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ann�e. � tV 163
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Faits divers (corps), la ligne, fr. 1.50; �
Chron. locale, la ligne, fr. 2.00; � R�pa-
rations judiciaires, la ligne, fr. 2.00-
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Mardi 16 Juillet 191�
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Les �uvres Sociales apr�s la Guerre
Les �uvres Sociales apr�s la Guerre
(Voir Nos 140 du 19 juin et 151 du 2 juillet.)
Enfin l'homme a pass� la prime enfance, a
termin� son �colage. Jusqu'� pr�sent il n'a
fait que co�ter, mais � partir de ce moment,
il va commencer � produire.
Il enire en apprentissage et en quelques
ann�es il aura parfait sa forme et sera devenu
un producteur-dans toute la pl�nitude de sa
force. C'est alors qu'il donnera le maximum
de rendement, et ce rendement sera d'autant
plus consid�rable qu'il aura moins de jours
de ch�mige. C'est donc 'celui-ci qu'il faut
combattre.
Examinons quelles sont les causes de
ch�mage, en dehors du ch�mage volontaire ?
Ces cause� peuvent �tre d'ordre politique
ou �conomique, telles la gr�ve et la guerre,
ou d'ordre physique, telles la maladie et
l'invalidit�.
Nous ne parlerons pas du ch�mage par
suite de gr�ves, provoqu� par un diff�rent
entre le capital et le travail et qui n'est que
momentan�.
Quant au ch�mage provoqu� par la guerre,
nous assistons en ce moment en-Belgique �
l'action exerc�e par les autorit�s et par
l'initiative priv�e pour sauver de la famine
les milliers de familles qui sont priv�es de
leur gagne pain, le travail.
La guerre et la gr�ve sont des �v�nements
anormaux, qui peuvent �tre �vit�s, tandis
que les causes d'ordre physique, la maladie
et l'invalidit�, ne le pourraient �tre.
Le ch�mage n'atteint pas seulement l'ou-
vrier dans sa personne, mais encore tous ceux
dont il est le soutien. Il convient donc de
pr�venir la maladie et l'invalidit� par des
mesures prophylactiques et, au cas o�
elle survient, d'en limiter; les n�fastes
cons�quences.
Id aussi s'exercera l'action l�gislative et
celle de l'initiative priv�e. L'action l�gislative
s'exercera par la stipulation de conditions
d'hygi�ne et de propret� que l'Etat .devra
faire observer rigoureusement dans tous les
endroits .o� s'assemblera un grand concours.
de personnes et cela non seulement dansles
ateliers, usines, classes d'�cole, mais encore
dans tous les locaux mis � la disposition du
public : gares et wagons de chemins de fer,
tramwavs, th��tres, �glises, etc.
L'Etat devra aussi encourager la construc-
tion d'habitations, saines, spacieuses et bien
a�r�es, mais n'anticipons pas, car nous
consacrerons un chapitre sp�cial � la ques-
tion vies habitations ouvri�res.
C'est surtout l'initiative priv�e qui s'est
attach�e � combattre les cons�quences �cono-
miques du ch�mage par suite de maladie
Tout d'abord les ouvriers ont er�� dans
chaque atelier, � La Caisse des malades �,
aliment�e par des contributions du personnel
et avec en plus une participation volontaire
du patron.
Ce syst�me peut offrir quelques avantages
dans les grandes exploitations, mais dans
les petits ateliers cette �uvre, qui n'est en
r�alit� qu'une assurance r�duite, �chappe
presque totalement � la raison math�matique
de la probabilit� pour retomber sous 1 in-
fluence du hasard et, si quelques cas de
maladie se produisent simultan�ment, la
caisse est �puis�e et le but est manqu�.
Perfectionnant le syst�me de la caisse des
malades, les ouvriers" ont fond� des mutua-
lit�s.
On sait que prot�g�es et subsidie.es par
l'Etat, ces soci�t�s ont pris un grand d�ve-
loppement en Belgique, leur activit� est
consid�rable. Elles procurent non seulement
les soins m�dicaux et pharmaceutiques, mais
elles accordent en plus � leurs membres
malades, une subvention journali�re pendant
un assez long laps de temps.
Mais � c�t� de grands avantages, ces so-
ci�t�s offrent aussi de graves d�fauts. Sou-
vent la gestion en laisse � d�sirer, elles se
font sourdement la guerre pour l'obtention
des plus forts subsides, enfin pour certaines
le nombre restreint de leurs membres les
met dans les m�mes conditions d'ins�curit�
que les caisses de malades.
* Et, d�faut plus grave, la subvention qu'elles
accordent � leurs membres malades est la
m�me pour tous quelqu'�tait le salaire que
le malade gagnait avant d'avoir �t� frapp�
par la maladie.
Ensuite cette subvention est manifestement
insuffisante pour subvenir aux besoins de la
Berlin, 12 juillet (officiel). � A l'occasion des d�-
clarations que le chancelier de l'Empire a faites au-
iourd'hui � la Commission principale du Reichstag
relativement � la question belge, on en a r�pandu
dans le public des expos�s susceptibles de provoquer
des' malentendus.
C'est pourquoi nous reproduisons ci-apres et � in
extenso � la partie dont il s'agit du discours du Chan-
cGiicr i
� En ce qui concerne l'avenir de la Belqique,
ainsi que je l ai dit hier d�j�, l'occupation et la pos-
session actuelles de ce pays ne constituent qu'un
gigc pour les n�gociations futures. La Bslgique n est
donc et en r�alit� qu'un gage qui He sera pas gard�,
si les n�gociations qui s'engageront plus tard abou-
tissent � un r�sultat favorable
Neus n'avons pas l'intention de conserver la Bel-
gique sous quelque forme que ce soit. Nous d�sirons,
comme je l'ai dit d�j� le H f�vrier, que la Belgique
ressuscite apr�s la guerre en tant qu Etat autonome,
qui ne soit soumis en qualit� de vassal a aucun autre
Etat, et nous d�sirons aussi qu'elle vive avec nous
en rapports amicaux. Tel est le point de vue que j'ai
d�fendu d�s le d�but relativement � la question belge
et que je d�fends encore .aujourd'hui.
Ce cot� de ma politque, Messieurs, est en con-
nexion �troite avec les lignes directrices g�n�rales
que je vous ai expos�es hier. j \,
Nous ne faisons qu'une guerre d�fensive, et parce-
�~^us faisons � ce caract�re, toute
famille, et chose plus grave encore,elle n'est
que momentan�e. �
Or, dans l'int�r�t du malade, pour' qu'il
soit remis sur pied le plus rapidement pos-
sible, il a besoin non seulement'de soins
m�dicaux et pharmaceutiques, mais tous les
soucis moraux doivent lui �tre �pargn�s et il
ne faut pas que sa famille souffre de son
�h�mage forc�, tombe dans la mis�re et
doive �tre soutenue par la bienfaisance
publique; ce que l'ouvrier consid�re comme
une d�gradation.
> Ici, entre en jeu un autre organisme :
l'assurance contre la maladie.
Ce genre d'assurances accorde une indem-
nit�, �quivalente au salaire journalier, aux
assur�s malades, et pour laquelle ceux-ci
paient une prime proportionnelle.
Seulement, ici aussi, il y a un grave
d�fauf : celte indemnit� n'est vers�e que
pendant un certain temps, et va en d�crois-
sant, et alors se pr�sentent les deux alterna-
tives suivantes : ou bien l'assur� gu�rit et il
n'a plus besoin de l'indemnit� que lui verse
l'assurance, ou bien la maladie devient
incurable et lindemnit� que l'assurance
continuera � payer, sera r�duite � un mini-
mum.
Alors entre en jeu un nouveau facteur,
qui va agir au mieux des int�r�ts des deux
parties, c'est l'int�r�t priv� de la compagnie
d'assurance.
En effet, l'incurabilit� de la maladie de
son assur� lui i mpose une charge dont elle
ne peut, d'une mani�re positiv�, fixer l'impor-
tince et il est par cons�quent de son int�r�t
de r�duire cette charge au minimum.
Pour y arriver, quelques soci�t�s d'assu-
rance oiit install� des sanatorias, ou elles
soutiennent ceux existants en envoyant leurs
malades y faire des cures. C'est le cas notam-
ment pour, les tuberculeux.
Oii sait que si la tuberculose n'est pas
toujours gu�rissable, il y a moyen, par des
. soins bien entendus, d'enrayer les progr�s, de
la maladie et que, s'il n'est pas toujours
possible de rendre au malade toute sa force
productive, on peut arriver � lui rendre
suffisamment de forces que pour lui permettre
un travail restreint
Ces cures dans les sanatorias ont aussi
pour avantage d'�carter les malades de leurs
familles et ils cessent d'�tre un danger de
contamination pour; leur entourage, danger
qui engendre souvent chez les plus proches,
une esp�ce de r�pulsion pour celui qu'ils
ch�rissent. ',&*.%
De la sorte, bien souvent, celui qui avait
�t� consid�r� comme incurable, redevient
apte � gagner sa vie et celle des siens et cesse,
tout au moins dans une mesure plus res-
treinte, d'�tre � la charge de la compagnie
d'assurance.
Toutes les soci�t�s n'agissent pourtant pas
d'une mani�re aussi intelligente et aussi
humanitaire et c'est pourquoi nous estimons
que, lorsque nous serons rentr�s dans une
situation normale, il appartiendra � l'Etat de
suivre la voie qui lui a �t� trac�e par l'ini-
tiative priv�e.
La n�cessit� et l'urgence seront d'autant
plus grandes, qu'en dehors du grand nombre
de malheureux qui vont nous revenir eslro-
pi�s ou malades du champ de bataille, le
nombre sera consid�rable aussi de ceux qui,
par suite des privations, auront contract� des
maladies parmi lesquelles la sinistre tuber-
culose aura caus� le plus de ravages.
Ce sera un devoir et un besoin pour l'Etat
de rendre � tous ceux qui, � un titre quel-
conque, sont victimes de la guerre, leur
aptitude au travail; de diminuer le nombre
des invalides, de sauver de notre capital
humain tout ce qui peut en �tre sauv�.
Je l'ai d�j� dit, la question de la main-
d'�uvre sera vitale pour les peuples et ce
seront ceux qui auront su la r�soudre le plus
vite et le mieux qui se rel�veront les premiers
et auront les premiers pans� leurs blessures.
L'invalidit� 'totale ou partielle ne r�sulte
pastoujours.de la maladie, mais elle est le
plus fr�quemment le r�sultat des accidents
du travail
Il y a en Belgique une loi qui r�git cette
mati�re ; nous l'examinerons dans un pro-
chain article et en ferons re-sortir les d�fauts
et les lacunes. C. F.
COMMUNIQU�S OFFICIELS
� L'Echo de S ambre et Meuse � pubhe h communiqu� officiel allemand de midi
et le denier communiqu� fran�ais, douze heures avant les autres journaux
tendance imp�rialiste dirig�e vers la domination du
monde nous est toujours rest�e �trang�re.
Nos buts de guerre sont conformes � ce principe.
Ce que nous voulons, c'est l'int�grit� de notre terri-
toire, c'est une atmosph�re libre dans laquelle-notre
peuple puisse, sur le terrain �conomique surtout, se
d�velopper librement.
Ce que nous voulons encore, naturellement, c est
que l'assurance neus soit donn�e que ce libre d�ve-
loppement ne' sera pas plus tard entrav�, et cette
conception s'applique parfaitement � ce que je vous
disais tout � l'heure de l'avenir de la Belgique.
Les d�tails du r�glement de cette question ne
pourront �tre fix�s qu'au cours des n�gociations
futures, et je ne puis faire aujourd'hui, � ce sujet,
des d�clarations qui constitueraient un engagement.
Je dois me borner � �tablir une fois de plus ici � et
c'est ce que j'ai fait � les lignes directrices que nous
aurons � suivre. .
Je crois pouvoir, sur la hase de ce� indications,
vous demander de nous aider � conserver � 1 int�-
rieur du pays ce front unique dont le maintien a
pour nos fr�res en campagne une si extr�me impor-
tance.
Restez unis et travaillez tous ensemble, afin que
nous puissions faire face, jusqu'� ce qu'une paix
honorable soit intervenue, aux difficult�s de cette
guerre que l'on nous, a mis dans la n�cessit� de
faire. �
Communiqu�s d�s Puissances Centrales
Berlin, 15 juillet.
Groupe d'ari�ta*�
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