L'étoile belge

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s.n. 1914, 23 Juin. L'étoile belge. Accès à 16 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/bv79s1mz2w/
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L'ETOILE BELGE Mardi 23 juin 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : Un an : B9 fr.; 6 mois, fr. G.»©; 3 mois, fr, S.S® POUR LA PROVINCE : Un an : 1G fr.; 6 mois, fr. S.SO; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 tu En province il suffît de remettre le "prix de Vabonnement au facteur Edition G tsaromeire au zô juin 5 heures Terapér. moyo® normal, 22, là0S Maximum de la veille, 22*9 Minimum de la JyjS. nuit, Ll°9 Baromètre, 22, /? ^ a8h-> 761mral Quantité d'eau deSàSh^» //^yjy t ~J>\ F2411., 2**3 Observations fifff I Température. S(^0/b *r '§11 16°5 Baromètre. Il =r"Sra % H/°ZI3 II 702^0 Humidité (100= \\~tT Vr • ^ i hum. absol.). 76 Vent dominant Jf/ *.'!§ SW Déclin, magn., V. ^ fi 12°5r2 Ephémërides pour, le 28 juin Soleil : ^ Lune : lever, 3 h. 29 lever, 2 h. 85 coucher, 20 h. » coucher, 20 h. 35 Prévisions de l'Institut méfcéor. ; Vent "W. à S.-W. faible; orageux Service des malles Ostende-Doavres Etat de la mer, le 23, à 4 heures : peu agitée France, Angleterre, Allemagne et ) « fp \ par trimestre ANNONCES : 45 c*" la ligne; minimum 4 lignes, fr. 1.60. tous pays de 1 Union posrale. j M payable d'avance 3® Les annonces remises avant 2 heures à l'Office de Publicité, Hollande, « fr. — Grand-Duché, 6 fr. ] mandat-poste rçyjJ iruSfl 18 8a2<ut> lu EstfilliwG v 36, rue Neuve, paraissent le soir même. IÉjTI&AJLTO-IïER. La question du budget en Angleterre Le budget de M. Llqyd George ne se borne pas à pourvoir aux dépenses de l'année courante ; il vise à l'introduction, dans l'organisation financière et administrative de l'Angleterre, de réformes considérables. Or, l'accomplissement de ces réformes menace de soulever de grosses difficultés. On a pu voir, dans la dernière lettre de notre correspondant de Londres, qu'il se montrait nettement pessimiste. A l'en croire, la question du budget pourrait bien amener au gouvernement de M. Asquith des difficultés autrement graves que le home rule. C'est que les réformes préconisées auront une répercussion sur les finances locales du pays entier et, dans telle conjoncture, quoi qu'on fasse, il n'est jamais possible de satisfaire tout le monde. Mais il y a plus : il y a en jeu une question de principe qui risque de tourner des membres de la majorité contre le gouvernement. Notez que l'idée inspiratrice de la réforme est de celles qu'on peut difficilement contester. On ne s'en est pas assez tenu à la règle que les finances municipales ne devraient intervenir que pour les dépenses locales ; on leur fait trop souvent supporter le poids d'entreprises d'intérêt national et c'est contre ces errements que M. Lloyd George entend réag;r. Mais il se fait que l'établissement du régime nouveau, nécessitant des études et des calculs d'une complication énorme, on prévoit qu'il ne pourra être sur pied avant un an ou deux et, en attendant, le gouvernement se propose de recourir à des mesures provisoires, des évaluations approximatives, bref tous les procédés connus des situations transitoires. On fera de l'à peu près. On rectifiera par la suite. Or, c'est là que glt la difficulté. C'çst un principe parlementaire et financier bien établi en Angleterre et reconnu par tous les partis que la chambre des communes, dont les pouvoirs en matière de finance sont souverains, ne vote jamais de fofids sans avoir vu et approuvé, au préalable la debtina- X ï tion et 'affectation de ces fonds. Des membres du parlement se sont émus des projets du gouvernement, qui J sont contraires à toutes les traditions et t à toutes les règles, et tout dernièrement s ils se sont réunis et ont envoyé une dé- * putation à M. Asquith. Le résultat de ' cette démarche, bien que tenu secret, i ne paraît pas avoir été favorable. Et c'est ainsi que la question du contrôle j parlementaire des dépenses, nettement J posée, risque de créer au gouvernement des difficultés dont on peut prévoir qu'il £ ne se tirera qu'avec peine. ' Le gouvernement s'est tellement habitué à être suivi par sa majorité qu'il s'est , tout doucement laissé «lier èi ne plus J s'inquiéter d'elle. Il se croit tout per- ' mis, ou tout au moins, il se croit permis bien des choses que les gouvernements antérieurs n'auraient pas osé faire. On a dit souvent, dans ces derniers temps, que l'Angleterre n'est plus gouvernée 1 par son parlement, mais par un minis- ; tère qui commande à une majorité do- 1 cile. C'est un peu exagéré, comme < toutes les affirmations de ce genre, j mais c'est en grande partie exact. C'est contre cette tendance à l'autocratie ministérielle que se révolte aujourd'hui un groupe de parlementaires et ( que se révoltera demain, si le gouver- ; nement n'y prend pas garde, la chambre ' des communes. J Il nous appartient de suivre de près j cette lutte qui s'annonce car, chez nous, la situation du gouvernement vis-à-vis de sa majorité présente certaines analogies. Nous n'avons plus le moindre s contrôle des finances publiques. En î .cette matière, nos ministres sont les 1 maîtres absolus. Ils inscrivent aux budgets ce qu'il leur plaît et la majorité , approuve, souvent même sans le savoir! t C'est ainsi que nos budgets ont pris, une ampleur démesurée. C'est ainsi ' • que s'instaure le régime do la dilapida- ] tion des deniers publics et que, d'abdi- ( cations en abdications, le parlement ' perd tout pouvoir. Puisse l'exemple des députés anglais éveiller chez nos parlementaires la seil- c sation du danger qui les menace. 1 Services spéciaux de l'ËTOILE BELGE Services spéciaux d FRANCE L'impôt sur le revenu La commission sénatoriale de l'impôt sur le revenu a voté p$r 10 voix contre 2 l'incorporation dans la loi de finance de 3914 de l'impôt sur le revenu. La date d'émission de l'emprunt Le Temps annonce que la date de l'émission de 1 emprunt de 805 millions est fixée au 7 juillet. La mission russe Le ministre de la marine a offert un dejeuner en l'honneur de l'amiral Rousime, chef d'état-major -général de la marine russe, actuellement à Paris. L'amiral Rousime a dit qu'il est heureux d'avoir pu s'entretenir avec le contre-amiral directeur de l'Ecole supérieure de la manne. En raison de l'intérêt que cet entretien a soulevé, l'amiral a sollicité la faveur de le reprendre après son entrevue avec le chef d état-major général de la marine.S'adressant ensuite au ministre "de la guerre, 1 amiral Rousime a exposé brièvement tous les fruits que l'armée russe avait retirés de 1 étude des méthodes et des tactiques en usage dans l'armée française et a témoigné son admiration rtour les hauts enseignements militaires donnés à l'Ecole supérieure de guerre française. Le ministre de la guerre a remercié et a affirme sa ferme confiance dans la valeur des deux armées et sa conviction qu'elles seraient en toutes circonstances à la hauteur de leur tache et que leur puissance combinée était le meilleur garant du maintien des dispositions pacifiques dont ne cessent de s'inspirer les deux gouvernements alliés. ANGLETERRE A LA CHAMBRE DES COMMUNES Autour du conflit greco-turc -Le bili des finances Questionné au sujet des mesures que le gouvernement compte prendre pour as.su-rer la sécurité ae Ja rnarine anglaise en cas de guerre .entre la Grèce et la Turquie, M. Acland répond que tout d'abord l'Angleterre fera son possible pour éviter qu'une guerre éclate, et si ses efforts étaient infructueux, le gouvernement anglais prendrait, toutes les mesures nécessaires pour la liberté ae la navigation des bâtiments anglais dans la Méditerranée orientale Un député accuse la Grèce d'avoir fait envoyer en Angleterre des rapports mensongers sur la situation. 11 est immédiatement rappele a 1 orare par le président Puis vient en seconde lecture le bill des finances. M. Samuel fait savoir qu'après je vote en seconde lecture^ le Souvenaient ^js-joindra du bill tout ce qui a rapport aux crédits dont il se propose de îairG bénéficier les autorités communales. La chambre des communes aura donc à Voter deux bills des finances et un bill (|es re€e++es De plus, comme il no pourra aans mal jorité des cas verser aux autorités communales des crédits provisoires le gouvernement proposera de réduire provisoirement e l'ËTOILE BELGE de dix centimes le nouvel impôt sur le revenu pour cette année. L'organisation des nationalistes irlandais John Redmond a télégraphié à la Ligue irlandaise des Etats-Unis pour demander de l'argent afin de renforcer l'organisation du parti nationaliste. SUISSE Tempête sur le lac de Constance Des victimes x Une tempête a sévi lundi après-midi sur la partie méridionale du lac de Constance. Sur 60 bateaux de pêcheurs plusieurs ont chaviré. On sait jusqu'ici que quatre pêcheurs se sont noyés, mais on craint qu'il n'y ait encore d'autres victimes. ÉTALSE Les élections administratives _ Dimanche, dans les élections administratives qui ont eu lieu au suffrage universel, les listes fusionnées des constitutionnels et des catholiques ont battu les socialistes à Padoue et à Pavie. A Foligno. la liste démocratique a battu les socialistes. On prévoit que les constitutionnels triompheront à Ferra re, Foggia et les socialistes à Crémone. sSSJSSSK Arrivée de l'escadre anglaise L escadre anglaise est arrivée à Cron-stadt.Un droit sur les céréales importées en Finlande Le conseil d'Empire a adopté le projet de loi établissant un droit de douane sur les céréales importées de l'étranger en Finlande.PORTUGAL Collision de trains Un train venant de Beira-Alta est entré en collision avec le Sud-Express de Lisbonne, entre les stations de Selride-da-Beira et Fornos de Algodres. De nombreux voyageurs ont été bles- 1 sés. Un chauffeur a été tué. Les dégâts : matériels sont importants. ETATS-UNIS Douze personnes noyées De Syracuse (Etat de New-York) : Un vapeur a chaviré dimanche soir, dans le 1 canal d Oswego. Douze personnes ont été j noyees; la plupart des femmes et des en-fant-s.Un lion dévore son dompteur On raconte qu'une scène affreuse s'est déroulée dimanche soir à Chicago. Un i dompteur entra, dans l'obscurité, dans une i cage contenant 5 lions. Une des bêtes le renversa et les autres se jetèrent sur lui, i le. tuèrent et le dévorèrent. Un autre lion < s'échappa au milieu de l'émotion générale i et pénétra dans la cité, parcourant les rue bondées de monde. On réussit à capture la bête, qui fut remise en cage. ASIE La Chine à l'Expositon de Panama La Chine participera officiellement l'Exposition de Panama. La reconstruction des forts de Tang Koi Il est question de reconstruire les fort de Tang Kou, rasés en 1900, à la suite d la révolution des Boxers. Bien que les tra: tés conclus avec les puissances s'y oppe sent, M. Su Sze Tchang It, secrétaire d'E tat, estime que la situation du gouverne ment républicain est essentiellement diffé rente de celle de l'ancien gouvernemen mandchou. Le gouvernement républicain, prend, e: effet, toute la responsabilité de la protec tion des étrangers qu'il garantit absolu ment. Dans ces conditions, il pense que les puis sances étrangères n'auront pas d'objectio; à faire au projet de reconstruction. Les Muuits Maniai LA REVOLTE ALBANAISE Echec de troupes gouvernementales D'après leis nouvelles reçues de Valona les troupes gouvernementales, dont o.i attendait lo renfort, ont essuyé un éche et battent en retraite vers Fieri. Le croiseur allemand Breslau est arriv en vue de Durazzo. Le gouvernement demande une trèv< de trois jours Bien que ce matin le terme fixé soit arri vé à échéance, le gouvernement a envoy deux parlementaires, Hodja-Baba-Andi e Mortuzi, chez les insurgés. Ces parlemen taireis avaient pour mission de deman der aux insurgés une trêve de trois jour afin de décider une entrevue qui a ét< fixée au 23 juin, au pont de Lagune. Un combat Dimanche un combat a eu lieu au vil lage de Carbonara, dans les environs d> Suskina. Ce combat fut suspendu au cré puscu'le, mais on croit qu'il a été repri lundi. On ignore le chiffre des pertes. M. Seitkemal, rédacteur en chef du jour nal Populli, paraissant à Valona, a ét grièvement blessé. Le® insurgés ont cerné El Bassani. Di manche, des fusillades ont été échangée à Replen, près de la frontière, entre de Epiroles et dès Albanais. De Durazzo e do Fieri, des demandes de renforts arri vent à Valona. Les rebelles tiennent bon D'après une dépêche transmise par iu corps de troupes commandé par un officie hollandais, les détachements qui étaien partis samedi soir du sud, en vue d'un marche en avant, en tout 1,000 homme dont l'aile droite était sous la conduite di major Bessim bey et de l'officier liollan dais Dejongh, le centre sous celle de Mur redin bey et d'Hischmid-Toska, l'aile gau che sous celle de Becktasch bey, ont en gagé un violent combat près de Carbonar; et d'Inskina avec environ 600 rebelles qu occupaient les hauteurs de cette région Dimanche matin, les troupes du gouverne ment ont été repoussées et refoulées ver Fiéri, sur le fleuve Semeni, où elles s* trouvent actuellement. Sur l'ordre du major Kroon, ces troupe: doivent être transportées à Durazzo, : bord d'un vapeur du Lloyd. Incident clos Turkhan pacha a remis au ministre d'I talie une lettre constatant que dans lei caisses qui ont été saisies à Durazzo che: le colonel Muricchio et chez le professeur Chinigo on n'a. rien trouvé de compromet tant. La lettre dit que le gouvernement alba nais déplore cet incident regrettable qu constitue une violation des capitulations Le ministre d'Italie croit qu'on peut con sidérer l'incident comme clos à la satisfae tion de l'Italie. Arrivée de destroyers Le destroyer italien Iride et le destroyei anglais Dragon sont arrivés en vue de Du razzo. Démentis Le Fremdenblatl de Vienne apprend d( source autorisée que les bruits publiés pa: les journaux étrangers, d'après lesquels des officiers de la marine et d'artillerk austro-hongrois auraient pris part en uni forme aux derniers combats de Durazzo e1 que les parlementaires envoyés par les re belles à "la commission de contrôle auraieni été repoussés par eux, sont dénués'de toui fondement. La nouvelle que l'amiral anglais à Du razzo aurait menacé de couler le vapeui Herzegovina, affrété par le prince, dans le cas où de son bord on aurait continué è ! tirer sur les rebelles, est également con' ; trouvée. Dans le ministère albanais On mande de Durazzo à la Correspon dance albanaise que le prince a nommé Mehmed bey Konitza, ministre des affaires étrangères. Mehmed bey, frère du che' nationaliste Faik Konitza, a été l'un des représentants de l'Albanie à la conférence des ambassadeurs à Londres. Mort d'un agitateur albanais On mande d'Uskub à la Correspondance albanaise qu'Aris Ikmet qui préparait depuis des mois un soulèvement dans l'Albanie centrale et était arrivé en Serbie gravement blessé, est décédé à. l'hôpital militaire d'Uskub le 16 courant à la suite d'une opération.L'île de Sasseno D'Athènes : Le journal officiel publie la loi permettant au gouvernement de céder l'île de Sasseno à l'Albanie. 4 LE CONFLIT TURCO-GREC Détente Les vapeurs grecs qui avaient interrompu leurs voyages dans la craintes de complications, ont repris la traversée du Bos-phone à destination ou en provenance de la Mer Noire. Ils acceptent de nouveau des affrètements pour les ports de cette mer. * A Smyrne Une dépêche de Çonstantinople annonce que les feux de Smyrne seront rallumés à partir d'aujourd'hui, hindi On rappelle trois classes de réservistes de la marine grecque D'Athènes : Les journaux du soir annoncent que le ministre cle la marine appel-1 lera sous les armes trois classes de réser-5 vistes qui devront se présenter samedi pro-c chain. ■ ■... : ÉlâTS-UffiS Éï fvlEXiQUE [ La réponse du général Carranza t Le général Carranza a envoyé sa réponse à la note des médiateurs. Il déclare qu'il 1 est prêt à prendre part à la conférence de - médiation, mais il cite parmi les questions - qu'il considère impossible à discuter la question de l'armistice, la question agraire - et le choix du président provisoire. i II pense que les médiateurs ont fait erreur en essayant de r< soudre des questions qui n'ont qu'une importance relative pour les Mexicains. Les constitutionnalistes eux-mêmes ' doivent décider ce qu'ils considè-! ren.t comme le mieux clans l'intérêt de ' leur pays. Le général pense que la conférence n'aura pas le résultat attendu par les médiateurs. Carranza et Huerta De Niagara Falls.': Les Etats-Unis ont [ invité les représentants du général Car-, ranza, et ceux du général Huerta à se rencontrer et à avoir un entretien. Les délé-i gués du général Huerta sont disposés à conférer avec les constitutionnalistes. k vvvvvv\aAa\vv\a^aai'Vv^vvvvvvwi'VVvawvvvvvvvvvvvvv% Voir pBu© Soin s-îoq D&rnïè- - res Kouveiîss do Sa nuit. i £ VVriWVWWtO/WV\WVVVW?MVVWVVVVVVVVVVVVVl-\'VVVVt* : FRANCE NOTES PARISIENNES Avant la folie... Chaquje saison, une petite chapeUe s'evu-s vre où se célèbre le culte d'une figure lit- - téraire du passé. L'office consiste en une 3 série de conférences. Il y a eu ainsi la saison de Chateaubriand, celle de Musset, celle de Saint-Simon, etc. On nous dit que, i l'hiver prochain, Gérard de Nerval aura sa chapelle. C'est là une assez bonne inspi-. ration. 3 II serait temps, en effet, de parler de ce 3 poète plein de rêve? autrement que par les ^ aspects douloureux 'et tragiques de son existence, qui, il faut bien le dire, sont ceux qui l'ont le mieux protégé' contre l'oubli. Gérard de Nerval ! Quand son nom est 1 prononcé, on songe aAissitôt au pendu de la r rue de la Vieille Lanterne — crimie ou sui-t cide? — en une nuit de janvier 1855; on 3 évoque sa folie, qui se traduisit, au début, s par d'étonnantes excentricités, comme lors. 1 qu'il se promenait dans le jardin du Parlais Royal, traînant avec une laisse un [ homard, dont il disait què c'était une bête méconnue et parfaitement sociable. On rap-x pelle nombre d'anecdotes, comme celle de i sa passion démente pour la reine Victoria. . A un fond de vérité, on a beaucoup ajouté - d'ailleurs, et sous le prétexte de curiosité 3 littéraire, on s'est acharné sur la mémoire 5 de cet original écrivain, et on lui a fait une , légende où se mêlent la pitié et le ridicule. [ Il y a pourtant un autre Gérard die Nerval, qui est tout aussi vrai que celui des années de déchéance, et qui ne rappelle rien de tourmenté ni de triste : c'est celui de son - œuvre. Et, de son œuvre, il serait équitable > qu'on se souvînt enfin un peu plus que de ' ses misères, qu|e de l'écroulement d'une belle intelligence. Il serait nécessaire qu'on songeât un peu moins à la fin énigmatique de cet excellent artiste de lettres et plus à i sa vie intelleotuelle et à cJe qu'il a laissé. . Il faudrait dire que ce « fou », avant d'être ■ en proie à dtes hallucinations, gardant presque toujours, du reste, une splendeur poétique, fut l'esprit le plus clair et le plus mesuré, et qu'il n'est rien de plus sain que . le bagage de cet homme qu'on ne veut entrevoir que délirant. On a fait assez d'enquêtes macabres sur s,es dernières heures ; on a tiré assez d)e , conclusions du cordon de tablier avec le-1 quel il fut trouvé étranglé : c'est dans de la lumière qu'il doit apparaître maintenant, i le conteur qui créa, l'adorable et purje physionomie de Sylvie, le poète qui ressuscita la Reine d/e Saba, le dramaturgte de Léo Burckart, le voyageur qui suscita de belles visions d'Orient, le traducteur de Henri Heine, son frère en poésie. Si sa mort étrange s-'est trouvé^ le servir ■ devant l'avenir, par l'invincible goût qu'ont les hommes pour le dramatique, le moment est venu de l'aimer pour lui-même, pour tout ce qu'il y eut de charmant en lui, avant que le mal n'obscurcit ce cerveau si sensible et si vibrant. C'est à l'heure de la clarté, de la force, de leur rayonnement qu'on devrait toujours fixer l'image de ceux qui ont quelque droit à survivre. Au lieu du fantôme sinistre pendu aux barreaux d'une boutique die serrurerie, c'est l'écri- ; vain jeune, ardent et doux à la fois, insouciant des difficultés de la vie et curieux de tout, le romantique se gardant des excès du romantisme, qui a droit à reparaître. Il y a donc là une sorte de réparation qui s'impose envers Gérard de Nerval, et les conférences qui lui seront'consacrées auront, en effet, à le présenter sous son vrai jour. Il a tout à y gagner. Paul Ginist?, [Correspondance particulière de TEtoile BelgeI Paris, 22 juin. Barortj soyez bon ! C'est au dénouement stupide d'un tout petit conflit d'ordre économique et social que les rares noctambules du boulevard ont assisté cette nuit : notre gros baronnet Henri, le plus — et le seul — divertis sant des Rothschild, a subi la vengeance d'un laitier ruiné. Ce qu'il a dû, en rentrant chez lui, maudire la philanthropie ! Une balle dans les » graisses venait d'être IV- récompense d'i bel effort : Allez donc, après cela, voi préoccuper du sort des misérables ! Il faut vous dire que noftre Henri, parr tant d'autres fondations gÂuéreuses, a i stallé dans Paris, il y a qut^ques année des dizaines de laiteries où lfe^s mères pa vres étaient assurées de trouver à prix m dique du lait pur... Il y perdait,, on le s vait, et les laitiers concurrente voyaiei disparaître leur clientèle. N'aura'àt-il p; mieux fait, le baron, possesseur tant ( maUionsv de distribuer! gratuitement d lait pur aux plus besogneux ? On .n'osa se prononcer. Mais les faillites s'ajouflaiej aux faillites dans les « beuirre et œufa « e finalement, on dut prendre pitié des 3a tiers, crémiers et herbagers ruinés paV « philanthrope à prix réduit ». Les choses se gâtèrent tout à fait quai' naquit la grosse affaire Maggi Kub, efc\ L'Action française commença contre ce laitiers allemands, particulièrement arnoi reux des points stratégiques pour l'insta lation de leurs dépôts, une campagne hier tôt victorieuse. Le « bon lait » devint u: article suspect. Le baron Henri s'en occup beaucoup moins. On l'en félicita. Mais tout de même, il lui restait, sur 1 conscience, un petit commerçant acculé la famine... Celui-là a essayé hier soir d se venger. Baron, mon cher baron, je voup ai kitea viewé' souvent. Vous avez un grand cœur attendez que l'on juge ce malheureux, a lez demander son acquittement et donne; lui vingt-cinq louis. Je ne dis point que c sera une restitution, mais ne croyez-vou pas, vous qui lisez Anatole France et qi aimez Jaurès, ne croyez-vous pas que de hommes tels que vous sont toujours en m tard d'une petite dette de reconnaissanc envers l'humanité ? Louis Maurice. ■ ■■ ■ ■ ■» ai i-a m m**: i AUTRICHE (iCorrespondance particulière de J'Etoile Belg; Vienne, 19 juin. Notre ambassadeur à Berlin La nouvelle longtemps colportée dans! monde des ambassades et dans les coi loirs dui ministère des affaires étrange res est aujourd'hui officielle : l'ambasse deur d'Autriche à Berlin, M. le comt Szôgyeny vient de donner sa démissio: et cette démission a été acceptée par l'en: pereur et par son coadjuteur, l'archidu héritier. Son successeur est même déj, nommé. C'est le prince Gottfried de Hc henlohe. Cette nomination est en elle-même foi intéressante et elle a de quoi réjouir le Allemands. D'abord elle marque le con meaicement d'une tendance constammer encouragée par Goluchowsky et pa Aehi-enthal de ne nommer dans les grande capital d'Europe que des ambassadeur hongrois, généralement des membres d la « chambre des Magnats » de Hongrie L'élément allemand, ou simplement l'éle ment autrichien de la nation a souven protesté contre cette façon d'agir, qi; n'est justifiable par aucune raison sois de. Et aujourd'hui le comte Berchtold mieux inspiré, nomme à Berlin un princ autrichien qui est p.re&que allemand. I est, hors -de doute que le nom de M. de Hc henlohe a été soumis à Guillaume II lor de son récent séjour à Konopicht et qu'i a été approuvé. L'empereur allemand n pouvait en effet pas ne pas l'approuve! car le nouvel ambassadeur est non sei lement un dïemi-Allemand;, mais encor son demi-parent. En effet, parmi les on clés de l'ambassadieur d'Autriche à Bei lin, il y a eu Chlodowig de Ilohenlohe, qu a été chancelier de l'empire ; il y a le du de Ratibor et lie cardinal de Hohenlohe tous allemands et bien allemands ; et en fin la petite cousine du prince Gottfriei a épousé un cousin de Guillaume II, 1 prince Frédéric-Guillaume de Prusse. L prince Gottfried sera donc à Berlin com me chez lui. Sa tâche n'est pas très difficile actuel lement, car les relations de notre gouver nement avec aelui de Berlin sont fort cor diales ; et toutes les questions vraimen vitales sont traitées en dehors des ambas sadleurs, par Guillaume II et l'archidu-François-Ferdinand. Ainsi, il est proba b.le que M. de Hohenlohe aura de grand loisirs à Berlin, mais il passe pour intel ligent et cultivé et il saura sans dout rendre son hôtel des Tilleuls hospitalier e brillant. Sa flemme, née archiduchesse Ma rie-Henriette d'Autriche, fille de l'archidu» héritier, est connue ici pour être une de: « leadlers » de la société officielle. C'es ce qu'il nous faut aussi à Berlin. Un am bassadeur et une ambassadrice porteur: de grands noms et possesseurs d'une gran de fortunie. Tant mieux. Quant au travai diiplomatique, 4es souverains s'en char gent. - Le fiasco du Concours hippique Le concours hippique de Vienne vient di prendre fin ; il n'a pas été1 brillant, sur tout au point de vue autrichien, et nos of ficiers ont vu les plus brillants prix leu: échapper et remportés par leurs collègue: italiens. La pnesse de Vienne s'afflige di cet état de choses et essaie d'obtenir di gouvernement qu'il protège un peu le spor hippique. A vrai dire, le gouvernemen s'en moque. Il a d'autres soucis et son bud get est déjà tellement obéré qu'il ne trou Menait que très difficilement un fifrelir soit pour acheter des pur-sang anglais soit pour payer des primes aux pauvre: officiers chargés de dresser ces bêtes. Il est évident — et tous ceux, spécialiste; et autres, qui ont assisté aux journées cli récent concours hippique sont de aet avis -- il est évident que l'armée autrichienne qui passait naguère pour avoir la plu? belle cavalerie du mondte, est en train d( perdre jusqu'au souvenir cle cette répu tation. Nous avons encore de beaux ei d'excellents cavaliers, mais n*us .n'avom plus une cavalerie comparable à celle d'i y a seulement quarante ans. La raison ' Pas d'argent. Il n'y a d'argent, nulle part et ceux qui ont des millions à dépenser pré n fèrent ne pas les dépenser à l'achat ou au îs dressage des chevaux. De même que l'automobile a à peu près tué à Vienne le luxe li charmant des beaux équipages, piaffants i- et fleuris, qui faisaient l'agrément et la s, joie die notre Ring, de même la « plus no-j- ble conquête » a puissamment perdu dans 0- l'estime des gens de sport, férus de yach- 1- ting et d'aviation. Aussi propose-t-on de it touttes parts au ministère d'inscrire tous is les ans au budget de l'armée une centaine le de mille couronnes à distribuer aux offi-u ciens pauvres ayant montré des aptitudjes it de « numéros hippiques », de façon à leur it permettre de représenter avec avantage t, les couleurs autrichiennes dans les con-i- cours hippiques internationaux. Mais Le le niïîïtstère crie à la dèche ! A signaïer, au concours, le succès bril-,d lant remporté par une dame belge, Mme Reyntjens, qui s'est vu attribuer le prix des dames. Le public l'a acclamée. l- X. X. I INTÉRIEUR a t : STATISTIQUES Le conseil national du parti libéral : nous vcommunique la note suivante : Le secrétariat général du conseil natio-nal du pa\rti libéral a tenu à déterminer la e situation électorale des divers partis. Il ® s'est servi' dans cette étude des télégram-i mes officiels? pour les élections de cette an-s née et, pour 1912, de la statistique publiée dans le Bulletin du ministère de l'Intérieur e après la vérification des pouvoirs des députée. On peuf. donc dire que les données sont strictement officielles. Pour faire ime comparaison exacte entre le dernier scrutin et celui de 1912, il a fallu examiner do près le caractère de cha-3) cune des listes, e<*. surtout celui des listes dissidentes. Il s'estv arrêté aux conclusions suivantes : Pour les élections de 1912 et 1914, il faut e comprendre parmi le.s forces antigouvernementales les démocr,a-tes chrétiens, qui ont lutté en affirmant nextiX^ment leur hostilité au ministère ou qui se sont présentés com-g me candidats de la « Christene Yolkspar-^ tij ». Celle-ci, ainsi que sx»n nom l'indique, constitue un parti sépaœé. Toutefois, et peut-être t»ar un excès de ^ scrupule, les voix de la liste flamingante et démocratique chrétienne ,<Ae l'arrondissement de Gand n'ont pas été portées à I'&jc-+ tiî de l'opposition en 1914 (4,^.19 voix), pas plus qu'en 1912 (2,642 voix), i„\arce que la lutte a été surtout menée sur le?> terrain de ^ la question des langues. r II n'a pas été tenu compte-de ces listes. s Pour 1912, il n'a pas été tenu compte des 5 4,080 voix d'une liste de détaillants dans e l'arrondissement d'Anvers. Les 310 voix d'une liste dissidente libérale de1 l'arron-^ dissenient de Malines ont été ajoutées aux voix antigouvernementales, tout comme les ^ 579 voix de la liste socialiste dissident» cle l'arrondissement de Chaiieroi et les 856 voix de la liste socialiste dissidente de Faar-g rondissement de Tournai. Les 11,485 voix j de la liste de M. Coiusot ont été ajouté'es aux forces gouvernementales, bien qu'elles g aient été exprimées par dles électeurs qui I sont loin d'approuver la politique minis- 6 térielle. Il n'a pas été tenu compte des voix de ' deux listes dissidentes de 4'arrondissement d'Alost, parce qu'elles avaient un caractère fantaisiste (130 + 175 = 305 voix). Pour 1946, il n'a pas été tenu compte des j deux listes die candidats fantaisistes de „ l'arrondissement de Liège (442 + 1,5^1). Les 611 voix de dissidents socialistes de l'ar-' rondissement de Verviers ont été ajoutées j à celles de l'opposition et il en est de mê-a me des 1,441 voix des dissidents socialistes ^ de l'arrondissement de Gand. Les 1,786 voix de la liste dissidente de l'arrondissement de Saint-Nicolas ont été attribuées au parti clérical, bien que l'on soit fondé à soutenir que les deux cinquièmes auraient voté pour les libéraux si cette liste n'avait pas ^ été détposée et bien que beaucoup de a/,i voix soient daensistes. ~ Cela dit, voici comment peuvent être fixées les forces des partis à la suite du ~ dernier scrutin : _ Partis antigouvernementaux 755,894" voix . Parti clérical 572,592 » Majorité antigouvernemen- ; taie 183,302 voix ^ Comme, en 1912, les cléricaux ont obt^pai t dans l'autre moitié du pays 750,279 voix - et les antigouvernementaux... 572,586' » 5 la majorité gouvernementale 1 fut de 177,693 vorx Dans le pays entier, la minorité antigouvernementale est donc de : 183,302 voix , 177,693 » 5,609 voix • De 1912 à 1914, on peut constater un recul ; clérical de : i 15,077 voix dans la Flandre orientale ; i 5,541 » dans le Limbourg ; > 4,829 » dans la province de Liège ; 453 » dans le Hainaut. ■ 25,900 voix. 1 On peut constater un gain antigouvernemental de : j 25,383 voix dans la Flandre orientale ; 8,453 » dans le Limbourg ; . ' 12,030 » dans la province de Liéige ; | 1 16,111 » dans le Hainaut. ; 61,977 voix L'avance antigouvernementale dans ces j quatre provinces est de : 61,977 + 25,900 = 87,877 voix i Si l'on veut faire une comparaison entre les dernières élections et celles de 1900, la ' première année que fut appliquée la R. P. et où il n'y eut pas de cartel, on constate que le recul ou le progrès des forces res pectives des partis peut être 'déterminé somme suit par 1,000 voix valables, dan® les quatre provinces où des élections vienhent d'avoir lieu : Les cléricaux ont, en c'es quatorze années, reculé de 19 p. m. ; les libéraux ont progressé de 15 p. m, et les socialistes ont progressé* de 4 p. m. Il s'ensuit que l'opposition tout entière a progressé de 19 p. m., tandis que lê parti clérical a reculé de 19 p. m. Il est à remarquer que le progrès du parti libéral est de 11 p. m. plus considérable que celui du parti socialiste. L'augmentation du nombre de voix valables a été, pendant cette période de quatorze ans, die 29 1/2 p. c. asseil coins! ft irais Le conseil communal de Bruxelles s'est réuni hier après-midi, à 2 h. 10, sous la présidence de M. Max, bourgmestre. COMMUNICATIONS En ouvrant la séance, M. Max rectifie deux erreurs de chiffres dans l'impression du rapport concernant la réunion de Mo-leiibeek-Saint-Jean à Bruxelles. M. Dr Bremaecker signale qu'on place la première poutre métallique du via<du<? de la jonction, boulevard du Midi. M. Ansyach-Puissant signale, de même, qu'on place une passerelle à piétons au passage à niveau de la rue Belliard. Cela indique^t-il que ilg. transformation projetée en cet endroit est indéfiniment remise ? 'M. Hubert réclame énergiquement lai suppression du passage à niveau de la rue Bedliai'id, qui constitue une honte pour la capitale. M.- Max dit que de nouvelles démarches* seront tentées dans ce sens. M. Dassonville demande que les enfanta des écoles soient envoyés à l'exposition: d'art décoratif qui vient de s'ouvrir. M. Jacqmaih promet de satisfaire à ce désir. MM. Hubert et Bon reviennent sur lai question de l'aménagement et de l'éclairage des locaux occupés par la juridiction! des Prud'hommes, au Palais de Justice. L'ANNEXION DE MOLENBEEK M. Max explique que, dans le rapport concernant la réunion de Mo-lenbeek au territoire de la ville, le collège a évité avec soin toute appréciation cj.ui pourrait sembler être un blâme pour Fédilité de ce faubourg. S'il s'agissait d'une simple réunion de territoires, l'opération serait désastreuse pour Bruxelles/ Molenbeek a îuy-jouES été administré avec une extrèi.' • -ViviAtonie, cette commune n'ayant pas "arucipé à l'essor de prospérité de i'agg i oiaération* Sur 604 hectares de superficie; i! est encore 335 hectares de surfac. .011 bâtie. Le bourgmestre passe en .c. ne les di* vers services : police, incendie, éclairage, voirie, dont l'organisation c.-r restée ru-dimentaire et qui ré dam;-'. des frais considérables. La constniefcic-:i d'écoles etJ le développement ;de T i i ;. :. • i ! «.. i publique représentent encore une dépense de 1,660,000 francs, soit une annuité de 62,000 francs. Le total de la dépense annuelle atteint ainsi 697,000 francs. Le contrat avec la Compagnie du gaz: n'expire qu'en 1924. Le surplus payé paq les abonnés de Molenbeek sur ce qu'ils paieraient au tarif de la ville est de 183,000 l'ranosi par an. S'iiils exigeaient une re-f prise immédiate du service, la dépense à faire de ce chef atteindrait un million et quart. Du fait de la bienfaisance, le»s^ conséquences seraient également onéreuses pour les finances de 1a. ville. Toutefois, il ne faut pas s'en tenir à un étroit particularisme ; lil faut avoir en vue le bien général, envisager l'avenir. Ce qu'il faut avant tout décider, c'est de savoiir si Bruxelles veut s'agrandir, devenir une grande ville, digne du pays. (Trè$ bien !) L'orateur arrive à la qujestion du « par* naclie ». Les hésitations, ou même l'hostilité que l'on rencontre chez certains édiles des faubourgs partent de sentiments très respectables. Chaque faubourg a ses trg*. ditions, sa vie propre. Comment résoudre ce problème ? Il faudra une certaine décentralisation^ On devra conserver les anciens hôtels communaux, avoir des circonscriptions électcw raies distinctes. Mais il faut prévoir des tendances trop p articula ristes : on pourrait diviser le plus grand Bruxelles futug en sections électorales correspondant aux anciens territoires, ayant leurs candidats propres, et dont la. représentation serai# assurée dans le collège échevinal. Enfin, l'un des membres du collège, choisi dans telle ou telle section, conserverait le titre de bourgestiie du faubourg. M ne s'agit pas de respecter le panache, maia de tenir compte de traditions respectables^ M. Conrardy. — Le collège serait ainsi composé de vingt-cinq personnes. M. Max. — Non, mais nous aurions, com--me dans les villes allemandes, un premier 1 bourgmestre entouré d'autres bourgmes^ très. Rien dans notre législation ne s'y oppose. Si l'on devait, à dette occasion, réformer la loi électorale, ce serait le moment de supprimer les conseillers Helleputtie* Nos honorables collègues patrons et ouvriers nous reviendraient, j'espère, comme élus du grand corps électoral, au lieu d'c<tre désignés par quelques-uns . II faut encore mettre en cause la résistance du gouvernement, qui ne voudra pasj laisser constituer sans garanties, au centre du pays, une vaste capitale, ayant ihî véritable parlement communal. En fait de garanties, il en est une à laquelle je m'opposerais de toute mon énergie : enlever à la police son caractère communal, créer un préfet de police. La population des grandes villes a toujours accepté l'intervention d'une police émanant d'elle-même.Je préfère renoncer à toute extension de la capitale que de renoncer aux franchises que le législateur de 1836 attribue aux communes. Mais peut-être pourrait-on laisser définitivement au collège les nominations dans la police, que le conseil communal lui délègue déjà aujourd'hui. Peut-être pourrait-un apporter quelques modifica^ tions dans la nomination des échevins. Le bourgmestre a consigné dans une note les dispositions transitoires qu'il préconise pour l'administration du plus grand Bruxelles.M. Jlallet, échevin des finances, tient à' faire des réserves sur les chiffres dé M. le bourgmestre, dont le rapport n'a pas été soumis au collège, comme l'avait été le s: ion. M. Max. — Ce n'est pas un rapport dont j'ai donné lecture, c'est un discours que ©5* année. - - 3V*

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