L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 04 Mai. L'écho de Sambre et Meuse. Accès à 28 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/kp7tm73495/
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Annonças la ligne 0.40 ^ui. fifianc. (avis d'ass. s»c.) » 100 Nacr*i*fie » 1 00 Faits Aiv«rs fin » 1.35 Faits «ilvors c®rps » 1.50 Chroni%«« ]*•»]£ » 2.00 MparaMana j*di«air«s » 2.00 L'Echo de Sambre & Meuse QUOXTOIBUV | Adminisiratioii-Rédaciion : J-B. GOLLARD 37, rueFossés Fleuris, Nemur Les Cauiiiiés des Belligérants —€0»— ] BULGARES Sofia, 30 avril (officiel). J Sur la front en Macédoine, entre les lacs d'Ochrida et de Prespa, courte» atta- , quts de l'artillerie ennemie. Après une sérieuse préparation d'artillerie, nos troupes d'assaut ont ocaupé trois ayant-pestes ennemis. f AU Nord du village de Bihoti, use < contre-attaqee ennemie dirigés contre nos i détachements d'assaut a été repoussée par i notre canonnade. A l'Est du Tardar, l'ennemi a concentré « depuis le 22 avril le feu d'un nombre oon- i sidéra b le de tes batteries contre nos posi- 1 •tions établies au Sud des localités de Begoroditza et de Stojakewo, sur lesquelles il a lancé plus de 150,0#f ebas. Le 29 avril au sotr, la canonnade, qui avait dimiaué d'iatsnsité, a repris une nouvelle violence; peu après, 2 bataillons anglaia ont attaqué notre position, mais ont été promptement repoussés par notre feu. ••s soldats anglais Isolés qui avalent réussi d'approcher de nos obstacles artificiels ont été mis en fuite à e»ups de grenades à main. Nos pertes sest insignifiantes, celles de l'ennemi très élevées. Sur le front de la Dsbreudeha, armistice.TURC» Gonstantinople, 1** mil (effieiel). Sur le front en Palestine, dais la vallée du Jourdain, et à l'Bst du fleuve, de nouveaux eembtts se sont développés. Dès l'aube du St avril, d'importantes troupes d'infanterie et de cavalerie anglaises ont tenté de percer nos lignes pour psssar sur la rive orientale du Jourdain. Jusqu'à prêtent, toutes ces attaques sont venues se briser contre la vaillaite résistance de nos troupes, qui ont entlè'ement teau leurs positions. Nous avons forcé au combat des troupes de cavalerie ennemie qui s'étaient avancées vers le Nord dans la vallée du Jourdain. Sar les autres fronts, la situation se s'est pas modifiée. ANGLAIS Londres, ï" mai (cfleiel) Nous avons repoussé par 1e feu de nos mitrailleuses une attaque locale dirigé i par l'ennemi contre un de nos postes établi dans les environs de Saint Julien. La nuit, nou* nous sommes emparés par surprise d'un poste que l'ennemi occupait < dans le secteur de Mètaren et nous avons i fait quelques prisonniers. Au cours d'une petite opération réussie les troupes françaises ont renforcé les Îositiens qu'elles ont reprises à l'ennemi proximité de Locre. L'ennemi a bombardé aujourd'hui le terrain situé à l'arrière de nés lignes près de Béthune; il a aussi bombardé les posi- , tions françaises du secteur de Locre. En dehors de la canonnade habituelle et de combats locaux réciproques, rien à signaler sur le reste du front. ITALIENS Rome, 1e* mai (officie') Au Sud-Ouest de Ganova et au Sud d'Asiago, des patrouilles britanniques ont pénétré dans les tranchéas ennemie»; elles ont in fi gé des pertes aux troupes qui les occupaient. L'artillerie autrichienne a été active par intermittence dans le secteur du Tonale, dans la région d'Asiago et prés de Ci roi a del Brenta, ainsi que dans les environs de Purrud. Les batteries ennemies ont été vïoiem-ment contre battues par nos artilleurs. Des incendies et des explosions se sont produites dans les lignes autrichiennes Le dépôt de munitions de Gassa, au Nord d'Asiago, a été touché en plein et a sauté. -"«■flÉMMStfMMiNtiamâ*. LA GUERRE SUR MER r— Zurich, 1*' ma!. Oa confirme de source diplomatique à l'Agence Américaine que le vapeur de transport américain « Cyclope > manque à l'appel. D'après le « Progrès do Lyon », le « Cy-olopo > était un vapeur do 1* 700 tonnas qu'il no faut pas coafondro avec lo vapour anglais < Cyclope, » de 9 6S3 toanes brut, eoulé dans le port d'Augusta (Sicilo). — Christiania, IV mai. Le ministère des affaires étrangères annonce rétablissement d'une nouvelle aone dangereuse britannique dans la mer du Nord. — Copenhague, 1" mai La v*p«*'ir « Droainat M*ud » (i,T6l tenue» hru>) 8 ^té coulé ; il naviffosit ponr compta de •'K g'*terre et avait à b«rd an équip'g* ang!*>i L* vapeur nsrvsgiet « Iîïïs* » (l,40t truûCî brat) & au*M été soulé ; ses mate- : lots n'étaient pas de nationalité norvégienne.L« vapeur norvégien « Itf » (5.80# tonnes brut), naviguant pour ermpte du gouvernement norvégien, a été torpillé au large de Falmouth ; toutefois, il n'a pas coulé et a réussi à entrer à Falmouth. «m■ Amsterdam, 1er mai. On annonco l'intention d'autoriser lo vapeur « Nieuwe Amsterdam ». de la ligne Helland-Aucrica, k partir la semaine prochaine pour l'Amérique, pour aller y embarquer les SiO marins hollondais qu< s'y trouvent encore. — Amsterdam, 2 mil. D'après des informations officielles, la conoDnière anglaise < Kowlip > a été torpillés le 25 avril et a eoulé. Cinq officiers et 12 hommes manquent & l'appel. D'autre part, le torpilleur britannique « M 90 » a sombré lo 36 avril par gros temps. Neuf officiers et douze hommes ont disparu. — Berlin, 2 mai. Les extraits suivants de journaux an- ; glais montrent quel accueil a été réservé dans les milieux compétents aux données anglaises concernant la situation du ton-nrge disponible. L' «Economist » du 23 mars dit que les chiffres communiqués par M. ôeddes sont ( incomplots et ne reflètent pas exactement le bilan des pertes et des acquisitions. Le « Scatist » du 28 mars écrit : — M. (Snddes n'apprend pas à l'opinion : publique ce qu'elle désire savoir et partant le malsiso ne se dissipe pas. Nous n'avons pas lieu d'accorder notre ooafiance à c*ux qui se méfient de nous. Nous croyons que nos autorités sent très mal renseignées, qu'elles se laissent in-, duire en erreur et ne sont pas à la hauteur1 de leur tâche. » L* « Journal ef Cemmeree » reproche à M. Goddes de jouer à cacha-cache. La manière dont il s'y prend pour faire le déaembrement des navires pose la question si noua nous trouvons ici en présence d'avocats chicaniers ei bien si ce sent des hommes d'Btat responsables qui parlent. Nos législateurs tout puissants craignent vraiment d'appeler les choses par leur nom. En toute circonstance, ils éludent les faits par des questions et, au lieu de navires, nous présentent des chiffres. Li < Times a du 10 mars résume la ai-tuation en ces termes : — Le tonnage existant est loin de suffire aux baaoins de la nation. Ce manque de tonnage se fait sortir à tente heure et tous les jsurs *o*r chtoun de nous, et la solution du problème devient de plus en plus difficile. Ceux qui sont à même d'apprésier la question dans toute son étendue sont d'avis q«ae chaque hsure de retard entralaora les eonséqueaoea les plus graves. » Le « Sanday Times » du 17 mars conclut : — Notre manque de navires a atteint son point é liminant. m Notre approvisionnement on souffre et même nos chemins de fer se trouvent dans une situation critique. Go manque de tonnage met gravement en péril la fo"Cî de résistance da i'Ei-tente. » L'Offensive alleianie \ l'Ouest — Paris, 2 mai. Le < Journal des Dibits » annonça que de vastes iocandies continuent à sévir à Reims. La situation est terrible, le feu se propageant avec une rapidité foudroya ite. D'après une autre information, p'us d'un millier d'immeubles ont été détruits jusqu'à présent à Reims. — Paris, 2 mai. Du < Temps > : — Un grsnd incendie a éclaté dans le port d'Abbeville, sur la Somme. 5 immeub'ea ont été eemp'ètement détruits et S autres partiellement consomés. D'importants stocks do froment ont été dévorés par les fi immes. — Paris, i" mai. L« Conseil municiual d'Albert a été transféré à Rouen, en il reprendra ses travaux. Le Conseil général du département du Nord, qui devait se réunir k Bunker que, vie t d'être ouvert à Paris. — Milan, 2 mai. Oa mande de Londres au « Secolo > : — Le War Office a ordonné l'appel sous les drapeaux de 45fi,00fi hommes. Convaincue que la guerre sera gagnée ou perdue d'ici fin juillet, l'Angleterre envoie jusqu'à son dernier homme sur le continent. > — Rotterdam, 2 mai. Commentant les pertes anglaises, les journaux font remarquer que les listes renseignent les noms de S 000 officiers du 6 au 16 avril, tandis que les pertes du premier trimestre de 1918 ne sa montent qu'à « 3,180 officiers. Bans les journées du 1 fi et du 16 avril, l'armée anglaise a perdu 991 offiolers — Berlin, 1" mai. Le 29 avril, l'artillerie allemande a pris la fifare de Hiz»b,,ooek sous nn f*u concentrique. do; t la grande <Se*cJté a été inoit^t*blflmfint éteb i*» PiRsien^s incendies ont éclaté. Z-srich 2 «ai On masds de Londres à la « Mené Zii?- eb«r leî'urg » : — Le otpitaiae Arthur Broot, inventeur du brouillard artificiel précisément em-ployé pour la première fois avec succès ; lors de l'attaque contra laabrugge et Os-tende, est tombé au champ d'honneur au cours de cette opération Il commandait une escadrille aérienne anglaise et a été tué à l'attaqua du mêla. » •plelaas 4* la Presse Les journaux français ont été enfin au- , torisés à annoncer à leurs lecteurs la chnte du ment K^mmel. Comme fiche de consolation, il font valoir que les attaques allemandes contre Derniers Ccmipés des Belligérants ALLEMANDS Barlin, 3 mai. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Sur les fronts de bataille, la lutte d'artillerie s'est ranimée en plusieurs seo-teurs.D«s attaques de détail ennemies au Sud de Villers-Bretonneux et sur la rive Ouest ! de l'Avre furent précéiées par une violente préparation par le feu. Des contre poussées nous ont valu des 1 prisonniers. 1 j D'ailleurs, l'infanterie s'est contentée de ' reconnaissancBS. Sur le front lorrain, la vive activité de l'ennemi s'est maintenue. ; Théâtre de la guerre à l'Est. Ukraine. Sur la ligne Jekaterinevrslair-Charkovr, , novs sommes ontrés dans la région du Bo-note.Sur la côte de la mer d'Azov nous avons ' occupé Tsganrog. Dar ers te Banarel quart! ermoktor, ( LUBHB9BVF. \ —«Û» — FRANÇAIS ; Paris, 2 mai (S h.). Au Nord de l'Avre, une attaque allemande sur nos organisations, dais la { région de Thenaes a échoué sous nos feux. B'autros tentatives allemandes au Nord de Chavignon et au Nord Oiest fia Reims n'ont pas eu plus de succès. Nous avons effectué divers coups de saain su* les lignes ennemies, notamment vers le Menchel, à l'Oacst de Ceucy-le-Gb&teau, au Nord de Pont-à Mousson et au Yioiu et ramené une vingtaine de prisonniers.Nuit calme sur le reste du front. V* •! * Paris, 2 mai (11 h.). Aasc* grande activité des deux artilleries au Nord et au Siad de l'Avre. La nuit.dernière, nos troupes ont réalisé une avance sensible dans le bois de Hangar d. Ce matin, nons avons effectué une opération de détail qui nous a permis d'enlever le bois de Labaune au Sud-O«est de Mailiy Raineval et de faire une trentaine de prisonniers dont 1 officier. Nous avons capturé $ mitrailleuses. Action d'artillerie entre la forêt de Parroy et les Yosges. Journée calme sur tout le reste du front. FRITZ LUNETTES «t PIMOE-MEZ •2, rua Emile Cuvallar SEULE Maison d'OpMque de Namur. Amiens, Haagard et Tillers-Bretonneux sent repeussées avec auccès et insistent particulièrement suc la réeecupatien de Hangard, dont lia font un point stratégique des plus important. Il en est d'autres toutefois qui considèrent la situation créée par la porte du mont Kemmol esmme excessivement grave, attendu, disent-ils, qu'il domine tout le secteur d'Ypres. Le « Matin » espère que les Anglais réussiront dans leur tentative de le reprendre.Le « Petit Journal > estime que l'armée d'Ypres se trouve exposée à un grave denger et qu'il convient d'aviser sans retard aux suites de la perte de cette position stratégiquo. L' « Bcho de Paris » affirme que lo général Foch est certain de pouvoir arrêter , l'offensive en Flandre sans mettre on ligne . ses réserves et d'éviter ainsi le piège que lui tend Ludendorfl, qui s'efforce d'afiai-blir le front de la Somme et do l'Oise. Le « Petit Parisien » dit que la bataille n'est las encore terminée, ^que l'ennemi continue à entretenir une violente canonnade, qu'il amène sans relâche de nouveaux renforts qui attaquent sur différents points du front. B««,x députés, M. Sssebat, membre de la mMjoclté du parti socialiste, et M. Mistral, membre de la miaoriïé, sont d'accord pour prévoir qu'après l'arrêt de leur offensive actuelle, les Puissances eentrales foroat de nouvelles ofres do paix : tous deux estiment que les gouvernements do l'Entente auront cette fois le devoir de les accueillir. M. Sembat ajoute dans 1' « Humanité > que c'est le désir exprès de l'armée. Il résulte des récents commentaires de la Presse anglaise que l'Entente est de plus eu plus convaincue qu'elle n'est pas en mesure do remporter la viatoiro par la farce des armas. Dès à préseat, l'epinien se fait jour que < l'Angleterre pourrait êtro amenée, sous la pression des événements militaires, à cesser la guerre sur le continent et à retirer en temps opportun ses troupes du front à l'Ouest pour les préserver de la destruction.Le fait que certains journaux s'appuyaut sur le précédent des Dardanelles, estiment que, quoique hérissée do difficultés, une mat œ avre de ce genre est exécutable, prouve combien cette question préoccupe les esprits an Angleterre. D'autre part, les commentaires du «Daily Mail», qui défend le principe que la guerre doit être continuée uniquement sur mer, prouve que l'opinion se fait jour que, tenant compte des circonstances, il convient de modifier essentiellement, entre l'Angleterre et l'Allemagne, la base sur laquelle repose l'espoir de victoire de la Grande-Bretagne. Négociations de Paix — Cologne, 1" mai. •n mande de Berlin à la * Gazette de Cologne » : B'après les dernières nouvelles de Bucarest, la solution des diverses questions qui s'opposaient jusqu'ici à la signature du traité de paix avec la Roumanie vient d'être trouvée. — Constantinople, l*r mai. Le comte Waldburg, ambassadeur d'Al-lomagaa à Constantinople, est parti à son tour pour Bucarest. — Bacarest, 29 avril. Interviewé par la « Gazetta Bacures-tilor » au sujet de la protestation de l'Ou-kvaiao contre la réunion de la Bessarabie à la Roumanie, M. Arlon, ministre des affaires étraagères, lui a dit : — Cette réunion était tellement naturelle qu'elle s'est faite sans le moindre effort, de la manière la plus facile et la plus légale, par un simple vote du Conseil national de Bessarabie. Elle est conforme au priacipe du droit des peuples de décider d'eux-mèaes, reconnu aujourd'hui par toutes les nations, et l'on peut s'étonner de voir l'Oukraine, qui doit son existenee à ce principe se refuser à l'appliquer à la Bessarabie. Il serait regrettable qu'elle fit montre des mêmes tendaaoes que la Russie du Tsar, à caresser des visées d'expansion et de conquête en Orient. Il n'existe pas au monde un pays dont la population comporte une race absolument pure et sans mélange; or, en Bassarabie, la grande majorité de la population étant roumaine, ce n'est que notre droit que nous demandons, et nous sommes certain que TOakraine renoncera à sa vaine pro-testation. > La Belgique de demain On manda do Paris au « Yaderland > qu'une nouvelle publication vient d'y paraître sous le titre « La Revue Belge », dirigée par M. Maurice des Ombiaux, avec collaboration de ministres belges et de hauts fonctionnaires du Havre. Cette revue a des tendances impérialistes nettement accusées et semble être appelée à continuer l'oeavro de feu de « XX* Siècle », que l'on croyait définitivement enterrée. Son programme politique s'est dessiné nettement nés les premiers numéros. M. Ch. Stiénon du Pré par exemple, y examinaat la situation militaire, se demande pourquoi la Belgique n'emprunte pas à l'inépuisable matériel humain de sa colonie africaine de quoi renforcer le front en France. Pas molasss ! L'avocat bruxellois, M. Paul Crockaerdt, fonctionnaire de la Gkambre, consacre un article à Brialmont et regrette vivement que la Belgique n'ait pas eu à sa disposition une marine de guerre puissante qui aurait fait bon marché de la prétention dea Hollandais do bloquer las embouchures de l'Escaut et eût été à même, daas ce cas, de transfermer Anvers en un second Sibastopel, ce qui aurait fait singulièrement tourner la fortune des armes. M. du Mesnil-Thoret conseil ouvertement le boycottage économique des Puissances centrales et des neutres, après la g&erre, par l'introduction de tarifs différentiels.Sous le titre : « La crise agraire en Belgique », M. Benriqtet ne préconise rien moins que la mise sous tutelle du Parle- l ment et la proclamation de la dictature, i confiée à une personnalité à poigne... Il n'y parait pas, cependant, que l'agri- f culture traverse une crise si aiguë en ce ' moment ! Bien au contraire... M. Petitjean consacre une étude à la f « Nationalisation de la Belgique », dans le seul but de faire refleurir l'union tant < vantée, qui s'en va à vau-l'eau. \ Il faut que l'art, la littérature, la science i et la philosophie soient nettement belges à 5 l'avenir. « Même les savants, dit il, qui ont moins ! de ceeur que de cerveau, devront se natio- , nallser ». | Malheureusement, la « nationalisation » ne s'arrête pas en si beau chemin. Les colonies devront suivra. La Belgique ne peut sa contenter de ion pauvre petit Congo. Elle a des droits à faire valoir sur la... Palostiae. Il faut bouter dehors Turcs et Musulmans, interdire l'accès de la Terro Sainte aux juifs et continuer — un peu tard, il est vrai l'œuvre de Godefroid de Bouillon, dont la statue décore si prestigieuse-w»»nt la place Raya'e à Bruxelles. Qaaad on prend du galon, en n'en saurait trop prendre... Le laedar locialiete, M. Em. Yander-velde, fourvoyé on ne sait comme dans cette compagnie hétéroclite, émet des con sidératlons judicieuses sur la socialisation des moyens de production. rueruBSOB r îcui w, ntrnui Un article très sensé, qui vraiment vient à son heure. An TransvaaI. — Londres, 1" mai. Le « Times » apprend de Capetown que M. Burton, ministre des finances et des chemins de fer, a fait entrevoir, au cours d'un discours qu'il a prononcé à Capetown, que lo gouvernement proclamera l'état de siège dans l'Afrique du Sud si la propsgande nationaliste-républicaine ne oesse pas. En Italie — Rome, 1" mai. Un décret royal jédieta de nouvelles mesures, plus sévères, contre les déserteurs. Les soldats qui resteront volontairement éloignés de leurs corps pendant un mois seront passibles de la peine de mort. Par contre, ceux qui se présenteront endéans les quinze jours, seront graciés. En Amérique. — Londres, 1" mai. Oa mande de Washington au « Times » : 11 est possible que le Coagrès vote au-jourd'ul une lai conférant à M. Wilson des pouvoirs diotatariaux pour mener la guerre. Le Congrès a repoussé un amendement tendant à soustraire les affaires d'ordre financier aux pouvoirs du président. — Washington, 1" mai. Le bill dit « d'expropriation », qui sera déposé à bref délai au Congrès, demandera des crédits pour une armée de 3 millions d'hommes à envoyer en France, ainsi que peur les réserves nécessaires à maintenir la force des effectifs. — Paris, 2 mai. On maede de New York au « Matin » : — M. Robert Léenhard, baryton au Métropolitain, ainsi que dix neuf autres artistes allemands et autrichiens, ont été congédiés. Lt direction de l'Opéra a annoncé qu'elle remercierait tous les artistes et les employés suspects d'être germanophiles ». En France. — Paris, 1" mai. Le « Temps » annonce que M. Irlande est arrivé à Paris pour assister aux délibérations du Conseil de guerre interallié. Il s'est entretenu mardi matin avec M. Clemenceau. Berne, 1" mai. La Presse télégraphique suisse apprend da Paris qu'une partie de la fraction parlementaire socialiste à tendances radicales a décidé de commémorer solennellement le centième anniversaire de la naissance de Karl Marx. Ce projet se heurte à une forte opposition.Le Comité Mienelet invite la Presse fran ç lise à s'opposer à oe quo, pendant le bombardement de Paris, le souvenir d'un Allemand soit honoré. En Knssle. — Londres, 30 avril. On mande de Washington au « Central News » que le département d'Etat a reçu samedi dernier de l'ambassadeur des Etats-Unis à Pétrograd un télégramme démentant qu'il soit question, comme la disent des nouvelles de Finlande de ces derniers jours, du retour au pouvoir des partisans du T»ar. — Zurich, 1" mai. A la demende de l'Allemagne, M. Ghl-chérine, commissaire du peupla à Pétrograd, a invité les Soviets à s'abstenir désormais de toute propagande eentre les institutions politiques et étatistos des Puissances eentrales. — Berne, 1" mai. La Presse télégraphique suisse apprend de Londres qu'une dépêche de Saint-Pétersbourg confirme la mort du général Kornilof. — Berlin, 2 mai. On transmet de Stockholm au «Berliner Lokal Anzeigar » un télégramme du front finlandais disant que les troupes finlandaises ont occupé la ligne de ckemin de fer W i Uaanstrand- Simela-Ter rigofci et t qu'elles se sont emparées d'un important I butin, dont 200 canons. — S oekholm, 1" mai. I On mande d'Abe à 1' « Aftonbladel » : 1 — Le commandant en chef des gardes , rouges a été fait prisonnier lors de la prise f de Yiborg. DEPECHE» DIVERSES > — Berlin, 1*' mai. ' Le 26 avril a été conclu à Berne l'aeeord franco-allemand au sujet de l'échange des prisonniers de guerre, dent les négociations ont duré si longtemps : il est en ce moment soumis à la signature des gouvernements intéressés. Aux termes de cet accord, les officiers prisonniers depuis dix-huit mois au moins seront Internés en Suisse; les sous-officiers et soldats, renvoyés dans leurs foyers. Cet aceord intéresse 2,500 officiers et 120,000 soldats allemands prisonniers depuis plus de dix-huit mois. Le transport de ces masses d'hommes durera cependant de longues semaines, vu le manque de matériel dans les deux pays. Les prisonniers de guerre internés en Suisse à la date du li avril 1918 pour cause de maladie et se trouvant depuis le 1" novembre 1916 en état de captivité seront renvoyés immédiatement dans leurs fo» yers. 4** année. — N* 103 Le N° s jLO Quittâmes Samedi é Mai 1918, ijgaÊÊmÊÊm^ÊmÊÊmmKÊÊmmmiÊÊmmmÊÊÊÊmiiÊiÊmÊmÊÊÊmÊÊm^ÊÊÊÊmtÊÊÊmÊmÊÊÊÊÊiHÊÊÊmHB—IBI muni

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Cet article est une édition du titre L'écho de Sambre et Meuse appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1915 au 1918.

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