La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 09 Juillet. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/028pc2vf56/
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LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS: 2 mois août-septembre, fr. YXOi ï mois (août), f«*. Les demandes d'abonnement sont reçues exctxu^• cernent par le* bureaux et les facteurs des postes. — Les réclamations oonoemant les abonnements doivent <fr-e adressées exclusivement aux bureaux de poste. ADMINISTRATION ET REDACTION : Montagne aux-iSerbss-Potanèrss, 31, Bruxelles PRIX DES ANNONCES : Pet. annonce s, la ligne, ir. t. 00. — Réclames ava n les ann., la lig., tr. 2.50. — Corps du journal, la, lig., ir. 7.50. —■Faits divers, la lig., lr. —Nécrologie, la lig., Ir. 3.50. — Coin des Eleveurs, annonces notariales, avis de sociétés (assembléest, paiement de ooupons, tirages), la lig., fr. 2.00. ' Bureaux de 9 à 17 houros Direction el Administration : gjjj j£,V42 i? i9™3.j JOS. MORESSÉE, DIRECTEUR j j LA GUERRE 1,436e jour de guerre Rien à signaler. Les événements de Russie Moscou, 7 juillet : Voici quelques détails au sujet do l'attentat contre le ministre d'Allemagne ; Pour être certains d'avoir accès auprès du ministre, les deux assassins s'étaient procuré des papiers qui affirmaient leur qualité de membres de la commission chargée de combattre la contre-révolution. Reçus par M. von Mirbach, ils lui dirent qu'ils venaient l'entretenir au sujet du procès d'un officier de Bucarest qu'ils prétendaient être un parent éloigné du ministre et que celui-ci ne connaissait même pas personnellement. Ce disant, les meurtriers lui mirent sous les yeux les pièces du procès. Ce n'est qu'après un certain temps qu'ils sortirent leurs revolvers et qu'ils tirèrent sur le comte Mirbach, le conseiller de légation Riezler et le lieutenant Millier. Leur coup fait, ils sautèrent par la fenêtre et jetèrent des grenades à main dans la direction du ministre déjà blessé. Aucun autre membre de la légation ne fut atteint. Les meurtriers s'engouffrèrent dans une auto qui les attendait et sur laquelle la garde, surprise, tira vainement des coups de fusil. Aussitôt qu'ils eurent connaissance de l'attentat, MM. Chit-chérine et Karachow vinrent à l'ambassade exprimer leurs regrets et leurs condoléances en affirmant qu'il était plutôt dirigé contre les bolchevistes que contre l'Allemagne. MM. Lénine et Swerdïof, président du Comité central exécutif, sont vônus ensuite à la légation, où ils donnèrent l'assurance que l'impossible serait fait pour découvrir et punir les coupables.On a su depuis que les meurtriers s'étaient réfugiés dans le quartier général des socialistes révolutionnaires de gauche, dans une maison qui a été aussitôt cernée par les troupes. Moscou, 7 juillet : Les sooiaux-libéraux de gauche ayant été convaincus d'être les auteurs de t'assassinai du comte von Mirbach, leurs représentants ont été arrêtés et enfermés au théâtre. Dans la ville, des combats ont eu lieu en différents endroits entre les contre-révolutionnaires et les bolchevistes, dans lesquels ces derniers ont momentanément le dessus. Tous les membres de la légation allemande, ainsi que les diverses autorités allemandes, sont indemnes. *** Eerlin, 8 juillet : , L'ambassade de Russie à Berlin a communiqué à la presse une déclaration disant qu'aucune information propre n'a été reçue jusqu'à présent par l'ambassade au sujet de l'attentat contre le comte Mirbach, à Moscou, la ligne directe qu'elle possède avec Moscou étant interrompue depuis trois jours. La nouvelle du meurtre a profondément ému l'ambassadeui qui, malgré sa grave indisposition, est allé immédiatement présenter ses condoléances au gouvernement. On considère l'attentat comme un acte de terrorisation, comme il s'en rencontre dans tous les pays et à toute époque. Cependant, aux heures les plus sombres du tsarisme, 13 parti bolcheviste n'a jamais eu recours à cette arme. ' Le gouvernement russe s'efforcera par tous les moyens de combattre ces méthodes d'action; le gouvernement ayant été surpris parles événements, il se pourrait que cet acte de terrorisme entraine des résultats imprévus. L'ambassadeur est convaincu que cet incident regrettable n'aura aucune influence sur les bonnes relations entre l'Allemagne et la Russie.,Moscou, 7 juillet : Il apparaît comme certain aujourd'hui que l'attentat contre le ministre d'Allemagne était le signal d'une insurrection générale contre les bolchevistes. Une partie des sociaux révolutionnaires de gauche semble avoir pris part à ce mouvement concurremment avec le socialiste révolutionnaire de droite Sourngoff et son groupe d'agents de l'Entente. Sourngoff est le leader du mouvement ententophile à Moscou et se trouve en relations avec les Tchèques-Slovaques et les minimalistes. Sous Kerenski, il occupait le poste de ministre de la guerre, et l'arrestation d'une grande partie de ses adhérents et de ses agents, opérée il y a environ quatre semaines, n'a pu étouffer le mouvement, puisque deux membres du parti révolutionnaire de gauche font également partie do la commission pour la répression de la contre-révolutin et que deux de ces membres sont considérés comme étant les auteurs de l'attentat. Cependant, la responsabilité de ce meurtro retombe sur Sourngoff, qui se tient caché, et surèeux qui lui avancèrent les fonds. Le gouvernement impérial a exprimé sa conviction formelle que les meurtriers seraient poursuivis et châtiés, ainsi que les instigateurs de l'attentat. Moscou, 7 juillet (la nuit) i L'état de siège a été proclamé à Moscou. Les bolchevistes ont reconquis la station téléphonique et télégraphique, dont les socialistes révolutionnaires de gauche s'étaient emparés la nuit. •** Moscou, 7 juillet : Dans la journée d:hier, les révolutionnaires sociaux de gauche, bombardés par l'artillerie dans leur quartier général, ont envoyé des parlementaires. Les bolchevistes ont exigé leur soumission sans conditions. La démarche que les révolutionnaires sociaux avaient faite pour s'assurer l'appui des cheminots a échoué. Le bruit qui avait couru de grèves survenues à Pétrograd, à Jaroslaw et dans diverses autres villes est démenti officiellement. Pendant la nuit d'hier, les révolutionnaires de gauche ont lancé un manifeste accusant le groupe des terroristes de leur parti de l'assassinat du comte von Mirbach. Leurs chefs arrêtés, parmi lesquels se trouve une femme, M020 Spiridonova, ont avoué que l'attentat a été commis au su et du consentement de la direction du parti, qui y voyait un moyen d'amener la dénonciation du traité de paix de Brest-Litovsk. Leur mot d'ordre et de ralliement était : Guerre à l'Allemagne; c'est le choix de cette consigne qui a éloigné d'eux nombre de partisans, et grâce à lui probablement que les bolchevistes pourront conserver le pouvoir à Moscou. L'enquête a révélé aussi que l'assassinat avait été préparé de longue main. Bâle, 7 juillet : D'après une dépêche de l'Agence Havas, M. Lénine a décrété la création d'un conseil de guerre, spécialement chargé de la répression du mouvement tchéco-slovaque. De ce conseil font partie le général Mouravief, qui a été mis en liberté, ainsi que deux membres du commissariat de la guerre. Vienne, 8 juillet : On mande de Novorossisk que les bolchevistes ont coulé 36 navires marchands dans le port. Les Turcs ont occupé la côte de la 'mer Noire jusqu'à Tuapse et rétabli la navigation avec Batoum. Dans la direction de Ti-flis, ils ont occupé la gare de Sandred, à l'ouest de Kutais. Moscou, 7 juillet : Le vice-président du Comité exécutif du So viet d'Iékaterinenburg a informé télégraphi-quement le Conseil des commissaires du peuple que les nouvelles concernant l'assassinat de l'ex-tsar constituent un des mensonges habituels des agents provocateurs. *•**. Copenhague, 7 juillet : D'après une nouvelle d'Helsingfors, le Sénat a décidé de rappeler les classes de 1892 à 1896, qui avaient été renvoyées dans leurs foyers; la raison en est la situation troublée de la Finlande septentrionale. *** Stockholm, 7 juillet : On mande de Helsingfors que le gouvernement finlandais n'a pas, comme le voudrait l'Entente, l'intention do publier une nouvelle déclaration de neutralité, mais qu'il continuera, comme par le passé, à observer une neutralité correcte. Il n'enverra pas de troupes dans la Karélie russe : les troupes qui se trouvent à la frontière de cette province n'y ont été envoyées que par mesure de précaution.*** Moscou, 7 juillet : Le Sénat_ finlandais a voté la mise en liberté immédiate de MM. Kamenex et Ko-vanko.*** Bucarest, 6 juillet : On mande de Jassy : Le choléra a éclaté dans le sud de l'Ou-kraine; il y a aussi eu des cas dans le nord de la Bessarabie. On demande des mesures énergiques et rapides pour empêcher l'épidémie de gagner la Moldavie. *** Berlin, 8 juillet : Le gouvernement roumain fait des démarches pour obtenir que le Trésor roumain déposé à Moscou dans les caves du Kremlin soit mis sous la protection do la légation allemande.Vladivostok, 8 juillet Le commandant des Tchèques-Slovaques à Vladivostok a transmis au Soviet un ultimatum exigeant le désarmement de la garnison. Le Soviet avait une demi-heuro pour répondre. Le commandant n'ayant pas reçu de réponse en temps utilo, a donné ordre de désarmer de force les maximalistes. Cette mesure a été exécutée sans incidents graves, sauf près do la gare, où de violents combats se sont livrés pour la possession d'une maison, qui est restée finalement entre les mains des Tchèques-Slovaques. Un grand nombre de bolchevistes ont été tués ou faits prisonniers. Ha guerre navale Washington, 6 juillet : Le département de la marine annonce que lo navire de transport « Covington » (16,339 tonnes), l'ancien paquebot « Cincinnati s, de la Hapag, a été coulé pendant la nuit de lundi dans la zone de guerre tandis qu'il rentrait en Amérique. Six hommes de son équipage manquent à l'appel. Il n'y av^it pas ds passagers à bord. Le «Covington» a flotté jusque mardi avant de sombrer; uei}-sonna ù bord n'a aperçu de sous-marin* \ Copenhague. 7 juillet : On annonce de Gôthaborg la prochaine reprise d'un service de passagers entre la Suède et l'Amérique. Le vapeur Stockholm, de la ligne suédoise-américaine, partira de GOtha-borg vers lo 1er septembre, puis régulièrement un autre toutes les sept ou huit semaines. Berlin, 8 juillet. — Officiel : Le manque de tonnage coritraint nos ennemis à chercher par tous les moyens un remède à la situation. De vieux bachots et des voiliers hors d'usage sont retapés tant bien que mal, et remis en service comme navires de mer. Dernièrement, un de nos sous-marins a rencontré un convoi de navires parmi lesquels se trouvaient quelques-vaisseaux de ligne dégréés employés comme navires marchands ; or, on sait qu'un vaisseau de guerre est le navire de commerce le plus imparfait qu'on puisse imaginer. Ses chambres de machines ni ses chaudières ne sont construites pour cet usage. Quelles que soient les transformations qu'on leur lasse subir, jamais un vaisseau de guerre ne pourra faire office d'un navire destiné au transport de marchandises. Dans ces conditions, si nos ennemis persistent à employer de vieux vaisseaux de guerre pour le transport, cela prouve que l'action de nos sous-marins a atteint des résultats certains. DEPECHES DIVERSES La Haye, 7 juillet : Du Bureau de correspondance f — La reine Wilhelmlne a reçu cet après-midi les délégués allemands et anglais à la Conférence où se discute l'échange de prisonniers de guerre. Les délégués ont été présentés à Sa Majesté par le ministre d'Allemagne et par le ministre d'Angleterre. *** Londres, 7 juillet : La Westminster Gazette annonce que l'hôpital do Wolîing est rempli de personnes malades de la grippe espagnole. Leur nombre est si grand qu'on a dû construire des pavillons provisoires. Dans les comtés irlandais d'An-trim et de Down, plus de 8,000 ouvriers d'usine sont malades. D'autre part, l'Hollandsche Nieuws liureau apprend do Londres que l'épidémie de grippe espagnole commue à faire beaucoup de victimes Pendant les deux derniers jours, 230 malades ont été recueillis dans les rues de Londres. Dans le centre et l'ouest de la métropole, plus de 20,000 enfants sont atteints de la maladie. A Newcastle-on-Tyne, 7,000 à. 8,000 enfants en souffrent également. Paris, 8 juillet : Les prisonniers politiques incarcérés à la prison de la Santé, MM. Caillaux, liumbert et ïurmal notamment, se plaignent d'être exposés sans protection au danger des attaques aériennes alemandes. On a refusé de faire droit à leur demande d'être logés dans les caves de la prison. Toutefois, comme pendant les bombardements, ils souffrent de fortes émotions nerveuses aggravées encore par l'isolement, on envi. sa0e maintenant le transfert de M. Caillaux et des autres prisonniers à la prison de Poitiers. •*» Berlin, 8 juillet : On mande de Genève au « Berliner I.okal Anzeiger» : — Avant, que fût parvenue la nouvelle de l'assassinat du comte Mirbach, M. Kerenski avait communiqué au « Petit Parisien n ce qu'il savait de l'extrême activité du comte Mirbach en Russie, .où son influence personnelle était devenue en ces derniers temps illimitée. Il projetait des réformes radicales auxquelles l'Entente avait le pins grand intérêt à s'opposer. M. Kerenski ajoutait qu'il se réservait de donner à ce sujet des détails circonstanciés au gouvernement français. •*» Vienne, 7 juillet : Le chef des partis nationax allemands et le président du Club polonais ont conféré hier ?n présence de M. Twawlowski, ministre pour [a Galicie. Il a été décidé que des négociations seraient engagées le 9 juillet entre le Club polonais et les partis allemands pour constiper une majorité à la Chambre des démités. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués des Puissances Centrales Berlin, 8 juillet. — Officiel de ce midi ; Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du feld-maréchai prince héritier Rupprecht de Bavière : L'activité de l'artillerie s'est accentuée le soir ; elle est devenue très intense la nuit i certains moments des deux côtés de la Lys, sur le canal de La Bassée et sur les deux rives de la Somme. Grande activité des détachements de reconnaissance. Près de Merris et au sud de la Lys, de fortes attaques ennemies ont échoué. Armées du prince héritier allemand : A l'ouest de ChMeau-Thierry, le violent duel d'artillerie a continué. Nous avons repoussé des attaques dirigées par l'ennemi contre le steteur de Clignon, ainsi que celles qu'il a exécutées au sud-ouest de Reims; Le lieutenant Btllik a remporté sa ?2< victoire aérienne. •*» Berlin, 8 juillet. —Officiel d hier soir : Rien de nouveau h signaler des différents fronts de combat. *** Berlin, 8 juillet. — Officiel : Nos sous-marins ont coulé dans la Méditerranée quatre vapeurs et trois voiliers jaugeant en chiffre rond 10,000 tonnes. Berlin, 8 juillet. — Officiel : Dans l'après-midi du 6 juillet, h l'embouchure do la Tamise, des escadrilles d'by-droavions du corps de la marine, commandées par le premier lieutenant de réservs Kristiansen et le lieutenant de réserve liecht, ont fortement avarié, h coups de bombes et. de mitrailleuses, les sous-marins anglais n C. 25 » et « B. 51 ». Des contre-torpilleurs ennemis ont tenté de remorquer les deux sous-marins. Le » C. 251> sombrait lorsqu'il a été vu pour la dernière fois. *** Vienne, 7 juillet. — Officiel : Nos positions dans lo Delta du Piave ne pouvant être tenues qu'au prix de sacrifices très importants, nous avons replié celles de nos troupes qui les défendaient sur notre position établie sur la digue sur la rive orientale du bras principal du fleuve. Ce mouvement a été exécuté la nuit du 5 au 6 juillet. Hier midi, l'ennemi a tAté le terrain jusqu'au fleuve. A l'est du monte Pertica, le vaillant régi-mont u\infanterie n° 79 a repoussé, au cours de sanglants corps à corps, des attaques itai.ennes. En AliiSflie, entre le Devoli et l'Osun, des Français et des Italiens ont attaqué nos positions de montagne. Au cours des combats, l'ennemi avait réussi à remporter des avantages 6uir deux points ; ils lui ont été arrachés par nos contre-attaques. **» Vienne, 8 juillet. — Officiel ds ce midi : Le combat pour la possession des positions du Casson, situées à l'est du monte Pertica, a continué jusque dans l'après-midi. Sept fois, le vaillant régiment ottoca-nien n° 17 a contre-attaqué l'ennemi avant de parvenir à briser complètement son attaque et de le faire refluer dëfniitivement dans ses tranchées. Le commandant du régiment des Ottocaniens, le colonel-lieutenant Charles Scholler, a trouvé la mort des héros à la tête de ses braves. Pour le reste, pas d'opération importante à signaler au sud-ouest. En Albanie, la forte aile occidentale des Italiens a attaqué sur le cours moyen et sur le cours inférieur de la Vojusa. Dans la vallée du fleuve, nous avons replié nos troupes avancées suir notre position principale.,Sofia, 5 juillet. — Officiel : Sur le front en Macédoine, au nord de Bito-lia, sur plusieurs points du frontcmfhypcmfh sur les deux rives du Vardar, canonnade réciproque, très violente à certains moments. Dans la plaine qui s'étend devant nos positions établies à l'est de Serres, engagements entre patrouilles. Dans la boucle de la Czerna, après un combat. aérien, un avion français a été forcé à atterrir à l'arrière de nos lignes. Sofia, 6 juillet. — Officiel : Sur le front en Macédoine, dans la boucle de la Czerna et à l'ouest du Dobropolj'e, courtes attaques réciproques d'artillerie. Au sud de Gevgeli, notre artillerie a incendié des dépôts de munitions ennemis. Dans la vallée de la Strouma, grande activité aérienne. ti -ï Constantinople, 6 juillet. — Officiel : SUr tout lo front en Palestine, opérations peu' importantes. Rien d'Important à signaler des autres théâtres de guerre. Constantinople, 6 juillet. — Officiel : Sur le front en Palestine, dans le secteur de la côte, une attaque de reconnaissance nnemie a été aisément repoussée. Sur tout le front, faible duel d'artilleri eseulement. Sur les autres fronts, rien de particulier à signaler. Ce matin, cinq aviateurs ennemis ont attaqué la ville de Sonstantinople. Grûce à nos mesures de défense, les dégâts sont minimes.Communiqués des armées alliées Paris, 7 juillet. — Officiel de 3 heures : Actions d'artillerie au sud de l'Aisne, dans la région de Longpont-Corcy. Les Américains ont exécuté des coups de main dans les Vosges et ramené des prisonniers. Nuit calme sur le reste du front. «*» Paris, 7 Juillet. «- Officiel de 11 heures : Aucun événement important à signaler au cours de la journée. «*» Londres, 6 juillet. — Officiel : Cette nuit, les troupes australiennes tmt avancé leurs lignes sur un front de 2,000 mètres au nord-est de Villers-Bretonneu^. Des troupes du Lancashire ont prononcé une attaque réussie près de Ilinges et ont fait des prisonniers. #»» Rome, 6 juillet. — Officiel : Sur la Piave inférieure, notre pression continue à s'exercer avec ténacité. Hier, après avoir de nouveau brisé l'opiniâtre résistance de l'ennemi, nous avons atteint la rive droite de la nouvelle Piave depuis les hauteurs de Grisolera jusqu'aux bouches du fleuve. Nous avons fait 400 prisonniers, dont 6 officiers. Une énergique contre-attaque que l'ennemi a tentée plus au nord dans la direction de Chiesa Nuova, a été enrayée après un violent combat. Une autre violente attaque dirigée contre nos positions près de Porte di Salton (au nord-est du Grappa) a échoué, de même que des assauts tentes par des patrouilles contre le Cornono (Sasso Rosso). Nos p.v:ateurs ont été très actifs. Ils ont bombardé des concentrations de tro ipes ennemies sur lu rive gauche de la Piave inférieure. Deux avions ennemis ont été descendus.Acres un combat acharné, et qui a-, bien que rendu très pénible par les difficultés du terrain, duré cinq jours, l'ennemi a été complètement repoussé cette après-midi sur la rive droite de la nouvelle Piave. La conquête de tout le terrain côlier cjùe l'ennemi avait occupé entre. Çapo Sile et la Piave, et qu'il avait tenu en mettant en œuvre depuis le mois de novembre tous les moyens dont il disposait, couronne brillamment la victoire que nous avon3 remportée au cours de la grande campagne dont cette offensive a marqué le début et à l'issue de laquelle se trouve agrandi le terrain d'où nous partirons pour reprendre la Vénétie. Dépêches Diverses Christiania, S juillet : M. Terentschenko, qui réside à Bergen de-puis qu'il s'est enfui de Russie, a l'intention d'aller retrouver M. Kerenski à Londres. Le bruit court que M. Kerenski voudrait réunir à Londres ses anciens collègues et préparer, avec l'aide de l'Entente, une opération militaire contre les bolchevistes en prenant Vladivostok comme point d'appui. Paris, 7 juillet ; Le Temps apprend de Madrid que, d'après des nouvelles officielles venues du Portugal, des éehaufîourées se sont produites à Lisbonne entre partisans et adversaires du gouvernement, à la suite d'un discours du professeur Coïmbra. Une personne a été tuée; plusieurs autres ont reçu des blessures. Deux cent quarante-trois manifestants ont été arrêtés, et la police a saisi une quantité d'armes, **» La Haye, 7 juillet : Les nouvelles très rares qui arrivent de l'Afrique du Sud semblent causer de l'inquiétude en Angleterre. Le Manchester Guardian réclame de plus amples renseignements sur les troubles qui ont eu lieu dans le Sud-Africain.~ën~Ttalîe Vienne, 7 juillet : Les journaux démentent la nouvelle lancée à Paris et à Rome parlant d'un changement de personne dans le commandement supérieur de l'armée austro-hongroise. •** Lugano, 7 juillet : M. Kerenski est attendu cette semaine-ci à Rome. OPINIONS ET COMMENTAIRES Un Kerenski de contrebande ? Il manquait à la collection d'aventuriers que la guerre a fait sortir de terre un faux Kerenski : nous l'avons. Le bonhomme qui a surgi à l'improviste au Congrès sociaiste de Londres, qui y a été acclamé par l'assistance et complimenté par le ministre Henderson, qui y a fait la pige à Vandervelde, à Huysmans, à Renaudel et à Branting, ne serait pas l'homme qu'on croyait, ne serait pas le dictateur à la manque qui tint un moment entre ses mains le sort de-l'immense empire russe : ce serait un simple aventurier, qui se serait payé, dans les grandes largeurs, la tête du socialisme in-! ternational. A Londres, on n'y avait vu que du feu : dans l'enthousiasme suscité par le discours vibrant du Russe, les augures de l'Internationale ne l'avaient reluqué que de profil. Mais à Paris, on y a regardé d'un peu plus près, et voici que M. Claude-Avet, un ancien correspondant à Pétrograd du Petit Parisien, qui habite Paris, écrit à son journal qu'il a connu Kerenski au temps de sa splendeur et qu'il se refuse à le reconnaître en l'homme qui s'affiche sous son nom. — Le Kerenski de Londres et de Paris, dit-il, est plus petit de taille que celui de Pétrograd : on savait bien que les soucis creusent, mais on ne se doutait pas qu'ils rapetissent... D'autre part, le Kerenski authentique avait les cheveux blond-cendré, tandis que celui-ci les a châtains; le premier se coiffait en brosse, le second a la chevelure soigneusement peignée et séparée au milieu par une raie impeccable.» Bref, il y a de grandes chances que l'on se trouve en présence d'un Kerenski de contrebande. Cette appréhension s'accroît encore du fait que l'homonyme ou le sosie de Kerenski semble avoir une peur bleue d'entrer en contact avec la presse, tandis que l'ex-dictateur no perdait aucune occasion de claironner urbi et orbi ses visées politiques et sa compréhension de la situation. Quant au vrai Kerenski, celui qui n'est sur aucun coin, une personnalié russe a fait part à l'ententophile Telegraat, d'Amsterdam, de quelques considérations qui ne manquent pas d'imprévu. — Il ne faut, dit-il, attacher aucune importance aux discours amphigouriques de Kerenski. Si la Russie a trahi la cause de l'Entente, c'est Kerenski qui en est responsable. C'est lui qui a détruit la discipline dans l'ar-méo russe et dont l'orgueil incommensurable a empêché Kornilof de sauver la Russie de l'anarchie et de l'effondrement. Il a chassé de l'armée Alexeief, Broussilof et Ivanof et s'est rendu à jamais ridicule en se proclamant lui-même généralissime. Sa politique socialiste inapplicable a ouvert la voie à Lénine et aux démagogues. Aussi, jamais il ne reviendra au pouvoir en Russie, où personne, aussi bien ù gauche qu'à droite, ne lui pardonne d'avoir... lâché la bande des chiens enragés qui déchirent tout ce qu'ils trouvent sur leur route. Et c'est cet homme-là qui voudrait parler au nom du peuple russe ! Le monde n'oubliera pas que c'est par sa faute que la guerre s'est prolongée, et l'on ne comprend pas que les honnête^ gens et les ouvriers anglais l'accueillent parmi eux. Si, par malheur, il réussissait à accaparer la confiance, les Alliés iraient au- 1 devant de nouvelles et graves déceptions.Qu'il retourne d'où il est venu, là où il s'est tenu caché durant les six mois qui ont été les plus sombres de toute l'histoire du peuple russe. Qu'il disparaisse de la scène du monde, qu'il 1 se fasse oublier à jamais : il ne mérite plus ! que le mépris.» PETITES NOUVELLES povn trois sovs. i Sur la plate-forme de l'autobus qui vient de 1 partir de la place Saint-Michel, la receveuse 1 tend la main vers un soldat d'infanterie de 1 l'armée belge qui se fouille, sort, mêlée à des ( brins de tabac, une pièce de nickel de fr. 0.20 1 et déclare aller à la gare Saint-Lazare. j — Mais elle ne vaut rien, votre pièce, fait la 1 receveuse en lui restituant son billon ! — 1 Comment, elle ne vaut rien pour une fois 1 { Et pourquoi?... savez-vous? -— Parce que. ça ( ne passe pas à Paris. Vous avez bien trois ( sous ? — Non, fait le fantassin en rougissant. 1 — Alors, il faut descendre», proclame la receveuse, non sans^un sentiment d'apitoiement. ^ Pour mettre fin à cette scène qui devient * pénible, un voyageur tend la somme requise en disant à mi-voix : « Ça va 1 elle est payée, ^ la place. » Mais, de plus en plus congestionné, le jeune i Belgo, s'écrie : «Ah! non, pas de cadeau. Merci, s'il vous plaît 1 » Et il saute sur la c chaussée, tandis que les voyageurs commentent avec passion la négligence apportée par les pouvoirs publics dans le règlement do cette menue question monétairo r PETITE GAZETTE Aux musées du Cinquantenaire Je me suis incidemment occupé ici, l'autre jour, de la situation du petit personnel des musées du Cinquantenaire. J'ai dit ce que gagnaient les surveillants. J'ai exposé leurs plaintes et tenté d'expliquer que, traités comme ils l'étaient, ces braves gens ne pouvaient pas no pas avoir l'esprit aigri. Mon article, quo je sache, n'avait rien de méchant, et il me semble que si les rôles eussent été renversés, que si j'avais été «le Chef» ayant lu cet article au lieu d'êtro le journaliste qui l'avait écrit, j'aurais arrangé cette petite affaire, en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Vous voyez le réconfortant discours qu'il y aurait eu à tenir devant ce petit monde assemblé, n'est-ce pas ? Au lieu de cela, le chef ou les chefs ont fait afficher dans les locaux des musées un ordre de service dont voici le texte : — Un journal s'est occupé de nos musées. Ce qu'il dit fourmille d'inexactitudes. Ainsi que tous les membres de notre personnel le savent parfaitement, l'informateur aurait pu dire que l'heure de travail normal a cependant été payée. L'article insinue que certains de nos agents n'auraient pas reçu les sommes qui leur sont ducs. Si quelqu'un croit avoir été lésé, il est prié de bien vouloir le faire savoir à la direction, où sa plainte sera l'objet d'un examen immédiat, afin que, si une erreur a été commise, elle puisse être immédiatement réparée. Si aucune plainte de l'espèce n'est adressée d'ici huit jours, le personnel tirera lui-même la conclusion sur la mentalité de l'informateur du journaliste. Jusqu'à présent, la direction n'a été saisie par personne du projet d'un restaurant. — (S.) Jean Capart. » Naturellement, aucune plainte n'a été adressée à la direction, et vous devinez pourquoi. J'entends d'ici les paroles que la direction n'eût pas manqué de faire entendre au plaignant si d'aventure il s'en était trouvé un : « Vous vous plaignez, mon ami ? C'est très bien, oui, c'est très bien, en vérité... » Et la direction se fut dite in petto : a II est bien évident que c'est ce plaignant-là qui est l'informateur du journaliste qui a écrit cet article... » Le reste va de soi. Seulement, si ça peut faire plaisir à la direction, je puis lui faire savoir exactement « la conclusion que le personnel a tirée sur la mentalité de l'informateur de ce journaliste » — Dieu ! que le style administratif est une admirable chose 1 — et sur la mentalité de ce journaliste lui-même : il considère que le premier a été courageux, qu'il a dit ce qu'il avait à dire, et que l'autre s'en est fait le fidèle et très consciencieux écho. Pour le surplus, les surveillants, tous autant qu'ils sont, n'aperçoivent pas qu'il y ait eu des inexactitudes dans l'article en question. Je ne vais pas en reprendre tous les points les uns après les autres, mais me bornerai à poser cette question qui, dans cet article, venait en ordre principal après la Fpécification des salaires ridicules que touchent ces malheureux employés : Est-il vrai, oui ou non, que les états des heures supplémentaires étaient présentés en blanc à leur signature ? Oui, c'est vrai. Et il faut croire que la direction a reconnu qu'il y, avait là un abus, puisque, depuis que j'ai enregistré ici les plaintes des surveillants, le ou les états d'heures supplémentaires qui leur ont été présentés n'étaient plus des états en blanc, mais spécifiaient par le détail le nombre des heures supplémentaires fournies par les surveillants avec, en regard, le montant des petites sommes auxquelles ils avaient droit. Et, chose curieuse : trois noms d'agents qui figuraient sur le.6 états antérieurs ont disparu des états présents. La chose est facile à vérifier, et M. Jean Capart, le distingué secrétaire des musées, voudra sans doute se donner la peine de le faire. Le même informateur à qui j'ai jusqu'ici fait confiance me fait remarquer que l'article où j'ai consigné ses plaintes et celles de ses collègues a eu un autre résultat : —■ On devait, m'expose-t-il, nous payer en mai les heures supplémentaires effectuées en avril. Elles nous ont été payées fin juin : quand donc l'eussent-elles été si vous n'aviez pas prêté une oreille favorable à nos justes revendications? » Puis-je faire à la direction des musées, dans le but d'éclairer sa religion et de lui permettre de ramener son personnel à de meilleurs sentiments si elle juge que son état d'esprit n'est vraiment pas ce qu'il devrait être, quelques autres poiites remarques ? Elle a fait circuler, au début de mai dernier, si je ne m'abuse, des listes d'allocations de secours pour maladie? Pourquoi est-elle tombée ici dans le même errement où elle était tombée quand il s'agissait des listes des heures supplémentaires? Pourquoi les sommes à allouer n'étaient-elles pas indiquées sur ces états de secours ? Personnellement, je n'ai aucune arrière-pensée, mais je no trouve pas étrange que les surveillants en aient une et même plusieurs. Mais cet article que je voulais court s'allonge... Au besoin, je reviendrai sur cette petite histoire, mais je veux espérer que ce ne sera pas nécessaire. Il suffirait de si peu de chose pour qu'on n'en parlât plus : un rien de condescendance et de cœur... La cou que scolaire Un de mes camarades du journal est entré hier dans une des pâtisseries les plus fréquentées du haut de la ville. Il y a vu pénétrer, durant les cinq minutes qu'il y a passé, trois enfants qui, en échange de certain petit paquet remis à la caissière, ont reçu chacun un franc. Il a eu la curiosité de regarder ce qu'il y avait dans ces petits paquets, et n'a pas eu de peine à se rendre compte que chacun d'eux contenait une « couque scolaire » d'aspect fort appétissant. Il a vu encore qu'avec chacune de ces couques on fabriquait une demi-douzaine de sandwiches, qu'il a vu débiter au prix d'un franc pièce. Il a, étant -sorti du magasin, interrogé un des gamins qui stationnait devant la pâtisserie. L'enfant lui a raconté que chaque jour il apportait là sa couque de 4 heures et lui a révélé en outre ce détail : — D'abord, a-t-il dit, on ne nous donnait que douze sous pour la couque. Alors, on a demandé un franc, et comme la femme ne voulait pas le donner, on l'a menacée de se mettre en grève. Maintenant, on a le franc ! — Qu'est-ce que tu en fais ? — On achète des boules avec l... » Vous pouvez — la « boule » étant, paraît-il, un oxcelent aliment —trouver cela fort bien, mais pour ce qui me regarde, je trouve hautement blâmable qu'il se rencontre des commerçants pour se livrer à pareil trafic. Les couques sont données aux enfants, qui en ont le plus grand besoin, non pas pour être vendues et débitées en sandwiches au prix d'un franc l'un, mais bien pour êtro mangées. Même, je me suis laissé dire que les couques doivent être mangées sur place et sous les yeux de l'instituteur ou do l'institutrice qui les distribuent. Est-ce qu'il y aurait, de ce côté, quelque relâchement ? Jo pose la question à tout hasard, en émettant le vœu que le trafic que je viens de signaler soit au plus tôt enrayé. Durer et perdurer — Si durer est français, perdurer ne l'est pas ! — Si, perdurer l'est. Vous trouverez ce mot dans tous les dictionnaires l — Non 1 Vous ne le trouverez dans aucun ! — Je vous assure une fois de plus que si I — Je vous affirme une dernière fois que non 1 » nr».*rMnrn™ Et l'on décide en fin de compte de recouri à mes lumières. Tout de suite, avant d'ouvri " mon Nouveau Larousse illustré, je décide qu le mot perdurer est français et j'en vois no: c sans fatuité la preuve dans le fait que, depui s que je m'agite dans cette vallée de larmes, 3 L. l'ai employé quelquès milliers de fois peu: s être. Après quoi, pris de scrupule, j'ouvre moj s Nouveau Larousse illustré et je constate que 1 mot perdurer n'y est pas. Cest une tape ! Mai .. j'imagine qu'il ne peut s'agir que d'une erreui ^ puisque je trouve, à la place qu'il doit occuper é l'adjectif perdurable et l'adverbe perdurable t ment : « Perdurable (du préf. per et de du j rable). Qui dure toujours, éternel. —■ Perdura blement (radical perdurable). D'une manièr e perdurable, à perpétuité. » Alors, je recours ai j Dictionnaire universel du XIX0 siècle, d même Larousse. Perdurable et perdurablemen s'y retrouvent, avec les mêmes définitions qu t ci-dessus, mais perdurer n'y est pas. C'est trè B curieux. J'apprends cependant, à consulter ], même source, que perdurable et perdurable ment sont de vieux mots. Ils^ont eu la chanc j d'être raccrochés en cours de route, au me ment sans doute où ils allaient se noyer, tan dis que perdurer a sombré. Par qui ont-ils ét sauvés du naufrage ? Par Marmontel, san " doute, qui, au dire de Larousse, a écrit quelqu part: «Pourquoi dit-on durable et ne dit-oi plus perdurable, qui l'agrandit? » Si c'est Mai montel qui a opéré le sauvetage de perdurabl * et par voie de conséquence celui de perdura ' blement, jo demande un triple ban en l'hoc neur des mânes de Marmontel. Mais pourquoi p diable I puisqu'on n'a pas lâché ces deux mots , ci, a-t-on lâché l'autre, d'où ils découlen comme de source? Arrangez ça comme vou jf voudrez. Pour mon compte, je perdurerai i , dire perdurer, à tout coup qu'il . éçherrq " comme si l'Académie Française en personn1 a avait fait à ce mot le sort qu'il mérite. Faites de même et allez en paix... j' Le marché des légumes Les prix des légumes ayant,'depuis quel : ques semaines, haussé dans des propor s tions que rien ne justifiait, l'administratioi a allemande est intervenue énergiquemen i- sur les marchés de Bruxelles pour rétabli •- une situation normale par l'application d % l'arrêté sur le commerce aisuraire. La pc lice belge a affiché sur les marchés le L- prix qui avaient été fixés comme accord, ai t cours des négociations qui ont eu lieu ave r des délégués des commerçants et des pre l- ducteurs ; ces prix laissent une marge sui ;t fisamment rémunératrice pour ces der é niers. Comme cela arrive presque toujour e dans des cas semblables, cette mesure a a e pour première conséquence urne tehtativ t de boycottage des marchés bruxellois de 1 part des producteurs et des commerçante it ce qui a entraîné une disette temporaire d s légumes. Heureusement, la collaboration d * la partie intelligente de la population et de-s commerçants qui sont désireux de voir s'e »• tablir une situation normale, a prouvé pi! ^ remptoirement que cette manœuvre de pre s ducteurs avides devait échouer et dès ; L- présent on peut faire cette constatation ré jouissante que d'une façon générale de s quantités suffisantes de légumes sont mi n ses en vente — à des prix convenables -sur les marchés de Bruxelles. Il est à esp<! I* rer que le public continuera à collaborer 1 !> l'application des mesures prises, qu'il s 5 fournira uniquement sur les marchés rc 5 guliers et refusera d'avoir recours aux intei médiaires sans scrupules qui vont achctc ^ les légumes chez les .producteurs pour le f écouler à des prix scandaleux, en dehors di marché. ; Les mesures prises à Bruxelles ayan ' amené une réduction notable des prix, ï'ad l' ministration allemande a décidé d'agir d la mémo façon dans toute l'étendue du ter ritoire du gouvernement général. On peu J] donc s'attendre à ce que dans un aveni: prochain la situation du marché aux légu ,j mes redevienne normale au grand profit d e notre population.. s J'ai payé 145 francs n pour une paire de draps do lit usagés. Vene ti me voir, 3, rue Anneessens (coin rue t'Kint). : 747Û s La police de Ventance On est frappé en ce moment de la muftitud s d'enfants qui font un commerce effréné au alentours des gares et des nlaces publiques 3 Plus d'une fois des rafles ont été faites, et chc 1 que fois on a mis la main sur des gamins no. porteurs de cartes de permission de colpoi tage ou en état d'infraction au regard des ai ticles de la loi scolaire de 1914. En raisoç. d s cet état de choses, une surveillance perme e nente vient d'être ordonnée à la police. Tou e les jeunes désœuvrés rôdant à proximité de 3 gares seront interrogés. On demandera le raisons de leur absence aux cours de l'écol r obligatoire jusqu'à 14 ans. Pour chaque situe tion irrégulière, rapport sera transmis aux au torités, lesquelles se chargeront d'interroge s les parents. Le juge des entants statuera, aj * flrmc-t-on, en dernier ressort suivies punition à appliquer. Nous signalons non sans une vive satisfac l tion cette louable activité de la pplice. i II n'y en a qu'un un seul remède, contre la constipation la plu opiniâtre, c'est une cure de Laxatine Fl^ury k La Laxatine Fleury n'est pas un purgatif, c'es 1 un régulateur méthodique des fonctions intes tinales. 10031 t Les aspiranis'insiituteurs 1 Foule d'élèves diplômés des écoles normr; le: 1 accomplissant depuis 1014 les fonctions d'in 1 stituteurs intérimaires en remplacement dt c leurs aînés dans l'enseignement, actueilemen 1 au front ou déjà fauchés par la mort, son 3 lasses de leur étemel rôle d'aspirants ri vou - draient se voir admettre enfin dans les cadres 1 du personnel enseignant effectif. Plus d'une administration publique a déj; t été touchée du désir de ces jeunes gens et pïu-^ d'une délibère en ce moment au sujet de l'at î titude à prendre à leur égard. Selon toute; probobilités, la commune d'Anderlecht accueil t lera favorablement la demande de ses aspi 1 rants instituteurs et les nommera à titre défi î nitif avec les avantages que procure le grade, î Avant de se prononcer sur l'admission de ces jeunes éléments, on provoquerait toutefois une session d'examen. • s Les colis belges L'Agence belge de renseignements pour le: prisonniers de guerre acceptera dorénavan les colis belges à accepter vers les camp: d'Allemagne : 1° Avant le 27 de chaque mois pour le départ des paquets partant à l'expira tion du mois; 2° avant le 13, pour ceux di van participer aux envois du 15. Ce qui ne sert pas parvenu aux dates fixées devra attend' jusqu'au départ de la quinzaine suivante. Pour les succursales bruxelloises de l'Agence belge, les ultimes dates ont été fixée* au 10 et au 25 de chaque mois. Rien de plus tacile aujourd'hui, que de se débarrasser d'un rhume et même d'un catarrhe, d'une bron chite. Il suffit de prendre quelques pastTllc; pectorales Hhumol, recommandées d'aillcur: par les meilleurs médecins. 30031' Service dominical Nous apprenons qu'à l'occasion de l'anniversaire de la bataille des Eperons d'Or, il y aura service du dimanche, à la noste, le 11 Âuillet orochaj'n. ilaicdi 9 JssSSSei ISIS JOURNAL QUOTIDIEN — Le ISJuméro : 15 Centimes 5* Année. — 1SOS it.-tïïi n inir- rsMc. t«l i'iiii1 11 m n i vimi wm ^ m im*m n j, i jin.nl wm» iiiwniii n i i niu.c.- -- ■ ^

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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