<is sveas disperié quelque* détachements d'infanterie argxise. Da*is la Tallés du Vardar, grande acti-Tité aérienne de l'ennemi. Sir le froat de la ûabreudscha, armistice.ANGLAIS Londres, 14 février (officiel). Hier, en dehers d'une certaine activité de l'artillerie ennemie au Sud Est d'Eiu hy et dais les environs de Ballecourt, rien d'important i signaler. Aujeurd'hii, à l'aube, des troupes eina dienaes oat de nouveau attaqué efficacement des poidtioni allemandes établies près de Lens. U t certain nombre de sold ts snnemis ont été tués; nous avant en outra fait quelques prisonniers et eapturé2 mitrailleuses. Netre détach^meut d'attaque est rentré indemne dans nos lignes. Dans la jourrés, nos patreuilles ont encore fait un certain nombne de prisonniers dtss la partie méridionale de netre front L'artill rie allemande a été ei action aujourd'hui t proximité du ruissenu de / Souchfz. La guerre navale — Londres, 14 février. Oû aanonae offlc!e'îem»nt «ru» 13 nsvi-rea anglais taugaant pins de 1 000 tonnes et 3 navires jaugeant moins de 1 600 to* nés est ét« e uilé» la sera " i a» derrière. 11 naviras ont été attaqués sans suceèi. la en're, 3 chalutiers ont été coulé?. Négociations de Paix — Londres, 14 février. Oi mande de Pitrogral au « Daily News » : — Lss «s ximaiistes cofisidèrent que ia guerre est terminée Les relations diplomatiques seront reprises avee tous les Eats. Dans sa séaneî du 10 février, le Congrès des soviets s'est proneacé en faveur d'u e reprise à bref délai du trafia économique avee le* Puissances Centrales. — Copenhague, 14 février. Le délégué du gouvernement russe, M. Kamenef, a fait les déclarations suivantes A un collaborateur du jouraal « Secial-demokraten » de Stockholm au anjet de la paix à conclure entre la Russie et l'Allemagne : — Netre pays a déclaré, par l'erg<sne de ses négociateurs qu'il n'a plus ni le désir ni les moyeBs de continuer la guerre. Cependant, notre déelaratiou ne comporte aucua abandon de nos bases de paix et encere mois s la recoanaissanee du point de vue allemand. Nous nous sommes réservé la liberté pleine et entière de développer cos aspira-^ tions à la Conférence générale de la paix qui suivra tôt ou tard. M. Kamenef ajoute que l'Allemagne ne retirera pas toutes ses troupes du front de l'Est, mais qu'elle continuera à occuper militairement les frontiè 'es. Oa se tromperait fort en s'imaginant que M. Trotzki a agi en l'occurence de sa propre autorité. La décision concernant la déclaration de paix et la démobilisation a été prise à la dernière séance du Conseil des ouvrie-B et soldats à Pètrograd, & laquelle M. Trostzki assistait — Varsovie, 15 février. Hier, le Conseil des ministres a dise lté longuement les conséquences des derniers qu'entraîne la conclusion du traité de p*iz antre les Puissances Centrales et l'Ou-kraine.A l'issue du Conseil. M Kucharz wski, président du Conseil des ministres, a remis la démission du cabinet au Conseil de régence. La < Gszotta Porauua > annoaee que M. Kueharz<-ir»ki a motivé la retraite du ministère et estime qu'el'e se rapporte à l'attribution au nonvel Etat de l'Oukraine du district de Cholm. In AllemagKC. — Berlin, 14 février. Yeadredi et samedi, las représentant] des partis politiques conféreront avee M, von Pay •r. vice ehaic«lier de i'Empire. Ma"di 19 février, jour de la réouverture du Raiehst'g, le parti socialiste se réunir: en séaaee particulière à 10 h. du matin. — Berlin, 14 février. L«s jeurnaux du soir annoncent que lei eenférenees taaues au g?and quartier-gé néral ent amené un accord complet entn les chefs militti'e* et les chefs politiques U je décision définitive n'intarviendri toutefois que dans q,ielqu*s joars. — Francfort-sur le-Maia, 14 février. Da la « Gazitte da Francfort » : Outre les personnalités déjà aigaalées, •nt encore pris part aux conférences tenues hier au graad quartier-général : MM. Hoifzendorff et M. ven Capelle. M. vas Kiihlmann, secrétaire d'Etat des affaires f trangères, et M. vos Payer, viee-chaucalfer de l'Empire, sont retournés hier soir avec le feld-maréchal ven Hiu-denburg au grand quartier général. Les pourparlers se sont poursuivis depuis 3 heures de l'ap ès-midi jusqu'à 7 h. et demie du soir. —«e»— En Amérique. — Londres, 14 février. Oa mande de WashiBgton à l'Agence Rsutsr : — Le major anglais Isnes, chargé d'en-ré er dans l'armée britannique les sujets anglais résidant aux Btat-Uais, est arrivé à Washington Les Anglais de 20 à 41 ans ont 2 meit pour s* faire inscrire, mais ils seront incorporés dans l'armés américaine. Sur les 121,000 hommes qui se trouver I dans ces conditions, 19,00) «e sont deji fait inscrire. —«o»— Ko Angleterre. — Lfmdres, 14 lévrier. Dans l'artic'e qu'il a pubiié dans 1< « Morning Poat » et paur lequel il va étri poarauivi, le colonel Repitgteu a corn menté tr^ts des objets des délibérations dv Canseil supérieur da guerra de Versailles *t porté contre M L'.oyd Gaerge les troii graves accusations suivantes : 1 M L'.oyd G^orga a poussé le Coesei de gaerre à ec-treprendre coatre la Turquii une nouve.le opération acasssoire et ci n'est que gràc? à M. C emenceau que ei preje% a échoué. 2 M. Lloyd George a 'it au Conseil d' guerre qu'il faliait reno, car à tout espoi d'un renforcement de l'arn ée britaoniqn et n'a môme pas consenti à ce que cet obj* fû mis en discussion. Le colonel R^pington a entendu de gena eu Frapce s'exprimer à ce suj»t e f»rnae« ti è" dKrs à l'endroit de M. Ltey Gforg >. < Tandis que la France et l'Amé rique, y disait-pn, mareheat comme u' cenl h*mme poar la c«use sacré», l'armé brit» mique s'effondre à cause de la âehst de M Llcyd Gaerge ». 8. M. Lloyd George *'a consenti à lai se entamer l'auto? ité du grand état-mtjir d Londres que penr pouvoir rairer au ma réfh-sl Hsig Fant haut commandement. Ea .terminant son article la co'onel Rf piogton a d't que M. L'oyd Gïorgc, ayai clairement et sattemant démantré sa incapacité de gouveraer l'Angleterre pec dant une grande guerre, le Patleme* avait le devoir d'intervenir et d'éelairci la situation. — Lendres, 14 février. Dans la séance da la Chambre des Cou munea d'hier, M. Biifour a proneccé u discours peur répondre aex attaques dt députés Sirigjéss contre 'e Conseil d guarre supéritur de Versaillep. M Balfour déclare que ie Conseil d guerre s'est réuni paur délibérer sur 1< grandes questions militaires à l'ordre d jour. La réponse aux discours du chane^lif allemand et du ministre de? affaires exti rieures d'Autriche Heagrie y a été arrêtéi mais les buts de guerre n'y ont pas ét discutés. Le Conseil, délibérant sur ces deu discours, n'y a trouvé aucun ind'ca qt puisse faire croire que la q estion de 1 paix a fait un pas en avant. L<3 reprocha adressé au gouveraemei de ne pas se servir da moysns diplom&t ques ne repose sur aucun fondemsnt. Les méthodes dip'omatiques ne se just fient q'ie lorsqu'on se trouve en présen< d'un peuple qui est bien décidé à se prête à la conclus'on d'un accord Or, les Pu'ss*dc<?s Centrales ont décla> que telle n'était pas leur intention. Le discours du chancelier Hertling i donne pas l'impression que l'AUemagr soit prête à entrer dans cette voie. — Londres, 15 février. A en croire le « Daily News», des mec bres de la Chambre des Communes se so mo?«tré3 froissés e la conduite qui, croi on. a été adopté9 à l'égard de sir Willia Robertson Des membres influents de la Chimb; estiment avoir des raisons de croire qu dans la soirée de lundi, sir Robertson a é mis en demeure de démissionner et qi l'on veut le remp'acer par le génér Wilfon. Sir Robartson aurait déchré qu'il n'e tre pas dans ses intentions de se démett de s?s fonctions. L« gouvernement s'est créé des adve saires résolus, non seulement sur les ban radicaux, mais aussi dans les miliei ultraconservateurs. M. Frirg e a demandé hier express ment si Robertson avait été démis de s< poste. M. Bonar Law a répondu n^gUh ment à cette question, ajoutant : « P encore, peur autant que je saeba. » i Le « Mornirg Paat » éarit : — Robertson Hait ê re placé sur Béa" pied que le chef d'état-majar fra i çïis Feeh. i II doit posiéder la w*m% pouvoir st d moyens identiques doivent être mis à disposition. i — Rotterdam, 15 février. Le « Nieuwe Retterdamsche Courant ) dit ue divers journaux anglais, nota: ment l« journal radie»! le < Star », laisse i l'impression que la pesition du cabiuat i iort ébranlée. — D est ho- s de dente, dit il, que prestige de M. Lloyd George a été gra ment atteint hier à la Chambre des Co munes. Derniers Comulpés dus Belligérants ALLEMANDS Berlin, 16 février. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Dans plusieurs secteurs, activité d'artillerie qui, en Champsgne, entre Tahure et Ripont, s'est accentuée dans la soirée. De plus petites entreprises de notre infanterie en Flandre "ainsi qu'à l'Est de Saint Mihiel furent couronnées da suceè3. Rien de couveau sur les autres théâtres I de la guerre. Dar erste Generalquartiermeister. LUK1N0ORFF. , —<«»— FRANÇAIS Paris, ii février (8 fe.). Des détachements ont pénétré dans lta lignes al emaadga au Ncrd-lst de Courcy et ont ramené une doazainade prisonniers et une mitrailleuse. Sa Champagne, la lutte d'artillerie s'ast maintenue assr z viva toute la nuit notamment dans le secteur de la .Batte du M*snil. Le chiffre total des prisonniers que nous avoes fait sur ce point au cours du 13 février est da 177. Sar la riva droite de la Meuse et en Waevre, nuit marquée par de violents b 'ïr-b5rdera#nts. E ; Hanta Alsaca bous avons arréti une tes ative de coup ''e main ennemi dans la région au Sud da Ssppois. Nuit calme partout ailleurs. Aviation. Dans la nuit du 12 au 13 février nos escadrilles ont lancé 4500 kilos de projsc tiles sur lac rares da Thtosville, Confians, Cbsmbley, Ma z Sablons. D -s incendia-' et des explosions ont été constatés dans les garas de Ch'isMeyet de M* z Sablons. * Paris, 15 février (11 h ). s Actions d'artillerie assez violestea dans & quelques senteurs spr la rive droite de 'a Meuse, en Woaiv a at en Haute Alsace. r Daux détaehameRts allemands qui tsn-8 taient d'sborder nos lig?.es sur la fro»t du Rois le Chtums ont été arrê és par nos feux. Rien à signaler sur le ra»t«a du fraat. t Armée d'Orient B A l'Oaast du Vardar, deax cup? ée main tentés par las Bulgsro Allemands sur ( les positions friiça'ees ont éeheué ccm? è r tement. A l'Oaast d'0«hrida «ne recmvaissaBce frar.çiiss s disparsé un délachemest autrichien et ramené 3 prisanniers. " Activité d'artiliaria récinroque sur le s Babropaldje et au Nord do Monastir. a —«o» — e ANGLAIS 's Leadres 15 février. u L'artilleria ennemie s'eat montrée trè* active à la tombée de 1? nuit contre nas ,r premières lignes dans le secteur de Qaaant. Riaa d'impartant à sigaaler en dahers '• de rencentres de patrouilles vers Leas au ® cours desquelles rous avons fait des pri sonniers. * Hier matin, un coup de main allemand II sur un poste belge à l'Eit de Mareken a été a complètement repoussé. i- _ Zirich, 14 février. 19 Du correspondant à Londres de la «Neue >r Z iricher ZîituDg » : . — Il devient de plus en plus probable que le parlement britannique sera dissous prochainement. > ie — Londres, 15 février. Le colonel Repington, eritique militaire du « Morning Post », a é'é arrêté pour avoir publié les résolutions soi-disant I secrètes prises par le Gonseil supérieur de t guerre interallié de Versailles. ( Cette arrestation a provoqué une grande sensation. L« pub'ic y voit une nouvelle preuve de . l'influerce qu'exerce lord Nordcliflfe sur ^ L'oyd Georga et le gouvernement britannique.Aussi longtemps que la colonel Reping ton collaborait au « Times », il av it les mains libres aujourd hui qu'il écrit au « Mornirg Post », on le met sous les ver pô roux. r- — «o» — BR En Irlande — Londres, 14 février, é- Le correspondant du < Morning Post > à m Dublin lui écrit : a- — L'Association sacrè'e du Sinn Fein a as pour le moment denx objets principaux ea vua. L'un est da saustraire l'Irlande à la le conscript'a^ militaire, l'autre est de p»r-B ter la cas de l'Irlande devant la fstura CeRférene» da la Paix eg Par la bluff au la mea*ee, psut être par aa les de&x, alla a réussi jusqu'ici dans son premier dessein. Reste à vair s'il en sera de même pour le second. ; » Ce qui est certain, c'est que las diri-ra- g«ants du mouvement n'épsrgnent rien nt dans ce bat. ist L'Irlande sa prépsre ssbs répit i soutenir un combat mortel centre les forces da le la Courons e. re- Oa appelle les hommes aux armes et on m- les engage à s'en procurer par tous les moyens. K MiMTfEPg—i 11—l'ul I ■ W—8 L'expérience de chaque jour prouve que ce canseil n'ait que trop suivi. L'sgitation actuelle ne peut que grandir. G'ast fatal. Il y a là daux cent mille jeunes gens propres au servies militaire, qui restent chez eux, an partie défœavrés. ils ne veulent plus aller fabriquer de munitions en Anglaterré «le peur d'être incorporés dans l'armée. Il n'y a pas au d'émigration depuis plus ie deux ans at le nombre des éléments urbalaats ceissint sans cesse, il ne faudra pas s'étonner de voir un jour le gouvernement placé devant un problème bien plus grave. —«o»— En Italie. — Paris, 14 février. Le « Corriera délia Sera » fait ramar-(var que la « Manchester Guardian » a tout à fait raiiaa d'engager le Causeil supérieur da guerre des Alliés à ne pas aéfclig ar l'Italie. Il demande qu'an nouveau corps auxiliaire sait enveyé au printemps sur la frant italien, cir l'armés iUlienna a besoin d'être renforcée peur qu'elle puisse relayer ses soldats dans las lignes avancées. En défendant le froat en Italie, l'Entente assurera les communications de l'arrière du front frarçiis et celles des Alliés avec l'Orient. — Milan, 13 février. Oa manda de Rcme au « Fopolo d'Ita-iia » : Le gouvernement examine qu'elles sont les mesures caercitivcs qu'il confient da prendre contre les capitalistes qui n'ont pas encore sauserit à l'emprunt da guerre. — Bâle, 14 février. Oa manda à la « Pressa télégraphique suissa », au sujet de la séanea da la Chambre italienne : — Le débit da la séance a été marqué par des scèaas tumultueuses, à la suite de l'istervei tion bruyante des socialistes. Le député Tarati a demandé à pouvoir interps ler séa»ce taaanta le gouvernement au sujet de l'intardiatian da vaste da journal socialiste < Avanti » dans un certain nombre da pravïnces, de l'arrestation du secrétaire du parti, M. Lszzari, et du c mpageon Arthur Balla, aussi bien qu'au sujet de la nouvelle orientation da la politique intérieBre. M Tarati déslara que les agissements du gouvernement avaient produit une profonde impression sur la peupla. Oa na comprend pas qu'il puisse parler encore, dans ces conditions, d'union nationale.Le présiéeat du Conseil et la président de la Ch?mbre déclaré'ont, an réponse au discaurs de M. Tursti, assumer l'entière responsabilité de leurs actes. Toutefois, ils ne feront conn?î re que 8sireli prochain s'ils estiment pouvoir répondre à ««t interpellation. Le député Tarati voulant répondre à ces déclarations, le groupe de la défense nationale couvrit la voix da l'orateur et l'em-pê ha de continuer son discours. Las saeialistes lancèrent alors les imprécations las plus violentes à l'adresse de leurs adversaires L<i tumulte s'accentuant eseara, le président Mareora ce décida à lever momen-tarénent la séance. Au sitôt »p"è3 la fraction socialiste de la Chambre s'est réunie pour examiner la situation. Trois orateurs furent désignés pour prendre la parole dans la discussion au sujet des dée'arations de M. Orlando. De si n eô é, le groupe de la défense nationale a décidé da soutenir énergique-ment le gouvernement et d'exiger qu'il a opte une attitude plus énergique encere dans les questions qui intéressent la politique intérieure. Les deux groupes de la défense nationale et de l'union parlementaire se réuniront aujourd hui pour délibérer sur la situation. —«o»— En Russie. — B?rne, 14 février : D'après une information de la Correspondance da la Presse russe en Suisse, les désertions au front russe prennent les allures d'une catastrophe. Les régiments de troupes spéciales, les sections de mitrailleuses et de lanceurs de bombes se fusionnent de jour ea jour davantage. L'jscommunications télégraphiques ave( le quartier général du commandement supérieur à Mohilef sont interrompues et le serviee est organisé par des aviateurs Entre la frontière autrichienne et Kie circulent de longues théories de troupes m*ximalistes et oi'krainiennes et des déta chements de cosaques. Las troupes oukrainiennes continuent i respecter la discipline Les officiers ont conservé les insignes di leur grade et jouissent de l'autorité néces sa ire sur leurs subordonnés, ce qui n'es Iplus le C3S dans leurs rangs m ximalistes Chrz «es damiers se ont mêma produit des cas où des affictars supérieurs, déeoré de croix de Saiat-Gaorges, se trouvaien relégués au rang de simple expéditeu dans le service des étapes ou se trouvaien contraints d'assumer la besogne de pale freniers. — Constautinople, 14 février. L'Agence Milli mande qu'il a été cont taté sur le frant caucasien que les troupe russes, profitant de la suspension des hoi tilités, dépasse it la ligne de démarcatia et s'éparpillent i l'intérieur du pays, e un grand nombre sa font transporter pa 5 veia d» mer vers le3 ports russes. — Dîs btndes armées de canons et d mitrailleuses, télégraphie l'Agence, se 1 i vrent à des exactions et des eruautés si des sujets ottomans dans les territoires évacués par los troupes russes. Comme il n'a pas été tenu compta da nos pratestations à ce sujet, qu'il appert que les commandants des troupes russes sent impuissants & remédier à la situation et qu'il faut à toat prix mettre un terme à ces agissements barbares, ordre a été transmis au commandant des armées turques au Caucase de prendra les mesures nécessaires à la sauvegarde de l honneur, de la vie et des biens des sujets ottomans dans les territo res évaeués par les Russes. A la suite des mesures décrétées, l'ordre À été rétabli dans le district de Tilsitt et jusqu'à la ligne Rousse Sodak. — Londres, 14 février. Le < Dai y Mail » apprend de Pètrograd quo la Congrès des soviets russes a décidé de s'établir en permanence jusqu'à ce que la Russie reprenne avec tous les belligérants les rapports économiques du temps de paix. — Stockholm, 14 février. D'après des infermatfeas télégraphiques de Rétrograda la pressa balcheviste s'exprime en général favorablement au sujet des résultats dos négociations de Brest-Litovsk, quoique sans emheusiasnio. La journal de Gorki, la «Novaja Chisn», estime que les résultats ne sont pas de nature à donner pleine et entière satisfaction vu que l'Allemagne est demeurée assrz puissante pour s'avancer plus avant en Russie et que la question oukrainionne a pris, au peint de vue économique et militaire, une tournure dangsreusa. L'argane principal des socialistes réve-lutiennaires n'a pas encore fait connaître son opinion sur la question. Le journal des cadets € Bjtka », estime que a situation entre la Russie et la Qua-druplice, à la suite des troubles intérieur* et de la misère économique, est devenue impossible. A en croire les rumeurs de source autorisée, l'impression ressentie à l'Institut SiBOlny serait plutêt déprimants. Ost ne se dissimule plus que la Russie a été complètement trompée dans son attente au sujet de ses espérances révolutionnaires en Allemagne. La dépression générale s'accentue encore devant son impuissance à combattre l'anarchie générale, qui a créé une situation désespérée à Pètrograd. Et ie fait que le général Alexéief marche sur Moscou à la tête de 100 000 hommes, dont 30 000 oAeiers, n'est pas de nature à améliorer cette situation eritique. — Pètrograd, 15 février. Le « Novaja Chisn » annonce que le Conseil des commissaires du peuple a tenu une séance secrète pour examiner la situation intérieure. Le résultat des délibérations a été que tous los membres présents sont convaincus que l'action gouvernementale et l'administration du o*yi ne peuvent reposer davantage entre les mains d'une seulo personne. Le gouvernement doit ê;re confié à un ministère nommé par les dommissaires du peuple. Si M. Lénine insiste pour que l'état de choses actuel perdure, un grand nombre de membres du Conseil se déclarent prêts à ne plus suivre sa politique et à abandonner leur poste. L'opposition à l'institut Scuolny comprend les commiseoires du peuple pour l'industrie et le c mmeree, poup les affaires intérieures, pour le ravitaillement pour les travaux publics. Les commissaires du peuple pour la Presse et pour l'imprimerie nationale se sont rangés aux côtes des' « inq commissaires précités, sa as toutefois qu'ils aient offert leur démission en guise de sanction de leurs déclarations. — Paris, 14 février. De 1' « Echo de Paris : — Les officiers de l'Entente accrédités à Kief ont été rappelés du froatoukrainien. gfegataaini u—■!■■■!■ ... in ii » lin—pi p» DEfEGHlS DIVERSES — Sola, 13 février : Le Tsar a reçu aujourd'hui la mission i finlandaise. — Athènes, 14 février : M. Venizslos a encore ordonné l'expulsion de Grèce de soixante-trois personnes, parmi lesquelles les anciens ministres Tsellos, Argyropulos, Bamianos ; neuf anciens députés, plusieurs officiers pen-! sionnés, l'ancien président Epiatrates, ' : ainsi que deux journalistes. DERNIÈRES DÉPÊCHÉS Barlin, 16 février : 5 La commission allemande, de même que t les commissions des autres coalisés ont : quitté hier St-Pétersbourg et passé ce j matin par les lignes allemandes. 3 t r — Paris, 18 février : t Le maréchil J offre est élu membre da l'Académie française, à l'unanimité. ■ a- • i- — Bsrlin, 16 février, s Le correspondant du « Barliner Tago-i blatt > mande de 9-enève que d'aprèi une n information venant da Madrid, Garcia 6 Prieto a cauvaqué un causait da» ministres r pour rédiger «ne nouvelle note à l'adressa de l'Allemagne à Drapes du coulage des e vapeurs espagnols «Sébastian» et <Tefesie», Le N° î dLO centimes M—wmm HMWIWI iwmmi— rinrm m frai j —•wriarr mamm*— Dimanche-Lunrli 17-18 Février 191& année $ 40

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre L'écho de Sambre et Meuse appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1915 au 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Sujets

Périodes