L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 16 Mars. L'écho de Sambre et Meuse. Accès à 05 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/6q1sf2n96h/
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Annonces la ligne 0.40 Anti. financ (avis d'ass. de soc.) » 100 Nécrologie » 1 00 ^ Faits dtvers fin » 1.25 Faits divers corps » 150 Chronique locale » V 00 Réparations judiciaires » 2.00 L'Echo de Sambre & Meuse JOURIVTAL. QUOTIDIBIV Admfnis ration-Bédac.ion : J-B. GOLLARD 37, rue Fossés Fleuris, Namur ——^H . Les Communiqués des Belligérants ALLEMANDS Berlin, 13 mars (officiel). La nuit du 12 au 13 mars, une de nos esc«drilles de dirigeables de la marine a efficacement attaqué des places fortifiées et des installations militaires situées sur l'Humber et dans le comté de York. La forte contre-action de l'artillerie ennemie n'a pas réussi à enrayer l'attaque du nos dirigeâmes, qui sont tous rentrés indemnes. Cette fois encore, nos escadrilles étaient commandées par le capitaine de frégate Strasser. Parmi les commandants qui ont souvent fait leurs preuves au cours de raids sur l'Angleterre, il y a lieu de signaler le capitaine de corvette de réserve Proeh's. le capitaine lieutenant baron Treusch von Buttlar-Brandenfelp. le capitaine-lieutenant Ekrlich (Herbert), le capitaine Manger et le capitaine-lieutenant von Fran-denrieich—«o»— AUTRICHIENS Vienne, 13 mars (officiel). Des troupes autrichiennes et allemandes sont aux portes d Oiesfa. In Vénétie, 2 escadrilles de chisse aus-tro kcngroises ont attaqué, à titre de représailles contre des attaques aériennes ennemies, le champ d'aviation italien établi au Nord-Est de Mestre. 4 escadrilles de chasse enaemies prêtes à s'élever ont été bombirdées d'une hauteur de 300 à 500 mèires et prises sous ua violent feu de mitrailleuses. Ua hall italien s'est écroulé. Nos aviateurs sont rentrés au grand complet et ontbombsr'é, à leur voyage de retour, la ville de Trévise et les tranchées ennemies établies sur le Piave. Sur le front du Tyrol, le lieutenant Linke a remporté sa 20e victoire aérienne. —«o* ITALIENS Rome, 13 mars (officiel). Nous avons bombardé hier des détache-meits bnnemis postés dans les positions avancées du col de la Baretta, ainsi que des troupes de reconnaissance à l'Est du Monte Cristalle (Sud du Stelvio), dans la région de Tonale et à l'Est de Garde. Dans la vallée de l'Asti co, rencontres entre patrouilles; celles de l'ennemi ont été forcées de se retirer. La duel d'artillerie, modéré tout le long du front, a été plus violent sur le Piave. D^s troupes ennemies en marche au S ad d'Hevinta ont été prises sous notre leu de barrage. En outre,notre canonnade a endommagé des ouvrages ennemis établis datas le secteur de la cô'e. Grande «ctivité aérienne sur le haut plateau. Nos hydroavions ont bombardé dans la journée des entrepôts enmemis et nos dirige» bles ont jeté des bombes la nuit sur un champ d'avistion ennemi. Uo de nos aviateurs a descendu un avi n ennemi, qui est tombé sur la rive gsuche du Piave.* LA SITUATIO ! ■*' La « Belgique » écrit : Des troupes allemandes venues de Braï'a par Galatz sont entrées à Odessa. El'es ont été suivies par des effectifs autrichiens, qui ont, depuis le 1er mars, couvert environ 500 kilomètres ' Les Centraux retireront de grands avantages de l'occupation de cette ville internationale de 600,000 habitants, dont le port admirablement outillé aidera puissamment . la réalisation de leurs projets économiques.Le communiqué ottoman annonce la ré-occupatien d'Erzeroum dont la chute avait été un des faits de guerre saillants de l'anaée 1916. m Dans l'Ouest, l'activité redouble. Elle est carac érisée de manière suggestive par le correspondant du « Morning Post » dans un article du 11 mars ainsi conçu : — L'arïillerie allemande fait preuve d'ure activité croissante. Sar différents points de notre front, elle a entrepris des actions remarquables contre notre promiè e ligne et aos tranchées d'appui, imitant à s'y méprendre un feu de barrage, sans que toutefois l'infanterie entrât en scèae- Ces bombardements intermittents sur un front étendu ne visent évidemment qu'à tenir nos troupes en hi'eine. Burant ces quatre derniers jours, l'artillerie allemande renforcée a fait montre de sa puissance sur un froDt de plus de 70 milles. Ce matin, elle a déclanch*, dans la région d'Armentières, un feu d'une violence telle qu'an prévoyait qu'il sertit suivi d'une attaque de grande envergure. Or, le feu cessa aussi soudainement qu'il avait commencé Des bombardements de noue violence, mais d'une durée moins longue encore, ont été dirigés hier sur nos tranchées en Flandre, sans que l'infanterie s'y soit montrée davantage. L'autre jour, un feu de birraga semblable avait été dirigé durant une heure sur nos tranchées entre Flesquières et la val-l lée de Couillet, en face de Cambrai : décharge int rmittente de mortiers, de pièces de campagne et d'sbusiers. Dans la vallée de la Scarpe, une attaque au moyen de bombas asphyxiantes et d'obus brisants s'est déclanchée à midi. Bullecourt a été ar osé durant quelques minutas par le leu de nombreuses batteries, et une pluie d'obus s'est abîttue sur ' des éléments de traachéss antre Plesgs- \ teert et Armentières. Tout sembla démontrer que l'ennemi n'avait en aucun de ces cas, l'intention d'entreprendre un bombardemeat général : les limites dé chaque zone prise sous . le feu de l'artillerie sont nettement tracées j et le début et la fia de son action semblent ; répriés au ch-onoœètre. Bn tout cas, caci se je-semble plus du tout »u travail accoutumé de l'artillerie ennemie : il est incontestable que les Allemands ont, avec l'esprit de méthode qui leur est particulier, conçu un plan bien déterminé aux pr liminaires duquel eous assistons en ce moment. » La situation Jugée pat f Hiodenlurg el LuMorfl . i Te cirrespondant de faerre au grand quartier général allemand Hermann Kitsch a noté les déclarations suivantes des généraux Hindenburg et Ludendorff : — C'est avec une grande s»ti Lotion que nous avons salué l'effondrement du front de l'Est. Le cercle de fer qui nous enserrait est rompu. Il nous est possible Maintenant de mettre en ligae au front de l'Ouest toutes les forces dont nous disposons. » Le maréchal dit à propos de conditions de paix imposées à la Russie : — La guerre est une chose horrible et il faut de toute f<çon en prévenir lo retour. J^cet effet, notre frontière doit être rectifiée de telle sorte qu'elle nous assure une absolue sécurité. Les E'ats frontières n'offrent encore aucune stabilité; ils devront s'appuyer sur un gouvernement fortement organisé,qui n'est autre, au point de vue géographique, que l'Allemagne elle-même. C'est donc notre devoir de conclure la paix avec les Etats qui se sont détachés de la Grande Russie et, pour ce faire, il ne convient pas d'attendre que les parties séparées se soient reconstituées en un grand empire. > La général Ludendor ff ajouta : — Ce n'est pas nous, mais la Russie elle même qui s'.est mise dans la situatioa , précaire rù ello se débat. D£jà nous avoas conclu ua compromis avec l'Oukraine et la Finlande. Lt Russie a tout intérêt à suivre notre exemple. Si elle s'y refuse, il ne nous restera qu'à l'y forcer. La situation à l'Est nous laisse entière liberté d'action. La Finlande et l'Oukraine nous ont ap-i pelés à leur sece-irs, et l'armée finlandaise, composée de la Garde B anche, opère en communauté de vues avec nous. Une armée va être organisée en Ou-kraine.Nous avons l'ob'igation de faire respecter les aspirations du traité de paix, prin-i cipalement en ce oui concerne les stocks t de blé mis à notre disposition par le gou-, ve>"nement oukraiaien. t Nous aurons «ne grande satisfaction à savoir que la Russie ne sera plus pour ■ nous un sujet de préoccupation. Ce qu'on raconte des grades visées que t nous aurions en Russie n'est que pure t invention ; cependant, il est des questions, - telle que celle de la flotte de la Baltique, qui méritent qa'on s'y attarde. En ce qui concerne notre situation à l'Ouest, la lutte que nous avons entreprise " l'an dernier, avec des effectifs inférieurs à ceux de nos ennemis, en Italie, en Flandre et en France, se présente aujourd'hui dans de tout autres conditions. Ce qu'il fallait à tout prix, c'était obtenir l'effondrement du front russe à l'Est - et mettre les Italiens en déroute dans le f Sud. i En y réussissant, nous avons reconquis }a supériorité sur nos ennemis en hommes î et en matériel de guerre. Tout ce qui faisait leur orgueil ; leur service d'aviation, i leurs tanks, leurs giz asphyxiants, nous le - possédons en plus grande quantité qu'eux-i mêmes. i Nous les attendons de pied ferme. 9 Nous leur avons offert la paix et ils ont refusé notre m «in tendue, i Eh 1 bien s'ils veulent la guerre, ils i l'auro' t. L'action qui va suivra sera nécessaire- - ment la plus violente qu'sura connue la 3 guerre actuelle, mais l'héroïsme de nos 5 troupe», auxquelles nous sommes redeva- b es de tant de victoires, et l'esprit de sa- - orifice et d'endurance qui anime nos popu-i lations restées au foyer nous sont un g»go i certain qu'avec l'aide de Dieu nous saurons obtenir une paix honorable, nou pas une t paix boiteuse, mais une véritable paix allemande. » , Le correspondant dit qu'il voudrait que t là bas, derrière la ligne de fau, oa pût en- - tendre ce que le maréchal Hiitdenburg lui e a dit ■ a sujet du sort de la France — Le Français, lui a dit le maréchal, - est un soldat d'élite, et quand je me repré-p I sente la perte de jeunes vies de ce peuple Derniers Communiques to Belligerants ALLEMANDS 1er in, 15 mars. Théâtre de la guerre à l'Ouest. r Groupe d'armées du KronpriBz Rupprecht * L'activité d'artillerie, faiblo pendant la ' I journée, s'est accentuée dans plusieurs secteurs à la tombée de l'obscurité. Au courant de la nuit, à la suite des -poussées do nos patrouilles et de celles de l'ennemi, ello s'est passagèrement animée. ( Groupe d'armées du Kronprinz allemand. I Nous avons de nouveau observé l'acti- t vité de la station télégraphique sur les t ' t tours de la cathédrale de Reims. i j * Depuis midi, un feu de destruction vio- « ! lent était dirigé sur nos positions au Nord 1 ot au Nord Est dî Prosnos. < . De puissant détachements français qui * < L dans la soirée débouehèrent cur un large i , front n'oit pu prendre pied que dans nos I premières tranchées à l'Ouest de la route Thufzy Nauroy; partout ailleurs, ils furent rojetés en corps à corps. Sur la rive Est da la Meuse, pendant la j journée, une activité accentuée du feu s'est maintenue. j [ Ta^âtre de la guerre à l'Est. I Ea plusieurs c mbits, des bsndes ence- ( 1 mies qui, eu Uk^aiee. measçiient Gom-1 , i et la voie ferrée Kietr lachmat?ch, furent • t dispersées. Bachmatsch a été ocaupée. , 3 Rien de nouveau sur les autres théâtres ■ 4 de la guerre. . Der erste Gonoralfuartiermeister, 1 LUDENDORFF. —«o»— s FRANÇAIS Paris, 14 mars (3 h ). 8 Lutte d'artillerie assez vive sur l'ensemble du front. 1 Trois coups de main ennemis ont échoué ; sous nos feux dans les régions de M^ison-L' de Champagne, de Vauquois et d'Hœville. 0 Paris, 14 mars (11 h.). Rien à signaler en dehors d'une légère o activité d'artillerie de part et d'autre en •t Champagne, dans les régions des Monts, e dan s les Tosges, à l'Est de Saint Dié et dans la région de l'Hartmansweillerkopf. a Aviation ® Au cours de la journée, trois appareils allemands ont été abittus par nos pilotes. n II se confirme que dans la journée du 9 mars le sous lieutenant Madon a abattu deux avions allemands. L'aviation de bombardement a effectué e plusieurs sorties, 9-,100 kilos de projectiles a ont été lancés sur les gares, usines et terrains d'aviation de la zone ennemie. 18 —<0»— ANGLAIS Londres, 14 mars (9 h. 20). à Des coups de main exécutés la nuit dernière sur les tranchées allemandes au e Sud-Est d'Epehy nous ont permis de ramener des prisonniers. 3- Des tentatives de raids ennemis au Nord ï, de la voie ferrée d'Ypres à S'.aden ont n complètement échoué. Activité des deux artillerie?, cette nuit, i- au Sud-Ouest de Csmbrai. Recrudescence de l'activité de l'artil-s- lerie allemande dans les secteurs de i- Neuve-Chapelle ot de Fauquissard. es : ,r eu décadence virile, le ravsge de ces belles > contrées qui durant des générations reste-,e ront stériles, le sort pitoyable des habi-ne tants chassés de leurs foyers et de leurs 8 ferm s, je ne puis que ressentir une pro-e' fonde pitié pour le peuple françiis, qui a ' creusé sa propre tombe quand il s'est attelé à au char de la vanité et de l'ambition Be anglaise. & Seules, la brutalité et la cruauté crois-re santés avec lesquelles les prisonniers are- i 1S mands ont été traités en France sont de nature à atténuer ce sentiment de pitié et Q. de commisération. > st Les deux ch^fs allemands assument allé-ie grement, dans la conscience de leur force, ' la terrible responsabilité qui va peser sur | j8 eux, sans phrase creuse, sans gloriole, es convaincus qu'ils «ont d'être les exécuteurs j. de la guerre de défense de l'Allemagne D) contre un monde abusé » le œimui -<&&». * Un Ultimatum à la Hollande at Amsterdam, 14 mars. } Le représentant de l'Agence Wolff à ls Amsterdam aporend qu* le ministre d'An-I gletorre à Lu Haye a exigé la remise, au o- - nom deB gouvernements alliés et des Etats-la Unis, de tout le tonnage néerlandais contre os ; payement de frets normaux et le rempla-a- < cernent après la guerre des navires qui a- seraient torpillés pour la navigation même il- à l'intérieur de la zone barrée, go Un délai de huit jours a été accordé au 38 gouvernement hollandais pour répondre, le Si les exigenees des gouvernements alliés ix ne sont pas acceptées par le gouvernement ; néerlandais, tous les navires hollandais ce le trouvant dans les ports des Etats-Unis se-n- ront réquisitionnés et l'embargo sera mis ui en mrr sur les navires de natienalité bol-la ni aise. il, De plus, en ce cas, les Alliés ne ItVre-é- ront pas de céréales panifiables à la le ^ Hollande. L'iDlsrvention lii Japon en Sibérie — Paris, 13 mars. Le < Matin » appread de New York que j l'ambassadeur du Japon a autorisé la Presse à déclarer que, sans l'assentiment formel ot préalable du gouvernement américain, le Japon n'effectuera aucun mouvement militaire en Sibérie. — Londres, 15 mars. On mande de Pétrograd au « Baily Chronicle » : Les représentants à Yladivosteak des puissances de l'Entente ent envoyé un ultimatum aux autorités locales exigeant lo rétablissement du système gouvernemental existant avant la domination dos bolehe-Vistes, ainsi que des mesures de protection contre l'immixtion des administrations locales dans les affaires des sujets des pays alliés. — Paris, 14 mars. On mande do Londres que les représentants de toutes les puissances de l'Entente auraient signé à Port-Arthur une convention déterminant les conditions de la marche en avant des troupes japonaises en Sibérie. Dans 1' « Humanité », M. Marcel Sembat énutfière les exigences dos Etats-Unis à ce sujet et tlrae que M. Wilson demande formellement que la Japon s'engage à ne faire aueune annexion et déclare qu'il apit simplement contre l'Allemagne et non contre la Bussie. Négociations de Paix EN ROUMANIE — Cologne, 13 mars. Da correspondant à Vienne de la « Gazette de Cologae » : — Dans les milieux diplomatiques, on dit que les négociations avec la Roumanie se poursuivent d'une façon satisfaisante. DE ECH 6 DIV£R8£S — Buenos-Aires, 13 mars. Le « Courrier de la Plata » annonce l'arrivée prochaine à Buenos-Aires du bateau-école belge 1' < Avenir ». — Stockholm, 13 mars. La population des i es d'Aland vient d'adresser simultanément un télégramme au Sénat de Finlande, au roi de Suède et à l'empereur dJAllemagne pour les prier de tenir compte, au prochain Congrès de la paix, de ses Tœ jx et de ses aspirations. Elle se déclare prête à procéder à un référendum complémentaire au cas où l'un des gouvernements désignés en exprimerait le désir. En Allemagne. — Berlin, 13 mars. Le président de la Banque d'Empire a, au cours d'un exposé de la situation dans une assemblée tenue à Munieh, caractérisé le huitième emprunt de guerre que l'Allemagne va contracter : — Notre espoir, dit-il, que le huitième emprunt aérait l'emprunt de la paix a été anéanti par nrs ennemi». Ils ont refusé la main qui leur a été tendue et ne déposeront les armes que lorsque l'Allemagne sera par terre et ruinée économiquement. C'est à nos armées à répondre à cette rodomontade. Plus que jamais l'Allemagne comp'e sur le peuple pour faire réussir le nouvel emprunt, comme il a été fait lors des emprunts précédents. Tout démontre que les semaines qui vont suivre seront décisives pour le sort de l'Allemagne et du monde entier. C'est donc un dernier effort que nous demandons à notre peuple. Les obligations 5 p. c. de l'emprunt do guerre occupent la première place à la , Bourse et leur taux règle le cours des ' autres valeurs. I Nous pouvons déclarer sans crainte do démenti que la situation financ'è'e de l'Allemsgne est meilleure que celle de nos ennemis. f Les frais de guerre de l'Empire atteignent en ce moment 107 milliards, dont 70 p. c. émis sous forme d'emprunts à long terme, tandis qu'en Arg'eterre ce pourcentage n'atteint que 58 p. c. Les fonds liquides ont movté en Allemagne de 8 milliards à 20 milliards de mark, ce qui démontre que la puissance financière de l'Allemsgne s'accroît à mesure que la guerre s'avance. Tout dépendra de la victoire que nous allons remporter. Dans tous les cas, la banqueroute de l'Empire allemand appartîc comme une impossibilité aussi longtemps que nos ennemis no parviendrort pas à écraser notre patrie. Les dépenses de guerre ne profitent pas à l'étranger, mais restent dans le pays. Elles serviront à préparer la vole pour conquérir le^mar»hé mondial et nous permettre de supporter* plus facilement que nos ennemis les charges que la guerre aura fait poser sur nous. Confiants dans l'esprit de travail et d'économie de notre peuple, nous pouvons envisager l'avenir avee sérénité. » En Irlande L'état d'esprit en Irlande Le < Morning Post » de Londres publie un extrait d'une lettre d'un ecclésiastique irlandais adressée à un officier pour refuser l'honneur de présider une réunion de recrutement où seraient distribués en même temps les diplômes d'honneur pour assistance aux blessés ot soutien aux victimes de la guerre. Dans cette lettre., l'ecclésiastique s'exprime comme suit : — L'histoire de l'Irlande et mon expérience personnelle dnrant ce dernier demi-siècle m'ont convaincu qâe l'ennemi le plus dangereux de l'Irlande eat la Grande-Bretagne elle même, comme d'ailleurs elle l'a toujours été au cours des sept derniers siècles écoulés. Qui sait si notre malheureuse nation ne sera pas, tout comme l'Ot k-aine, délivrée bientôt de la tyrannie de l'Empire ? » On estime généralemont que cette lettre est très caractéristique au sujet de l'état d'eBprit qui règne dans les cercles nationalistes irlandais. —«o»— En Italie. — Berne, 13 mars. D'après une information de l'Agence Stefani, lesbonbos lancées lors de l'attaque aérienne sur N a pies sont tombées dans la via Roma, sur la Piazza Municipio, dans la via Sperazella, la via Corso Mola et sur la Piîizi Concordia. Les deux églises de Santa Brigida et San Nicola Tolentino ont été touchées. Ces voies publiques et ces églises se trouvent dans le voisinage des installations maritimes militaires. — Rome, 13 mars. „ Les journaux annoncent que le directeur de la défense aérienne de Naples a été révoqué, les mesures qu'il a prises s'étant révélées insufflantes lors de la récente attaque aérienne. A Rome, craignant des attaques aériennes, les autorités ont pris des mesures de protection. L' « Osservatore Romano » écrit que des mesures en vue d'une éventuelle attaque aérienne ont été prises aussi au Tatican. \ — «o»— En Angleterre. — Berne, 13 mars. A la Chambre des Communes, M. Bel-laire a très vivement critiqué le manque d'unité dans le commandement des armées alliées, auquel est dû principalement le succès enregistré par le < ôoebsn > et le < Breslau » lors de la dernière action aux Dardanelles. Les informations communiquées par l'Amirauté no sauraient fournir des élé« monts sérieux aux historiens futurs, va qu'elles ne reposent sur aucun fait. Accun cordon de mines n'a empêché la sortie du < Goeben » et du < Breslau », aucun navire de garde n'a signalé cette sortie à notre flatte et les deux moniteurs anglais ancrés à 7 milles de distance ont été absolument surpris par l'attaque et coulés avant d'avoir tiré un seul coup de canon. Oa ne fera accroire à au- un officier de msrine qu'un avion a obHgé le « Breslau > à s'engager di ns le champ de mines. Les mines heurtées par le « Breslau » ont été semées il y a deux ans et tout le monde avait la conviction qu'elles avaient été arrachées depuis longtemps par la tempête. Le « Goeben » a pu rentrer dans les Dardanelles sans être autrement inquiété. —«o»— En France. — Paria, 13 mars. Oa a annoncé que M. Abrami, sous-secrétaire d'Etat à la guerre, avait fait signer le projet de loi de l'incorporation de la classe de 1919 Il est probable que la dat*> de l'incorporation de la nouvelle classe sers le lundi 8 avril ou au plus tard le lundi 15 avril. — Genève, 13 mars. La station du Métropolitain de Paris où lers de la dernière attaque aérienne, soixante six personnes périrent étouffées dans l'itivraisemblsb'e bousculade qui se produisit à l'entrée, a été le théâtre de scènes effroyables. Des centaines de personnes a'ëtant élancées dans l'escalier pour y trouver un abri, les quelques agents de police présents se trouvèrent dans l'impossibilité de maintenir l'ordre. Tout le monde s'engouffrait dans le Métro, les portes des maisons environnantes demeurant closes. Dans le voisinage immédiat, dos gerbes de flamme s'élevaient du sol provoquées par l'explosiçn des bombes. La panique fut indescriptible et l'en put craindre un moment que le nombre des victimes ne fût plus considérable encore. Oa estime le nombre des morts à Paris et dans là banlieue à 130 environ. Les dégâts matériels sont considérables. Le gouvernement a interdit la publication du compte rendu de la séanca du Conseil municipal, où des orateurs ont com-1 menté le trsgique événement. — Paris, 13 mars. Le groupe parlementaire de l'Action i libérale a adressé à la Presse une note de I protestation contre l'article 15 du traité 4me année — N* 63 Le N° ' ±0 centimes Samedi 16 Mars 1918

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Cet article est une édition du titre L'écho de Sambre et Meuse appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1915 au 1918.

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