L'étoile belge

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s.n. 1914, 06 Juin. L'étoile belge. Accès à 17 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/jh3cz33k92/
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Samedi 6 juin fSI4 PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : Un an : 19 fr.; 6 mois, fr. tt.50; 3 mois, fr. 3-5© POUR LA PROVINCE : Un an : IO îr.; 6 mois, fr. &.50; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sahles, 13, ouverts de 9 à 16 h. Sn province il suffit de remettre te prix de l'abonnement au fadeur Edition C OS* année. — JNT* 157 L'ETOILE BELGE France. Angleterre, Allemagne et i of ) parfrlmestr» .» g . ANVOVCIÎS: 45 f)1"1 laliî'ie. ttini m u * li'tisi. fr. 1.6). tous pays de l'I nion posiale. | 9 ,r> payable d'avanoa gkfe J»ÛÎSï2lt1®® S® KSI5Ti@Pft L#i uni>11-e rj aiî>s *v in; i h» ir3i à ro.fljï ij Pablult^ Hollande, 7 fi'. — Grand-Duché, 6fr. ) mandai-poste wwlIMlliwy S@ BJllïIflwl U Sd, rua -Jeiva p ira 3 un U soir ni m. Baromètre du 8 juin 5 heurex / Temp^r. moy" norrni", le 5. 1V5. Maximum de la qiveilla. &\ i Mmimum delà ^ nuit Baromèt.. !o 5, /%> sà 8 h" 7e>*ti Quantité d'eau // deSà8h», //WW\ d\ PU" Obsntatront jluLj fe \\ c*m\ de midi Température, ||=5o/fi Il Baromètre. Il % jï/r-S Il .61)™? Humidité(10)=» \\ZZ Y& &} Fg I Uam. absol.). Vent dominant, Va ci? $/ t~' 8 ^ Déclin. ma<,rn. \v/$ 12U5CM Ëphémérides ug&zr «our le 6 juin Soleil: ^5#. . ,.\^y Lune : lever. 3 lu 31 lever, lSh.2ii «oucher, 19 ti. SO coucher. 111. *>> Prévisions de l'Institut météorologique : Vent faible; beau. Service «Ses malles Ostende-Uonvres Etat de la mer, le 6, à 4 heures : agitée ÉTEAÏTGBB ILa réforme constitutionnelle en Danemark La réforme constitutionnelle poursuivie par le gouvernement danois avec l'appui de tous les partis de gauche et qui paraissait sécemment à la veille d'aboutir rencontre de nouvelles difficultés.Cette réforme a été votée par (a presque unanimité du folketing (chambre des députés). Seul le petit groupe de droite, réduit à 7 membres, l'a repoussée. Mais il restait à vaincre l'opposition du landsting ou sénat où, jusqu'il y a quelques mois, la droite possédait unt majorité d'une voix. La mort de l'inamovible M. Estrup, l'ancien président du conseil conservateur, remplacé pai M. Deuntzer, ancien président du conseil radical, avait anéanti cette majorité et la minorité conservatrice avait mani festé des dispositions plus conciliantes Elle avait consenti à une réforme démocratique du landsting, se bornant c demander certaines garanties conserva trices comme l'application de la repré sentation proportionnelle à l'élection di folketing et l'introduction du referen dum facultatif pour le cas où un proje de loi n'aurait pas recueilli une majoriU des deux tiers dans les deux chambres Le gouvernement s'est rallié seule ment à une application partielle de 1; représentation proportionnelle et il a ei conséquence proposé une modiflcatioi en ce sens de la loi électorale. Il main tient le système actuel des circonscrip tiôns uninominales où continuera à êtr appliqué le régime majoritaire. Seule ment il augmente de 20 le nombre tota des députés et ces 20 nouveaux siège: doivent être répartis entre tous les par tis sur la base de la représentation pro portionnelle, en totalisant les voix obte nues par ces djvers partis dans chacuni des circonscriptions uninominales. C'es une combinaison empruntée à la loi élec torale wurtembergeoise, où elle fonc lionne depuis quelques années. Les partis du folketing constituant li majorité révisionniste — la vieille gau che, les radicaux et les socialistes — s> sont ralliés à cette solution, mais elt n'est pas acceptée par les représentant, de la vieille gauche au landsting, qui réclament l'application de la représentation proportionnelle à l'élection de tous les membres du folketing. On renoncerait donc aux circonscriptions uninominales1 et on adopterait la circonscription provinciale. Le projet en question est venu en discussion mercredi devant le landsting. Les stipulations nouvelles proposées par le gouvernement ont été votées par 33 voix contre 31. Les conservateurs ont renouvelé alors, sous une autre forme, la tactique d'obstruction qu'ils avaient | déjà employée jadis contre le projet de ' revision constitutionnelle. Ils avaient, la • première fois, renvoyé le projet à une ! commission d'études, ce qui équivalait à ■ ! un enterrement. Cette fois-ci, ils ont dé-! claré qu'ils refusaient de prendre part ■ ! aux votes définitifs et ils se sont retirés, • ! de sorte que le projet a été voté par les ■ 33 voix de gauche en l'absence de toute ■ i l'opposition. Or, un vote n'est valable i ' que si plus de la moitié des membres ■ i de l'assemblée y prennent part. Comme t le landsting comprend 66 membres, le i quorum prescrit n'était pas atteint, de . sorte que le vote était nul. - | Les conservateurs ont annoncé qu'ils i i recourront à la même tactique chaque 1 fois que l'on voudra procéder au vote sur i le projet en question. Le gouvernement - | a l'intention, dit-on, de recommencer - l'expérience dès lundi prochain. Si la 3 j droite renouvelle sa manœuvre, il pro- - | céderait à la dissolution du landsting. 1 , Ce serait la seule solution rationnelle. Le 5 pays a fait connaître son opinion, " puisque le folketing, qui avait déjà voté " la réforme constitutionnelle dans la pré-" cédente législature, a été dissous après ! la première manœuvre obstructionniste ' du landsting que nous rappelons plus haut et que le corps électoral a renforcé la majorité révisionniste de cette assem-j blée, où elle comprend la presque una-. ni mité. C'est au landsting à se soumettre j et s'il s'obstine à défier la volonté natio-i nale, il est logique qu'on procède à sa s dissolution. NOS DÉPÊCHES Services spéciaux de l'ÊTOILE BELGE FRANCE A LA CHAMBRE Le discours inaugural de M. Deschanel Dans son discours inaugural à la chambre, M. Deschanel a exprimé sa vive gra titude pour les artisans de l'heureuse transformation qu'il a pu constater au Maroc Cet effort, après tant d'autres, fait honneui à la France et sert le monde. M. Deschanel forme le vœu que partoul où flotte le drapeau français les populations indigènes soient considérées commt une partie de la famille française et péné fcrées de la justice et de la bonté qui sont le meilleur du génie national de la France. Il conclut : Si nous différons d'avis sui les moyens de rendre la France forte, nous ne pouvons différer sur le devoir de la rendre forte. N'ayons que cette passion : La puissance de notre bien aimée patrie. Laisser affaiblir la France, ce serait un revers pour la civilisation et un danger pour la paix. Le discours de M. Deschanel a été longuement applaudi par toute la chambre, pauf par les socialistes. Quelques cris de : « A bas les trois ans I » LA CRISE MINISTÉRIELLE Les pourparlers de M. Viviani M. Viviani a conféré vendredi matin avec MM. Malvy, Noulens, Messimy et Thomson, puis iï a eu une longue conférence avec M. Léon Bourgeois. A trois reprises, dans la matinée, M. Viviani est alW à l'Elysée mettre M. Poincaré au courant de ses pourparlers. Il le reverra vers 5 heures et lui fera connaître à ce moment sa réponse à l'offre de constituer le cabinet. M. Léon Bourgeois, qui n'a pas encore fait connaître officiellement sa réponse à l'offre qui lui a été faite du portefeuille dee affaires étrangères, parait devoir se récuser. De son côté, M. Peytral, qui avait été pressenti en vue de l'attribution du portefeuille de 1# marine, a laissé entendre qu'il croit préférable- de rester à la présidence de la commission des finances du sénat L'entrée de M. Combes dans le nouveai ca'iinet est toujours considérée comme vraisemblable, bien que rien n'ait encore été décidé en ce qui concerne le portefeuille qui lui serait attribué. L'impression générale est que le cabine: pourrait être constitué à la fin de l'après midi ou dans la soirée. M. Bourgeois, dont la décision n'est toif jours pas officielle, a refusé, pour raisons de santé, de faire partie de la combina.isor ministérielle. M. Viviani a alors décidé d< prendre le portefeuille des affaires étran gères et d'offrir le portefeuille de l'instruc tion publique à M. Emile Combes. M. Viviani a insisté aupfès de M. Clé mentel pour qu'il accepte un portefeuille M. Clémente] a réservé sa réponse. On ne sait encore si MM. Peytral et Jus tin Godard accepteront de faire partie di cabinet. A défaut de M. Peytral pour h marine, on parle de M. Chautemps ou di M. Henri Michel. On pense être fixé dan: quelques heures. A six heures, a dit M. Viviani, j'accepti la présidence du conseil ou je reprends ma robe d'avocat. M. Combes a refusé, l'offre d'un portefeuille pour raisons de santé et de famille et aussi afin de conserver toute sa liberté politique. M. Viviami songerait à proposer le portefeuille de l'instruction publique à M. Bienvenu Martin. M. Viviani s'est rendu à 5 h. 1/4 à l'Elysée, où il a conféré pendant trois quarts ■ d'heure avec M. Poincaré. M. Viviani s'est ensuite rendu au minis-, tère de l'intérieur, où il a onféré avec MM. . Malvy, Thomson, René Renoult, Justin Godard, Noulens, Messimy et Abel Ferry. On ignore si M. Viviani acceptera ou non de former le cabinet. M. Viviani accepte La composition probable du cabinet A 8 h. 10 du soir, M. Viviani s'est rendu à l'Elysée pour informer le président de la République qu'il accepte officiellement la mission de constituer le cabinet. A 8 h. 20 on donne comme très probable la liste suivante : Présidence et affaires étrangères, MM. Viviani; justice, Bienvenu-Martin; finances, Noulens ; intérieur, Malvy ; guerre, Messimy ; marine, Gauthier ; travaux, Fer-nand David ; commerce, Thomson ; agriculture, Reynaud ; travail, Godard ; colonies, Milliès-Lacroix ; instruction, René Renoult ; sous-secrétaire aux affaires étrangères, MM. Abel Ferry ; id. à l'intérieur, Jacquier; id. aux beaux-arts, Pon-sot ; id. à la guerre, Maunoury. Après avoir annoncé au président de la République qu'il accepte la mission de constituer le cabinet, M. Viviani est retourné au ministère de l'intérieur, où il a conféré jusqu'à 9 heures avec les parlementaires dont il s'est assuré le concours. , M. Viviani verra samedi à midi le pré-1 sident de la République. Il espère pouvoir lui communiquer à ce moment la liste de ses collaborateurs. Deux aviateurs tués Vendredi matin, le.-.lieutenant-aviateur Girenne, montant un monoplan, accompagné du sapeur Rioux, passait au-dessus de Saint-Martin du Mont et se trouvait à une hauteur de 720 mètres lorsque le moteur fit explosion. Les deux aviateurs ont été : tués. ANGLETERRE Des munitions pour l'UIster Deux go.élettes ont débarqué en plein jour, dans le port de Belfast, 3,000 fusils ' Mauser que des volontaires ont déchargés et portés dans des camions sans que les '■ autorités se doutassent qu'il s'agissait de fusiis .destinés à l'UIster. Une suffragette au palais de Buckingham Le Mominq Post confirme qu'une suffragette a pénétré jeudi soir à la cour, au palais de Buckingham. La police avait pris des mesures spéciales pour emnêchet i tout incident quelconque, mais, à !0 h. 4!>. i au moment où Leurs Majestés recevaient, ! une femme en robe de cour tomba aux i genoux du roi et commença à parler. A ce moment l'orchestre qui se trouvait dans > la galerie joua plus fort pour couvrir la ; voix de la femme qui fut immédiatement éloignée^ Le Dailij Chronicle dit que la manifestation a été faite par deux femmes titrées. Une église incendiée Est-ce l'œuvre des suffragettes? Un incendie a détruit une église historique à Breadsall, près de Derby. Cette église renfermait des reliques précieuses ainsi qu'un monument d'Erasme Darwin. On soupçonne les suffragettes d'être les auteurs de cet incendie. ITALIE A LA CHAMBRE Le programme financier — L'Abyssinie M. Salandra, président du conseil, demande la modification de l'ordre du jour afin de discuter immédiatement le programme financier. MM. Calda, au nom des socialistes, et Pantano, au nom des radicaux, combattant la proposition. La chambre adopte à l'appel no-minail, par 223 voix contre 70 et 2 abstentions, la modification de l'ordre du jour demandée par M. Salandra. Le ministre des colonies parlant de la situation en Ethiopie, déclare que le gouvernement éthiopien a envoyé un détachement pour rétablir le calme dans les régions voisines de l'Erythrée. C'est pourquoi des mesures de précaution furent prises en Erythrée pour se garantir 'des incursions des multitudes accompagnant l'armée abyssine. Heureusement aucun incident ne s'est produit. Le ministre des affaires étrangères ajoute que l'Italie considère qu'il est nécessaire de maintenir l'intégrité de l'Abyssin ie. Une motion des socialistes et républicains, demandant l'ajournement de la discussion sur le programme financier est, sur la demande de M. Salandra, repoussée par 258 voix contre 39. Une autre motion socialiste proposant de ne pas discuter le projet, est repous-àée par 247 voix contre 28. Bergson à l'index... Un décret de la Congrégation des Rites défend la lecture de trois ouvrages philosophiques de M. Bergson : 1° Evolution créatrice ; 2° Essai sur les données immédiates de la conscience ; 3? Matière 'et Mémoire (Essai sur la relation du corps à l'esprit). Le procès du voleur de la « Joconde » Condamnation Le premier défenseur, M" Carena, développe cette thèse que Peruggia n'est pas un vulgaire voleur,car il n'a dérobé la «Joconde » que pour la ramener en Italie. L'avocat a parle pendant 5 heures. A 7 heures du soir, l'audience est levée. Après une plaidoirie de M" îargetti, qui soutient que son client est un faible d'esprit et demande l'acquittement ou une condamnation légère, le tribunal rend son jugement condamnant Peruggia à un an et quinze jours de détention et aux dépens. Peruggia a bénéficié des circonstances atténuantes.AUTRICHE-HONGRIB Un amoureux féroce Assiégé dans un clocher Un paysan de vingt^six ans, nommé Auguste Tomsics et habitant la commune d'Hoeflany, voisine d'Oedenbourg, à qui um paysan, nommé Krauser, avait refusé la main de sa fille, s'est vengé en tuant à coups de fusil Krauser et sa femme. Il a, en outre, blessé la fille de Krauser et un paysan qui était accouru. Le meurtiier s'est ensuite réfugié dans le clocher de l'église et a blessé trois des paysan» qui voulaient s'emparer de lui. Un détachement de gendarmerie a été requis pour le capturer, mais n'y est pas encore parvenu. RUSSIE Les droits de douane sur les céréales et les pois La loi portant fixation des droits de douane en ce qui concerne les céréales, les pois et les haricots de provenance étrangère,... promulguée jeudi, entrera en vigueur après un délai d'une semaine. La menace de la concurrence étrangère Après l'examen du budget de l'administration des chemins de fer de l'empire, la douma a adopté la formule provisoire proposée par la commission du budget, dan» laquelle, pour protester contre les prix élevés des fabriques russes de locomotives et de wagons, on déclare nécessaire qus >e ministre des voies et communications soit autorisé à commander une partie du matériel nécessaire à des maisons étrangères. PORTUGAL La session parlementaire Le congrès, réunissant la chambre des députés et le sénat, a voté la prorogation de la session actuelle du parlement jusqu'au 30 juin. SUEDE La santé du roi De Carlsbad : La santé du roi Gustave de Suède s'est considérablement améliorée. Il quittera Carlsbad, le 14 juin, pour Baden-Baden, où il rejoindra la reine Victoria à l'occasion du 50" anniversaire de sa naissance. Il retournera à Stockholm le 20. On annonce que la nouvelle de sa rencontre avec l'empereur Guillaume est inexacte.(NORVEGE Un emprunt Le conseil d'Etat a déeidé de demander au storting l'autorisation de contracter un nouvel emprunt d'Etat pour poursuivre la construction des chemins de fer et autres travaux publics. Cet emprunt, qui s'élèverait à soixante millions de couronnes, serait amorti en 60 années. En raison de la situation de la Bourse, le ministre des finances désire que l'autorisation soit donnée dans une forme qui rende possible, le cas échéant, d'émettre provisoirement une partie de l'emprunt à i'intérieur du pays. Pour la même raison, on demandera que la fixation du taux d'intérêt soit laissée au ministre des finances. BULGARSE Questions Le groupe des socialistes unifiés du sobranié a déposé une interpellation demandant : 1° Pourquoi le gouvernement ne s'est pas adressé sérieusement aux banques françaises pour les emprunts, et pour quels motifs il a préféré traiter avec les banques allemandes, et notamment si ces motifs impliquent des engagements de nature à changer l'orientation politique de la Bulgarie ; 2° Quelles sont les conditions de l'emprunt négocié à Berlin ? Les membres de l'Union agricole ont décidé de déposer une interpellation dans le même sens et d'entreprendre une lutte extraparlementaire contre toute concession du monopole des tabacs, sous quelque forme que ce soit. Les incidents de Varna Au sujet des incidents de Varna, des renseignements complémentaires disent que la manifestation eut lieu à là suite de l'idée de célébrer en grande pompe la fête du roi de Grèce. Par une fâcheuse coïncidence il arriva dans le port un bateau qui débarqua des centaines de réfugiés bulgares de Macédoine dont dejx prêtres. C'est leur vue qui exaspéra la foule. Toutes les mesures sont prises maintenant pour maintenir l'ordre. Les incidents de Dedeagatch Les Bulgares relâchés Six Bulgares déportés qui se trouvaient à bord de la Floride ont été relâchés au milieu des acclamations prolongées de la foule massée sur le quai du port de Dedeagatch.La mise en liberté des prisonniers bulgares a mis fin à l'effervescence qui régnait dans la ville. INDES ANGLAISES Vaste incendie De Bombay : 3,500 balles de coton ont été détruites par un incendie. Les dégâts sont évalués à 500,000 francs. INDES-NEERLANDAISES Eruptions volcaniques De Batavia : Plusieurs volcans ont fait éruption dans les îles Sangiri. Des torrents de lave ont dévasté les bois et les plantations de cacao. Une pluie de pierres a fait d'importants dégâts dans les contrées avoi-sinantes. Des centaines de maisons se sont écroulées. lis iïéffliiS Mitiius. LA REVOLTE ALBANAISE Les insurgés réclament l'annexion à la Turquie La commission de contrôle a eu une entrevue à Siak avec les délégués dos insurgés qui réclamèrent leur incorporation dans la Turquie. La commission dut rompre les pourparlers et rentrer à Du-razzo.L'état de siège — Situation grave Le conseil des ministres a décidé de proclamer l'état de siège à Durazzo et d'envoyer immédiatement les Malissores contre les insurgés, mais il a suspendu ensuite cette dernière décision, voulant attendre les événements et à cause de l'opposition de quelques Malissores à combattre contre les insurgés. La population s'embarque à bord des vapeurs en partance. La situation est toujours grave. Bruit d'exécution d'un chef insurgé De Durazzo : D'après une nouvelle parvenue ici d'El Bassan, par la voie de Va-lona, mais non encore confiimése, le fameux chef des insurgés, Ariï-Hikmet, aurait été arrêté à El Bassan au moment où il essayait d'inciter à la révoltâmes gendarmes ,en garnison dans cette ville, et aurait été fusillé. Que fera le prince de "Wied? Le Wiener Allgemeine Zeîtung apprend de source bien informée que le prince de Wied peut actuellement choisir entre trois éventualités pour résoudre le problème albanais:1° Amener, par des négociations avec les éléments populaires, des dissensions entre les insurgés ; 2° Prendre l'offensive avec les nombreuses troupes qui lui arrivent de toutes les régions du pays ; 3° Quitter Durazzo et établir sa résidence dans une autre ville d'Albanie. Cette dernière mesure semble d'autant plus probable que le mouvement insurrectionnel est limité aux fiefs d'Essad pacha et aux environs de Durazzo. La Neue Freie Presse envisage également la dernière éventualité comme prochaine et ajoute qu'elle aurait toutefois un caractère temporaire et se réaliserait dans le cas où il ne serait plus possible au prince de se rendre maître par la force de l'insurrection.Les chemins de fer orientaux La Wiener Alhjemeine Zeitung dément de source autorisée que l'accord soit déjà établi au sujet du rachat des chemins de fer orientaux. Une grande divergence de vues subsisterait encore. Le gouvernement austro-hongrois n'a pas encore eu l'occasion de préciser les conditions auxquelles il accepterait le rachat des lignes par le gouvernement serbe. Il est donc prématuré de parler d'accord prochain. Un évêque grec condamné On annonce officiellement que le métropolite grec Parvit-eha Germanos a été con-daan.né par la cour martiale à 15 années de travaux forcés pour avoir attenté à l'honneur de femmes musulmanes au moment de l'occupation de Cavalla par les Bulgares. Le métropolite est contu-rnax.Les Italiens voudraient acheter un îlot sur la côte asiatique On mande de Rhodes au Patris, d'Athènes, que les autorités italiennes sont sur le point d'acheter, moyennant 20,000 liv. turques, l'îlot inhabité d'Âlkonissos, qui appartient à un Grec, et qui est situé en face de Boudrom, sur la côte asiatique, près de l'île de Cos. Le correspondant du Journal envisage cette acquisition comme un indice de la prochaine évacuation du Dodécanèse, mais il espère que le gouvernement hellénique pourra empêcher que ce territoire du groupe des îles de la mer Egée tombe aux mains des Italiens. ÉTâTS-UNIS ET MEXIQUE Le « $kvoir des Etats-Unis » S'adressant, à Annapolis, aux cadets de l'école navale, dont beaucoup vont partir sous peu pour le Mexique, le président Wil-son a dit : « La mission des Etats-Unis au Mexique est de rendre service à l'humanité. Le devoir des Etats-Unis est de servir le monde. » V\\VtVVAAA/VVWWVVV/VVVOVWVVVVVVVVVVVVV\AA/VVVVVVWV\ Voir plus loin rtos Dernières Nouvelles de la nuit. VVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVV\VVVVV* FRANGE NOTES PARISIENNES La petite Suisse La Compagnie des Omnibus va inaugurer un service de promenades en banlieue.. Voici une petite nouvelle parisienne qui ne semble pas donner matière à philosopher... Et pourtant! Un de ces services, organisés pendant l'été, permettra d'atteindre facilement cette région charmante qu'on appelle la « petite Suisse », dont la perle est la partie des Vaux-de-Cernay. C'est un coin délicieux, aimé des peintres, qui était loin sans doute d'être inaccessible, mais auquel on n'arrivait, faute de moyens pratiques de communication, que lentement. Et ce dilemme se pose : assurément, il y a avantage à pouvoir, en peu de temps et avec une commodité relative, parcourir ces paysages restés pittoresques. Mais, par le fait même qu'ils vont être à la portée de tout le monde, ils vont perdre bien vite ce qui faisait leur originalité et leur grâce, leur demi-solitude. On viendra très aisément aux Vaux-de-Cernay, mais qu'y trouvera-t-on, bientôt, qui ne soit banal 7 — Ils avaient un volcan, et ils l'pnt laissé éteindre 1 dit, dans le Panache, le préfet de Montbuson. On pourra dire un jour : On avait une manière de désert poétique, et on l'a laissé peupler ! C'est toujours le vieux drame de la lutte du rêve et de l'utilitarisme. Les amoureux de la vraie nature vont à Cernay pour y voir des bois, des sources, des ruisseaux qui coulent sous la voûte des arbres, un sol accidenté, pour trouver là une impression de recueillement. Ils cesseront de faire ce pèlerinage rustique quand ce joli pays, qui n'avait pas encore été exploité, sera envahi par la foule. Les peintres doivent pester, eux, contre l'innovation qui \ya vulgariser cette vallée où ils s'étaient installés par droit de conquête, à la suite de leur maître François-Louis Français, l'ami de Corot. Ils doivent redouter l'assaut de la vieille auberge où régna jadis la mère Léopold, qui aimait et choyait « ses » artistes. De cette auberge, ils avaient fait peu à peu un petit musée, en décorant ses murs, en s'amusant à y prodiguer leur fantaisie. Il n'est guère de paysagiste célèbre qui n'ait laissé un souvenir de son passage à Cernay. L'un d'eux, qui fut parmi les plus illustres, avait écrit un quatrain, où il se calomniait fort, au-dessous d'un dessin, représentant un des plus pénétrants aspects de Cernay : Depuis dix ans. Je l'ai mangé. Le rata de ton officine. Prends ce dessin, je suis vengé Car mon dessin vaut ta cuisine. Sans doute, il ne faut pas être égoïste, et rien de mieux qu'un paysage ravissant soit contemplé par beaucoup de touristes. Mais si, par là même, il est condamné à être ravagé?... Paul Ginisty. Impressions de voyage (Suite. Voir Y Etoile, des 19 mai et 3 juin.) A bord doi Vaterland, ce 21 mai. Quatre jours en Amérique Hier soir, nous avons vu au loin, dans le noir profond de la nuit, les feux de Na^ tucket. Ce qui veut dire que ce matin, vers 9 heures, nous serons à. New-York. Ainsi se trouveront léalisées à l'heure et presque à la minute les prévisions des directeurs de la Hapag... Depuis ce matin, nous glissons sur une mer huileuse, à travers un brouillard épais que le soleil sans doute percera tout à l'heure. Il fait chaud. L'été commence en Amérique deux mois avant son jour. Il est pressé. Il craint toujours de ne pas arriver assez tôt. C'est un été nettement américain... Les heures passent. Puis, vers 6 heures, les voiles qui enveloppent le Vaterland semblent se déchirer. Le soleil apparaît, blanc, chauffé à blanc, dans le ciel laiteux. Et ceux oui connaissent New-York savent que c'est là le présage d'une journée tor-ride. Nous commençons maintenant de croiser des navires, annonciateurs du port prochain. Des nemorqueurs, des yachts, des petits steamers côtiers viennent à notre rencontre et font retentir leurs sirènes aboyeuses, en guise de bienvenue. Le drapeau des Etats-Unis est lentement hissé au mât de misaine. Courtoisie, simple courtoisie, mais qui a le don d'enthousiasmer les passagers américains. Ils tirent tous, ou presque tous, de leur poche un petit drapeau identiquement rayé avec un coin rempli d'étoiles. Et ils l'agitent déjà à des amis imaginaires... Huit heures, neuf heures. Arrêt du navire. Nous passons à La station de quarantaine. Les docteurs américains s'inquiètent surtout des passagers de l'entrepont. Mais l'arrêt ici est court. Pas de malades à bord. On peut passer. En même temps, un ^utre vapeur accoste ; c'est celui des reporters new-yorkais. Car vous savez que c'est la coutume des reporters new-yorkais de venir rejoindre les navires dès avant leur entrée dans le port pour soutirer à quelques passager!, de marque (ou de contre-marque) des déclarations sur les événements courants, sur le Mexique, soir le président Wil-son, sur le bimétallisme, sur le suffrage des femmes ou sur les avantages dès bretelles américaines — déclarations que tout New-York lira dans l'après-midi, avec délices. Les reporters new-yorkais sont d'excellents garçons, un peu simplistes, énergiques jusqu'à l'importunité, un peu encombrants, un peu bruyants, mais, tout compte fait, les meilleurs fils du monde. Ils sont les victimes infortunées du reportage compris à l'américaine. Ils ont tous ou presque tous l'inconscience grandiose, l'absence totale de culture et l'ignorance souriante et gaie, qui sont les conditions sans quoi il est à peu près impossible de rien faire dans cet étrange métier. Au moment où ils détouchent, je les regarde avec tristesse. Ce sont des confrères, des chers confrères même ; et ce sont presque tous d'honnêtes gens, qui font pour une somme dérisoire ce métier fastidieux, fatigant et inutile, de faire dire des âneries à des gens qui, étant intelligents souvent, ont d'incroyables aptitudes à dire, en effet, dies âneries. Ce métier de reporter n'est pas sans danger, surtout aujourd'hui qu'il se complique de photographie et de cinémato-graphie. Il faut voir comment nos reporters escaladent les flancs du Vaterland, malgré le remous, malgré l'écume et les embruns. Et il faut voir les larges sourires de leurs dents aurifiées, entendre leurs clameurs, admirer leur effronterie, leur activité, leur sang-froid, et toujours, leur ignorance qui, elle, tient du prodige. Leurs questions touchant le Vaterland et notre voyage étaient frappées au coin d'un esprit extraordinairement puéril. Mais ainsi faits, ces messieurs représentent la mentalité moyenne de leurs lecteurs... Maintenant qu'ils ont pris leurs notes et qu'ils ont ramassé assez de « stories » pour faire un bel article que Veditor agrémentera de titres rares et magnifiques, audacieusement typograiphiés, on sert a nos confrères, qui ne l'ont pas volée, une abondante collation. Et nous remontons sur le pont. Juste à temps, car nous passons devant la statue de la Liberté... Elle est immense cette statue, et laide ; mais elle a une certaine force symbolique qui tienit non pas à sa valeur d'œuvre d'art, mais simplement à son emplacement. Au fond, quand on dit que c'est une statue de bon accueil, on se trompe. La Liberté de Bartholdi n« fait pas un geste de bienvenue. Elle éclaire l'entrée du port de New-York, c'est entendu, mais elle éclaire aussi la sortie. Et elle a autant l'air de dire aux arrivants : « Donnez-vouB la peine d'entrer », qu'elle a l'air de dire aux partants « Que le diable vous emporte. » C'est un€ statue à double fin, accueillante à la fois; et xénophobe. Les Américains la vénèrent. Est-ce parce qu'elle représente une nage glorieuse de leur histoire ? Est-ce er raison de sa vertu symbolique? Je ne sais. Mais je crois bien que c'est à cause d€ ceci : la statue de la Liberté de Barthold; est la plus grande statue du monde. Il n'en faut pas plus. Encore quelques tours d'hélice et noue arrivons devant les docks de la Hamburg Amerika Linie situés sur la rive droite de l'Hudson, dans un faubourg qui se nommt Hoboken, nom cher à tous les Anversois, A mesure que le Vaterland remonte la ri vière, une double rangée de quais, une double armée de navires s'offre à droite ei à gauche à notre inspection. Ici, ce.son: les Cunarders et les navires de la White Star, orgueil du plus orgueilleux des peu pies marins. De l'autre côté, ce sont les géants du Lloyd allemand et les frères de litière du Vaterland. Ailleurs ce sont les navires de moindre importance, de moin dres compagnies, qui relient New-York è tous les ports du monde. Il y a de tous les pavillons ici, et il y a des hommes de toutes les races sur les ponts, drapeau* bariolés des républiques sud-américaines nègres efui sentent leur Afrique,, Chinois chinoisants. Comme on a bien l'impressior d'entrer dans la ville la plus cosmopolite de la terre, ville sans personnalité propre sans âme propre, ville où l'on va retrouver toutes les activités et toutes les fièvres, toutes les aspirations et toutes les tares des grandes, des nouvelles agglomérations d'humains, auxquelles il manque cette chose essentielle, et qui fait qu'on est je peuple et non un troupeau, — un grand passé commun de souffrances et de grandeur...Jeudi soir. Impressions... Cet après-midi, vers deux heures, nous avons pu quitter le bord. Puis ça a été les formalités de la douane, moins agaçantes que je ne pensais. Et enfin, les malles confiées à une « express company » remarquable malgré son nom pour sa lenteur, me voici libre d'aller et de venir. Guidé par des New-yorkais qui connaissent leur ville, j'ai d'abord renoué connaissance avec les « gratte ciel » qu'on apercevait bien mal du port, à cause du brouillard. Cher brouillard, puisse aucun soleil ne te dissiper jamais, car en cachant ces horribles bâtisses, tu rends à New-York un fier service. On n'imagine point quelque chose en effet de plus laid que ces hautes maisons qui ont Pair de fusées qui ont oublié de retomber. Leurs trente ou quarante étages, la monotonie de leur architec-i ture (?), leur excuse, la seule — et combien enlaidissante, elle aussi — de leur utilité, et enfin les mornes sourires de leurs mille fenêtres, tout en elles est choquant, rébarbatif, tranchons le mot, laid. Mais si jamais un peuple a eu une architecture qui fût Lien à son image, ce sont les Américains. Les « gratte ciel » sont ce qu'il y a au monde de plus nettement et de plus tristement yankee. On conçoit qu'une ville comme New-York, bâtie toute en longueur sur une simple langue de terre resserrée entre deux cours d'eaux, ait eu besoin de ces monstres, pour tricher avec la nature et regagner par la hauteur ce que la nature lui volait en étendue. C'est entendu. Mais peut-être y aurait-il eu moyen da faire de ces maisons une chose moins irrévocablement laide. Y a-t-on songé ? Très peu je crois. On a voulu surtout faire des maisons de rapport, et c'est k cause de ce souci que New-York quand il fait un beau temps clair présente aux étrangers consternés, dès l'abord, le sourire glacé et formidable de ces cent mille yeux imperceptibles juchés sur lès quarante étages de ces maisons de rapport. Et l'étranger, s'il n'est pas encore trop effectivement infecté du virus yankee, est fixé. Tout d'ailleurs n'est pas à l'avenant ici et New-York sans l'ombre de coquetterie montre d'abord à ses visiteurs ce qu'elle a de plus laid. Elle leur laisse le soin de découvrir ensuite Hiverside Drive, une avenue magnifique qui se déroule avec majesté le long de la rivière où dorment des yachts et des voiles blanches; le Central Park, une sorte de « Bois de la Cambre » en pleine ville ; Broadway, la rue la plus furieuse et la plus agitée que j'aie jamais pu contempler, et enfin la Cinquième avenue... « Fifth Avenue » — c'est tout un monde pour les gens de New-York, c'est les Champs-Elysées, c'est Unter den Linden, c'est Piccadilly, c'est le Ring et la Perspective Newsky. C'est tout cela et c'est quelque chotse de plus. L'avenue commence dans l'extrême bas de New-York et jusqu'au Central Park, à mi-chemin, de sa fin, c'est une enfilade ininterrompue de magasins élégants, de restaurants, d'hôtels chics. La vraie élégance — et l'autre, — se retrouvent constamment ici, et côte à côte. Vers quatre heures de l'après-midi, il y a là un spectacle rare, un spectacle qui n'a probablement pas son pareil dans aucune ville. C'est l'heure du « shopping ». u Shopping. » Savez-vous, madame et chère lectrice, oe que signifie ce mot. magique de «shopping» pour une femme américaine? Ce mot remplit sa vie, remplit ses songes. Il sous-entend de grands trésors dépensés, de longues stations pleines de oonvoitises dans les grands magasins, et aussi le mince achat de la ménagère économe et pauvre. Il signifie non seulement l'achat de l'essentiel, mais encore et surtout la volupté supérieure de n'acheter point, et de sembler acneter. Il signifie la distraction favorite des femmes américaines. Shopping cela répond à tout, oela occupe tous les loisirs, cela satisfait presque tontes les convoitises, c'est un mot égalitaire que la dame millionnaire emploie avec autant de plaisir que la femme d'un petit employé à dix dollars par semaine. — « Où allez-vous ? — Je vais faire un peu de shopping. — Qu'allez-vous acheter, ma chère? — Est-ce que je sais? Je vais shopping. » — Et ' c'est ainsi que vers cinq heures de l'après-midi, les tramways, les métropolitains, les omnibus, les chemins de fer aériens, les voitures privées et les taxis-autos, déversent dans la Cinquième avenue un cortège de femmes, de femmes de toutes conditions, de toutes robes et de tous chapeaux, qui, pendant deux heures, vont traîner dans les magasins, demander le * prix des- choses, assommer les vendeuse^ de questions — et peut-être même faire quelque achat. Et ce que la ménagère, françaisie, ou la ménagère allemande ou la ménagère anglaise considèrent comme une humble corvée, l'Américaine le juge une volupté supérieure, une manière de péché léger sans autre damnation au bout que les récriminations du mari, ce soir. ' Et encore ! Les maris américains sont, à ce point de vue, les hommes les plus accommodants de la terre. Car si le premier , mari américain n'avait pas été 6i accommodant, jamais sa fenyne n'aurait songé ' à « shopper ». Et alors le shopping n'existerait pas... Et alors, ce serait la fin de ! tout. ÇA suivre.) René H. Feibelmann. Il est interdit de reproduire nos cor-respondancesy à moins d'en indiquer la INTÉRIEUR De du il faut faire M. Goblet d'Alviella commente dani la Revue de Belgique la journée du 24 mai. Le titre de son article : Le commencement du réveil, en dit la tendance. Il salue le revirement qui s'est-produit parmi les « éléments flottants « et dit « qu'il faut accentuer ce revirement encore incomplet, en montrant que le parti libéral est le seul capable de concilier l'ordre avec la liberté et le progrès ». Puis, après avoir établi une distint tion entre le cartel électoral et le cartel parlementaire et constaté que c'est la prévision de ce dernier qui, il y a deux ans, a amené les défections dont nous avons subi le contre-coup, M. Goblet d'Alviella écrit : Les cléricaux avaient réussi à convain-vre une partie des électeurs que si l'opposition était victorieuse, les libéraux, appelés à prendre le pouvoir, seraient contraints, pour le conserver, de passer sous les fourches caudines du socialisme. En vain, M. Vandervelde avait loyalement déclaré, au meeting du Cirque, que tout ce que les socialistes exigeraient du parti libéral, c'est qu'il réalise son programme. Nous n'avons pas réussi à faire admettre notre déclaration que tous nous étions absolument décidés à ne pas aller au delà. C'est cette conviction qu'il s'agit de forti-

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