L'étoile belge

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s.n. 1914, 19 Avril. L'étoile belge. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/mp4vh5dx6p/
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if'Wna-^f.- >q»m<i«iv iiw-miii inÉÉm «n—m ■mai —■ iIWinnH—iènèfiiug Dimanche 19 avril 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT; POUR BRUXELLES : Cn an : li fr.; 6 mois, fr. 6.5©; 3 mois, fr. 8.&0 POUR LA PROVINCE : Un an : 1© fr.; 6 mois, fr. S.5®; 3 mois, 5 Ir. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 En prenne* il suffît de remettre le prix de l'abontiementait facteur 0S' année. — W 10© L'ÉTOILE BELGE Baromètre du 19 avril ^ 5 henres Tempér. moyn* uorm1*, le 18. i 6 Maximum de la R/r^'v veille, 15° 9 Minimum delà Jy\<S nuit, 4"! Baromèt.. le 18, JP; *&' 768 o:oï Quantité d'eau / \ de 8 à 8 h"*, j ^ /ff / A P1-1^2411., O-O Observations [ ùj fff / %, c^\\ de midi Température, I So/fl / 's )J 16->ô Baromètre, a si~^ il 7o8*ra."i Humidité(100=: \\^ \U • gJ I num. absol.). -T Ventdominan J?/ M E Déclin., magn. \\^ 12°54'2 Ephémérides pour le 19 avril , Soleil : c—=» Lune: lever, 4 h.-il lever, 2 h. 57 coucher, 18 h. -42 coucher, 12 h. 22 Prévis, de l'Institut météor. : Yent S.-E. modéré; beau; réchauff. Service des malles OsCeode-SIcavres Etat de la mer, le 19, à 4 heures : peu agitée Edition C France. Angleterre. Allemagne et ( 0 f„ ) par trimestr» tous pays de l'Union postale, I 8 payable d'avanc» Hollande, 7 fr. — Grand-Duché, 6 Ir. J mandat-poste S centimes le numéro ANNONCES : 45 c"0*8 la li^no: 'ninirnu n 4 lignes, fr. 1.60. Les annonces remises avant l heures à l'Office de Publicité, 36, rue Neuve paraissent le soir môme. ÉTRANGER ta pais entre la Colombie et les Ktate'l'nis La paix vient d'être signée entre la Colombie et les Etats-Unis. Les relations entre ces deux pays étaient rompues depuis plus de dix ans, c'est-à-dire depuis l'époque où la province de Panama, à l'instigation des Etats-Unis, avec l'appui moral et matériel — quoique non officiel — des Américains du Nord, se détacha de la Colombie pour constituer une république indépendante et bénéficier des avantages que devait lui procurer l'exécution du canal interocéanique. Ce furent les exigences successives formulées alors par la Colombie qui provoquèrent la sécession de Panama. Les États-Unis avaient conclu en 1902 avec la Colombie un traité relatif à la construction du canal. Les Etats-Unis s'engageaient à payer à la Colombie une somme de 10 millions de dollars et une rente annuelle de 250,000 dollars moyennant la cession par la Colombie d'une bande de terre de 6 milles de largeur suivant le tracé du canal à construire dans la province de Panama. Le sénat colombien refusa de ratifier cette convention, espérant obtenir des Etats-Unis des avantages encore plus importants. Le gouvernement américain, de son côté, repoussa les nouvelles exigences formulées par le sénat colombien. C'est alors que la population de Panama, déçue dans ses espérances de voir bientôt affluer For américain, se souleva et proclama son indépendance. Les Etats-Unis s'empressèrent de reconnaître la nouvelle république et, quinze jours plus tard, on traité relatif à la construction du canal était signé entre te nouvel Etat et les Etats-Unis. La Colombie, en voulant trop gagner, avait donc tout perdu. Non seulement les avantages financière que devait lui procurer la construction du canal kii échappaient-, mais elle subissait une amputation territoriale. Elle en conserva naturellement une très vive rancune contre les fetals-Uriis. En mai 190i, elle rompit avec eux toutes relations diplomatiques et l'an dernier encore, lorsque M. Knox, l'ancien secrétaire d'État américain, entreprit un voyage vers l'Amérique du Sud, on lui fit savoir de Bogota qu'on ne désirait nullement recevoir sa visite. Pourtant, on a fini par se convaincre en Colombie qu'on ne pouvait persister indéfiniment dans cette attitude de bouderie. préjudiciable surtout à la Colombie. Les Etats-Unis d'ailleurs se montraient disposés à panser, par un emplâtre financier, la blessure faite à la Colombie. Et c'est ainsi que l'accord vient d'être signé. La Colombie jouira gratuitement et à perpétuité du libre passage par le canal de ses troupes, matériel, navires de guerre. Des avantages commerciaux sont assurés aux produits colombiens qu'on importe dans la zone du canal. Six mois après l'échange des ratifications du traité, les Etats-Unis paieront à la Colombie une somme de 25 millions de dollars. D'autre part, la Colombie reconnaît Panama comme nation indépendante, avec les limites de la loi colombienne du 9 juin 1855. La frontière sur l'océan Pacifique aboutira en un point équidis-tant entre Cocalito et Ardita. Les Etats-Unis s'obligent à faire le nécessaire avec le gouvernement de Panama pour l'envoi par ce gouvernement d'un agent qui négocie avec la Colombie un traité de paix et d'amit'é, dans lequel on devra introduire un arrangement relatif aux obligations pécuniaires, conformément aux précédents et aux principes de droit. NOS DÉiPâGBIBB Services spéciaux d e l'ETOJLE BELGE PHAlHIOE ' riaient régulièrement en bagarres. D'ail- Le manifeste électoral d'un évêcrue leurs A1>lwardt payait courageusement de ^ sa personne quand les choses se gâtaient La Semaine Religieuse de Quimper pu- il n'hésitait pas à recourir à la violence blie un avis de Mgr Duparc, évêque de quand sa parole ne parvenait plus à do- Quimper, recommandant amx électeurs de miner le charivari. voter pour les candidats qui s'engagent à II siégea au reichstag de 1892 à 1902, r-éclamer, outre les lois de défende "natio- mais son zèle intempestif et maladroit le îiale, la reprise des relations avec le Saint- fit exclure du parti antisémite. Il exagéra Siège, la liberté d'enseignement et, d'une encore ses doctrines politiques et versa manière générale, la révision des lois an- complètement dans le non-sens. Il dut dé- tireligieuses. missionner comme directeur d'école et Mgr Duparc ajoute : On ne doit, sous bientôt ses électeurs l'abandonnèrent. Ahl- fe-ucun prétexte, voter pour les partisans wardt se trouva finalement réduit à deve- uee lois de défense laïque. nir colporteur pour gagner sa vie. On dit Le roi de* RpIctf^ à T iil» q.^eJ?,es teP^s derniers il changea son fu- ue toi aes tseiges a Lille ^ epai,ie et qu'il répudia son antisémi- Le roi des Belges est venu samedi après- tisme de jadis. Dans tous les cas c'était un *aidi à Lille incognito. Il a visité les mu- homni« au point de vue politique. séea et le palais des beaux-arts. ^es jours derniers, l'ancien député voulut monter sur une voiture de villageois, ALLEMAGVfâ i mais un faux mouvement le fit tomber sous les roues. On l'amena grièvement blessé Le cinquantenaire de la bataille à l'hôpital où il vient de mourir. de Duppel Après les incidents de Saverne Doag la matiaée de samedi, un cortège, Un retour triomphal c*>mposé aes écoles, die dépittations des sociétés militaires et navales, des autorà- Le bataillon du 99e d'infanterie, qui tes civiles, a défilé sur ie fort de Duppel. avait été caserne au camp d'Oberhofen. Le Dr Spanutfa, directeur du Collège de est rentré à Saverne samedi, à 5 heures du Plensburg, a rappelé, dans un discours, soir, drapeau et musique en tête. Les mai- les glorieux événements d'iil y a cinquante sons de la grande rue de Saverne étaient ans, et a invité la jeunesse à conserver le pavoisées aux couleurs allemandes et ai- bien conquis. Après ce discours des cou- saciennes. Beaucoup de curieux se te- ronnas et des fleuirs ont été déposées au paient dans les ru&$ et ont saluié les trou- pied du monument et sur les tombe» des pes au passage. Sur la place du château morts de 1864. on a même tiré des salves du balcon d'un r A l'occasion d>es fêtes du cinquantenaire hôtel. Aucun incident ne s'est produit, de la bataille de Duppel, t'erupereur a ré- I p nouveal, Sfa»thalter digé outre un ordre du jour à l'armée, un nouveau stattbalter ordre du jour à la marine, dans le<ruel il d'Alsace-Lorraine dit : Le cinquantenaire des événements r • , de 1864 me fait penser avec reconnaissan- ^emPer,®ïr' ?ur ProP°s*ti°n du chan- 08 aux services que notre petite marine, celier de 1 Empire a accepté, pour le 1" laquedle se trouvait en présence d'un ad- F1?1' la démission du comte de Wedel et versaire beaucoup plu» puissant qu'aile ne " t Pnruce. Le nouveau cessa de harceler, rendit alors à la patrie, i SZ? • LSeC j Par la victoire de notre marine a Jas- ï? Dal'w >tz, ministre de mund las hommes qui se trouvaient en J intérieur, qui sera remplace au mmis- 1864 sur les passerelles de commandement tère ^ 1f?^neUr par !e mtime ou derrière les pièces de nos vaisseaux. en ac seivice von Loebell. 3e sont rapprochés du cœur de leur roi et Rixe sanglante entre romanichels de tout le peuple allemand, jetant ainsi rrn les bases sur lesquelles se fonda la puis- saute flotte de l'emplie allemand. En De Francfort : Dans la vieille rue du m Cane temps que j'exprin&e aujourd'hui de Mein, une véritable bataille rangée a été nouveau à ces hommes ma reconnaissance livrée la nuit dernière entre romanichels aour les grands services rendus il y a cin- venus d'Alsace. Au cours de la rixe, un puante ans. je jette un regard plein de homme a été tué d'un coup de couteau à confiance sur notre martrne actueMe, la- la tempe et un autre a été dangereuçjement 5ueHe, avec des moyens plus grands, ac- blessé. La police n'a pu arrêter qu'un seul lomplira des choses plus grandes encore des combattants. Les autres ont réussi à îl un jour on en appelle de nouveau aux prendre la fuite. irmas. , * „ Vi. ANGLETERRE La fin d'une carrière? politique T, ,. ,,, „ . , . TT Une série d'incendies L ancien député au reichstag Hermann \hlwardt, qui vient de mourir à l'hôpital II semble qu'une épidémie d'incendies Saint-Jacques, à Leipzig, était oublié de- sévit actuellement en Angleterre. Il n'y a juis nombre d'années malgré la bruyante pas eu moins de 14 incendies dans la jour- îélébrité dont il jouit vers la fin du siècle née de vendredi; depuis minuit six autres, lernier. Après avoir été directeur d'une dont voici les plus importants, ont éclaté. ^cole municipale de Berîin, il se lança A Londres, le feu a détruit un entrepôt lans la politique active -et devint le chef et causé 200,000 francs de dégâts. Il n'a l'un groupe de fougueux antisémites qui pas fallu moins d'une centaine de pom- le demandaient rieri moins que la purifi- piers pour arrêter les progrès de l'incen- •ation de la nation allemande par l'expul- die. ûon en bloc de tous les Israélites établis Dans un autre, également à Londres, le ïans l'empire. D ne tarda pas à acquérir feu fut causé par l'explosion d'une couine grande popularité par son talent ora^ duite de gaz dans la maison d'un docteur, oire, son complet, manque de scrupules Celui-ci, grièvement brûlé, a été trans-lans le choix dfes moyens pour arriver à la porté à l'hôpital. 'éalisation de son idéal politique et la ta- \ Belfast, un incendie a complètement >ageuse réclame dont il sut entourer sa détruit un établissement de thé très >ropagande par le fait. Mafe sa popularité luxueux, situé près de la mairie. Quoi ita.it toute de surface et inspirée par la qu'on n'ait trouvé aucune propagande de ûzarrerip de ses manifestations. Ses cam- suffragettes, on a des raisons de croire >agnes électorales avec un état-major de qu'elles sont les auteurs de l'attentat," car eunes exaltés suscitaient de vives contro- on a découvert deux bidons d'huile à l'in- -erses et les réimitxos publicités se termi- té rieur du bâtiment. A Briton-Ferry (comté de Clamorgan) le feu a détruit une fabrique d'ustensile en fer blanc. Les dégâts s'élèvent à 250,00 francs. AUTRfiCKE-HOSMGRiE L'entrevue d'Àbbazia Suivant le M essaye ro il a été décidé ^ Abbazia que la Triplice ferait tous ses el fôrts aupirès de la Porte pour obtenir lee concessions auxquelles chacune de ce* trois puissances aspire. En Asie-Mineure la zone économique placée sous l'influenc< de l'Autriche serait comprise entre les zones italienne et allemande. Avant le départ du marquis di San Giu liano, celui-ci et le comte Berchtoîd on adressé à M. de Bethmann Hollweg le té légramme suivant : « Dans nos entretiens sur toutes lee questions nous intéressant, nous avom constaté de nouveau la parfaite confor mité de vues des trois puissances alliéei et c'est avec une véritable joie que nou: vous envoyons, à la fin de notre entrevue l'expression de notre amitié la plus sin cère. » Une note officieuse sur l'entrevue On communique la note suivante : La visite que le ministre des affaires étrangères d'Italie vient de rendre ce^ jours derniers, à Abbazia, à son collèg< d'Autriche-Hongrie, a de nouveau fourn aux deux hommes d'Etat l'heureuse occasion d'un échange de vues prolongé et approfondi sur les questions qui touchenl spécialement aux rapports entre l'ItaHk et l'Autriche-Hongrie. Dans les conversations entre le marquis di San Giuliano el le comte Berchtoîd s'est manifestée, une fois de plus, la parfaite identité de vue? qui a déjà été profitable aussi bien ain intérêts des deux puissances alliées qu'à la solution pacifique des nombreux problèmes soulevés par la dernière crise balkanique. Ayant constaté les effets satisfaisants de cette politique, les deux ministres, s inspirant d'une entière confiance mutueiMe, sont résolus' à se maintenir, d'accord avec l'Allemagne, dans la ligne de conduite actuelle et par suite à joindre leurs efforts pour rendre de plus en plu? vive la sympathie que trouvent dans l'opinion publique les rapports intimes existant entre les deux gouvernements. ITALIE Mort d'un savant hollandais à San Remc M. Willem Van Eys, d'Amsterdam, auteur d'ouvrages remarquables sur la lan gue et les dialectes basques, est décédé er sa villa de San Rerno, à l'âge de 7? ans. Affaire d'espionnage Les journaux de Rome publient une dépèche de Tunii signalant l'arrestation ckans cette ville d'un ancien sous-officier italien accusé de s'être livré à l'espionnage pour le compte de la France. Encore une grève De Rome ; Le personnel des manufactures de tabacs de l'Etat revendiquant, de? améliorations aci point de vue économique a. proclamé la grève dans lee manufactures de Rome, de Bologne, de Naplee et de Modène. Les ouvriers et ouvrières n'ont pas travaillé depuis samedi matin et ont tenu des meetings. Il n'y a pas eu d'incident.RUSSIE Bagarres à Riga Au cours des manifestations organisées vendredi par les ouvriers de Riga un agent de police a été blessé d'un coup de pierre. Des coups de feu furent échangés entre les manifestants et la police. Vingt-cinq manifestants, dont six femmes, ont été arrêtés. A l'instar de Bonnot Une vingtaine de personnes, tant personnel que consommateurs, se trouvaient vendredi soir dans une pâtisserie de la Perspective Souvaroff, à Saint-Pétersbourg, quand trois individus armés y firent irruption. Pendant que l'un dévalisait la caisse et s'emparait de 800 roubles, les deux autres obligèrent toutes les personnes présentes à lever les mains, sous menace de leurs revolvers. Les trois hommes s'élancèrent- ensuite dans la rue où les suivirent les consommateurs et le personnel, qui se livrèrent alors, aidés de la police, à une véritable chasse. Au cours de la poursuite de nombreux coups de feu furent échangés. L'un des malfaiteurs tomba grièvement blessé ; un autre fut tué, mais le troisième, celui qui portait l'argent volé, réùssit à disparaître. SUEDE La santé du roi L:éta.t du roi s'est sensiblement amélioré. Le souverain peut maintenant s'habiller et rester hors du lit'une petite par-! tie de la journée. TURQUIE Un emprunt de 300 millions La liestia d'Athènes apprend de Corfou que le baron* de Wangenheîm, ambassadeur d'Allemagne à Constantinople, est arrivé à Corfou porteur d'une convention qu'il soumettra à l'empereur et qui est relative à un emprunt turc de 300 millions qui serait consenti par des capitalistes allemands et autrichiens. Âziz bey grâcié Aziz bey est grâcié. Il sera mis en liberté probablement dimanche. Une bombe De Magnesia (vilayet de Smyrne) : Une bombe à la dynamite a fait explosion inopinément dans une maison arménienne. Le bâtiment a été fortement endommagé. Une jeune fille a été blessée. Le propriétaire de la maison et sa famille'ont été arrêtés.ROUMANIE Le prince héritier indisposé Le prince-héritier souffre de la grippe. Il gardera le lit pendant qu-eliques jours. MAROC Les circonstances de la mort de deux aviateurs français Des renseignements parvenus à Rabat permettent de reconstituer le drame dans lequel le capitaine Hervé et le caporal Ro-cland ont trouvé la mort. Ainsi qu'on l'a constaté par les avaries , relevées sur le train d'atterrissage, l'appa-s reil a touché brusquement terre dans une ) région où un djich venait précisément de livrer combat à des tribus à demi ralliées à la cause française. Ce fait explique pourquoi l'appareil, après son abandon, fut respecté par les rebelles. Ceux-ci, tout d'abord pris de peur, s'étaient enfuis tandis que les aviateurs se dirigeaient à pied vers lé nord. Six des rebelles revinrent bientôt' sur leurs pas et,, s'enhardissant, attaquèrent les deux Fran«-çais. Ces derniers s'arrêtèrent et se défendirent héroïquement, mais ils succombèrent bientôt sous les coups de leurs agresse tu-s qui les mutilèrent. t ETATS-UNS3 Attentat contre le maire de New-York Nouvelle diépêehe de New-York : L'homme qui a commis l'attentat contre J le maire se nomme Michael Mahoney. Il ' est âgé de 70 ans. T1 est forgeron de son ' métier. Il était sans travail depuis une | année. 11 chercha dernièrement à avoir une entrevue avec -le maire, mais celui-ci refusa de le recevoir. Mahoney décida de le tuer. Il assista vendredi à une réunion anarchiste près de l'hôtel de ville. Après avoir pris quelques verres de whisky, voyant le maire et ses amis quitter l'hôtel de ville, il décida de le tuer. En courant il déchargea son revolver sur le maire. L'avocat qui reçut le coup de revolver est à l'hôpital. Il a la mâchoire trouée et quelques dents enlevées, mais son état est satisfaisant. MEXIQUE Ultimatum américain Le gouvernement américain a fait savoir vendredi au général Huerta, par l'intermédiaire du chargé d'affaires des Etats-Unis, qu'il ne tolérerait pas de tergiversations au sujet du salut. Vingt et un coups devront être tirés, ou des conséquences graves s'ensuivront. Le général Iluerta doit accepter sans conditions la demande primitive du contre-amiral Mayo et pour cela aucune limite de temps n'est fixée. On a télégraphié aux cuirassés qui se trouvent au sud de la Floride de se rendre au Mexique. Le conflit avec les Etats-Unis La question du salut aux navires De Washington : Le général Huerta réitère sa contre^proposition de saluts simultanés, mais le président VVilson lui répond que les Etats-Unis s'en tiennent à la demande originel Ifo formulée par i'amir^ Mayo. La démonstration Viivaie américaine La commission exécutive de la marine a tenu une conférence privée pour discuter le plan complet de la démonstration navale au Mexique. On annonce dans les cercles officiels que le président lira peut-être une adresse au congrès lundi prochain. La réponse du président Wilson M. Bryan a préparé la réponse du président Wilson. Cette réponse déclare que si le général Huerta ne fait pas immédiatement droit aux exigences des Etats-Unis, on procédera à la prise de Tampico et de la Vera Cruz, sans attendre même l'arrivée du contre-amiral Badger. On apprend que la prise de la Vera Cruz sera accompagnée de la prise de possession de la voie ferrée conduisant de la Vera. Cruz à Mexico. M. Bryan explique que la déclaration du président Wilson signifie que le général Huerta a jusqu'à 6 heures dimanche soir pour prendre une décision. D'autre part, une dépêche de Cleveland (Ohio) dit que M. Daniels, secrétaire à la marine, prononçant un discours, a déclaré qu'il avait reçu un télégramme disant de se tenir prêt à retourner à Washington et que le président Wilson avait exprimé la crainte qu'il fut impossible de maintenir la paix avec le Mexique. La question de Tampico On estime à Mexico que la question de Tampico sera réglée très prochainement. L'inquiétude est sensiblement calmée. L'ordre est parfait dans la ville. Les communications avec Tampico sont toujours coupées. Les intentions du général Huerta Le New-York Times apprend d'une source digne de foi que le général Huerta, au moment où il a reçu la demande du président Wilson, avait préparé une déclaration de guerre. Ses conseillers le dissuadèrent de l'envoyer et l'engagèrent à faire exécuter le salut pour régler l'affaire. Néanmoins le général Huerta n'aurait pas abandonné sa décision de maintenir la dignité et l'honneur du Mexique. La marche des révolutionnaires Les révolutionnaires, maîtres de Ibarra., marchent sur Quito. Les troupes gouvernementales ont subi un nouvel échec près d'Esmeralda, URUGUAY Un vapeur échoué Le vapeur anglais liighland Pipper ayant, à bord 100 passagers s'est échoué à Banco Ingles. Des secours ont été envoyés pour recueillir les passagers. Le vapeur est dans une situation dangereuse. Le mauvais temps empêche de porter secours aux passagers qui sont toujours à bord. Le croiseur Glasgow est sur les lieux. Les iriEHis Miasmes Les puissances et la Grèce Note officieuse anglaise : On s'attend i ce qu'aucune difficulté ne surgisse au sujet des modifications proposées par la Triplice aux propositions de !a Triple Entente relatives à la réponse à la note grecque. ! — ' Voir plus Ecin nos Dernières Nouvelles de la nuit. ALLEMAGNE (Correspondance particulière de l'Ètoile Belgs Berlin, 16 avril. Les mémoires de von Kossack Anton von KossaCk, qui fut le peintn favori de l'empereur Guillaume et qui, er cette qualité, fut l'hôte assidu de la coui de Prusse, vient de publier ses Mémoire; en langue allemande. Ces « Mémoires > sont charmants. Kossack écrit comme i peint, avec une verve délicieuse et jjré cise et il décrit, en vrai peintre, avec un* virtuosité large et netle. C'est un délie* de line sous sa plume une description par exemple, d'un dîner à la coujt, ou bier un compte rendu d'un bal officiel au dhâ teau de Berlin... On avait redouté, dans les milieux qu: tiennent de très près à l'empereur, qm le peintre, dont les mémoires avaient éU annoncés, ne se fît dans son ouvrage ur critique assez pénétrant des mœurs offi cieliles. Il n'en a rien été, et peut-être peut-on le regretter. Von Kossack, eiï effet, a été un des rares morteils qui aient été admis dans l'intimité des souverains aile mands, j'entends un des rares mortels artistes et de qui l'on pouvait attendre des renseignements pouvant servir à l'histoire die la cour de Prusse en l'an mil neuJ cent. En dehors de von Kossack, qui a quitté Berlin et la cour et ses pompes et ses œuvres depuis des années, il n'y a autour de Leurs Majestés que des prince* ou des serviteurs plus ou moins galonnés ou plus ou moins titrés. Von Kossack pouvait donc, sans crainte et même sans être indiscret, nous dire des choses que nous aurions aimé entendre. Il ne l'a pas voulu ; et c'est encore, somme toute, à son éloge. Car il est un peu en délicatesse avec Guil laume II. Lorsqu'il arriva à Berlin, l'empereur se prit tout de «suite d'affection poui lui. Non seulement son talent lui plaisait, mais aussi l'homme. Et Guillaume II est un homme qui, en sympathies comme en antipathies, n'y va pas par trentensix chemins. Von (Kossack fut sor: homme. Il l'invita à la cour, à des voyages, à des chasses. Et von Kossack fut toujours pour le souverain non seulement ur peintre soigneux et inspiré, mais encore un ami et un conseiller. Mais la poliitique se mêla d'une amitié aussi peu protocolaire. Vojï Kossack es! Polonais. Et des journalistes de Cracovie. s en doute par envie, s'indignèrent vertueusement qu'un Polonais fût aussi bien traité à la cour de l'empereur-ennemi, el qu'il tolérât ce traitement. Un certain malaise suivit ces publications polonaises et, même à la cour, on ne se gênait pas pour dire que von Kossack était comme le serpent venimeux que Guillaume, trop bon et trop faible, pressait sur son sein, comme dans la fai>le. La situation de l'artiste, de délicate, devint difficile. Très élégamment, il s'en alla. Il sacrifia une position magnifique à la cour aux rancunes et aux envies qu'il avait inspirées dans sa ville natale. Il rentra en Pologne et travailla. A la cour, on ne parla plus jamais de lui. On apprécia son geste de renoncement- ; mais on eût apprécié sans doute davantage que von Kossack eût résisté aux pressions de ses amis de Pologne. Aujourd'hui, par ses mémoires, le peintre montre que tout de même, comme le Julien de la pièce de M. Pierre Veber, il n'est pas un ingrat ! Il rend à Guillaume II un hommage que nous savons mérité et que nous devinons sincère. Je suppose que cet hommage montera au visage impérial, si on l'y laisse monter, comme un encens agréable, car il.esst toujours agréable et aussi surprenant de voir qu'il y a encore des amis reconnaissants... Pour toute la cour de Prusse, et surtout pour les souverains, von Kossack n'a que des paroles de louange. Et il est Polonais î 11 nous donne par oi par là des renseignements amusants sur la « vie intérieure » de la cour ; il nous dit, par exemple, que Guillaume II, que l'on croit (faussement) atteint d'une incurable morgue, parle à sa femme en l'appelant paternellement « mon enfant » et, en parlant d'elle, dit toujours « ma femme ». A la cour d'Autriche, l'empereur est forcé d'appeler sa fille « Votre Altesse Impériale et Royale Madame l'archiduchesse ». Ce qui est très long et pas du tout paternel. D'autre part, von Kossack nous fait voir un Guillaume II plein de vie, de zèle, de cœur, sachant presque toujours d-émêler le vrai mérite et n'oubliant jamais un service rendu. Ici, à Berlin, où l'on* vit proche de l'empereur Guillaume, ces traits de caractère sont connus depuis longtemps. Mais, à l'étranger, les révélations de von Kossack, bien qu'elles n'aient pas du tout le caractère sensationnel qu'on aurait pu croire qu'elles auraient, fourniront des renseignements de première main et utiles sur la personnalité si riche, si attrayante, si vivante et, tout compte fait, si belle, malgré tout, de ce monarque éminent. C'est à l'étranger qu'on doit conseiller de lire les mémoires de von Kossack. X. AUTRICHE Hyorrespouuance parucui re ac i i .toile Eelgej Vienne, 15 avril. A Abbazia Toute l'Autriche s'occupe aujourd'hui de ce que vont se dire, sous les ombrages charmants d'Abbazia le marquis di San Giuliano et le comte Berchtoîd. Et on est d'accord sur ce point que la question albanaise aura été la principale question qu'auront agitée lès deux Excellences.L Albanie, inventée par l'Italie ,et par l'Autriche. commence, des l'époque de ses débuts, à donner de rudes déceptions à ses parrains et cet Etat artificiel dont la naissance devait tout arranger devient réellement — comme la Triple Entente le prévoyait — une véritable pomme de discorde que l'Autriche et l'Italie finiraient péut-être par croquer — non sans faire la gri- j m a ce. On espérait ici que les ministres au raient aussi l'occasion de s'occuper d'au très questions. Il n'en manque pas entr les deux pays, qui attendent depuis de années leur solution et dont la solutioi même est indispensable au rétablissemen de relations normales entre les deux pays : Il y a tout d'abord la question de la créa i tion d'une université italienne en Autri che. Cette question est posée depuis lî ; guerre de 1866, lorsque Padoue, où les étu ' diants italiens habitant l'Autriche pou 1 vaient suivre les cours donnés dans leu: langue, passa à l'Italie. On ouvrit alor: 1 une université italo-allemande à Inspruck ' ce qui mécontenta autant les étudiants ita liens que les étudiants autrichiens. Il es depuis des années question de créer uni université italienne' à Trieste, mais le gou vernement autrichien hésite parce qu'i craint de renforcer dans le grand por adriatique le mouvement déjà si alarman de l'irrédentisme. Une autre question, nor moins essentielle, est celle de Fiume. MM di San Giuliano et Berchtoîd trouveront ils le temps de s'occuper de tout cela? Or l'espère à Vienne, mais on en doute. L'af faire épirote a donné un brusque réveil è la confiance aveugle exhibée depuis des mois à Ballplatz. On croyait que la solu tion albanaise arrangerait tout. Voilé qu'elle n'arrange rien du tout et que les peuplades inconciliables du royaume di prince de Wied se refusent plus énergi quement que jamais à toute tentative d'u , nification. L'Albanie est une dure décep tion pour ses parrains. On suppose que les deux "diplomates voni se mettre d'accord pour envoyer une note conjointement, au gouvernement grec, pelé, ce galeux qu'on accuse ici de soutenu secrètement par ses hommes et par son argent les rebelles épirotes. Mais ce qui doii rendre prudents les dirigeants de la politique austro-italienne, c'est sans doute que l'empereur Guillaume est prêt à soutenii de toute son influence l'action grecque. Une note comminatoire adressée au gouvernement de M. Venizelos pourrait amener des froissements entre les membres ' de la Triplice, et cela serait d'un effet fâcheux. La Triplice n'est déjà pas si solide ! On attend donc la publication, ici, du communiqué officiel de l'entrevue d'Abaz-zia pour publier des commentaires. Les journalistes qui se sont rendus là-bas passent leurs journées devant l'hôtel où sont descendus les deux diplomates. Ils les voient sortir et rentrer de leurs promenades. Un point, c'est tout. Le public viennois ne laisse pas d'exercer son ironie — el elle est pointue î — contre ces infortunées victimes du devoir professionnel que le malheur des temps et la discrétion des ministres réduisent à n'envoyer à leurs journaux que des descriptions mélancoliques du site enchanteur où ils restent prisonniers d'une tâche chimérique. M. Thimig, directeur du Burgtheater C'est une chose décidée. M. Thimig qui faisait, depuis deux ans, l'intérim de *a direction du Burgtheater, vient d'être nommé définitivement. C'est une grosse nouvelle viennoise et qui a mis en ébulli-tion le monde des théâtres, impressionnable à l'excès à Vienne, comme partout ailleurs. M. Thimig n'est pas Autrichien mais Saxon. Il n'est pas homme de cour mais de théâtre. Aussi la cour ne digère-t-elle pas sa nomination qu'elle considère comme un passe droit, et qui, en somme, en est un dans un pays où il n'est pas rare de voir un général en retraite diriger les destinées d'une entreprise dramatique. M. Thimig est un homme intelligent et expérimenté. On peut attendre beaucoup de lui. Il connaît le théâtre à fond et on espère qu'il trouvera le moyen de renouveler le répertoire usé de son théâtre. Les milieux « jeunes » ne sont pas trop rassurés à cet égard. Pour eux, Thimig est un <( sale bourgeois » et fait déjà des efforts pour plaire à la cour. On sait que cela veut dire l'admission au répertoire de mille pauvretés dramatiques. Si cela se confirme, nous verrons de nouveau la guerre au Burgtheater. Mais actuellement, on fait une sorte de trêve. On attend Thimig à l'œuvre — et aux œuvres ! INTÉRIEUR Patriotes ou parjures Nos lecteurs connaissent la démonstration que feu M. Sam Wiener a faite de l'inconstitutionnalité du projet Poul-let.Personne encore, à droite, ne l'a rencontrée.Nous tenons, nous, cette démonstration pour décisiv.e et nous dénonçons ceux qui en font fi ! 11 nous plaît de faire remarquer que les lecteurs du XXe Siècle n'ont pas encore eu sous les yeux une ligne de cette démonstration ! Il nous plaît de faire remarquer qu'alors que le gouvernement lui-même a proclamé les qualités éminentes du sénateur défunt et sa grande autorité comme jurisconsulte, on fait semblant, ;i droite, d'accueillir sa démonstration comme une fantaisie juridique n'appelant même pas nécessairement une réplique ! Il nous plaît de faire observer que, dans le discours qu'il vient de prononcer au Sénat. M. Poullet n'a pas même rencontré un seul des arguments développés par M. Wiener. Et nous ajoutons que cette attitude trop facile sent la.défaite. A la Chambre, l'inconstitutionnalité de la loi a été affirmée par des juristes de premier ordre, notamment, le. ministre d'Etat, M. Louis Huvsmans, et le - gouvernement, aidé par MM. Woeste et) ' Goblet, fit péniblement front à l'atla-' que. Aujourd'hui qu'après un travail J nouveau, d'une documentation précise, abondante, décisive, la thèse de l'in- ! constitulionnalité s'est trouvée reni'or- . cée : aujourd'hui que le silence calculé i de la presse catholique et du ministre - trahissent leur embarras profond, nous - nous adressons aux membres de la majorité du Sénat et nous leur demandons : 5 « Qu'allez-vous faire ? » ' Deux voies, en effet, leur sont ouver- j les : Obéir à l'esprit de parti ou obéir , à la Charte à laquelle ils ont juré obéis- . sance. I Nous aurons bientôt à compter quels ■ sont, dans les rangs de la majorité, les : vrais patriotes ou les parjures ! ECHOS PARLEMENTAIRES Une lettre ouverte au ministre de la guerre M. Buyl vient d'adresser la lettre ou-' verte ci-après au ministre de la guerre : Monsieur le Ministre, La situation obérée de nos finances et l'augmentation constante de nos dépenses m'ont incité à étudier de plus près le mode d'emploi des sommes qui sont mises à votre disposition. En examinant un des» aspects de la gestion? qui vous est confiée, j'ai été amené à faire certaines constatations que j'aurais voulu exposer à la Chambre. J'en ai été empêché par le fait que les éléments sur lesquels je me base, et que | j'ai réclamés à la cour des comptes il y a , plus de trois mois, ne m'ont été fournis que le 3 avril, c'est-à-dire le lendemain du jour où la Chambre terminait la discussion des budgets et allait en vacances. Comme l'ordre de nos travaux législatifs ne me donnera plus l'occasion- d'en saisir le parlement avant la clôture de la session, je me vois obligé de recourir à la présente lettre ouverte pour signaler à votre attention et à celle de l'opinion publique le résultat de mes recherches. ♦% En vue de sauvegarder les intérêts du Trésor, la loi du 15 mai 1846 sur la comptabilité publique prescrit, en son article 21. que tous les marchés au nom de l'Etat doivent être faits avec concurrence, publicité et à forfait, sauf quelques exceptions dûment justifiées. Le sévère législateur de 1846, en arrêtant cette disposition, voulait assurer' un emploi judicieux des crédits budgétaires, par le libre jeu de la concurrence. Or, le gouvernement actuel viole manifestement cette disposition légale et, partant, ne se montre guère soucieux des intérêts de l'Etat. C'est ainsi qu'il résulte de renseignements puisés à la cour des comptes, que le département de la guerre que vous dirigez a, au cours de ces trois dernières années, confié de la main à la main 226 entreprises de travaux et fournitures, comportant une dépense de près de 50 millions de francs (exactement fr. 48,063,456.64). Sur cette somme, plus de 15 1/2 millions ont été sou s traits à l'industrie nationale pour être remis à des firmes étrangères. Et pou/r donner un semblant de justification. à ces illégalités, l'on invoque fréquemment le prétexte fallacieux qu'il s'agit de travaux et fouraa'tures spéciaux que l'entrepreneur favorisé serait seul capable de mener à bonne fin. Ce qui augmente la gravité de ces agissements, c'est que les Chambres sont tenues dans l'absolue ignorance de ces pratiques abusives. En effet, notre gouvernement n*e tient aucun compte de l'article 46 de la loi sur la comptabilité publique, qui porte que chaque année les ministres doivent faire connaître au parlement les marchés supérieurs à 4,000 francs conclus au nom de l'Etat pat dérogation à la règle de 1 adjudication publique.Et que l'on ne croie pas que la cour cle< comptes supplée au silence que le gouvernement observe à cet égard. Si nous ouvrons les deux derniers cahiers d'observations, nous voyons que pour un chiffre -i'1 fr. 38,443,584.51 atteint, par les marchés gré à gré passés en 1911 et 1912 par l mi nistère de la guerre, elle n'attire l ut i tion que sur'une entreprise de fr. 336,55.*'. 05 n'ayant pas donné lieu à une adjudication publique. Cette absence de concurrence et de publicité ne peut que léser gravement les intérêts financiers du pays. Quoi d'étonnant, dans ces conditions, que vous-même, Monsieur ïe ministre rît-la guerre, vous avez dû avouer des mécomptes de très nombreux millions pour >> travaux de défense d'Anvers et que vous vous êtes vu dans la nécessité de réclamer des crédits complémentaires eNtr^mement' considérables. Un ancien député catholique influent, à l'époque où il n'était pas encore ministre, s'est élevé véhémentement contre la méconnaissance des prescriptions légales dont il s'agit. Ne disait-il pas, en séance du 30 mai 1899, en réclamant l'observance du principe de l'adjudication publique : « Il s'agit, en l'espèce, d'une que-tion de droit, de bon sens et de moralité! Qués tion de droit : vous avez à observer la loi sur la comptabilité de l'Etat; question de L'on sens : car il ne faut pa-s être ingénieur pour voir les difficultés où mène fatale ment cette façon d'adjuger les travaux, où elle place l'Etat, le ministre et ses fonctionnaires ; question de moralité enfin1 : car là où il y a de l'arbitraire dans des question d'argent, il y a le soupçon, et c'est ce que tout gouvernement doit éviter. » Lorsque la loi sur la comptabilité fie l'Etat a fait un devoir au gouvernement de ne traiter que sur adjudication avec pu blicité et à forfait, elle avait en vue, certes, les intérêts du Trésor ; mais elle \ ou-

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