L'étoile belge

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s.n. 1914, 07 Juni. L'étoile belge. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/dv1cj8901n/
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L'ÉTOILE BELGE Dimanche 7 juin 19(4 PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : Un Mi : S3 fr.; 6 mois, fr. G.5@; 3 mois, fr. 3.S® POUR LA PROVINCE : Un an : 16 fr.; 6 mois, fr. 8.50; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 h» En&winceilsuffltderetnettrelepriailel'abonaaaentuufiictau' Barometre du 7 juin 5 heures ESSESES ^ Hfle6'|s ÏÏÏSBf.iitf Kl 760-4 Qdean8à!hdT ^ 7""° ObservationS Il u, m \ ckAl ^ Température, Il So[f h ms-s s Barométre, il \ jff j~~ j . ^ Humidité(1(x)=3 Y& * £*// Hum.absol.) 71 Vent dominant, \\ cî? c* i .or/vr Déclin. ma£?n. y, y Epliémérides P°wr Soleil : \5/?- « d Lune: lever, 3 h. 31 Iever' ^ £• ?* eouclier, 19h.ôL coucher, 2 h. 07 Prévisions de l'Institut météorologique ; Vent W. faible; nuageux. Service des malles Ostende-Donvres Etat de la mer, le 7, à 4 heures : peu agitée ovwce usujj<iuereintitreiepriwuAituowm&ae7u au juactv inii niicni i «ou&BiasB%mi awfrfifflii nn^i^aym wK*,A£*rmfxt,i.n jbnsrtbu*** mztuu**™>i.—■ — —» -~ T • J • France, Angleterre, Allemagne et > Q f_ ) par trimestre awp .• ■ . AlîtfONOES 145 oM U niT.inn fl . tous pays de l'Union postale, f 9 "• payable d'avance Etat PAnfiMQ I® nHIÏ1Pfl°ft Lesanaonse* ra nisu avmt 2 beirai à L Oifloe «1e Publicité, JJU1 UjL\JrJJL \j8 Hollande, 7 fr. — Grand-Duché, 6 fr. J mandat-poste qSP WullUlllwa I© BlwlafiOi U 86, rue Neuve pu-a siaQ, ld soli-aièas. ÉTRANGER Le gâchis albanais La situation s'aggrave en 'Albanie. Les négociations de la commission de contrôle internationale avec les insurgés ont échoué. Ces derniers formulaient les revendications suivantes : 1° abdication du souverain actuel et son remplacement par un prince musulman ; 2° continuation de l'emploi de la langue turque pendant neuf ans ; 3° adoption du Croissant sur le drapeau albanais ; 4° concession aux musulmans, dans leurs rapports avec le khalifat, de privilèges religieux similaires à ceux dont jouissent les chrétiens dans leurs rapports avec le pape et le patriarcat. La première revendication excluait déjà toute possibilité d'accord. Le prince Guillaume ne pouvait évidemment souscrire à sa propre déchéance. Mais pourra-t-il résister longtemps ? Il eompte évidemment sur l'appui de l'Europe. Il a plus ou moins le droit d'y compter, car il est en somme le mandataire des puissances qui ont créé l'Albanie et l'ont désigné pour présider à ses destinées. Mais encore fàuHl tout de même qu'il soit accepté par les Albanais. Î1 ne faut pas, disent les amis du prince, s'exagérer l'importance de la révolte albanaise. La révolte a toujours existé à l'état endémique en Albanie. On ne pouvait pas espérer y mettre fin par la seule installation d'un prince. De plus, le prince n'a pas été nommé par les Albanais, mais par l'Europe, et cela dans l'intérêt de la paix européenne. L'Europe ne permettra pas à un groupement albanais de se mettre en travers de ses résolutions et d'anéantir son œuvre. La question est de savoir si les Albanais révoltés représentent la majorité ou la minorité du peuple albanais. Ismaïl Kemal bey, qui vient d'arriver à Vienne, a déclaré à la Correspondance Albanaise que le mouvement insurrectionnel est dû à des excitations étrangères et est limité aux territoires de l'Albanie moyenne où prédomine l'influence d'Es-sad pacha. Il a ajouté que la très grosse majorité du peuple albanais reste fidèle au prince. Cette dernière affirmation paraît un peu risquée. Le prince ne paraît pouvoir compter que sur les catholiques, qui représentent à peine le quart de la population totale et qu'il a eu le tort d'avantager au détriment des musulmans. Et il ne pourra sans doute compter sur eux qu'aussi longtemps qu'il les avantagera. 'Il s'est même déjà produit des défections. ; NOS DÊPÊGHBS Services spéciaux FRANCE y <X CRISE MINISTÉRIELLE Echec de la combinaison Viviani M. Viviani s'est rendu samedi, ver: midi 20, à l'Elysée pour remettre ses pou voire au président de la république. C'est à la suite de l'attitude irréductibl' des radicaux-socialistes unifiés relative ment à la loi de trois ans et en particulie de celle de MM. Godard et Ponsot, au con cours desquels M. Viviani avait tait appel que la combinaison a échoué. Le président de la république a renone à effectuer le voyage qu'il devait faire di manche à Rouen. Il sera remplacé par 1 ministre de la guerre. »*» Dès le début de la réunion de samedi ma tin, MM. Godard et Ponsot ont fait obser ver que leurs amis du parti radical unifi< avaient été péniblement impressionnés pa la lecture du texte selon lequel la loi mili taire ne pourrait être modifiée que plu: 'tard, après l'application de mesures don l'efficacité aurait été prouvée et seulemen ai, à ce moment, la situation extérieure 1-permettait. Il y avait là, selon eux, uni formule trop étroite qui ne pouvait don iuer satisfaction aux députés ayant vot< contre la loi de trois ans et convaincus d-la nécessité du retour prochain à la loi d< deux ans. La modification de ce texte de mandée par MM. Godard et Ponsot a ét combattue par M. Noulens et la plupar des futurs ministres. On a alors envisag le départ de MM. Godard et Ponsot et leu remplacement par des députés moins in transigeants sur ce point, mais M. Vivian a considéré qu'une modification nouvel! de son cabinet, au point où en étaient le choses, était contraire à sa dignité. Le dé part de MM. Godard et Ponsot, suivis peut être d'autres membres du futur cabine! aurait, d'autre part, pour effet de rejete 80 députés radicaux unifiés hors de la ma jorité ministérielle et M. Viviani n'a pa voulu déplacer l'axe politique de sa com binaison. M. Viviani a donc remis ses pou voirs à M. Poincaré lequel a vainement in sisté pour le faire revenir sur sa décision Déclarations 'de M. Viviani M. Viviani, venu samedi après-midi, 'a chambre, a déclaré dans les couloir qu'il avait poussé la conciliation le plu loin possible, tajit dans le choix des hoir mets que dans l'établissement de son 'prc gramme, notamment dans la rédactions d la formule concernant la durée du. servie militaire. Sur ce dernier point, il expl que qu'il ne pouvait pas faire abstractio, Be la situation extérieure, pas plus que de conditions militaires proprement dites. ] était prêt à étudier le meilleur moye d'utiliser les réserves et à organiser l'édt cation militaire préparatoire, mais il fa lait une expérience sérieuse. 0«i ne peu r>nn o.t-51 /lit at>miita ovnmn+Qr la. Un certain nombre d'Albanais catholiques ont refusé de marcher contre les révoltés. Des gendarmes ont fait défection. A Durazzo même il a fallu proclamer l'état de siège. En vérité, c'est le chaos qui règne présentement en Albanie. Non seulement il n'existe aucune entente réelle entre les Albanais qui soutiennent la cause du prince — les uns sont nationalistes, c'est-à-dire simplement albanais, les autres italophiles, les autres austrophiles, d'autres encore turcôphiles — mais les diverses autorités ne s'entendent pas entre elles. La commission internationale et le ministère sont antagonistes et les ministres ne s'accordent pas eux-mêmes toujours avec le prince. La rupture des négociations avec les insurgés rend donc la guerre civile inévitable. D'après le D1 Dillon, le correspondant du Daily Teiegraph à Durazzo, les insurgés auraient déclaré qu'un certain nombre des leurs ayant été tués pai les hommes envoyés contre eux par lf prince Guillaume, il y a du sang entre lui et eux et qu'une réconciliation ne s« produira jamais. Il faut que le princt s'en aille, ont-ils ajouté. On sait que le prince Guillaume a fai: appel aux puissances. Cette demande i été appuyée par l'Italie et par l'Autriche, mais elle a été reçue assez froidemen par les autres puissances. Cependan l'Angleterre, jusque-là hostile à toute in tervention, aurait fini par déclare! qu'elle participerait à une démonstratior navale si elle était jugée nécessaire et s l'idée en était adoptée par toutes les na tions. L'Allemagne aurait adhéré égale ment à une action collective. H est donc vraisemblable que l'on v; voir apparaître une flotte international! devant Durazzo. Cela sufflra-t-il pour ei imposer aux insurgés ? C'est peu pro bable. Les puissances consentiront san: doute à débarquer les quelques cen taines d'hommes nécessaires pour assu rer la protection du prince, mais, à par l'Autriche et l'Italie, elles ne paraissen nullement disposées à faire l'effort mili taire indispensable pour mettre à la rai son les Albanais révoltés. Le prince Guil laume aura beau dire qu'il est leur man dataire : elles auront toujours la re£ source de répondre qu'il a lui-mêm compromis sa situation par la façon don il a jusqu'ici rempli ses fonctions e qu'elles ne peuvent accepter la respon sabilité de ses erreurs. 'de l'ËTOILE BELGE serne des jeunes gens pour la seule raison qu'ils ont fait l'exercice pendant quarante dimanches dans leurs communes. Il ajurait fallu voir ce que des classes formées de tels jeunes geffœ auraient donné J pendant une certaine période. Ce n'est - pas, a ajouté M. Viviami, au moment où, à côté de nous, on arme de plus en pins, 3 que nous puissions songer à diminuer no- - tre puissance militaire. Ce n'était donc c pas une simple question dé rédaction, - mais um dissaratiineait de fond Qui nous , divisait. M. Viviani a dit ensuite que, pooir lui, 3 il estimait avoir fait son devoir, mais qu'il - n'y a pas seulement les responsabilités 5 ministérielles. Il faut aussi, a-t-ill dit, que celles des collectivités s'exercent maintenant...M. Deschanel à l'Elysée M. Paul Deschanel est arrivé à 4 h. 50 à l l'Elysée. M. Delcassé î Le président de la République a prié M. t Delcassé de venir s'entretenir avec lui à t l'Elysée, mais celui-ci étant un peu souf- i frant, n'a pu se rendre samedi soir chez ! M. Poincaré. • Commentaires 5 Les journaux de samedi soir, Temps et ' Liberté s'accordent à attribuer l'échec de : la combinaison Viviani au tfësir de celui-ci r de concilier divers programmes politiques. ■ Ils estiment qu'il faut de l'énergie et de J la clarté. Ils affirment la nécessité de main tenir nettement la loi de trois ans. « La r France, dit le Temps, doit passer avant J tout. Elle exige un gouvernement résolu à ; appliquer sans faiblesse, sans reticence et ' sans promesses anémiantes le service de trois ans, sauvegarde de la patrie. » r Mort du peintre Ferrier 3 On annonce la mort du peintre Gabriel - Ferrier, membre de l'Institut. La visite des municipalités étrangères Les édiles étrangers ont visité, samedi matin, les Invalides, sous la conduite du génjérad Niox, gouverneur. Ile ont ensuite à. visité le Petit Palais et ont déjeuné au s Bois de Boulogne. Ils ont assisté, l'aiprès-s midi, à une réunion d'aviation à Long-,- champ. L'affaire Gauzy g Mazoyer, l'individu qui blessa à coups . de revolver le soldeur Gauzy, a été arrêté a samedi après-midi à 5 heures, aux Bati- a gnoiles. f 1 Les fraudes électorales à Lille a L'enquête ouverte au sujet des fraudes !- électorales de Lille est sur le point d'être t close. Le parquet général a réclamé le dos- c4 l'nr» a'ntiArvri à pa miP <1aq rémiiai- tions soient prises dans un avenir très prochain. On serait arrivé à retrouver la trace de plus de dix-huit cents fausses inscriptions. Les journaux de Lille expliquent longuement comment on s'y prenait pour confectionner les fiches des faux électeurs et par quelles précautions, lors de la vérification, on parvenait à éviter la découverte du pot aux roses. Un comité électoral agissait avec la complicité d'employés municipaux. Quand, dans une localité des environs de Lille, on avait besoin d'un appoint électoral, vite on opérait le transfert d'une série de faux électeurs dans cette localité et, grâce à leurs cartes, des comparses dans le genre des petits-frères et des typos tournaisiens venaient voter. ANGLETERRE Encore un incendie suffragiste Un ki-oendie a détruit samedi une grande maison meublée, actuellement inhabitée à Tylers Greem, dans le Buckin.gham-shire. On a trouvé près du lieu du sinistre une bouteille de paraffine, de l'ouate saturée d'esseaice et des manifestes suffra-gistes.La suffragette à la cour Le New-York Herald donne les détails suivants sur l'incidiant qui s'est produit à la dernière réception de gala du palais de Buckingham. La suffragette qui, en passant devant le roi et la reine, s'écria : « Pour l'amour de Dieu, Majesté, supprimez l'alimentation forcée » (ou bien, car il y a deux versions : « Ne laissez pas torturer des femmes ! ») est miss Mary Blomfield, fille de feu sir Arthur Blomfield, l'émin.ant architecte, et petite-fille d'un ancien évêque de Londres. Miss Mary Blomfield était parfaitement calme. C'est au moment même où, les huissiers venant, comme c'est l'usagé, de disposer derrière elle la traîne de sa robe, elie s'arrêtait et s'inclinait pour faire devant le trône la révérence traditionnelle, qu'elle poussa le cri incriminé. Miss Mary Blomfield était accompagnée de sa sœur ; celle-ci, qui n'avait pris aucune part à la démonstration, n'en fut pas moins invitée à quitter également le palais. Elles sortirent toutes deux sans protester. C'est au moment où miss Blomfield passait devant le roi qu'elle cria la phrase reproduite ci-dessus. Il est, dit^on, inexact qu'elle se soit jetée à genoux, ainsi que certains l'affirment, Les deux jeunes filles sont des suffragettes acharnées. Elles avaient déjà antérieurement été présentées au roi et paru aux fêtes de la cotur. Elles ont été, immédiat tement, rayées l'une et l'autre de la liste des invitations. Mais il n'y aura pas de poursuites. S'il faut en croire le Daily Express, la reine aurait tenu le propos suivant : <c Si les femmes n'avaient pas commis de plus grave incartade que oelle-ci, on pourrait peut-être la leur pardonner. » Explosion de grisou à bord d'un cuirassé De Grotnarty : Une explosion de grisou s'est produite vendredi dains les sautes à charbon dut cuirassé Bellerophon. Quatre chauffeura ont été grièvement blessés. Deux ne survivront pas à leuris blessures. ALLEMAGNE , A propos de la prochaine visite de Guillaume II et de l'amiral von Tirpitz à l'archiduc-héritier d'Autriche. , On mande de Berlin à la Gazette de " Francfort : Le fait que l'empereur Guillaume et l'amiral von Tirpitz viennent d'être invités simultanément à une partie de chasse chez l'archiduc héritier d'Autriche, à Ko'mopitch, porte certains journaux à penser que les différentes questions intéressant la politique navale des deux Etats vont être discutées à cette occasion. Quelques journalistes ont même établi un rapprochement entre cette entrevue et la ques-' tion de l'entente navale anglo-russe qui, s à notre connaissance, est toujours une [ question et ne s'est pas encore transformée en réalité. ' Dans les milieux bien informés on affir-' me de façon formelle que l'entrevue de Ko-^ mopitch n'a absolument aucune relation ' avec la politique en géhéral et particulière-' ment avec la politique navale. Ceux qui savent dans quelles conditions l'amiral a été invité comprennent qu'il ne s'agit là j que d'une invitation à une partie de chasse. ! Il est d'ailleurs compréhensible que l'ar-' chiduc héritier, qui a rencontré l'amiral pour ainsi dire en passant, ait le désir de mieux connaître le véritable fondateur de la marine allemande. Peut-être souhaite-t-il d'entretenir l'amiral d'une chose qui lui tient à coeur : la marine autrichienne, mais cela n'a rien que de très naturel. On peut agiter la question de savoir si une convention navale entre l'Allemagne et l'Autriche est vraiment utile ou possible, i mais une chjjse n'est pas douteuse, c'est - que si des pourparlers devaient s'engager 5 sur ce point on ne commencerait pas par en informer le monde entier en organisant une visite du ministre allemand de la marine chez l'héritier du trône d'Autriche-t Hongrie. , La série continue ' L'affaire du pseudo-assesseur Thor-mann, de Koeslin, a eu pour effet de dé-5 clancher un certain nombre d'autres affai-1 res où des postes officiels étaient occupés 1 par des aventuriers. C'était d'abord le pré-1 tendu ingénieur Schroeder, un vulgaire ^ escroc, qui depuis trois ans dirigeait les ' services électriques de la ville de Schwerin, 5 puis le faux garde général des forêts Heinz qui pendant plusieurs semaines joua son rôle auprès des autorités compétentes el qui vient d'être démasqué comme escroc Devant le tribunal correctionnel de Stolj il (Poméranie),-vient de comparaître un nommé Toepper, accusé de cambriolage. Ce Toepper avait commis le délit au temps o£ il était administrateur de la maison d< li convalescence pour enfants à Stolpmùnde u sur la mer Baltique. Au cours des débats e il fut établi que l'accusé fut déjà condamn< a une fois à dix mois de prison pour vol ei une fois à huit ans de réclusion pour bri gandage. Grâce à de faux papiers il pu: être nommé à la tête d'une entreprise clia ritable qui implique une grande responsa bilité morale. Toepper a été condamné è s quinze mois dp prison. A _ Pseudonymes nobles Des noms nobles ne pourront plus désor mais être pris comme pseudonymes pa: des écrivains ou artistes qui sont rotu s riers. La cour d'appel de Berlin en a ains e décidé. Tout en reconnaissant le droi i- pour un homme de lettres ou un artiste d i- jtioTuxp «ps miivrefi rt'irn juitre nom la cou. a cependant j'ugé que l'octroi de la noblesse constitue un privilège dont l'Etat s'est réservé le monopole. Il n'y a rien à répondre à cette façon de voir. Un écrivain ou un artiste de mérite n'a pas besoin d'une fausse noLlesse pour y accrocher son talent. Lieutenant puis... artiste lyrique Sur une scène de music-hall berlinois se produit actuellement un chanteur bulgare nommé Lazare Ivanow qui n'est autre que le neveu du généralissime de l'armée bulgare et vainqueur d'Andrinople au cours de la dernière campagne. Lazare Ivanow a lui-même participé à la guerre commè lieutenant d'artillerie. 11 reçut deux graves blessures et fut décoré de la médaille d'or du mérite militaire. Une belle carrière semblait attendre le jênne officier, mais, sans fortune personnelle, il renonça volontairement à l'uniforme pour embrasser la profession qu'il, croit plus lucrative d'artiste de music-hall. Cela ne l'empêche pas de figurer sur les contrôles de l'armée bulgare en qualité de lieutenant de réserve. En Allemagne, un tel cumul serait absolument impossible et Ivanow aurait été immédiatement rayé comme officier de réserve. Inutile d'ajouter que le fait d'un officier de réserve chantant sur les planches n'a pas peu contribué au succès de l'artiste Ivanow auprès du public berlinois. Les gymnastes allemands Au cours de l'assemblée <iu comité central des gymnastes allemands à Leipzig, le docteur Goetz, président, a fait connaître que l'association a augmenté pendant l'année dernière de 450 sociétés avec 65,000 membres. Elle embrassait au 1" janvier dernier 11,400 sociétés avec 1,188,000 membres actifs et près de 200,000 membres honoraires payant les cotisations. U y a sept ans l'Association comptait seulement 8,157 sociétés avec environ 850,000 membres. Il existe encore un certain nombre de gymnastes allemands qui font bande à part. C'est ainsi que les gymnastes antisémites comptent 178 sociétés et 15,600 membres, les gymnastes israélites 35 sociétés avec 2,800 membres, les gymnastes socialistes 1,620 sociétés avec 138,000 membres sans çompter les associations d'étudiants qui ont toutes des sections de gymnastes. ITALIE A LA CHAMBRE Le programme financier du gouvernement La chambre a disenté samedi les mesures financières. Le ministre d'u Trésor constate la nécessité des mesures financières proposées par le précédent gouvernement, mesures rendues nécessaires par l'occupation de la Libye, d'importantes dépensées civiles et les augmentations d'armements de tous les Etats, auxquelles l'Italie ne peut se soustraire. Le ministre résrame le programme financier du gouvernement : 1° Respecter les engagements pris et étudier le moyen de diminuer les charges pour le budget ; 2° P-rocédter avec modération dans la inclusion de nouveaux engagements ; 3° Limiter énergiquement l'augmentation des dépenses et étudier en même temps la simplification administrative et la décentralisation ; 4° Etudier la réforme des impôts et Voncilier la vie financière des communautés locales en maintenant mtangiblament l'assiette du budget de l'Etat. Le ministre termine en denrharKlant la prompte approbation des mesures financières nécessaires, car ce serait s'engager dans une voie désastreuse que de faire front, au moyen de dettes, à des dépenses n'ayant pas un caractère transitoire. AUTRICHE-HOFiGfMB Un procès de haute trahison Acquittement général De Leimiberg : La cour d'assises a rendu son jugement diams le procès de haute trahison pendant depuis deux mois contre le journaliste ruthène Bondasuik, l'étudiant KoiWra et les deux prêtres ortho-doxep Sandowicz et Hudyna. Tous les accusés ont été acquittés. Us resteront provisoirement en prison jusqu'à ce que la sentence ait acquis force de chose jugée. Le siège du clocher. — Deux morts La gendarmerie n'a pas encore réussi jusqu'ici à arrêter le meurtrier qui tire du haut du clocher de Grossboeflam (Hongrie). Les gendarmes ont maintenant cerné le clocher et occupent des positions abritées, mais ils ne peuvent y monter parce que seul un escalier très haut et étroit y mène, de sorte que chaque assaillant serait" certainement tué par le meurtrier. Jusqu'ici Thomsics a tiré en tout deux cents coups de feu. Il a tué deûx personnes et en a blessé quatorze. L'autel et les saintes images de l'église ont été complètement détruits par les coups de feu. Le meurtrier a crié qu'on avait bien fait de le laisser dormir. «J'ai maintenant de nouvelles forces, dit-il. Il y aura aujourd'hui un grand massacre. Quand j'aurai tiré ma dernière cartouche je me suiciderai. » Il a tiré ensuite de nouveaux coups de fusil. La supposition d'après laquelle il serait aliéné paraît inadmissible, car il a prémédité son meurtre avec beaucoup de raffinement. Il a acheté plus de 300 cartouches et il paraît aussi qu'il a emporté des vivres dans le clocher. L'assiégé s'est rendu Lai gendarmerie a ouvert vers miidî un feu nonlrri contre le clocher où Tomsics, le meurtrier de la famille Krauseir, s'était réfugié, puâls le curé s'avança, et invita Tomsics à se rendre. Tomsics fit alors son apparition à la porte de l'église. On lui crba : « Haut les mains ! » sous peine d'être abattu d'un coup de feu. Tomsics se rendit alors sams résistance. On trouva sur lui un browning chargé de sept cartouches. Il avait en outre . trente cartouches dans sa pocha Tomsics fut arrêté et soumis à un interrogatoire. Il y a ou au total 3 morts et 19 blessés. SERBIE La crise ministérielle i Les chefs des partis de l'opposition on! : remis vendredi après-midi à la chanoel- < lerie royale une réponse écrite aux ques - tions uue le roi leur a soumises. AFRIOUE DU SUD Mort d'un capitaine de mission Le Daily Teiegraph, dans une dépêche de Brooken Ilill, dans la Rhodésia, annonce la mort, au cours d'une mission dans la jungle, du capitaine Kelsey, chef de la mission, qui tentait de faire un voyage en automobile du Cap au Caire. Le capitaine avait été sérieusement blessé le 21 mai par un léopard. CHINE La question de l'émission, en Belgique, de Bons du Trésor chinois, 8 p. c., est heureusement réglée. De l'agence d'Extrême-Orient : Notre correspondant particulier de Pékin nous informe qii'une transaction est intervenue entre le gouvernement chinois et la Banque de Reports, de Fonds Publics et de Dépôts, à Anvers, au sujet de l'émission, en Belgique, de bons du Trésor 8 p. c. Nous reproduisons, ci-dessous, la teneur de l'accord qui a été signé, à Londres, le 2 juin, par MM. Liou Yu Ling, ministre de Chine, et Tchang Tsing Tao, délégué financier chinois d'une part, et M. von Hell-feld, intermédiaire anglais, représentant la Banque d'Anvers d'autre part. Les 31,111 coupons 8 p. c. seront remplacés par 36,000 coupons'5 p. c., représentant une valeur totale de 281,880 livres sterling. Le gouvernement chinois recevra 87 p. c. sur chaque somme de 9 livres sterling émise, impôt, timbres et tous frais quelconques compris. Les clauses de l'ancien contrat concernant les garanties, le remboursement et autres détails sont maintenues. Nous pouvons ajouter que l'accord précité dont nous avons obtenu confirmation dans les milieux officiels aurait reçu, d'après M. von Hellfeld, l'approbation de tous îes souscripteurs aux bons 8 p. c. ISS ÉTBBMtS iffiiilws LA REVOLTE ALBANAISE Le prince visite les positions fortifiées Le prince, accompagné du colonel Thomson et du colonel Armstrong, a visité samedi les positions fortifiées. Le colonel Thomson a été chargé d'organiser les forces armées albanaises. Le général Deweer part en congé ptur les Pays-Bas. Un colonel et un professeur italiens arrêtés, puis relâchés Le colonel italien Muricchio et le professeur italien Chinigo ont été arrêtés vendredi, à 7 h. 45, chez le directeur des postes italiennes sous l'inculpation d'avoir été surpris échangeant des signaux lumineux avec les insurgés. Le consul italien a été avisé de ces arrestations, à 8 h. 1/2 du soir. Le remplaçant du consul a protesté contre le retard mis à l'informer de l'arrestation de deux sujets italiens protégés par les capitulations. Il a protesté également contre la violation de domicile et enfin a fait vérifier et mettre sous scellés les papiers saisis. Parmi ces papiers le colonel Muricchio a trouvé un carnet qui ne lui appartenait pas. Le colonel Muricchio et le professeur Chinigo ont été remis en liberté à minuit. Noms reoevoiis la dépêche salivante d'Amsterdam : L'envoyé spécial ctoi Telegraf à Durazzo doome la version suivante die l'incident italien-albanais : Jeudi sodir, à 8 heures, le capitaine Fabius a/perçut pour la quatrième fois des signjaux lumineux faits entre lefs msairgés et une maison de Durazzo. Le capitaine oerna avec un détachement de gendarmerie la maison, qui est habitée par des Italiens ; le© gendai> mes qui entrèrent surprirent Les habitants en flagrant délit et les arrêtèrent, malgré la protestation du consul italien. Le commandant Thomson, qui devait partir cette nuit pour Valonsa, fut informé et approuva l'arrestation. Quoique le consul prétendît qu'on n'avaiit pas le droit d'arrêter les Itall'iems, une perquisition eut lieu dans la maison et cxn saisit tous les documents qu'on y trouva. Mais, à ce moment, apparut le ministre italien, M. Aliotti, qui avait été prévenu. Les journalistes présents protestèrent mais le commandant Thomson resta calme et répondit à la protestation du ministre que les étrangers sont obligés d< se soumettre à l'état de siège. Lorsque le ministre s'aperçut de ce qu€ toutes ses protestations ne faisaient aucune impression sur le commandanl Thomson, il demanda la mise en liberté des Italiens en engageant sa parole d'honneur. Cette demande fut agréée-, après que le prinee eut donné son consentement. Les journaux de Rome rendent compte de la vive émotion qu'a produite eai Itailàc l'arrestation du codonel Murricchio. La Tribuna regrette que certaines auto ritést, qui devraient conserver leur séré. nité, prêtent leur concours à l'œuvre d< calomnie qui s'est accomplie à Durazzc contre l'Italie. Le Giornale d'Italia souhaite que le gouvernement italien sache sur qui doivent retomber les responsabilités. Les revendications des Epirotes On dit que le gouvernement a agréé les revendications des Epirotes. On parle déjà de remplacer le prince de Wied Le Giornale d'Italia publie une dépêch< de Brindisi d'après laquelle les chefs mu su!lmans et chrétiens albanais s'enten draient sur le nom du successeur du princ< cLe Wded au trône d'Albanie. Leur pré férenice irait vers un prince de la maisor Bonaparte. On mande de Brindisi à la Tribuna de Rome : Un prince de la famille Bonaparte pressenti par les chefs albanais, aurai' fait comprendre eju'il accepterait la cou ronne d'Albanie. L'impression à Vienne Une partie de l'opinion viennoise qui malgré tout, était demeurée jusqu'à pré sent résolument optimiste, ne cache pLuj aujourd'hui son impression que la situa tion en Albanie est réellement grave. L'é chec des pourparlers avec les insurgés et dit-elle, l'apathie des puissances dans h , question albanaise, laissent apparaîtr l'avenir de l'Albanie comme plein de dan gers et de complications. La. diplomatie viennoise se montre très active depui quelques jours. L'emipereur a accordé de nombreuses audiences, notamment à l'ar-chiduc-héritier, au comte Berchtold, au chef die l'état-major général baron Conrad de Hoetzendorf. Les journaux parlent des longs entretiens qui ont eu lieu vendredi au Ballplatz entre le comte Berchtold, le duc d"Avarna ambassadeur d'Italie, et M. de Tschirsev-ky, ambassadeur d'Allemagne En outre, Ismail Kemal bey, qui est appelé peut-être à jouer un rôle dns les événements qui vont se dérouler, a conféré vendredi longuement avec le comte Berchtold. Le Deutsches Volksblatt croit savoir qu'Ismail Kern ail bey a déclaré qu'une intervention européenne était devenue urgente.Izzet pacha, ancien ministre de la guerre de Turquie, se trouve également à Vienne depuis vendredi. La Neue Freie Presse croit savoir que le roi Carol a conseillé à son neveu, le prince de Wied, de ne pas quitter Durazzo pour une autre ville albanaise.. Toute fois, les journaux viennois laissaient entendre vendredi que le prince de Wied partirait probablement incessamment pour Soutarà. L'opinion italienne La situation en Albanie fait l'objet principal des commentaires des journaux italiens. Le seul point, d'ailleurs, sur lecfuel ils paraissent unanimement d'accord, c'est la gravité de cette situation. Pour le reste, les avis sont très partagés. ^ Le Mattino demande la division de 1 Albanie en deux sphères d'influence, l'une italienne, l'autre autrichienne. C'est, dit-il, la seule solution qui puisse garantir l'avenir.L'Italia estime que la démonstration navale, au sujet de laquelle l'accord semble se faire entre les puissances, sera insuffisante.Le Messagero, qui blâme la conduite du prince Guillaume, espère dans une manifestation de la volonté de l'Europe. Panique parmi les Italiens de Durazzo On mande de Durazzo â la Correspondance Albanaise de Vienne : Après la proclamation de l'état de siège dans la ville, une panique s'est emparée des Italiens qui demeurent ici. Tous les ressortissants italiens ont pris la fuite. ; ■ 1 ■ ' 1 ETATS-UNIS ET MEXIQUE Un démenti M. Bryan dément le bruit selon lequel les médiateurs et M. Rfano, représentant du Mexique, ont protesté contre le débarquement des munitions à Tampico, destinées aux insurgés. En vus de nouvelles élections présidentielles et législatives Le conseil municipal de Mexico prend des dispositions pour que les élections du président, du vice-président, des sénateurs et députés aient lieu le 5 juillet. VVVVVV*VVVWVVVM/VVVVVVVVM*VVVVVVVVWl'VVlM*V\il*V%% Voir plus loin nos Dernières Nouvelles de la nuit. WVVWMWVV«VI'VVVWVWVWVVWM**VVVIA*VW*VWVV% FRANCE ICottespoaàtmee partiauHèTC de rEroms Bklgs) Paris, 6 juin. ehancement à vue En une heure, quelle scénario ! Douze personnages pins notoires les uns que les autres, sont rassemblés au ministère de l'intérieur. Ils sont douze radicaux, à l'exception d'un seul, un n-ommé Jean Dupuy, que M. Poincaré a placé là pour « tout garantir ». Ils vont être ministres. Et ils sourient. Le bonheur plane. Pour-■ quoi ne planerait-il pas ? Hélas ! Il est midi lorsqu'ils espèrent, lorsqu'ils tiennent presque les bienheureux maroquins. A midi et demi tout change. Dans un coin, au bout de la table, ils ont admis depuis le matin deux individus au masque farouche : Godart le lugubre et Ponsot l'ironiste, deux radicaux unifiés, deux radicaux disciplinés qui sont là pour représenter leur parti et qui ont l'air de beaucoup y tenir. La question financière est pourtant arrangée. La question militaire va l'être. L'Elysée précisément vient d'envoyer son texte. C'est l'Elysée qui fait, qui vent faire la déclaration ministérielle... Digne émule de Briand, de Millerand, et parfait opportuniste, M. René Viviani, berger du nouveau troupeau, trouve ce texte parfait. Les trois ans seront loyalement appliqués, l'expérience de l'avenir devant apporter les réformes projetées dans le but d'alléger l'impôt du sang. L'expérience, l'avenir? On vit soudain Ponsot et Godart se dresser, refuser du geste... Que voulaient-ils, ces gêneurs? Ils le dirent : la préparation ouverte et franche du retour aux deux ans, ce qui ne signifiait nullement que l'on saboterait les trois ans. M. Jean Dupuy, sentinelle de l'Elysée, fronça ses sourcils de grand patron : — Ils ne sont pas contents, qu'ils s'en aillent ! | Facile à dire. MM. Ponsot et Godart s'en allèrent en effet, mais ils emmenaient avec > eux les 220 ou 230 voix du bloc de gauche - irréductible. 1 Gouverner sans ce bloc ? M. Millerand en eût été capable. M. Viviani y renonça tout de suite. Il courut à l'Elysée et rendit son tablier. Les « douze » de l'Intérieur gémirent. Mais que faire? Ils étaient victimes des trois ans, ou plutôt de la question politique absurdement greffée sul- cette loi : M. le président de l'a République a dû promettre ' à Saint-Pétersbourg que l'on n'y touche-j rait point. 11 a eu raison de prendre cet - engagement. Mais pourquoi veut il rédiger ■ lui-même la déclaration ministérielle ? Qu'il rappelle Doumergue, l'homme qui ^ a le don des phrases à la papa. Doumergue ' aurait réussi à contenter Poincaré, Pon-. sot, Godart et la Russie. s Et l'exécutif ne se serait pas compromis, tandis que le voici, qu'on le veuille ou non, engagé dans la bagarre. Il fait appel à! Delcassé. Pourquoi pas à Ribot ? Il semble qu'il se refuse, qu'il veuille se refuser à prendre en considération le nouveau bloc. Il a tort. On peut, je le répète, conserver les trois ans. On les conservera. Les radicaux-socialistes ne demandent pas mieux. Mais ils ne le veulent pas qu'on les érige en dogme. Ils sont encore pour cela trop près des élections. Quand le président de la République aura constaté qu'il n'y a point péril en la demeure, quand il aura renoncé à faire constituer un cabinet de résistance, il écoutera la sagesse et s'en remettra à Doumergue, au sage et souriant Doumergue, du soin de constituer un bon petit cabinet de tout repos, bien orienté à gauche, sans péril aucun pour la défense nationale. Car la sagesse finira bien par prévaloir. Louis Maurice. f Il est interdit de reproduire nos correspondances, à moins d'en indiquer la source. INTÉRIEUR ET APRÈS? Il serait naïf de supposer que le fait brutal gène nos adversaires. Il les gêne si peu qu'ils l'admettent. Et l'ayant admis, ils s'écrient, avec la désinvolture de don Juan bernant ses créanciers ; o Et après ? » Que nos lecteurs ne croient pas à une plaisanterie. Voici, en effet, ce que nous lisons dans le Journal de Bruxelles, organe officieux de M. de Broquevilte : Les joiumaaix de l'opposition nous ont aippris un fait d'une gravité épouvantable S il paraît que, n'ayant plus pour lui la mat jorité. des suffrages dans lteneemble dlu pays, le parti conservateur ne représente plus la majorité du peuple beige ; par conséquent — toujours d'après ces journaux — il n'a plu» le droit de gouverner la Belgique.On l'a dit esi termes sévères. Ecartaait avec dédain tous vains raisonnements, la magistrale Etoile belge Ta déclaré : le sou-vernemieiat clérical a contre lui la majorité des suffrages, c'est là un fait brutal. Un fait brutal ! Miséricorde ! C'en est fait de noua ! Que feroce-nous contre un fait brutal?Et pourtant, si l'on répondait simplement : Et après ? Le fait n'est peaxt-être pas eai réalité si avéré que l'opposition le prétend. On peut le discuter. Mais faisons Xa partie belle à l'adversaire. Acceptons provisoirement son fait brutal. Admettons un instant que la majorité parlementaire ne corresponde pas exactement à la majorité des suffrages, admettons qu'elle n'ait même point poui elle cette majorité. Et après ? Quelle est la valeur, de votre fait brutal, messieurs ? Vous pirétendez qu'un pa/rti qui aurait obteinu légalement la majorité! des élu? n'aurait pas le droit de gouverner, ou, selon votre expression, qu'il détiendrait frauduleusement le pouvoir, en usurpateur, paroe qu'il n'aurait pas aussi obtenu la majorité, c'est-à-dire, au minimum, la moitié plus un du nombre total -des suffrages. Où avez-vous pris cela? Est-ce dans la Constitution belge ? Est-ce dans notre dro.il public ? Est-oe dams les ouvrages autorises de Laurent, de Thonissen, de Giron, d-e Beltjens ou de quelqu'amire de nos juristes renommés? Parlez, messieurs, dites-nous sur quel principe de droit public von vous appuyez, quel texte légal ou constitutionnel vous invoquez 1 Mous vous écoutons.Èt voilà pourquoi M. de Broqueville, soutenu par une majorité parlementais: qui ne représente pas la majorité des suffrages, prétend avoir le droit de gouverner ! Le Journal de Bruxelles nous demande où nous avons trouvé que le gou vernement doit être l'expression de 11 majorité du corps électoral. Ce n est pus dans la Constitution, évidemment, pur si en 1831 un membre de la Constituante avait proposé d'inscrire cela dans notre Charte, on l'aurait appelé La Pa-lice ! Et les commentateurs de la Constitution n'ont pas cru devoir le faire non plus, parce qu'ils ne pouvaient supposer qu'un jour viendrait où l'on prêcherait de pareilles hérésies 1 Non, cela ne se trouve pas dans la Constitution ; mais la Constitution consacre le régime représentatif, et l'exactitude de la représentation est l'essence même de ce régime. Si la représentation n'est pas exacte et sincère, il n'y ;< pas de régime représentatif. Il n'y a plus qu'une fiction légale, contraire à la vérité et à la justice. Si M. de Broqueville et son officieux ne savent pas comment ce principe essentiel se concilie avec le droit reconnu à la Couronne de choisir ses ministres, nous leur conseillons vivement de relirf ou de lire — les juristes dont ils invoquant l'autorité. Et si l'honorable che; du cabinet tient à obtenir le plus gran< succès de tribune de sa carrière, qu'i développe devant la Chambre, à la rentrée, la thèse du Journal de Bruxelles '. Ce jour-là, il y aura du monde au palais de la Nation I année. — JST" 158

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