L'écho de Sambre et Meuse

969 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 07 Juli. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 10 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/kk9474808p/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

PRIÏ DES ANNONCES : Annnenees, la ligne, fr. — A»a. financ. (avis d'ass. île soc.), la ligne, fr. 1.00; — Nécrologie, la ligne, fr. 1.10; — faits divers (fin), la ligne, fr. 1.25; — Faits divers (corps), la ligne, fr. 1.50; — Ghron. locale, la ligne, fr. 2.00; — Bépa-rations judiciaires, la ligne, fr. 2.00 mïnistration et Rédaction 37-39, rue Fossés-Fleuris, Namur Bureaux de H à 1 h. et de 3 à 5 h. Les article» n'eaçagont que leur» auteurs. — Lee manuscrits non insérés ne sont pas rendus. 1 _ —^ PRIX DES ABONNEMENTS : 1 mois, fr. 2.50 — 3 mois, fr. 7.18 Les demandes d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux et les facteurs des postes. Les réclamations concernant If abonnements doivent être adi'e.ssc-exclusivement aux bureaux de poste. j.-B. COLLHHD; Dirscteur-Propriêtalri La « Tribune Libre » est largement ouverte à tous. . L'Activisme au Front Belge L'Activisme au Front Belge A différentes époques, on a eu l'écho d'une certaine division racique qui se manifesterait chez nos soldats. Pareille situation ayant quelque chose d'incroyable aux yeux de tous les cœurs bien nés, il est naturel que tant de braves gens qui ont leur fils au front aient fait mauvais accueil à ces nouvelles plus ou moins précises.On s'en allait répétant : Ce n'est pas vrai, c'est impossible !... C'est encore une invention des Boches — ou des Flamingants ! On disait : il est tout naturel que Flamands et Wallons se rapprochent suivant leur langue et qu'aussitôt sortis des tranchées, ils fassent au repos la causette en groupes plus ou moins séparés. On a aussi raconté que des prêtres qui faisaient de la propagande particulariste flamande avaient été frappés par l'autorité et plus ou moins exilés de l'armée. Les Flamands d'ici ont fait grand bruit autour de ces faits — et nos patriotards ont dit que c'étaient là des cas isolés, grossis par le bluff activiste. Une fois de plus, la bonne foi des Wallons a été trompée. Il est malheureusement exact qu'il se manifeste là-bas quelque chose qui ressemble à un mouvement séparatiste. On a peu de précision sur ce mouvement chez les soldats wallons. Tout au plus sait-on que le journal « La Défense Wallonne », qui paraît à Paris et fait là-bas une excellente besogne de préparation aux solutions nécessaires, est très lue chez nos soldats, malgré l'ostracisme dont le frappe le Gouvernement qui, d'autre part, facilite la propagande particulariste entreprise par la Presse flamande.Cette propagande flamande est telle que des faits d'une extrême gravité se sont produits, qui ne laissent malheureusement plus de doute sur la division profonde qui règne entre soldats flamands et wallons. Nous pourrions en signaler bon nombre. Mais ce n'est pas ici le lieu de faire de la statistique et de l'histoire. Il faut se contenter de suivre l'actualité. Or, il y a quelques jours, le « Vaderland » de La Haye, a publié deux lettres collectives de soldats qui sont malheureusement une preuve cruelle de l'état d'esprit extrêmement caractéristique, d'une élite au moins de nos soldats flamands. Ces deux lettres viennent directement du front. Elles portent deux cents signatures d intellectuels flamands,dont les noms seront cités après la guerre. Nous nous contenterojis d'en donner une courte analyse. Elle suffira pour faire saisit-la grave similitude des sentiments qui se manifestent chez les Flamands des deux côtés de la frontière de fer et de feu. La première de ces lettres émane de catholiques. Elle est adressée au Cardinal Mercier Après avoir exprimé à cet archevêque leur admiration pour son attitude à l'égard des Allemands et pour l'aide apportée au réconfort du peuple belge, la lettre proteste contre l'oppression linguistique et morale que sup-, portent les soldats belges flamands. Les officiers surtout en seraient la cause directe, le commandement continuant, paraît-il, à se faire en langue française et les soldats qui ignorent cette langue se trouvant, par le fait, victimes d'ordres mal compris, méprisés pour leur ignorance du français et systématiquement sacrifiés « Pour les Flamands, il ne faisait pas bon de vivre en Belgique, mais il n'est pas meilleur de servir dans l'armée Un changement s'impose pour l'avenir et doit atteindre toute l'organisation du pays. » «Ainsi nous l'avons décidé, contre notre Etat qui est belge, et la voix qui nous a amenés à cette résolution vient de notre race qui est germanique, de notre sang national qui est flamand. » Si l'Etat a le droit d'exiger le sang et la vie des soldats ceux-ci ont le droit de poser à l'Etat leur revendication; et le bon droit exige pour l'avenir la Séparation administrative. La lettre reproche ensuite au cardinal Mercier d'être un wallon, qui s'est posé en adversaire de la flamandisalion de l'Université de Gand et qui travaille actuellement contre la séparation administrative. Il a toujours « placé les intérêts wallons au-dessus de ceux d«s Flamands, et le droit politique kelge au-dessus du droit des Flamands ; or, les soldats catholiques flamands, après mûr examen, ont acquis la conviction que le droit de la Flandre ne doit être mis au-dessous d'aucun autre et non plus contre le droit de la Belgique. » Si la présente lettre est signée seulement par deux cents personnes, il est indubitable que, circulant parmi les troupes, chaque soldat catholique flamand la signerait volontiers.Dans l'autre lettre, également publiée par le « Vaderland », et adressée, celle-ci, aux Puissances alliées, les Flamands constatent que les Allemands ont compris toute /importance de la question flamande. Que les Alliés, appréciant aussi toute l'importance capitale du di'oit des nationalités, doivent accueillir le présent appel des Flamands, pour y répondre au moment de la libération. Ces soldats disent en terminant : « La haine justifiée de l'ennemi devient une menace pour l'avenir de notre propre culture, qui n'est pas latine ». En versant leur sang pour une culture qui n'est pas la leur, les soldats flamands doivent recevoir la conviction que du moins, pour leur nationalité, le sang prodigué n'aura pas été versé en vain. Telles sont ces deux lettres de soldats. Je n'ai vraiment pas le courage d'y ajouter un mot. Le public de Wallonie jugera si, après de telles manifestations.il a le droit de continuer à se désintéresser des graves questions qui soulève l'état d'esprit général des Flamands d'ici — et de là bas ! Hknri de Dînant. DÉPÈCHES DIVERSES Berlin 4 juillet. - Le Reichstag a voté aujourd'hui en deuxième et en troisième lecture, à l'unanimité sauf les voix das socialistes indépendants, le traité de paix avec la Roumanie. 4 juillet. — La Chambre des députés de Prusse a voté en cinquième lecture la loi électerale telle qu'elle avait été votée en troisième lecture. Elle a voté à la même majorité la loi <ur la composition de la Chambre des Seigneurs et celle modifiant la Constitution du 3t janvier 1850. Après avoir disculé divers autres projets, la Chambre s'est ajournée au 20 septembre.Vienne, 4 juillet. — Le Bureau de correspondance apprend de source autorisée qu'à sa Jemande et du consentement du ministre des affaires étrangères, le j comte Czernin a été reçu en audience privée par ' l'Empereur. L'audience a eu un caractère purement f officieux. 4 juillet. — La « Nouvelle Presse Libre » annence ( fue le comte Czernin s'est longuement entretenu , avec M. von Seidler, président du Conseil des mi- , nistres. Paris, 5 juillet.— Le « Temps » annonce que la . Cour martiale du Mans a condamné à mort pour ( espionnage le nommé Louis Meier, âgé de 23 ans, j originaire de Zurich. D'autre part, la Cour martiale de Rouen a condamné M. Vacilland, conseiller communal à Fresnoy (Aisne), aux travaux forcés à per- J pétuité, sa femme à 15 ans et sa fille à 20 ans de la 1 même peine, pour avoir, pendant l'occupation de sa 1 commune par les Allemands, en 1914, dénoncé la 1 retraite de soldats français et donné lieu à la dépor- 1 tation de plusieurs villageois. D'après les détails que 1 la Presse donne à ce sujet, les condamnés ont été '■ dénoncés par des voisins, qui ont voulu se venger d'eux après la retraite des Allemands. 5 juillet — Le « Temps » annonce que la Commission des affaires étrangères, par 9 voix contre 5, a décidé de demander au gouvernement d'insister auprès de ses alliés en faveur de la publication des | conditions de paix de l'Entente. I M. Kloti, ministre des finances, qui remplaçait M. Clemenceau, a déclaré que l«i buts de paix de la ! Franc» restaient invariablement ce qu'ils étaient au mois d'août 1914. 4 juillet.— M.Louis Martin vient de déposer sur ! le bureau de la Chambre une proposition de loi tendant à reconnaître aux femmes le droit de vote dan» toutes les élections, aussi bien politiques que cantonales et municipales. Dans l'exposé des motifs, le sénateur du Var déclare que les femmes françaises se sont acquis, par leur attitude, le droit d'exprimer leur opinion. Genève, 4 juillet. — La journée de l'Indépendance américaine a été fêtée partout en France. A cette occasion, une rue de Pari» a été baptisée avenue Wilson. La Haye, 4 juillet. — La Reine a pris connaissance de l'offre de démission du ministère et a chargé les 'jagiiiiunin— nr'wi — ministres de continuer l'expédition des affaires courantes.Londres, 5 juillet. — Le « Daily News » annonce que les Syndicats ouvriers demandent une action i-ommune pour élaborer un programme de paix. Une partie d»-s ouvrier» ont protesté sans succès contre celte motion. Amsterdam. 5 juillet — Les journaux anglais annoncent qu une perquisition a eu lieu au domieile de M. Pagecroft, membre de la Chambre des Commune».M Pagecroft est accusé d'avoir fait usage, dans un discours prononcé à la Chambre, de documents secrets du ministère de la guerre. L'inculpé se défend en disant qu'il n'a eu en sa possession qu une simple lettre sans signature. Les faits développés par M. Pagecroft ont provoqué un grand émoi. L'orateur s'était élevé contre le fuit qu'il était permis à des membres de l'aristocratie anglaise d'entretenir des relations avec des prisonniers nobles allemands et que ces derniers étaient autorisés à visiter des amis habitant Londres. Bucarest, 4 juillet. — Le président du Conseil, M Marghiloman, a fait connaître ses intentions au sujet de la réforme agraire et de la réforme électorale.— Je ne connais qu'imparfaitement, dit-il, les projets votés par le Parlement à Jassy, mais je sais qu'ils présentent de grandes lacunes. Partisan convaincu des deux réformes, je me suis attelé consciencieusement à l'élaboration de nouveaux projets, qui donneront satisfaction. Le Parlement sera dissous, de nouvelles élections auront lieu et les électeurs seront donc à même de faire connaître lemrs volontés. On mande, d'autre part, de Jassy, que le général Averescu, l'ancien président du Conseil, avait dès le 1er avril offert sa démission au Roi. Sa démission vient d'être acceptée. Copenhague, 4 juillet. — La mission envoyée par le gouvernement danois en Islande pour y régler les futurs rapports entre les deux pays est arrivée à Regkjavik, dont la population l'a accueillie avec des démonstrations amicales. Un collaborateur du « Berlingske Tidende », qui accompagnait la mission, écrit à son journal que, d'après les déclarations de personnalités en vue, personne en Islande ne désire la séparation d'avec le Danemark; qu'au contraire tout le monde y espère que les négociations y arriveront à un aceordandum satisfaisant pour les deux parties intéressées. Toutefois, la majorité de la population islandaise écarte l'idée d'une union personnelle avec le Danemark et demande une autonomie complète avec ane politique extérieur propre. On croit généralement que la tâche des négociateurs sera fort ardue. Dublin, 4 juillet. — Sont déclaréos dangereuses pour la sécurité de l'fitat les sociétés suivantes : La Fédération et les Clubs de Sinn-Feiners, les volontaires Irlandais, la société Cusan Nandan et les sociétés gaéliques. COMMUNIQUÉS OFFICIELS « L'Echo de S ambre et Meuse » publie le communiqué officiel allemand de midi et le dernier communiqué français, douze heures avant les autres journaux Communiqués des Puissances Centrales Berlin, 6 juillet. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armée» du Kronprinz .Rupprecht de Bavière A l'Ouest de Langemarck, plusieurs ten- ; tatives «l'attaque de l'ennemi se sont écroulées.Pendant la journée, l'activité d'artillerie ! est restée plus intense dans le seeteur de 1 combat au Sud de la Somme. Dans la soirée, elle s'est animée aussi sur \ le reste du front du groupe d armées. , Groupe d'armées du Kronprinz allemand. Entre l'Aisne et la Marne ainsi qu'au Sud-Ouest de Reims, de temps à autre, l'acti- 1 vité combative a été plus animée. Nous avons refoulé de plus fortes poussées ennemies contre le secteurde Clignon. > Engagements de reconnaissance en Champagne. ! Le lieutenant Bolle a remporté sa 20e vie- \ toire aérienne. * j Vienne, 5 juillet. Dans l'île qui se trouve à l'embouchure de la Piave, les combats ne se sont pas interrompus non plus hier. ] Les forces mises en ligne de part et d'autre se balan- i cent. Nos contre-poussées ont compensé de violentes i attaques italiennes contre notre aile Sud. i Près de Chiessa Nuova, le vieux régiment d'infan- '• terie silésien n° 1 a redélogé, par sa rapide interven- < tion, des Italiens pénétrés dan» nos positions. Entre la Piave et la Brenta, l'adversaire a pour-smivi avec acharnemant ses tentalivas de reprendre la position prise par nous en date du 16 juin. Sa poussée principale s'est dirigée kier sur le secteur du Monte Solarolo. L'attaque portée jusque dans nos tranchées a engendré des corps à corps acharnés au cours desquels la majeure partie des soldats ennemis ont trouvé la ' mort et les autres ont été refoulés. ' Brillamment secourus par des batteries de la bri- ! gade d'artillerie de campagne n° 55 de Graz-Eins et ' da Cracovie, luttant sans interruption depuis 3 semaines, une fois de plus, les Silésiens du second , bataillon du régiment 120 finisi que les Bosniaques | da 4e régiment se sont particulièrement distingués. , Les perles de l'adversaire sont extraordinairement , lourdes. • Sur le plateau des Sept Communes ainsi que sur le , front tyrolien, vive activité d'artillerie. Le chef de l'Etat-Major. I * * I Sofia, 3 juillet. — Officiel. Sur le> front en Macédoine, sur la rive occidentale du lac d'Ochrida, dans la région de Bitolia et près du Drobopolje, canonnades assez violentes. Malgré la vigilance de l'ennemi, nos détachements 1 d'assaut ont pénétré dans celles de ses tranckées 1 situées à l'Ouest d'Altschak Mahale et au Sud-Est 1 de Doiran. Après un corpt à corps acharné^ ils ont ramené , des prisonniers grecs et anglais. . Près des bouches de la Strouma, l'artillerie ennemies devient plus active par intermittences. 1 Constantinople, 3 juillet. — Officiel. fur le front en Palestine, depuis la côte jusqu'à la i route de Jérusalem à Nablus, les opérations ont été i minimes. Entre cette route et le Jourdain, la canon- i nade est devenue plus violente de part et d'autre. Le i feu précis de notre artillerie a forcé l'ennemi à déplacer dans ce secteur plusieurs camps de tentes. , A l'Est du Jourdain, faibles canonnades seulement. J Les rebelles ont dirigé plusieurs attaques contre le Hedschas ; ils ont été repoussés sur toute la ligne. Rien de nouveau à signaler sur les autres fronts. i —«o»— Berlin, 4 juillet. — Officieux. La menace dont Paris est l'objet, par suite de la dernière offensive allemande, force les Français à continuer leurs attaques entre l'Aisne et des actions partielles. Ces attp ues locales qui, ainsi qu'il est facile de se l'imagine: iccasionnent à l'assaillant de lourdes pertes pour c s avantages peu sensibles, sont la meilleure preu e des ellets extraordinaires produits par l'offensive llemande. Dans ces circonstances, il est à tout le moins étrange d'entendre que la Tour Eiffel, dans son communiqué du 3 juillet, à 11 heures, parle de l'offensive allemande comme d'une victoire à la Pyrrhus pour le Kronprinz. Il convient toutefois de faire remarquer que le sans-fil concède qu'une victoire a été remportée. Pour le restant, le 3 juillet fut marqué par des rencontres sanglantes entre patrouilles au Nord-Ouest de la forêt de Houthulst, près de Merris, au Sud de Lens, près de Méry, ainsi que sur la rive orientale de la Meuse. Communiq!)és des Puissances Alliées Paris, 5 juillet (3 h.). Nos patrouilles et nos détachements opérant entre Montdidier et l'Oise, en Champagne sur la rive droite de la Meuse, et en Lorraine ont ramené des prisonniers. * Ht * Paris, 5 juillet (11 h.). Activité moyenne des deux artilleries, plus vive au Sud de l'Aisne, notamment dans les régions de Cutrv et de Montgobert. A l'Ouest de Bussares, nous avons exécuté un conp de main et ramené des prisonniers. * * * Armée d'Orient Paris, 4 juillet. Grande activité de part et d'autre sur le front de Doiran et dans le secteur de Monas-tir, où nous avons exécuté avec succès des tirs de destruction sur des batteries bulgares.Notre artillerie de défense aérienne a abattu deux avions bulgares. * » » I ' Londres, 4 juillet. — Officiel. Nous avons exécuté ce matin une heureuse opéra- . tion entre Villers-Bretonneux et la Somme. Nous nous sommas emparés du village de Hamel , et avons avancé notre ligne en moyenne de 1,800 mètres. L'artillerie allemande a été active près de Robecq ( et de Sint-Jans-Capelle. ( Les opérations que nous avons exécutées ce matin au Sud de la Somme ont eu un succès complet. Nous nous sommes emparés du bois et du village de Hamel. J En liaison avec cette opération,l'attaque que nous avons prononcée à l'Est de Ville-sur-Ancre a aussi complètement réussi. Nous avons avancé notre ligne ' de 500 yards sur un front de 1,200 yards. Un millier de prisonniers sont restés entre nos mains; en outre, ( nous avons pris un grand nombre de mitrailleuses et j d'autre matériel de guerre. * » Rome, 4 juillet. — Officiel. ] Dans le secteur de la cote, continuant à détruire t méthodiquement des nids de mitrailleuses établis t dans des maisons ou des abris, nous avons encore c gagné du terrain au Nord de Cave-Zuccherina. r Nous avons fait 223 prisonniers, dont 7 officiers, et pris un important matériel de guerre. c Sur les deux rives de la Brenta, nous arons élargi [ et amélioré nos positions au Nord de la vallée de j San Lorenzo (Nord-Ouest du Grappa) et près du r monte Corone (Sassa Rosso). c Sur le haut plateau d'Asiago, des détachements ] anglais et français ont pénétré dans les positions j; ennemies établies près de Canove et de Pertica et en ont ramené quelques prisonniers. Ces deux derniers jours, nos escadrilles de bom- * bardiers ont lancé, en collaboration avec des appareils alliés, 18.000 kilos environ d'explosifs sur les j centres ennemis et les croisements de route sur le a cours inférieur de la Piave. A faible hauteur, nos 1 aviateurs ont mitraillé des troupes et du charroi t ennemis. t DERNIÈRES DÉPÊCHES r Dépêches de l'Agence Wolff. (Service particulier f du journal). ;1 Constantinople, 5 juillet. — Suivant le journal r « Seman », on projette l'instauration d'un ministère t du ravitaillement et on a choisi comme ministre le g ci-devant ministre des postes et télégraphes Haschim 1 Bei. Berlin, 6 juillet (Officiel). — Un de nos sous-marins J opérant dans la Méditerranée, commandé par le | lieutenant de vaisseau Ehrenberger a coulé 4 vapeurs t précieux de quelque 15,000 tonnes, naviguant au milieu de convois puissamment protégés. | Un vapeur de près de 15,000 tonnes brut ainsi j qu'un autre d'environ 5,000 tonnes brut ont été gra-vement endommagés par des torpilles, mais ont pro- . bablement pn atteindre le port qui était tout près. * tertwenm «<■ h r il h iéwimuiii ng» I a Guerre sur Mer f Milan, 4 juillet. — Du « Corriere délia Sera » : — Les Alliés négocient en ce moment la question r d'un haut commandement unique sur mer. Ces négo-dations qui se font de gouvernement à gouvernement prennent une tournure favorable. » Amsterdam, 4 juillet. — L'Agence Télégraphique néerlandaise apprend de bonne source que le convoi ■ pour les Indes partira demain matin à 3 heures. a Genève, 4 juillet. — Les journaux de Paris qui $ viennent d'arriver annoncent que le croiseur auxiliaire français « Corse » a été torpillé la nuit du 14 janvier. ■ La perte de ce navire n'avait pas été annoncée [ officiellement jusqu'ici et le public l'aurait sans doute l ignorée si le Conseil de guerre de Toulon n'avait eu [ à juger le commandant et les officiers du « Corse », ; qui ont été du reste acquittés. Paris, 5 juillet. — Le « Petit Parisien » signale r l'apparition de sous-marins ennemis au large du r port de Bordeaux. ^ Rotterdam, 5 juillet.— Le vapeur anglais «Hornby Grange » a été torpillé ce matin, à 10 h., près de s Mewhaven. Le vapeur anglais «Petersham »(3,383 tonnes brut' 1 est entré en collision avec le vapeur espagnol « Serre » et a coulé. Cologne, 5 juillet. — On mande viâ Bàle à la 4 « Gazette de Cologne » : — Le 23 mars, un convoi protégé fut attaqué dans la Méditerranée par un sous-marin qui coula un des steamers faisant partie du convoi. Le commandant du convoi, qui était à bord du croiseur « Parthénope », donna aux autres navires l'ordre de continuer leur route pendant qu'il s'effor çait de porter secours au navire naufragé. Quand il voulut, avec l'aide d'un navire de guerre français accouru sur les lieux, prendre à la remorque le steamer torpillé, le c. Parthénope » fut torpille à son tour et coula en moins de deux heures. Les survivants furent recueillis à bord des autres navires. La marine italienne ne possédant pas de croiseur, mais seulement un torpilleur du nom de « Parthénope », et comme l'information parle» d'un croiseur, il faut admettre que c'est un des navires italiens du derniei type qui a été détruit par notre sous-marin. » L'Sïfeqslve aiitiaait à i'Omst Genève, 4 juillet. — Un grand nombre de personnes ont profité de ce que la frontière a été ouverte pendant douze heures pour passer en Suisse. Trois mille voyageurs sont arrivés rien qu'à la gare-frontière de Bellegarde, où ils avaient été bloqués. Ils racontent que les soldats de la garnison de Paris ont été munis de casques d'acier et que d'importants détachements de troupes sont occupés à creuser des tranchées et des ouvrages de défense dans les environs de la capitale. Genève, 5 juillet. — Le» journaux françai» de province annoncent que de nombreux députés ont prié le gouvernement d'arrêter l'évacuation de la population parisienne, l'afflux d'évacués ayant provoqué dans les provinces une crise grave de l'alimentation et des logements, crise qui menace de conduire à une situation inextricable. Berlin, S juillet. — On mande de Genève au « Berliner Tageblatt » que MM Orlano et Soninno sont arrivés à Versailles pour y assister au Conseil de guerre interallié. Opinions de la Presse Le colonel Egli, critique militaire des « Basler Nacrichten », expose comme suit les impressions qu'il a rapportées d'une visite qu'il a faite au grand tuartier général allemand : — Tous les chefs militaires avec lesquels il m'a été donné de m'entretenir sont d'accord à dire qu'il faudra encore livrer un grand nombre de batailles avant qu'intervienne la décision finale. Tous étant d'autre part d'avis de ne rien précipiter, des mois pourraient encore s'écouler avant que l'offensive se développe dans toute son ampleur. Malgré les succès qui ont été remportés, on continue à estimer les ennemis à leur valeur sans ?ue toutefois cette considération puisse ébranler le moins du monde la foi en la victoire finale. Je rapporte de mes entretiens la cenviction qu'il ne faut pl«s s'attendre de la part de l'Allemagne à de nouvelles offres de paix. On y estime que o'est maintenant au tour des adversaires à faire les premiers pas sur la voie qui doit Mener à la cessation des hostilités. Ce qui est certain, en tout cas, c'est qu'une éventuelle ouverture des négociations n'interrompra ni les opérations des Allemands sur le front à l'Ouest ni la guerre sous-marine. L'expérience qu'ils ont acquise à Brest-Litovsk leur a fait prendre la décision d'écarter absolument toute proposition visant à la conclusion d'un armistice aussi longtemps qu'ils n'auront pas la certitude que les négociations peuvent aboutir à une paix définitive.Tout en prenant ces décisions, ils insistent pour qu'on ne suspecte pas leur sincérité quand ils affirment leur désir de voir la guerre se terminer le plus tôt possible. Il n'est pas jusqu'au commandement supérieur allemand, encore que certains l'accusent de dictature militaire, qui ne se déclare prêt à accepter la main qui lui serait tendue et à donner à l'Empire la paix capable d'assurer son libre épanouissement. » EN RUSSIE. Moscou, 4 juillet. — D'après une information du journal moscovite « Swoboda Rossi, » M. Chirhérine aurait adressé à l'amhassadear anglais une note dans laquelle il fait remarquer que la République fédéra-tive russe, allant au devant du désir du peuple, a terminé la guerre qui rendait intenable la situation intérieure en Russie, pour vivre en paix et en amitié avec tous les peuples. Le peuple travailleur russe ne menace aucune ration, et aucun danger de sa part n'attend la Grande-Bretagne. Le gouvernement russe proteste en conséquence énergiquement contre le débarquement de troupes armées anglaises à la cête de Mourmane. Les forces militaires russes ont pour deveir de défendre le territoire de Mourmane contre toute violation étrangère et s'acquitteront de cette tâche avec toute l'énergie dont elles sont capables. Le commissaire pour les affaires étrangères insiste particulièrement sur ce fait que dans la ville neutre de Mourmane il ne saurait être toléré la présence de forces armées britanniques ou de quelque autre nation étrangère. — Que l'Angleterre, conclut M. Chichéirne, retire les mesures prises qui mettent en péril la situation internationale de la Russie, afin que le peuple russe ne soit pas entraîné dans une aventure qui ne cadre pas avec ses aspirations loyales. Paris, 4 juillet. — L'Agence Havas apprend de Moscou que le Sénat finlandais s'est prononcé en faveur de la mise en liberté immédiate de Kameneff et de Kovanhoff. 5 juillet. — Les représentants diplomatiques à Paris des bolchevistes ont communiqué la note suivante à la Presse : — D'après un télégramme de Moscou, le mouvement tchèque-slovaque a été étouffé. Stockholm, 4 juillet.— D'après des informations de Helsingfors, le gouvernement de Moscou a été averti de l'arrivée à Arkhangel d'une escadre anglaise compesée de treize navires de guerre. 5 juillet. — On mande de Pétrograd : — Dans un manifeste adressé à la population, les délégués des conseils communaux de trente-sept localités de la Russie septentrionale accusent le Comité régional de la côte de Mourmane de duplicité. Le manifeste affirme que le président de ce comité est vendu aux Anglais et qu'il a des rapports suspects avec des représentants du gouvernement britannique. Ses partisans et lui cherchent à établir des relations entre l'Angleterre et les Tchèques-Slovaques pour étouffer la révolution en Russie. Tous les conseillers des dissricts septentrionaux sont invités à résister énergiquement à la marche en avant des troupes anglaises et, pour la retarder, à faire sauter les ponts et les lignes de < hemins de fer. D'après le « Hufvudstadsblad » d'Helsingfors, les socialistes-révolutionnaires russes auraient obtenu de l'Angleterre 265 millions de roubles au total, dont 40 millions leur ont déjà été versés. L'intermédiaire des socialistes-révolution laires a permis aux Anglais qui résident à Arkhangel d'établir à Pétrograd le quartier général du mouvement tchèque-slevaque. Washington, 4 juillet. — M. Francis, ambassadeur des Etats-Unis en Russie, qui se tréuve actuellement à Vologda, signale au département d'Etat que les bolchevistes ont fait arrêter les membres du gouvernement provincial d'Arkhangel. Les membres de la Douma de Vologda sont menacés d'arrestation. Milan, 4 juillet. — Du « Secolo » : La marche en avant des Allemands et des Finlandais contre le chemin de fer de Mourmane occasionne de graves inquiétudes à Londres. On y est d'autant plus impressionné que cette voie de communication avec la Russie est la seule dont disposeront la France et l'Angleterre dès que le port d'Arkhangel sera fermé par les glaces. » Copenhague, 4 juillet. — Un ministre russe bol-cheviste, M. Beitler, était parti lundi dernier de Christiania pour la Russie, viâ Varddoe, quand, près de Kurenes, le steamer sur lequel il avait pris pas-page fut arrêté par un contre-torpilleur anglais. M. Beitler et trois autres passagers furent pris à boni du contre-torpilleur, qui les débarqua à Kers-kernya, où ils furent internés. M. Beitler allait à Moscou conférer avec M, Lénine. Constantinople, 3 juillet. — Sous le titre « Retour au traité de Paris, » 1' » Ikdam » publie un article réclamant un règlement définitif de la question de la mer Noire. — L'unique solution qui donne satisfaction à tous les intéressés, dit-il, est la cession de la flotte russe de la mer Noire à la Turquie et le retour au Traité de Paris de 1856, qui proclamait la neutralité de la mer Noire, garantissait la liberté commerciale et interdisait en même temps le maintien d'une flotte de guerre russe. Il n'y a que cette solution pour ramener le calme et la paix dans la mer Soire. EN ITALIE. Berlin, 5 juillet. — Le 24 juin, à 8 heures du soir, environ deux cents personnes se sont massées devant le palais de l'ambassadeur d'Allemagne à Rome. Après avoir enfoncé les portes, la foule a pénétré dans l'immeuble et l'a saccagé. Fait significatif : la police a laissé le champ libre à la populace et est intervenue beaucoup trop tard. Le ministre de Suisse à Rome a immédiatement protesté auprès du gouvernement italien, qui a révoqué sur-le-champ le commissaire de police en catise. 4"' année. — N* 156 JOIRML QUOTIDIEN — le N* : ÎO centimes Dimanchê-Lundi 7=8 Juillet 1918 i H

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'écho de Sambre et Meuse behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1915 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes