L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 09 Mars. L'écho de Sambre et Meuse. Accès à 05 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/cf9j38mk83/
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Annonces la ligne 0.40 Ann. financ (avis d'ass. de soc.) » 100 Nécrologie » 1 00 s Faits divers fin » 1.25 Faits divers corps » 1 50 Chronique locale » ïi 00 Réparations judiciaires » 2.00 L'Echo de Sambre & Meuse JOXJFUVAL QUOTIDIBIV Adminis ration-Bédaciion : J.-B. COLLARD 37, rue Fossés Fleuris, Namur - IIS CHIlIlHÛ IIS lilllISflll! ! « i ITALIENS Rome, 6jaurs (officiel;. Daels d'artillerie plus violents entra le lac 4e Garde et l'Astico, dans la région de Montello et dans le secteur de la côte. Nos batteries ont énergiquement bombardé des trou pas ennemies en marcha * dans le bissin d'Asiîgo, au Sud de Primo- | laaa, sur le terrain situé à l'arrière du , col Bîretta et pTès de Lampo (rive gauche du Piave). A.u Sud de Tierno, des patrouilles ennemies ont tenté d'atteindre nos ligaes; elles ont été repoussées et ont subi des pertes. Sur le Pasubio, bous avons fait sauter des mines ; les explosions ont endommagé les positions ennemies. Aujourd'hui, nos aviateurs ont bombardé le champ d'aviation établi près de Mottodi Liveeza. Ils ont aussi jeté des bombes sur une co'o me ennemie surprise à proximité d'Obarno. Près de Conegliano, un aviateur anglais a descendu un avion ennemi. SUR MER — Berlin, 7 mars. Un paquebot de la ligne du Havre a r. chassé sur ses ancres dans le port de Bordeaux, est allé à la dérive vers la mer et y est entré ea coîlisioi avec un navire anglais. Il a ensuite échoué sur un banc de sable, _,puis a sombré avec sa cargdson : il portait 600 tonnes de salpêtre ayant une valeur da 10 millions de franc. Une allocution du Goimiwr général M. le Gouverneur général a reçu cette après-midi les fondés de pouvoir du Conseil de Flandre qui venaient porter à sa connaissance la nouvelle composition du Conseil. S. Exc. leur a adressé l'allocution suivante : Messieurs, Je vous remercie de la communication que v®us venez de me faire du résultat des nouvelles élections au Conseil de Flandre et vous félicite de vatre succèi. Je m'empresse de saisir cette occasion pour vou« faire une déclaration. J'ai imterprété la résolution fort remarquée qu'a YOtée le Conseil de Flandre le 22 décembre comme une nouvelle manifestation de votre inébranlable volonté d'affranchir le peuple flamand de la prestion exercée sur lui pour le franciser. D'accord avec la direction de l'Empire, je vous donne l'assurance que le Chancelier et moi nous nous en tenons expressément, aujourd'hui comme devant, aux termes de la déclaration suivante faite, le 8 mars 1917. par le Chancelier von Bethmann-Hollweg à votre délégation : — An cours des négociations da paix et aprèi que la paix aura été signée, l'Empire allemand fera tout ce qu'il estimera capable d'aider, de favoriser et d'assurer le libre développement de la race flamande. » A la suite de cette déclaration du 3 mars 1917, la séparation administrative a été décrétée et effectuée dans le but politique clairement établi d'aider le peuple flamand à conquérir une autonomie digne du nombre de sa population, de sa culture particulariste et de sa glorieuse histoire. Il ne faut plus que la cause flamande connaisse la situation où elle se trouvait en Belgique avant la guerre Vous devez à cet effet consacrer tous vot efforts à l'instauration d'une Flandre libre, affranchi# de la pression wallonne, bref, véritablement flamande. Vous pouvez compter, en ce faisant, sur la chaleureuse sympathie du peuple allemand et l'appui de son gouvernement. Il serait prématuré de vouloir préciser dès main" tenant les moyens par lesquels l'autonomie de la Flandre pourra être assurée après la conclusion de la paix : ce sera affaire aux négociations de paix et avant tout affaire au peuple flamand à exercer des influences nécessaires pour fonder définitivement cette autonomie. t Le peuple de la Flandre doit reconnaître que c'ts-maintenant eu jamais qu'il lui est possible de cons truire les fondations de cette autonomie à laquelle il a droit imprescriptible. Votre tâche, Messieurs, consistera pendant les mois à venir de préparer le peuple flamand, sans souci du fait qui peut-être certains n'épousent pa« vos vues et vos tendances politiques personnelles, à ce grave événement dont la conclusion de paix doit donner l'heure L'intention lu Japon en SiDérie — Ce que les Russes paient en ce moment dans les mers du Japon et dans les gorges de la Mandchourie, écrivait en igo5 le spirituel auteur de « Sur la Pierre blanche », ce n'est pas seulement leur politique avide et brutale en Orient, c'est la politique coloniale de l'Europe tout entière. Les Japonais passent le Ifalu et battent avec précision les Russes en Mandchourie. Leurs marins détruisent avec élégance une flotte européenne. Aussitôt nous discernons un danger qui nous menace. S'il existe, qui l'a créé? Ce ne sont pas les Japonais qui sont venus chercher les Russes. Ce ne sont pas les Jaunes qui sont venus chercher les Blancs. Nous découvrons à cette heure le péril jaune. Il y a bien des années que les Jaunes ^ connaissent le péril blanc. » M. Anatole France croyait, en ce temps-là, pouvoir ajouter : — Il ne paraît pas, à première vue, que le péril jaune, dont les économistes européens s'épouvantent, soit comparable au péril ^ - blanc suspendu sur l'Asie. » Qu'en pensent aujourd'hui le président Wilson et ses alliés? Les nouvelles contradictoires qui parviennent des différentes capitales de l'Entente laissent deviner des hésitations et des doutes. On souhaite l'intervention du Japon et on l'appréhende. On aimerait à voir sa puissance militaire contrebalancer à l'Est l'écroulement de la Russie, mais on redoute de le voir se contenter d'une promenade militaire en Sibérie, y établir ses quartiers et y assurer son in- 5 fluence. Les rôles ont été renversés : les Asiatiques, f invités à leur tour à intervenir dans les affaires européennes, y ont mis d'abord peu d'empressement. Engagé dans la guerre mondiale longtemps avant l'Amérique du Nord, le Japon ne s'est pas hâté, comme l'Union, d'envoyer en Europe un corps expéditionnaire ; la route est longue et peu sûre. A Tokio, on jugea plus prudent de mettre la main sur Kiao Tchéou. Dans l'entretemps, les Nippons fabriquaient du matériel et des munitions qu'ils livraient à la Russie et qui leur fournissent à l'heure actuelle un prétexte d'intervention; ils consolidaient leur situation économique, ménageaient leurs moyens de transports et observaient du coin de l'œil leurs voisins yankees. L'intervention des Etats-Unis les débarrassa d'un gros souci. Les mains libres de ce côté, ils aimeraient se voir confier dans la Russie d'Asie une mission d'ordre dont le but immédiat serait l'occupation du Transsibérien or la protection des stocks de munitions accumulas le long de l'immense voie qui joint l'Orient à l'Occident. Ils invitent leurs alliés à les y autoriser spontanément et laissent entrevoir qu'à défaut de cette spontanéité, ils prendront l'initiative.La sauvegarde de ses intérêts justifie amplement l'intervention du Japon ; mais ses hommes d'Etat envisagent aussi l'avenir et, avec le «Lésir de s'assurer des garanties, ils ne perdent pas de vue les débouchés que leur offrirait un grand empire dont les richesses sont en majeure partie inexploitées. 11 est d'ailleurs peu vraisemblable qu'ils songent à pousser leur entreprise au delà de la Sibérie, pas plus que les chefs allemands à envoyer leurs corps expéditionnaires vers Vladivostock. Il y a entre ces deux adversaires l'anarchie russe, et c'est un fossé difficile à combler. Interrogé récemment sur la politique extérieure, le chef du gouvernement nippon refusa de faire connaître ses buts de guerre; avec une prudence tout asiatique, il pensait qu'on ne doit pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Il adresse aujourd'hui un ultimatum au gouvernement maximaliste, excellent moyen d'en achever le discrédit. Demain, il interviendra en Sibérie avec ou sans l'assentiment des blancs et continuera à poursuivre la réalisation de son programme : l'Asie aux Asiatiques ! — Paris, 6 mars. On mande de Tokio au a New-York Herald » : — Le gouvernement japonais a interdit la transmission de télégrammes politiques à l'étranger. D'autre part, les ports japonais de Nagasaki et de Hongodate, ainsi que le port coréen de Fushima, sont fermés au trafic depuis lundi matin. — Londres, 6 mars. Le « Daily Mail » apprend de Tokio que les événements politiques de ces derniers jours ont causé une grande émotion à la Bourse de Tokio. Le gouvernement a interdit toute discussion publique sur la situation. Un quotidien a dû cesser de paraître par ordre du gouvernement. — Londres, 6 mars. Le « Daily Mail » apprend de Tientsin que le Cabinet chinois s'est finalement décidé à agir de concert avec le Japon. Pékin enverra des fondés de pouvoir à Tokio et y demandera au gouvernement d'envoyer des délégués à Pékin. — Londres, 6 mars. L'Exchange Telegraph C° apprend de New York que. d'après un télégramme arrivé de Tokio, les bolchevistes se sont emparés à Vladivostok de quelques quais où se trouvent entassées d'énormes quantités de munitions pour une valeur de ioo millions. — La Haye, 6 mars. Dans un leader article, le « Manchester Guardian» s'efforce de démontrer que l'action japonaise en Sibérie ne peut être considérée comme une entreprise à « responsabilité limitée ». Cette action signifie bel et bien l'ouverture des hostilités contre la Russie dans l'Extrême-Orient.« Alors que l'Allemagne et ses coalisés s'attachent à tirer profit de l'écroulement russe dans la Russie occidentale, nous, Anglais et nos alliés, nous devons leur emboîter le pas dans la Russie orientale. 11 ne s'agit pas en l'espèce des stocks entreposés à Vladivostok, ni des réserves de blé de la Sibérie, mais bien du maintien de notre prestige. D'autre part, le succès de notre cause et la position des Alliés sont intéressés à cette action. » L'article se termine par un coup droit porté au président Wilson : lerniers Conminipés tes Belligérants ALLEMAND Berlin, 8 mars. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armées du Kronprinz Rupprecht de Bavière Das reconnaissances couroanéas de succès nous ont permis de capturer 30 soldats belges à l'Est de Mersem et 23 soldats anglais au Nsrd-E?t de Saint Hubert. Dans plusieurs secteurs, la lutte d'artillerie et de lance mines s'est animée vers le £oir. Groupe d'armées du Kronprioz impérial. A l'Est de Le Neuville (au Sud de B8rry-au Bac), des détachements d'assaut ont ramené un certain nombre de prisonniers français. Au reste, l'activité combative s'est bornée à un feu de destruction qui, sur la rive Ouest de la Meuse, s'est passagèrement accentué. Groupa d'armées du duc Albraeht. Sur le front en Lorraine, entre Celle et Blaia, l'artillerie française a montré une vive activité. Rien de nouveau sur les autres théâtres de la guerre. Dar erste Generalquartiermeister, LUDENDORFF. —«o»— FRANÇAIS Paris, 3 mars (3 t.). Bombardement assez violant dans la région de Reims et vers Prunay. Nous avons arrê'é des coups de main ennemis en Champagne et daes le secteur de Masquises, dans les Vosges, dans la région de Linge-au-Violu, assez grande activité des deux artilleries, nuit calme partout ailleurs. Aviation. Des avions allemands ont bombardé cette nuit la région au Nord de Nancy ; pis de victimes. Paris, 7 mars (11 h ). Lutte d'artillerie assez vive sur la rive droite de la Meuse, au Nord de la côte 344 et en quelques points de la Wœvre. Pas d'action d'infanterie. Aviation. Dans la journée du 6 mars, quatre avions allemands ont été abattus par nos pilotes. Notre aviation de bombardement a lancé 12 000 ktlos d'explosifs sur les gares et dépôts de munitions de la Ane ennemie. Armée d'Orient. Paris, 6 mars. Malgré le mauvais temps, la journée a été marqués par des actions d'artillerie sérieuses sur le front Doiran-Vardar, au Nord de Jamnici et dans la boucla de la Cerna; dans cette dernière région, un «oup de main réussi de nos troupes a permis de ramener des prisonniers bulgares. —«o»— ANGLAIS Londres (9 h. 80). Une tentative de l'ennemi, «ffec née cette nuit à la faveur d'un violent barrage d'artillerie, & l'Est d'Epeny, a complètement échoué; d'autres détachements, qui tentaient d'aborder nos lfgaes au Sud du bois Grenior et à l'Est de Poelcapelle, ont été également repousséi. Activité de l'artillerie allemande dans la vallée de la Saarpe. A l'Oaest de Lois et k l'Est d'Ypres, grande activité un peu avant le jour dans le secteur de Neuve-Chapelle. — M. Wilson, dit-il, déclare que l'occupation de la Russie occidentale par les Allemands, ne peut être considérée comme permanente: dès lors, il appert qu'il n'a pas l'intention de participer à l'occupation de l'Asie orientale par les Alliés ». •■«waMmwm ii ■ L'Attitude du Japon Le Tijd, le grand quotidien catholique hollandais, consacre un éditorial à l'attitude que le Japon semble sur le point d'adopter dans la question d'Extrême- ; Orient — attitude qui paraît susciter ua certain ma-laise parmi les Puissances alliées ou tout au moins chez les Etats Unis. Lu Tijd fait allusion à une cor- . respondance du cellaberatear du Vêtit Parisien à New York, dans laquelle ce dernier a écrit que « l'on estime aux Etati-Unis qu'il est désirable que le Jipon, qui à plusieurs reprises a déclaré être formellement décidé à remplir loyalement s- s ebligatiens internationales, fasse connaître clairement ce qu'il entend par l'obligatian d'assurer la paix en Orient dans un avenir prochain » Le journal hollandais sert la réponse demandé* en ces termes : — Question naive ! Qu'est-ce que le Japon entendrait par là, sinen « maintenir l'ardre » en Chine, en Mongolie, en Mandchourie «t peut être aussi le long de la côte orientale de la Sibérie ? Il entend sauvegarder ses intérêis commerciaux «t économiques dans cette partie du continent as;atique, par exemple en prenant en mains l'administration des chemins de fer. en mettant sous son contrôle les stations douanières, en faisant occuper militairement certaines région», etc., sous prétexte que la Chine est . impuissante à se défendre efficacement contre l'influence de la propagande révolutionnaire des bolche-ristes ? Le Japan n'a-t-il pas toujours prouvé, longtemps avant la guerre — il y a dix. vingt, vingt-cinq ans —• que favoriser ses propres intérêts cadre d'apré» lui à tous les points de vue avec la devise du « maintien de la psix en Orient » ? Et si ce pays le tait une fois ds plus dans un avenir rapproché, ne convient-il pas de voir dans san attitude la manière la plus «impie de faire honorer une créance sur l'Entente paur des services militaires et maritimes réndus contre l'Allamagae ? Les Alliés lie aont pas encore quittes de ce petit créancier jaune 1 » En Autriche. — Vienne, 7 mars. | Le « Neues Wiener Tageblatt » annonce \ lue les délégués des ministères du commerce, des finances et du travail partiront aujourd'hui pour la Roumanie afin de détendre les intérêts économiques de l'Autriche.Des spécialistes en industrie pétrolifère Les y accompagneront. — Vienne, 6 mars. A la Chambre, le président du Conseil des ministres a annoacé, dès le début de la séance, la signature des préliminaires de paix avec la Roumanie, ce qui constitue, a-t-il ajouté, une nouvelle et importante étape vers la paix générale. En Bulgarie. — Budapest, 6 mars. M. Rfzef, ministre de Bulgarie à Barlin, a dit au correspondant berlinois d'« Az Est » : — Il est inexact de dire que, par la cession de la Dobrou^cha à la Bulgarie, la Roumanie sera privée de l'accès à la mer. Elle y a toujours eu accès par Galatz et Brsïla, et c'est par cette ligne du Danube que s'est toujours effectuée la plus grande partie du trafic roumain. Ce ne sont pas des avantages économiques que la Bulgarie veut tirer de la rétrocession de la Dabroudcha, mais exclusivement le moyen de réaliser son union national*. Aux termes des stipulations des préliminaires de paix, la Roumanie pourra continuer à utilis&r la ligne Tchernavoda-Constantza etConstantza comme port libre. Les conditions impesées par la Hongrie en vue de protéger son frontières contre use agression de la Roumanie ont cette importante conséquence d'établir entre la Bulgarie et la Hongrie une frontière immédiate qui s'impose, à savoir la ligne Orchawa Widdin E< terminant, M R'zof dit qu'il faut que la Bulgarie règle une fois pour toutes ses comptes avec la Roumanie. — C8 n'est qu'à cette condition, dit-il, qu'elle se tiendra tranquille. En revanche, rien ne s'oppose à ce qu'on donne satisfaction aux desiderata de la Roumanie en ce qui concerne les territoires de la Bîsssrabie peuplés par des habitants de race roumaine. Ea Turquie. — Constantinople, 6 mars. De l'Agance Milli : — Au milieu d'acclamations enthousiastes, le ministre do» r flaires étrangères a annoncé à la Chambre la conclusion do la paix avec la Russie et la Roumanie Après avoir félicité le gouvernement de ce résultat, le député Aga Oylu Ahmed a émis le regret de devoir constater que le traité n» comporte aucune garantie en faveur des populations musulmanes et turques habitant la Russie. Enver Pacha, grand-vizir ad intérim, a répondu que les bolchevistes ayant proclamé le droit dea peuples do décider de leur sort, le gouvernement russe considérera donc qu'il a le devoir de reconnaître les nouveaux Etats autonomes qui seront créés au Caucase et dans les gouvernements limitrophes de l'Empire ottoman, dont au besoin on soutiendra les exigences. En Serbie. — Paris, 6 mars. Les journaux apprennent de Salonique que la solution de la crise ministérielle rerbe se heurîe à de grandes difficultés par le fait que les quatre groupes de l'opposi tion déclinent toute collabaration avec M. Pachitch, tandis que les partisan de M. Pachitch ne veulent entrer que dans un cabinet dont ca dernier serait président. En France — Le Havre, 6 mars. Les sénateurs et députés be'ge3 qui résidait à Paris, ont invité leur* collègues réfugiés en Angleterre et en Hollande à tenir une réan on à Paris en vue d'y échanger leurs impressions et leurs vues. Cstte réunion ne pouvant être qu'efficiente, elle n'aura pas, contrairement aux in format ons des journaux, le carac'è-e d'une assemb'ée législative apte à prendre des décisions ou à préparer des décrets ou des lois. La nombre des parlementaires belges réfugié* à l'étranger s'élève à une soixantaine, s>it latin tième de îVflectif total des membres du Sénat et de la Chambre. — Paris. P mars. Le Conseil des ministres frarçais a fixé au 9 mars l'ouverture de l'heure d'été. | Avant de praDdre une décision, le gou-* vernemeat avait teau à se mettre d'acetrd avec les gouvernements anglais et italien »fin que i'a^anca ait li#u simu'taiiéTient â Paris, à Londres et à R»ihp. D'un commun accord, c'est la date du 9 msrs qui a été ch >isie. En Angleterre. — Londres. 6 mar?. A la Chambre des Communes, M. Ged-des, premier lord de l'Amirauté, a dépesé l'avant-projet buJg4taire peur la flotte. — Londres, 7 mar?. ( Aorè que le premier lord de l'Amirau é, tir Eric Gsddes. eut prononcé son discours, un débat très animé se déroula au sujet de l'action des sous marins. M. Asquith exfgea du gouvernement que des informations détaillées fussent fournies à la Chambre, non feulement sur h L'importance des pertes que les sous-marins ont fait subir à la marine, mais aussi sur ie résultat des moyens employés pour les combattre. L'ancien ministre, d'autre part, croyait être l'interprète do la Chambre en priant la gouvernement de donner des renseignements exacts et précii au sujet de l'exécution du nouveau programme r.aval. M. Bonar Law démontra dam sa réponse qu'au cours de l'année 1917, la construction de vaisseaux de guerre et da navires marchands était restée de 100.000 tonnes environ au-dessous de la production de l'année 1913, qui battit le record en la matière. En effet, au cours d« cette année 1913, il fut construit 1 900,000 tonnes de jauge. M. Asquith fie observer qu'un ministre responsable avait fait la déclaration que, depuis décembre 1917, la construction de navires s'était singulièrement ralentie et que le mois de janvier dernier avait été particulièrement désastreux & cet égard. Aussi croyait-il qu'il était du devoir du gouvernement de mettre tout en œuvre pour augmenter l'activité des chantiers navals. En Kuosle. — Stockholm, 6 mars. D'apré? una dépêche adressée de Pétro-grad à l'Agence IXavas, la délégation russe est rentrés aujourd'hui do Brest-Litovsk at fera son rapport dés ce soir au Comité central des soviets. Le texte du traité de paix sera probablement pisblié demain. Aux dernières nouvelles, les hostilités avaient cesié sur tous les fronts. S ir le front septentrional, le* Allemands se sont arrêtés su»- la ligne Narva Pskof-Witaosk-Mohilef Orschi. — Paris, 6 mars. Le < Temps > apprend que la Canseil des commissaires du peuple a interdit la publication de tous les journaux juifs eu Russie. Les rédacteurs et les secrétaires de ré< dsction de tous ces journaux ont été arrêtés, de même que le président du comité organisateur du Congrès des juifs russes à Pétrograd. — Vienne, 6 mars. On mande de Lsmberg à la « Nouvelle Presse Libre » : Les journaux de Kiew annoncent que la délégation de l'OUkraine s'est engagée à expédier aux Puissances centrales, d'ici au 15 avril prochain, 30,000 wagons de céréales, 2,000 wagons de viande congeléa et l,0t0 w*goas de fewjta «acg. Ea échange, l'Oukrai"e recevra das machines agricoles, des produits chimiques et du fer. — Wasa, S mars. Communiqué du quartier général de Finlande : — La Garda Blanche a remporté quelques nouveaux petits snccè), mais a eu aussi un échec. Après un combat acharné qui a duré quatre heures, les troupes de Savolaka ant été obligées de battra en retraita devant un ennemi supérieur en nombra. Les mitrailleuses ayant mis le feu À uu charroi d'explosif*, la Garde Blanche a subi de ce chef de grosses pertes. — Stockholm, 6 mars. On mande de Finlande que la Garde Blanche s'est emparée de Bjorneborg. — Stockholm, 6 mars. On télégraphie de Hslsingfors que les Allemands ont débarqué dans les îles d'Aland. La population de Pétrograd fait en massie en voiture ou à pied, fautre d'autres moyens. Il ■■m ' ■inii'ii im DERIIËRiS DÉPÊCHES L'Angleterre et la Belgique Des informations p rvenuea an c?s derniers temps d'Angleterre et commentées par la Preste des réfugiés belges émettent, sous un jour étrange la façon dont la Grande- Bretsgae prend soin de ses Alliés, surtout de la Belgique qui est sans cesse dem 1» bouche des hoœmes d'Etat anglais. L'affaire est digae d'ê re mentionnée : Avaut la guerre deux industries nationales, peut on dire, fljris«aient en Belgique : celle des diamants, à Anvers, et calle des prlaesries et verreries, dans la région de Ch»rleroi. Or. la presse des réfugiés be'ges censurés à Londres prétenl que l'Angleterre s'est ergagée à n'écarter aucune mesure pouvant porîer préjudice à ces deux bran-ch«s d'industrie ba'ga. Et nous savons de l'échange de rot6s qui a eu lieu entre i'AUemtgae et l'Acglîterre que cette dernière avait fmj:êfhé l'importation de toute matière prem ère {»jr l'in- * dustrie be'ge. Avsfi l'irdustrie des verreries fuï-elie p&ra'ys^e pfur toute li durée de la guerre ce qui, du reste, est encore comprehensib'e. Il siiffi88it, pour maintenir l'industrie Hes diamants, que l'Angletere autorisât l'importation d^s dismants brut. C'est gi âsa aux mesures prises par l'ad-ministratioa civile allemande seule en 1915, qu'au mois de mai de cette année, cette industrie pouvait occuper de nouveau 4,700 ouvriers. L'Angleterre se gardait bien d'autoriser cette importation; elle procurait du travail k 4me année — N# 57 Le N° ; centimes Samedi 9 Mars 1918>

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Cet article est une édition du titre L'écho de Sambre et Meuse appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1915 au 1918.

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