L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 09 Juillet. L'écho de Sambre et Meuse. Accès à 16 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/b27pn8zg1t/
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PRIX DES ANNONCES : Annnonces, la ligne, fr. #.50; — Aan. Sinanc. (avis d'ass. de soc.), la ligne, fr. 1.00; — Nécrologie, la ligne, fr. l.#0; — Faits divers (fin), la ligne, fr. 1.2S; — Faits divers (corps), la ligne, fr. 1.50; — airon. locale, !a ligne, fr. 2.00; — Réparations judiciaires, la ligne, fr. 2.00. Administration et Rédaction 37-39, rue Fossés-Fleuris, Namur Bureaux de U à i h. et de 3 à S h. Les articles n'eagagent que leurs auteurs. — Le*^manuscrits nom insérés *e sont pas rendus. L,Echo de Sambre & Meuse PRIX DES ABONNEMENTS : 1 mois, fr. 2.50 — 3 mois, fr. 7.SB Les demandes d'abonnement saut reçues exclusivement par les bureaux et les facteurs des postes. Les réclamations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement aux bureaux de poste. j.-B. GOLLHRD, Directeur-Propriétaire La « Tribune Libre » est largement êuvirte à tous. ■■■■■ wn—r«i i h i mu — i i w 11— La Séparation et les Partis Politiques La Séparation et les Partis Politiques Sans avoir la prétention d'être prophète, il n'est pas difficile de prévoir que la Belgique de demain ne ressemblera guère à la Belgique d'hier. Les dirigeants de nos trois partis politiques le savent et, tout en ayant conclu la trêve, cela ne les empêche pas d'envisager et d'examiner avec soin, au point des conséquences qu'entraîneront pour leur parti les diverses éventualités qui peuvent se présenter. Il faut reconnaître que parmi ces éventualités, la séparation administrative et l'autonomie respective des deux parties linguistiques de nôtre pays est, peut-être, celle qui viendra modifier le plus profondément la situation des anciens partis. Il est pourtant incontestable que l'intérêt général du pays, surtout lorsque son existence même est en jeu, doit primer les intérêts particuliers, si respectables que ceux-ci puissent être. Pour ce qui concerne la séparation, nos trois partis se réservent; aucun n'a encore pris nettement position, mais de l'attitude prise par les leaders, on peut inférer la direction qu'ils imprimeront à leur parti En Wallonie, dès avant la guerre, des socialistes et des libéraux avaient prôné la séparation, comme étant le seul moyen de mettre fin à ^antagonisme existant entre les deux races. Aujourd'hui encore, c'est dans les rangs de ces deux partis que se recrutent le plus grand nombre d'adhérents au principe nouveau. Seul, le parti catholique lui reste foncièrement hostile quoique, chose bizarre, en Flandre, c'est parmi les membres du clergé que la séparation trouve ses plus chauds partisans. Un de nos amis, catholique très sincère et par conséquent très respectable, m'a demandé de soumettre à ses coreligionnaires quelques réflexions, qu'il croit de nature à diminuer l'antipathie qu'ils nourrissent à l'égard de l'idée séparative et des séparatistes. Parce que des prêtres avaient manifesté leur mécontentement de ce que certains de leurs paroissiens s'étaient ralliés au séparatisme, beaucoup de personnes croient que l'activisme constitue un cas de conscience. La forme du gouvernement étant absolument indépendante des idées religieuses, il y a liberté ^de conscience complète en cette matière. Et rien n'empêche de nous soumettre, dès à présent à la séparation, puisque c'est une mesure prise par un pouvoir qui gouverne en vertu de la convention de La Haye et que, conformément à la doctrine du Christ, « il faut rendre à César ce qui appartient à César». L'activisme pourrait-il nuire à la religion? Non, car la religion est indépendante de toute idée et de toute révolution politique. Sa glorieuse histoire le prouve surabondamment et la grande révolution française n'a pu détruire le christianisme en France. Notre amour de la Patrie s'oppose-t-il à l'activisme ? Tous les peuples sont frères et l'idée de Patrie n'est qu'un symbole d'exclusivisme et souvent d'égoïsme, car dans la patrie nous chérissons notre village et dans notre village nous préférons la maison paternelle. La Flandre et la Wallonie diffèrent essentiellement, ce sont deux pays d'aspect physique, de mœurs et d'idées absolument opposés. Il est donc naturel que les habitants de ces régions aiment de préférence la région où ils ont vu le jour. Chacune des deux régions retirera de la séparation de grands avantages. 1* Liberté individuelle du vVallan et du Flamand, c'est-à-dire chacun maître chez soi. 2° Répartition plus équitable des impôts, chaque région jouissant intégralement de ses ressources propres. 3° Fin des dissensions intestines en Belgique.Nos adversaires nous reprochent de travailler au morcellement et même à l'asservissement de notre pays. La Suisse est-elle asservie, quoique divisée en Si cantons? L'Allemagne, l'Autriche-Hongrie et tant d'autres gouvernements fédéraux, souffrent-ils de ce que leurs gouvernements soient coufédêrés. Ce sont, au contraire, les Etats les plus florissants et de cette expérience nous pouvons conjecturer que la forme fédérative est la forme future de tous les états, étant la seule qui puissent donner satisfaction à leurs aspirations nationalistes. Reste la question d'opportunité. C'est aux activistes flamands à y répondre, pour nous Wallons, elle ne se pose pas. Nous nous trouvons devant le fait accompli.Allons-nous laisser à nos frères du Nord toute la prépondérance politique et commerciale ? Remuons-nous donc pour la défense des droits de la Wallonie. C'est le devoir de tous. Nous, catholiques, aussi bien que les libéraux et les socialistes, réclamons notre part de labeur et de responsabilité, pour ne pas perdre, plus tard, la place à laquelle notre parti a droit et la prépondérence sur les destinées du pays. Voilà, résumées en quelques lignes, les réflexions que me confiât mon ami très catholique et qu'il me demanda de consigner dans notre journal. Nous n'ajouterons que quelques mots, c'est que le mouvement activiste, s'il ne jouit pas des sympathies de l'éminent prélat Monseigneur Mercier, il a celles du Pape. Ce n'est un secret pour personne, qu'avant la guerre, les Flamands furent reçus avec la plus grande faveur par Pie X. Les Flamands qui eurent 1 honneur d'être reçus en particulier par le pape Pîe X, furent étonnés de la précision avec laquelle le Saint-Père se prononça sur le mouvement flamand Lorsque les bénédictins Dom L. Janssens et Wagenaar eurent créé à Rome la réunion flamande, et qu'en décembre 1909, à l'occasion de la consécration, à laquelle toute l'assemblée, avec le ministre de Belgique, baron d'Erp en tête, eurent entonné le Lion Flamand, lorsque Mgr Janssens fut introduit auprès du Pape pour recevoir la bénédiction pour l'Union flamande, Pie X lui laissa à peine le temps de lui présenter ses hommages, pour le prévenir avec ces paroles : « Ne me parlez pas du mouvement flamand, je le connais, il est fondé, juste et équitable, il a ma pleine approbation et je le bénis encore ». Le Pape actuel a pour le mouvement flamand les mêmes sympathies et c'est ce qui explique que malgré l'opposition du primat de Belgique, nous vovons presque tout le clergé flamand dans les rangs des activistes. C. F. N. B. — Nous tenons une fois de plus, à faire remarquer que notre tribune libre est largement ouverte à nos lecteurs et que les articles qui paraissent dans notre journal n'engagent que leurs auteurs. Les manifestes publiés par le Comité de Défense de la Wallonie seuls engagent le parti. DÉPÊCHES DIVERSES Hambourg, 8 juillet. — On mande-de Rotterd*m au « Hamburger Freaadenblatt » : — Le gouvernement belge fait savoir que la Relgi-<(*e a adhéré à l'accord franco-allemand du 15 mai relatif à l'échange de prisonniers. Paris, 6 juillet. — Le groupe parlementaire socialiste a entendu MM. JCerenski et Branting. Le procès-verbal de la séance n'a pas encore été publié. Un échange de vues a eu lieu; il a surtout porté sur les communications faites par les représentants du parti à la Commission des affaires étrangères et sur les déclarations qu'y a faites M. Pichon. Paris, 7 juillet. — A la Chambre, la discussion jénéraie du projet de renouvellement du privilège de la Banque de France a été Close mardi. La discussion des articles a commencé vendredi. Berun, t» juillet. — M. von Kuhlmann partira ce soir pour le grand quartier général. La Haye, 15 juillet. — Le cabinet ayant offert sa démission, la reine a reçu aujourd'hui les présidents de la première et de la seconde Chambre des Etats-Généraux, ainsi que le vice-président du Conseil iTBtat. Londres, 6 juillet. — M. Bonar Law a prononcé «n discours au banquet qui réunissait les membres de la Conférence parlementaire interalliée. Il y a. déclaré qu'à sen avis l'heure décisive de la guerre sonnera bientôt. Lyon, 6 juillet.— Le correspondant à Paris du « Progrès de Lyon » a interrogé M. Longuet, rentré de la Conférence socialiste de Londres, sur l'état d'esprit qui règne en Angleterre. On y est généralement d'avis, a répondu M. Longuet, qu'il est indispensable de continuer la guerre et que le moment de négocier la paix n'est pas encore venu. Toutefois, l'Angleterre n'a jamais autant seuflert que maintenant.Les pertes subies par les troupes britanniques durant les derniers combats ont été très élevées. Londres, 7 juillet. — Le Board of Trade a augmenté de 2 1/2 sh. à la tonne le prix des charbons exportés en France et de 5 sh. à la tonne celui du combustible expédié en Italie. Le gouvernement a l'intention de limiter la consommation du charbon et du gaz, les approvisionnements menaçant d'être très difficiles en hiver. Paris, 6 juillet. — On mande de Madrid à l'Agence Havas : — Les négociations entamées officiellement pour éviter la grève des mineurs de l'Asturie ont échoué. En conséquence, elle éclatera le 15 juillet, à moins que toutes Us exigences des ouvriers ne soient acceptées d'ici là. Paris, 6 juillet. — On mande de Lisbonne au « Temps » : — Le général Garcia Rosada a été nommé commandant en chef des troupes portugaises sur le front à l'Ouest. Avant de rejoindre ses troupes, il discutera à Londres certaines questions techniques. Berlin, 7 juillet. — Le Bulletin officiel de l'armée publie le décret suivant : — L'administration militaire roumaine est dissoute à partir du 1er juillet 1918 ; elle est remplacée le même jour par le commandement supérieur de l'armée d'occupation en Roumanie. Jusqu'à nouvel ordre, les troupes du groupe des armées von Mackensen seront maintenus aux effectifs actuels et les cadres de l'administration militaire en Roumanie ne seront pas modifiés. Les détails seront portés à la connaissance des intéressés par décret spécial. » Prétoria, 6 juillet. —Le général Botha vient de lancer un manifeste pour inciter le peuple sud-afri-cain à ne pas faire le jeu des intrigues ennemies : — Le gouvernement, dit-il, est informé qu'un mouvement insurrectionnel se prépare à l'effet de renverser par la force le gouvernement établi. Dans ces derniers temps se sont produits des incidents qui oui rtiii;1 ■ r-iition ùr.o forces militaires et policières, sans laquelle des troubles graves auraient certainement éclaté, entraînant la pertes de vies humaines. » Le général exprime sa satisfaction de l'attitude des chefs des organismes politiques et industriels qui déconseillent le recours à la force. Hambourg, 6 juillet. — Le « Fremdenblatt » reproduit une information du « Petit Parisien » disant que de nombreux transports de troupes sont en route vers le Nord de la Russie et met en regard une autre de la « Pravda » disant qu'une armée bol-cheviste de 25,000 combattants a été levée qui est partie avec une nombreuse artillerie pour la presqu'île de Kola afin de défendre la côte de Mour-manne. COMMUNIQUÉS OFFICIELS c L'Echo de S ambre et Meuse » publie le communiqué officiel allemand de midi et le derrier communiqué français, douze heures avant les autres journaux Communiqués des Puissances Centrales Berlin, 8 juillet. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armées du Kronprinz Rspprecht de Bavière Dans la soirée, l'activité d'artillerie s'est ranimée.Elle a parfois pris une grande intensité pendant la nuit de part et d'autre de la Lys, sur le canal de La Bassée ainsi que des deux côtés de la Somme. Vive activité de reconnaissance. De plus fortes poussées ennemies près de Mery et au Sud de la Lys se sont écroulées. Groupe d'armées du Kronprinz impérial. A l'Ouest de Château-Thierrv, le combat de feu animé s'est maintenu. Des poussées ennemies contre le secteur de Clignon ainsi qu'au Sud-Ouest de Reims ont été refoulées. Le lieutenant Billik a remporté sa 22e victoire aérienne. * * * Berlin, 7 juillet. — Officiel de ce midi. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Sur les fronts de bataille entre l'Yser et la Marne, opérations plus actives par intermittence. A l'Ouest de Château-Thierry, d'importantes forces françaises et américaines ent attaqué une fois de plus malgré les échecs successifs qu'elles ont essuyés; leurs attaques ont échoué. De violents corps à corps se sont livrés jusque dans la nuit. D'après les informations de nos troupes, l'ennemi a de nouveau subi de graves pertes. Dans les Vosges supérieures, nous avons repoussé des attaques partielles sur le Hilsenfirst. Le lieutenant Kroll a remporté sa trentième victoire aérienne et le lieutenant Kiinicke sa vingt et unième. * » ¥ Berlin, 6 juillet. — Officiel du soir. Combats locaux à l'Ouest de Château-Thierry. - * * « Constantinople, 5,juillet. — Officiel. Sur les différents théâtres de guerre, pas d'événement particulier à signaler. —«es- Berlin, 5 juillet. — Officieux. Les tentatives faites par les Français en vue de refouler la partie de notre front qui menace Paris entre l'Aisne et la Marne ayant échoué, les Anglais ont déclanché le 4 juillet une violente attaque sur les deux rives de la Somme, le secteur de notre front qui est le plus proche d'Amiens et qui constitue une menace continuelle pour les communications entre les ports de la Manche et Paris. Ils avaient décidé d'écarter cette menace par une attaque inopinée et de grande envergure. Après une très violente canonnade, l'infanterie anglaise a attaqué en terrain plat découvert sur les deux rives de la Somme. Celles de ses vagues d'assaut qui avaient réussi au prix de grands sacrifices à passer à travers notre feu de barrage ont été prises sans interruption sous les gerbes de feu de nos mitrailleuses échelonnées, de telle sorte que les efforts et les sacrifices faits sur la rive septentrionale de la Somme ont été vains. Sur la rive méridionale, tout le gain des attaques sur lesquelles l'ennemi avait placé de si grands espoirs est constitué par les ruines du village et les débris du bois de Hamel. Notre tactique, qui une fois encore a fait ses preuves. a rejeté les Anglais de la hauteur qui se dresse à l'Est de Hamel et, plus au Sud. les a refoulés plus loin encore dans leurs positions d'où ils étaient partis à l'Est de Villers-Bretonneux. * Berlin, 6 juillet. — Officieux. A l'Est d'Ypres, le 5 juillet à l'aube, le feu de barrage allemand a empêché une attaque que l'ennemi projetait visiblement d'exécuter. Nos troupes viennent encore de ramener un capitaine et 7 soldats anglais qui étaient restés cachés jusqu'ici après l'échec de l'opération tentée par les Anglais le 5 juillet au matin près de Moyenneville. A l'Ouest de l'Avre, ainsi qu'au Nord et à l'Est de Merris, des attaques prononcées par de fortes patrouilles françaises ont échoué; elles nous ont permis de faire des prisonniers. Berlin, 6 juillet. — Officieux. Les Anglais prétendent avoir, dans le courant du mois de mai, abattu 397 avions allemands et en avoir contraint 95 autres à atterrir. Ces chiffres, pour les Français, comportent 224 avions abattus et 160 endommagés, tandis que les Anglais et les Américains inscrivent encore à leur actif 18 avions abattus. Cela ferait donc un total général de 830 avions abattus et 255 endommagés, soit 894 appareils mis hors de combat. Les Allemands, de leur côté, assurent n'avoir perdu que 180 appareils, dont 109 au-dessus des lignes ennemies. La contradiction est inexplicable; cependant, le nombre excessif d'avions que les Alliés prétendent avoir mis hors de combat est déjà de nature à susciter des doutes quand à sa véracité. L'expérience démontre que la perte d'appareils par le fait de l'ennemi est équivalente à celle occasionnée par l'endommagement par atterrissage, les accrocs subis à la descente, et par l'usure naturelle. Or, il appert clairement qu'aucun pays au monde n'est en mesure de remplacer 1,800 avions perdus en un mois. Les Alliés, d'autre part, loin de signaler un sffïiblissement des forces aériennes allemandes, parlent, au contraire, d'une plms grande activité de nos aviateurs. Un examen sérieux des chiffres produits par l'Entente fait donc naître un doute quant à la vér icité du total des avions détruits annoncé pour le mois de mai. Les Allemands conviennent qu'ils ont perdu 71 appareils dans leurs lignes et 109 dans les lignes ennemies. Par contre, i's ont mis hors de combat 190 appareils au-delà et 2Ï3 en-deça de leurs lignes. De ces 223 avions, la plupart ont été, dans les communiqués, désignés sous le type et le numéro, avec les noms des aviateurs qui les montaient, de sorte qu'aucun doute ne subsiste a cet égard. Lorsque, de leur côté, les Alliés prétendent avoir détruit 894 avions allemands et n'en possèdent que 109,il appert que les combats aériens livrés au-dessus des lignes allemandes au cours de la marche victorieuse en avant, auraient dû être huit fois plus violents qu'au-dessus de leurs propres lignes. Cela n'a pas le sens commun. Les chiffres anglais et français ont donc été exagérés à plaisir. Communiqués des Puissances Alliées Paris, 7 juillet (3 h.). Actions d'artillerie au Sud de l'Aisne dans la région de Longpont-Corov. Les Américains ont exécuté des coups de main dans les Vosges et ramené des prisonniers.Nuit calme sur le reste du front. * * * De Rome : Dans la matinée du 6 juillet après une courte préparation d'artillerie les troupes françaises d'Italie ont exécuté un brillant coup de main dans la région Est d'Asiago. Les batteries britanniques et italiennes ont contribué à l'opération qui, conduite vigoureusement, a eu un plein succès. Plusieurs mitrailleuses ont été éteintes puis prises après une lutte acharnée Les Français ont ramené 70 prisonniers dont 2 officiers. L'ennemi a subi des pertes très importantes.* * * Paris, 7 juillet (11 h.). Aucun événement important à signaler au cours de la journée. * * * Paris, 6 juillet. — Officiel de 3 heures. En Champagne, nos détachements ont pénétré dans les lignes ennemies et ramené des prisonniers. Plusieurs coups de main au bois de Chaume, dans le secteur américain de Xivray et dans les Vosges ont complètement échoué. Nuit calme sur le reste du front. • * Paris, 6 juillet. — Officiel de 11 heures : A l'Ouest de Château-Thierry, nous avons réalisé quelques progrès dans la région de la côte 204 et fait une trentaine de prisonniers. Journée calme sur le reste, du front. * * * Londres; 6 juillet. — Officiel : Dans les environs d'Ypres; quelques engagements entre patrouilles nous ont permis de faire des prisonniers.L'artillerie allemande a été active entre Villers-Bretonneux et l'Ancre. MI j—mii il i nu—» ii Bmmaamm ■»» X- a Guerre sur Mer Une déclaration officielle Au cours de la discussion du budget de la marine au Reichstag, le secrétaire d'Etat von Capelle a fait les déclarations suivantes : — Le député Pfleger nous a fait part d'une affirmation du sous-secrétaire pour la marine en France, disant que les deux tiers de nos sous-marins seraient coulés et que nos ennemis détruisent le double du nombre de submersibles que nos chantiers peuvent construire. Cette affirmation est absolument fausse. Il en est d'ailleurs de même d'une déclaration du ministre de la marine en Angleterre, prétendant que depuis le l8r janvier plus de sous-marins ont été coulés qu'il n'en a été construit de nouveaux. Le contraire est vrai. Toutes les informations au sujet des submersibles, répandues dans le monde par nos ennemis, portent la marque de l'exagération. Notre arme sous-marine s'est notablement améliorée, en vérité, autant en ce qui concerne le nombre que la qualité des submersibles. Il a été récemment donné à un groupe nombreux de membres de cette Chambre d'assister à la Conférence faite par un commandant de sous-marin, revenu de la zone barrée, au cours de laquelle l'orateur a esquissé toutes les mesures de défense imaginées et appliquées contre ies sous-marins par nos ennemis. Ils ont pu apprendre de sa bouche même combien toutes ces mesures ont été inopérantes jusqu'ici et, ainsi que j'en ai la conviction, resteront inefficaces dans l'avenir. Les communiqués officiels de l'état-seajor de la marine nous permettent de juger des résultats militaires ohtenus par la gmerre sous-marine.Si aujourd'hui encore, après la destruction des 18 millions de tonnes dont disposaient nos ennemis, la perte journalière moyenne de quatre à cinq grands navires est signalée, c'est un gage de ce que l'efficacité des sous-marins ne s'est pas ralentie. Il me plait, dans cet ordre d'idées, de vous soumettre deux déclarations d'autorités américaines, pour vous laisser juger de ce qu'il faut penser de toutes ees tentatives ennemies pour se tranquilliser eux-mêmes et se remonter le moral. L'amiral américain bien connu Sinn déclarait à la date du S mai, au National Boarding Club de Londres, que la courbe ascendante des nouvelles constructions navales couperait en moins de quinze jours la courbe descendante des navires détruits, de façon que les Alliés pourraient aisément remplacer le tonnage perdu. Cependant, à peu près le même jour, soit le 7 mai, le président de la Commission de navigation des chambres de commerce des Etats-Unis, M. Filene, déclarait que ce serait seulement au prochain printemps, soit donc en 1919, que la conrbe des constructions navales américaines couperait la ligne des navires détruits. « Toutes les informations, ajouta-t-il, que l'on trouve dans les journaux au sujet de la diminution de l'action destructive dos sous-marins reposent sur des espérances et des rêves ». C'est là, messieurs, un tout autre langage, comme vous voyez. J'espère, pour ma part, qu'au prochain printemps, si la guerre dure toujours, l'espoir émis par M. Filène ne se réalisera pas. Comment la situation se présente-t-elle actuellement? Journellement, quatre ou cinq grands navires, avec des chargements précieux : matériel de guerre, troupes, matières premières, vivres, sont détruits, et comme ils ne pourront être remplacés avant un temps qu'on ne peut prévoir, c'est une diminution de tonnage d'autant qui atteint nos ennemis. Nous savons que déjà le tonnage dont les ennemis disposent est insuffisant pour satisfaire à leurs besoins Chaque soldat américain amené sur le terrain des opérations en Europe augmente encore ce manque de tonnage, le transport de chaque homme exigeant 6 tonnes brut, et le ravitaillement de ce même homme rendant encore trois tonnes brut indispensables. La Presse ennemie s'attache à proclamer sur tous les tons que la guerre sous-marine va à sa fin,n'existe pour ainsi dire plus ou, pour parler avec Lloyd George, ne constitue plus un danger, mais un simple désagrément. Ces discours ne nos ennemis ne sauraient nous donner le ehange. Il est naturel que, la trafic sur mer diminuant, l'action de nos sous-marins s'en trouvait réduite d'autant. Ceci ne change rien au résultat final, pas plus qfte le fait que, par suite de circonstances particulièrement favorables pour l'ennemi, une perte plus grande que la normale est à enregistrer pour nos sous-marins. La conviction de la victoire définitive qui conduit de victoire en victoire nos soldats sur le front à l'Ouest, demeure aussi au c«eur de nos marins et la guerre sous-marine atteindra dès lors le but qui lui est assigné. » La Haye, 5 juillet. — Le convoi naval est parti ee matin, à 5 h., pour les Indes néerlandaises.? Amsterdam, 6 juillet. — Le «Handelsblad» oppose un démenti formel au bruit que l'on s'obstine à répandre en Angleterre suivant lequel l'entrée dm port de Zeebrugge serait complètement barrée. — Cela est inexact, dit-il : ces jours-ci, j'ai vu d# mes propes yeux 6 torpilleurs entrer dans le port de Zeebrugge. Londres, 6 juillet. — Commentant la guerre navale et la construction de nouveaux navires, le « Times » constate que les chantiers navals anglais ont toujours encore le dessous dans leur lutte contre les sous-marins.Paris, 7 juillet. — Le « Petit Journal » annonce que les ports finlandais ont été déclarés zone de guerre et placés sous les ordres d'un commandant militaire. L'Offensive an emaniie à l'Ouest Londres, 6 juillet. — De l'Agence Beuter: M. Archibald Hurt, correspondant de guerre du " Daily Telegraph -, prétend savoir de source autorisée que l'offensive allemande sera certainement reprise dans peu de jours. DERNIÈRES DÉPÊCHES Dépêches de l'Agence Wolff. (Service particulier du journal). Berlin, 8 juillet (officiel). — Dans la Méditerranée, nos sous-marins ont coulé 4 vapeurs et 3 voiliers de 16.000 tonnes brut environ. Moscou, 7 juillet, après-midi. — Les socialistes révolutionnaires de la Gauche ont avoué le meurtre du comte Mirbach, l'ambassadeur allemand. Leurs dirigeants qui se trouvaient enfermés au théâtre ont été mis en arrestation. Dans différents quartiers de la ville, des combats entre les socialistes révolutionnaires et les bolché-vistes ont pris naissance ; ils s'évoluent, jusque maintenant, en faveur de ces derniers. EN RUSSIE. Berlin, 6 juillet. — Officiel. — Deux hommes ont sollicité ce matin une audience du ministre d'Allemagne à Moscou. Reçu par le comte Mirbach, en présence de M. Riezler, conseiller de légation, et d'un officier allemand, les inconnus ont tiré des coups de revolver sur le ministre, qui a été légèrement blessé à la tête. Avant qu'une intervention ait pu se produire, ils ont ensuite lancé quelques grenades à main et se sont sauvés en sautant par la fenêtre. Le comte Mirbach, grièvement atteint par les explosions de grenades, a succombé à ses blessures sans avoir repris connaissance. Le conseiller de légation et l'officier n'ont pas été touchés. Dès qu'ils ont eu connaissance de l'attentat, MM. Tchitcherin et Karrachan, commissaires des affaires étrangères, se sont rendus à la légation d'Allemagne et ont exprimé à M. Riezler, conseiller de légation, l'indignation et les regrets du gouvernement des Soviets. Il n'a malheureusement pas été possible jusqu'ici de découvrir les criminels. Il résulte de 1 enquête aussitôt ouverte que les coupables ne sont autres que des agents au service de l'Entente. Pétrograd, 6 juillet.— D'après la « Novaja Ghisn », l'ex-tsar, la tsarine et la grande-duchesse Tatania, auraient été assassinés Des services four lo repos de leurs âmes auraient été célébrés à Tsarkoié-Selo.Vienne, 6 juillet. — D'après un sans-ll do Moscou, le gouvernement des Soviets s'est réuni en séance extraordinaire, l'apparition de troupes japonaises ayant été signalée à Tchita (Transbaïkalie). "Dans le cas où les troupes japonaises et anglaises prétendraient occuper le pays, le gouvernement des Soviets n'hésiterait pas à conclure une alliance avee l'Allemagne. La Haye, 6 juillet. — Reuter mande de Meseou que le général Mouravief a pris le commandement des troupes des Soviets. La dépêche ajoute qu'une crise menace d'aggraver la situation : les groupes de droite et la minorité socialiste ayant été écartés du Comité central exécutif des Soviets, la position du gouvernement s'en trouve ébranlée. Zurich, 7 juillet. — Les cercles russes de Suisse qui sont en rapport avec les bolchevistes ont appris de Moscou que les commissaires du peuple ont l'intention d'adresser aux gouvernements de l'Intente une note qui aurait le caractère d'un ultimatum. Les commissaires désirent placer les Alliés dan» l'alternative de traiter la Russie en puissance neutre au en puissance ennemie. Si l'Entente continuait à se mêler des affaires intérieures de la Russie, le gouvernement russe s'opposerait à cette tentative par les armes et demanderait 'aide des Etats qui ne cherchent pas à entraver 1* iéveloppement intérieur de la Russie. Pétrograd, 7 juillet. — Trois navires de guerre rançais sont venus rejoindre les navires anglais, irrivés déjà dans le port d'Arkhangel On estime, tans les milieux politiques, que leur apparition va narquer le début des opérations de l'Entente contre és bolchevistes. Londres, 6 juillet. — On mande de Tokie au i Times » que le consulat russe à Kobé a été infermé le l'occupation de Vladivostock par les Tchèques-Slovaques, dont le commandant n'est autre que le général Dieterichs, qui occupait en 1914 le poste de hef de l'état-major du généralissine Alexéief. Vladivostock est devenu le peint de ralliement des idversaires des bolchevistes. On y annonce notam-nent l'arrivée de membres du cabinet Kerenski. Vienne, 6 juillet. — La « Neue Wiener Tageblatt » ipprend de Moscou que la situation des troupes chèques-slovaques devient de plus en plus critique, ls ont subi une série de graves défaites, les prison-îiers austro-hongrois résidant en Sibérie ayant été trganisés peur se battrje contre eux. 4" année. - N° 157 MlMiL QUOTIWM - Le * : ÎO centimes Mardi 9 Juillet 1918

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Cet article est une édition du titre L'écho de Sambre et Meuse appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1915 au 1918.

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