L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 16 Juillet. L'écho de Sambre et Meuse. Accès à 04 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/1n7xk85k2w/
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ann�e. � tV 163 PRIX DES ANNONCES : Annnonces, la ligne, fr. 0.50; � Ann. financ. (avis d'ass. de soc), la ligne, fr. 1.00; � N�crologie, la ligne, fr. 1.00; � Faits divers (fin), la ligne, fr. 1.25; � Faits divers (corps), la ligne, fr. 1.50; � Chron. locale, la ligne, fr. 2.00; � R�pa- rations judiciaires, la ligne, fr. 2.00- Administration et R�daction : 37-39, rue Foss�s-Fleuris, Namur Bureaux de H � i h. et de 3 � S h. Les articles n'engagent que leurs auteurs. � Les manuscrits non ins�r�s ne sont pas rendus JOLP^AL QUOTIDIEN � Le N� : 10 centimes Mardi 16 Juillet 191� PRIX DES ABONNEMENTS : 1 mois, fr. 2.50 � 3 mois, fr. 7.50 Les demandes d'abonnement sont re�ues exclusivement par les bureaux et les facteurs des postes. Les r�clamations concernant les abonnements doivent �tre adress�es exclusivement aux bureaux de poste. J.-8. COLLHBD, Directeur-Propri�taire La � Tribune Libre � est largement ouverte � tous. Les �uvres Sociales apr�s la Guerre Les �uvres Sociales apr�s la Guerre (Voir Nos 140 du 19 juin et 151 du 2 juillet.) Enfin l'homme a pass� la prime enfance, a termin� son �colage. Jusqu'� pr�sent il n'a fait que co�ter, mais � partir de ce moment, il va commencer � produire. Il enire en apprentissage et en quelques ann�es il aura parfait sa forme et sera devenu un producteur-dans toute la pl�nitude de sa force. C'est alors qu'il donnera le maximum de rendement, et ce rendement sera d'autant plus consid�rable qu'il aura moins de jours de ch�mige. C'est donc 'celui-ci qu'il faut combattre. Examinons quelles sont les causes de ch�mage, en dehors du ch�mage volontaire ? Ces cause� peuvent �tre d'ordre politique ou �conomique, telles la gr�ve et la guerre, ou d'ordre physique, telles la maladie et l'invalidit�. Nous ne parlerons pas du ch�mage par suite de gr�ves, provoqu� par un diff�rent entre le capital et le travail et qui n'est que momentan�. Quant au ch�mage provoqu� par la guerre, nous assistons en ce moment en-Belgique � l'action exerc�e par les autorit�s et par l'initiative priv�e pour sauver de la famine les milliers de familles qui sont priv�es de leur gagne pain, le travail. La guerre et la gr�ve sont des �v�nements anormaux, qui peuvent �tre �vit�s, tandis que les causes d'ordre physique, la maladie et l'invalidit�, ne le pourraient �tre. Le ch�mage n'atteint pas seulement l'ou- vrier dans sa personne, mais encore tous ceux dont il est le soutien. Il convient donc de pr�venir la maladie et l'invalidit� par des mesures prophylactiques et, au cas o� elle survient, d'en limiter; les n�fastes cons�quences. Id aussi s'exercera l'action l�gislative et celle de l'initiative priv�e. L'action l�gislative s'exercera par la stipulation de conditions d'hygi�ne et de propret� que l'Etat .devra faire observer rigoureusement dans tous les endroits .o� s'assemblera un grand concours. de personnes et cela non seulement dansles ateliers, usines, classes d'�cole, mais encore dans tous les locaux mis � la disposition du public : gares et wagons de chemins de fer, tramwavs, th��tres, �glises, etc. L'Etat devra aussi encourager la construc- tion d'habitations, saines, spacieuses et bien a�r�es, mais n'anticipons pas, car nous consacrerons un chapitre sp�cial � la ques- tion vies habitations ouvri�res. C'est surtout l'initiative priv�e qui s'est attach�e � combattre les cons�quences �cono- miques du ch�mage par suite de maladie Tout d'abord les ouvriers ont er�� dans chaque atelier, � La Caisse des malades �, aliment�e par des contributions du personnel et avec en plus une participation volontaire du patron. Ce syst�me peut offrir quelques avantages dans les grandes exploitations, mais dans les petits ateliers cette �uvre, qui n'est en r�alit� qu'une assurance r�duite, �chappe presque totalement � la raison math�matique de la probabilit� pour retomber sous 1 in- fluence du hasard et, si quelques cas de maladie se produisent simultan�ment, la caisse est �puis�e et le but est manqu�. Perfectionnant le syst�me de la caisse des malades, les ouvriers" ont fond� des mutua- lit�s. On sait que prot�g�es et subsidie.es par l'Etat, ces soci�t�s ont pris un grand d�ve- loppement en Belgique, leur activit� est consid�rable. Elles procurent non seulement les soins m�dicaux et pharmaceutiques, mais elles accordent en plus � leurs membres malades, une subvention journali�re pendant un assez long laps de temps. Mais � c�t� de grands avantages, ces so- ci�t�s offrent aussi de graves d�fauts. Sou- vent la gestion en laisse � d�sirer, elles se font sourdement la guerre pour l'obtention des plus forts subsides, enfin pour certaines le nombre restreint de leurs membres les met dans les m�mes conditions d'ins�curit� que les caisses de malades. * Et, d�faut plus grave, la subvention qu'elles accordent � leurs membres malades est la m�me pour tous quelqu'�tait le salaire que le malade gagnait avant d'avoir �t� frapp� par la maladie. Ensuite cette subvention est manifestement insuffisante pour subvenir aux besoins de la Berlin, 12 juillet (officiel). � A l'occasion des d�- clarations que le chancelier de l'Empire a faites au- iourd'hui � la Commission principale du Reichstag relativement � la question belge, on en a r�pandu dans le public des expos�s susceptibles de provoquer des' malentendus. C'est pourquoi nous reproduisons ci-apres et � in extenso � la partie dont il s'agit du discours du Chan- cGiicr i � En ce qui concerne l'avenir de la Belqique, ainsi que je l ai dit hier d�j�, l'occupation et la pos- session actuelles de ce pays ne constituent qu'un gigc pour les n�gociations futures. La Bslgique n est donc et en r�alit� qu'un gage qui He sera pas gard�, si les n�gociations qui s'engageront plus tard abou- tissent � un r�sultat favorable Neus n'avons pas l'intention de conserver la Bel- gique sous quelque forme que ce soit. Nous d�sirons, comme je l'ai dit d�j� le H f�vrier, que la Belgique ressuscite apr�s la guerre en tant qu Etat autonome, qui ne soit soumis en qualit� de vassal a aucun autre Etat, et nous d�sirons aussi qu'elle vive avec nous en rapports amicaux. Tel est le point de vue que j'ai d�fendu d�s le d�but relativement � la question belge et que je d�fends encore .aujourd'hui. Ce cot� de ma politque, Messieurs, est en con- nexion �troite avec les lignes directrices g�n�rales que je vous ai expos�es hier. j \, Nous ne faisons qu'une guerre d�fensive, et parce- �~^us faisons � ce caract�re, toute famille, et chose plus grave encore,elle n'est que momentan�e. � Or, dans l'int�r�t du malade, pour' qu'il soit remis sur pied le plus rapidement pos- sible, il a besoin non seulement'de soins m�dicaux et pharmaceutiques, mais tous les soucis moraux doivent lui �tre �pargn�s et il ne faut pas que sa famille souffre de son �h�mage forc�, tombe dans la mis�re et doive �tre soutenue par la bienfaisance publique; ce que l'ouvrier consid�re comme une d�gradation. > Ici, entre en jeu un autre organisme : l'assurance contre la maladie. Ce genre d'assurances accorde une indem- nit�, �quivalente au salaire journalier, aux assur�s malades, et pour laquelle ceux-ci paient une prime proportionnelle. Seulement, ici aussi, il y a un grave d�fauf : celte indemnit� n'est vers�e que pendant un certain temps, et va en d�crois- sant, et alors se pr�sentent les deux alterna- tives suivantes : ou bien l'assur� gu�rit et il n'a plus besoin de l'indemnit� que lui verse l'assurance, ou bien la maladie devient incurable et lindemnit� que l'assurance continuera � payer, sera r�duite � un mini- mum. Alors entre en jeu un nouveau facteur, qui va agir au mieux des int�r�ts des deux parties, c'est l'int�r�t priv� de la compagnie d'assurance. En effet, l'incurabilit� de la maladie de son assur� lui i mpose une charge dont elle ne peut, d'une mani�re positiv�, fixer l'impor- tince et il est par cons�quent de son int�r�t de r�duire cette charge au minimum. Pour y arriver, quelques soci�t�s d'assu- rance oiit install� des sanatorias, ou elles soutiennent ceux existants en envoyant leurs malades y faire des cures. C'est le cas notam- ment pour, les tuberculeux. Oii sait que si la tuberculose n'est pas toujours gu�rissable, il y a moyen, par des . soins bien entendus, d'enrayer les progr�s, de la maladie et que, s'il n'est pas toujours possible de rendre au malade toute sa force productive, on peut arriver � lui rendre suffisamment de forces que pour lui permettre un travail restreint Ces cures dans les sanatorias ont aussi pour avantage d'�carter les malades de leurs familles et ils cessent d'�tre un danger de contamination pour; leur entourage, danger qui engendre souvent chez les plus proches, une esp�ce de r�pulsion pour celui qu'ils ch�rissent. ',&*.% De la sorte, bien souvent, celui qui avait �t� consid�r� comme incurable, redevient apte � gagner sa vie et celle des siens et cesse, tout au moins dans une mesure plus res- treinte, d'�tre � la charge de la compagnie d'assurance. Toutes les soci�t�s n'agissent pourtant pas d'une mani�re aussi intelligente et aussi humanitaire et c'est pourquoi nous estimons que, lorsque nous serons rentr�s dans une situation normale, il appartiendra � l'Etat de suivre la voie qui lui a �t� trac�e par l'ini- tiative priv�e. La n�cessit� et l'urgence seront d'autant plus grandes, qu'en dehors du grand nombre de malheureux qui vont nous revenir eslro- pi�s ou malades du champ de bataille, le nombre sera consid�rable aussi de ceux qui, par suite des privations, auront contract� des maladies parmi lesquelles la sinistre tuber- culose aura caus� le plus de ravages. Ce sera un devoir et un besoin pour l'Etat de rendre � tous ceux qui, � un titre quel- conque, sont victimes de la guerre, leur aptitude au travail; de diminuer le nombre des invalides, de sauver de notre capital humain tout ce qui peut en �tre sauv�. Je l'ai d�j� dit, la question de la main- d'�uvre sera vitale pour les peuples et ce seront ceux qui auront su la r�soudre le plus vite et le mieux qui se rel�veront les premiers et auront les premiers pans� leurs blessures. L'invalidit� 'totale ou partielle ne r�sulte pastoujours.de la maladie, mais elle est le plus fr�quemment le r�sultat des accidents du travail Il y a en Belgique une loi qui r�git cette mati�re ; nous l'examinerons dans un pro- chain article et en ferons re-sortir les d�fauts et les lacunes. C. F. COMMUNIQU�S OFFICIELS � L'Echo de S ambre et Meuse � pubhe h communiqu� officiel allemand de midi et le denier communiqu� fran�ais, douze heures avant les autres journaux tendance imp�rialiste dirig�e vers la domination du monde nous est toujours rest�e �trang�re. Nos buts de guerre sont conformes � ce principe. Ce que nous voulons, c'est l'int�grit� de notre terri- toire, c'est une atmosph�re libre dans laquelle-notre peuple puisse, sur le terrain �conomique surtout, se d�velopper librement. Ce que nous voulons encore, naturellement, c est que l'assurance neus soit donn�e que ce libre d�ve- loppement ne' sera pas plus tard entrav�, et cette conception s'applique parfaitement � ce que je vous disais tout � l'heure de l'avenir de la Belgique. Les d�tails du r�glement de cette question ne pourront �tre fix�s qu'au cours des n�gociations futures, et je ne puis faire aujourd'hui, � ce sujet, des d�clarations qui constitueraient un engagement. Je dois me borner � �tablir une fois de plus ici � et c'est ce que j'ai fait � les lignes directrices que nous aurons � suivre. . Je crois pouvoir, sur la hase de ce� indications, vous demander de nous aider � conserver � 1 int�- rieur du pays ce front unique dont le maintien a pour nos fr�res en campagne une si extr�me impor- tance. Restez unis et travaillez tous ensemble, afin que nous puissions faire face, jusqu'� ce qu'une paix honorable soit intervenue, aux difficult�s de cette guerre que l'on nous, a mis dans la n�cessit� de faire. � Communiqu�s d�s Puissances Centrales Berlin, 15 juillet. Groupe d'ari�ta*�

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Cet article est une édition du titre L'écho de Sambre et Meuse appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1915 au 1918.

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