La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 10 Juli. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 10 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/v97zk5745c/
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LA BELGIQUE , D7EQ2Q"Q>'i]'"CJiU2U H VU/ H «J PRIX DES ABCNNEMENT3 : . mois soût-septembre, fr, 7.<SO« 1 mois (août), fr. 2&*£$0* Les demandas d'abonnement sont reçues exclusivement j>ar les bureaux et les facteurs des postes. — Les réclamations concernant les abonnements doivetu être adressées exclusivement aux bureaux de poste. ADMINISTRATION ET REDACTION : Montagno niix-HorbcS'Potagèras, 31, Bruxdlloa PRIX DES ANNONCES : Pet. annonces, la ligne, ir. 1.0Q. — Réclames ava n las ann., la lig.f tr. 2.50. — Corps du journal, 1^ lig., tr. 7.50. —Faits divers, la lig., Ir. 6.00* —Nécrologie, la lig., tr. 3.50. — Coin des Eleveurst : annonces notariales, avis de sociétés (asscmblécst ! paiement de coupons, tirages), la lig., fr. 2.00. Bureaux de 9 à 17 heures Direction e! Administration : g Jjj {?&? |',2 "•î?1?' JOS. IÏÎORESSÉE, DIRECTEUR! p « —m». -u»*?gagM-TiK-sgEE3gsattgr«CTia^^.a^^ 1,437° jour de guerre L'activité dans l'Ouest se maintient dans les limites habituelles. Dan3 le delta de la Piave, les Italiens ont réoccupé la riv-e droite du fleuve. En Albanie, sur la Vojosa, ils ont forcé les troupes autrichiennes avancées à se replier. Dans le gouvernement d'Arkhangel, les bruits relatifs à l'intervention de troupes anglaises, françaises et serbes tendent à se confirmer. Le résultat le plus clair de leur intervention sera très certainement (.'aggraver encore, s'il est possible, la situation dans laquelle la Russie se débat depuis bientôt un an et demi. L'otfensivs allemande à l'Ouest • Paris, 8 juillet : 1 Une personnalité très au courant des affaires militaires écrit de Londres au [Journal » : — Les Allemands préparent une nouvelle pensive de grand style, mais il n'est pas possible de préciser l'endroit exact où elle s'exécutera. La saison favorise les opérations de von 1-lindenburg.qui a tout le temiu devant lui pour manœuvrer. L'attaque allemande se produira à un endroit où les Alliés ne l'attendent pas et ce ne sera pas encore la dernière. » *** Genève, 8 juillet : 1 Plusieurs correspondants de journaux neutres à Paris sont menacés d'expulsion pour avoir soi-disant fait des communications inexactes au sujet des dégâts causés, aux bâtiments publics par les bombes des aviateurs allemands. Ces correspondants assurent que. dans les bâtiments des archives de l'Etat, des documente historiques datant de l'époque de Condé et de Napoléon I", ainsi que de l'époque contemporaine, seraient devenus la proie des flammes. Quelques projectiles auraient porté en-ire le Palais Bourbon et le Palais des Invalides.•** Genève, 9 juillet : La frontière française a été ouverte pour douze heures ce matin à 7 heures pour la poste et le service des voyageurs. Les événements de Russie Moscou, 8 juillet : Le Conseil des commissaires du peuple a ordonné la mobilisation des classes de soldats nés en 189G et 1897 et, en attendant, les ouvriers de Moscou ont été appelés sous les armes. Un décret de M. Trotzki, commissaire pour la guerre, flxe la solde des soldats de l'armée rouge à 150 roubïes pour les célibataires et à 250 roubles par mois pour les mariés. Cette décision a été prise pour récompenser les soldats pour le travail sérieux et les services rendus dans les combats aux fronts intérieur et extérieur. »** Moscou, 7 juillet : Le journal «Pravda» apporte encore les détails suivants au sujet du meurtre du ministre allemand, comte von Mirb..ch. Les deux agents au service de l'impérialisme russo-aîifilo-français, dit-il, se présentèrent à. la lé.sation porteurs de taux papiers et d'un billet d'introduction signé faussement du nom du camarade Dserjinski. L'un des auteurs de cef acte de provocation, que depuis longtemps la presse monarchique et contre-révolutionnaire semblait laisser prévoir, n'est autre qu'un révolutionnaire socialiste de gauche, membre de la commission de Dserjinski, qui a abandonné traîtreusement le service du gouvernement des Soviets pour se mettre à la remorque des gens qui veulent entraîner la Russie dans une nouvelle guerre et rétablir le gouverneront de propriétaires fonciers et de capitalistes. La Russie se trouve en ce moment sur le point d'être impliquée dans une nouvelle guerre par le fait de gredins qui se laissèrent séduire par Sawinskof et sa séquelle.Aux premiers efforts du gouvernement des Soviets pour s'emparer des meurtriers, les socialistes-révolutionnaires de gauche répondirent par la provocation d'une insurrection contre le gouvernement. Ils occupèrent le commissariat de Dserjinski, mirent celui-ci et le membre Lazis en état d'arres-. tation, ainsi que la. plupart des membres du parti communiste-bolcheviste. Ils se rendirent ensuite maîtres du bureau du téléphone, firent occuper une parlie de Moscou par leurs troupes et 6'emparèrent des automobiles des Soviets. Le gouvernement des Soviets, de son cAté, a arrêté comme otages tous les socialistes-révolutionnaires de gauche qui assistaient au Congrès au grand théâtre, et a pris les mesures pour repousser les gardes blancs et annihiler les plans des contre-révolutionnaires.Tous ceux en Russie qui estiment que c'est un crime et une folie que de jeter le pays dans une nouvelle guerre soutiendront le gouvernemeiït. .** Londres, 8 Juillet : Un radiotélégramme russe annonce que les mouvements contre-révolutionnaires organisés à Moscou ont été réprimés. Il y a eu une centaine d'arrestations. *** 1 Moscou, 8 juillet : ■ Le Soviet de Moscou a décidé d'exclure de son sein les membres qui font partie des partis socialiste-révolutionnaire et minima-liste.Berlin, 9 juillet Des journaux parlent de M. von Hentze comme successeur du comte von Mirzach, en qualité de ministre d'Allemagne en Russie.M. von Hentze est très particulièrement au courant des affaires russes. *•* Stockholm, 8 juillet : On mande de Pétroarad au « Svenska Dagblnd » : !. — L'Entente émet comme prétexte & une intervention en Russie le fait qu'elle est réclamée par des hommes d'Etat russes émi-jjients, qui constitueraient un gouvernement . poursuivant l'exécution du programme de M. Kerenskl. On çite déjà, comme devant faire partie de cette combinaison, MM. Kerenskl, Teretchenko, Stachowitz, en qualité de ministre de l'intérieur, et Isvolski, comme ministre des affaires étrangères. Le nouveau gouvernement serait amené â la côte Mourmanne à bord de navires anglais. Aussitôt débarqué sur le territoire russe, il proclamerait l'abolition de la paix de Brest-Litovsk et les obligations qu$ la Russie a le devoir de remplir vis-à-vis de l'Entente. »** . Moscou, 8 juillet : ; Un train blindé qui transportait des troupes anglaises, françaises et serbes commandées par des officiers russes, serait, dit-ion, arrivé le je juin à Arkhangel et Ion I s'attendrait à VOij. |es troupes finnoises ; marcher «°ntre ]a ville. Les employés o la •ligne de Mourmanne, réunis à le ?,3 ristes et ont décidé que les membres des partis social-révolutionnaire et minimaliste ae pourront faire partie des Soviets des chemins de fer. Les troupes maximalisles se sont emparées des stations de Malegka 3t Novospaskojé, dans le secteur de Sys-ram. Les patrouilles de cosaques sont signalées dans les environs de Shadrinsk. Dans le secteur d'Omsk, les combats se dessinent en faveur des maximaiistes et la lutte continue dans les districts du Don. La propagande communiste se fait déjà sentir dans las rangs des Tchèques-Slovaques : des détachements auraient refusé de marcher contre les troupes des Soviets. **» Moscou, 8 juillet : Outre la République de la mer Blanche, un nouvel Etat a été constitué sous l'influence anglo-franco-américaine. La nouvelle république s'appelle République de Wologdasch et réclame tout le nord-est de la Russie, de la côte de la mer Blanche à la frontière de l'Asie. **. Londres, 8 juillet : On manda de Tolîio au Times que le conseil des feld-maréchaux a adopté le plan de la coopération des forces de terre et de mer. Les effectifs seront portés à 21 corps d'armée, soit 42 divisions ou 126 régiments. Berlin, 9 juillet : On mande de la frontière suisse au Berliner Taoeblatl que les révolutionnaires russes ont déposé dans des banques suisses les fortes sommes gagnées par eux comme membres du conseil des ouvriers et soldats. Des journaux suisses parlent de 18 milliards de lire. La guerre navale Londres, 8 juillet : Le bruit court qu'une crise est imminents dans l'Amirauté britannique. A la suite d'une très violente discussion avec les directeurs des constructions navales, M. Allan Anderson donnera peut-être sa démission. Il semble que le contrôleur de la flotte ait sévèrement condamné le gaspillage constaté dans la construction de nouveaux navires. **« Berlin, 7 juillet : L'escadrille d'avions commandée par le lieutenant R. Christiansen étant partie de la côte de Flandre le 0 juillet pour aller [aire une croisière sur les côtes anglaises, les aviateurs remarquèrent à l'embouchure de la Tamise un sous-marin anglais portant l'inscription « C. 25 », qu'ils attaquèrent à coups de mitrailleuses avant qu'il eût eu le temps de plonger. Les matelots qui se trouvaient suir le pont du sous-marin furent tués ; seul le commandant, resté debout sur la tour et armé d'une carabine cherchait à se défendre. Selon toutes apparences, le mécanisme de plongée s'était dérangé, de sorte qu'il n'était plus possible de soustraire la submersible aux attaques des aviateurs dont les mitrailleuses continuèrent à tirer jusqu'à épuisement de leurs munitions. Le combat dura trente-cinq minutes. Quand nos avions se retirèrent, le sous-marin s'en allait ù la dérive. Rentrée à sa base d'opération, l'escadrille fit rapport sur l'événement et aussitôt une seconde escadrille partit pour le lieu du combat. Elle rencontra le sous-marin «C. 25» pris à ia remorque par une autre submersible, le « B. 51». Les deux navires turent cette fois attaqués à coups de bombes. Le ' C. 25 » fui touché deux tois. L'escadrille Christiansen, retournée sur place dans l'entretemps, constata que le « C. 25 », complètement désemparé, était sur le point de sombrer à l'entrée de la Tamise, tandis que le second sous-marin, fortement avarié, était remorqué par des destroyers. Les aviateurs retournèrent indemnes à leur point d'attache. •*# Bâle, 9 juillet : Le chroniqueur militaire des Nachrichtcn, de Bâle, le colonel Egli, rapporte do sa visite au grand quartier général les renseignements suivants au sujet des opérations des sous-marins : — La guerre sous-marine est en premier lieu dirigée contre le tonnage des ennemis et des neutres pour autant qu'ils naviguent au service de l'Entente. Il est dès lors indifférent, en quel endroit des navires sont détruits et, dans ce but, les sous-marins se rendent de préférence aux endroits où se remarque un trafic intense, où, par conséquent, il est possible de détruire beaucoup de tonnage dans un délai très court. L'étendue de l'océan ne permet pas aux sous-marins de guetter le passage d'un navire déterminé et ils doivent donc se contenter des vaisseaux qui s'offrent à eux, Du sous-marin, la vue porte, durant le jour, à une distance de quatre lieues marines, tandis que, la nuit, ce rayon visuel se rétrécit jusqu'à deux milles marins. La distance entre l'Ile d'Ouessant et le cap Vilano, soit la largeur du golfe de Biscaye, comporte 350 milles marins. Pour barrer cette route, durant le jour, de façon à ce qu'aucun navire ne passe inaperçu, il faudra que 40 sous-marins tiennent la garde. Si l'on admet que, depuis huit mois, 150,000 Américains ont été débarqués en France et que chaque transport a pu amener 1,500 tonnes, il a fallu mettre 100 navires en service. Cela fait, en moyenne, trois vapeurs de transports de troupes par semaine. Les 350 milles marins que comporte l'entrée du golfe de Biscaye livrent donc, à un endroit quelconque, passage à un paquebot transporteur de troupes toutes les 50 heures. En hiver, la moitié au moins de ces 56 heures peuvent être considérées comme des heures de nuit. Il en appert que la rencontre entre un sous-marin et un paquebot américain transportant des troupes est un hasard et restera tel même au cas où le nombre des transports serait encore sensiblement augmenté. Des raisons d'ordre économique et militaire s'opposent à ce que des sous-marlns montent spécialement la garde pour attendre le passage d'un tel paquebot. Ce serait, en effet, une grande faute, si les commandants des sous-marins perdaient un temps si précieux et n'utilisaient pas un matériel de cette importance là où le travail se présente pour avoir l'ambition de couler un transport de 1,500 Américains, perdant ainsi de vue le but primordial de la guerre sous-marine. Une telle initiative serait d'autant plus inopérante que les transports de troupes sont ordinairement fortement protégés et que le sauvetage de la plupart des naufragés est ainsi assuré, même au cas où le navire descendrait dans les profondeurs... ? e** Amsterdam, 8 juillet : Le ministère des affaires étrangères a été avisé de New-York que le. vapeur Nieuwc Amsterdam a quitté ce port le 3 juillet. EN ITALIE Milan, 8 juillet: Le groupe socialiste de la Chambre s'est réuni à Bologne pour délibérer sur une série de questions intéressant le parti. Plus de vingt-cinq membres étaient présents à cette réunion, •*» Rome, 8 juillet : Le procès intenté au cavalier Giogio Carpi et aux matelots Achille Moschlri, Gueglielmo Martolini et Mario Azzoni a commencé le 8 juillet. Les prévenus sont accusés d'avoir fait sauter le cuirassé Benedetto Brin au moyen d'une machine infernale. I/U* lu) fc/ A * M/tWWMW Berlin, 9 juillet : M. von Kuhlmann est rentré hier soir ici revenant du grand quartier général. Berlin, 9 juillet: On annonce de source digne de foi que l'Empereur a accepté la démission de M. von Kùhlmann, secrétaire d'Etat des affaires étrangères. On dit que M. von Hinze, ministre d'Allemagne à Christiania, lui succédera. Toute-lois, aucune décision définitive n'a été prise usqu'ici. *** Berlin, 9 juillet : Le bruit a couru à diverses reprises que l'âge du service militaire obligatoire serait porté à 50 ans. Ce bruit, est dénué de tout fondement. **. Amsterdam, 9 juillet : La reine Wilhelmine a reçu ce matin plusieurs hommes politiques. On- dit qu'il serait question de constituer un cabinet conservateur.*** Rotterdam, 9 juillet : Le Anli-Oorlogsraad a décidé do tenir de grandes réunions publiques le 31 juillet, à Amsterdam, à La Haye et à Rotterdam. Copenhague, 8 juillet : La commission allemande de seize membres chargée de négocier certains accords commerciaux entre l'Allemagne et le Danemark, vient d'arriver à Copenhague. *** Londres, 8 juillet : La Chambre des Communes a voté en deuxième lecture le projet de loi prorogeant les pouvoirs législatifs du Parlement actuel jusqu'au 30 janvier 1919. *% Berlin, 9 juillet : Un correspondant de la ((Gazette de Voss», qui a séjourné naguère en Irlande, rapporte que les Sinn-Feinere ont préparé un grand, mouvement insurrectionnel qui doit éclater vers la mi-juillet. A un moment donné, tout tes les industries et tous les ports seront fermés de façon à faire cesser toute la vie< publique dans l'Ile. Le parti nationaliste n'a pas adhéré à ce projet. Déjà des signes précurseurs font entrevoir l'éclosion du mouvement, dont le gouvernement doit être informé. En effet, à côté des troupes anglaises, de nombreux détachements de soldats américains or.t été envoyés en Irlande. Les comités révolutionnaires auraient certainement continué leur propagande, mên*? si n'avaient point été ordonnées les perquisitions qui ont fait découvrir les armes, et qui ont provoqué une effervescence telle qu'on peut s'attendre à des événements sanglants. **» Londres, 8 juillet : L'ordre de procéder à des perquisitions domiciliaires, qui a suivi de près la proclamation foncée coïitre les associations sinn-feiner, a surpris tout le monde en Irlande. On ne signala de résistance plus ou moins sérieuse que dans le district de Mount-Bel-low. Le commandant supérieur anglais ayant interdit toutes les réunions, rassemblements, processions, etc., la presse radicale proteste, traite cette mesure de draco-. nienne, démontre que les associations considérées comme dangereuses pour la eécu-rilé ,de l'Etat comprennent au moins la moitié de toute la population irlandaise, et i en conclut que, dans ces conditions,, des1 troubles seront inévitables dans l'avenir. Le (( Daily News » prête aux députés nationalistes irlandais l'intention de faire mardi leur rentrée à Westminster et d'y déposer une protestation violente contre la proclamation du général French. Lans le cas où ils ne déposeraient pas cette protestation, un groupe de députés radicaux est résolu, à l'initiative de M. King, à provoquer un mouvement pour obtenir du Parlement qu'il oppose son veto aux mesures décrétées par le vice-roi d'Irlande, mesures dont ils contestent la légalité. .** Paris, 8 juillet : La Ligue des Droits de l'Homme a prié M Wilson de demander aux gouvernements de l'Entente de publier leurs buts de guerre et de déclarer solennellement qu'ils ne veulent pas imposer, de force la paix à l'ennemi vaincu. »*♦ Paris, 8 juillet : Le « Petit Parisien » annonce que la ville de Nancy a été privée de pain pendant quarante-huit heures. Toutes les boulangeries avaient affiché : «Aujourd'hui, pas de pain ». Cette situation a provoqué une forte émotion dans la ville ; toutefois, il n'y. a pas eu de troubles. Paris, 8 juillet : Le Sénat a fixé définitivement au 10 jrnl-le taprès-midi l'ouverture du procès Malvy devant la Hante Cour. Le « Journal du Peuple» dit qu'on croit au Palais que l'instruction du Conseil de guerre contre M.Caillaux sera prochainement arrêtée et que les conclusions en seront transmises à la justice civile. Ce sera alors au gouvernement à décider s'il prend oui ou non la responsabilité de renvoyer M. Caillaux devant la Haute Cour.. »•« Zurich, 8 juillet : Jougla, un des inculpés dans l'affaire du «Bonnet Rouge», qui a été condamné à 5 années de travaux forcés pour intelligences avec l'ennemi, a écrit au capitaine Bourchardon qu'il avait plusieurs révélations à lui faire. Il parait que ces communications auraient rapport aux circonstances dans lesquelles Almereyda est mort en prison. Genève, 7 juillet : Le ii Progrès » de Lyon apprend de Bourges que, dans la nuit du 4 au 5 juillet, un train de munitions a sauté en gare de Mo-lian-le-Fusilier. Tous les bâtiments ont été sérieusement endommagés. Cet accident a occasionné de forts retards dans la circulation des trains. Londres, 9 juillet: D'après le « Daily Express », la grippe espagnole fait en France des ravages dans l'armée française aussi bien que dans la population civile. Le mal mystérieux vient de faire son apparition en Chine. Dans les districts à population dense, tout le monde semble être atteint. On compte 20,000 malades à Tien-Tsin et tout autant à Pékin. En Angleterre, le mal diminue d'intensité et prend un caractère plus bénin, grâce à une abondante distribution de quinine. *** Madrid, 8 juillet : La Chambre a adopté la loi sur l'espionnage sans voter, les députés socialistes et républicains qui sont adversaires de la loi ayant quitté la salle des séances. M.Cambo, ministre des travaux publics, a déclaré qu'il s'agissait du salut de l'Espagne et qqe le gouvernement sauvera le pays malgré:la résistance des gauches. *** * Genève, 8 juillet : D'après des nouvelles de Lisbonne, la police continue à arrêter dans la capitale ïet dans les autres centres imporlants du Portugal des partisans d'un complot visant au rétablissement de l'ancien """wrnementl uuMumijUdg ysiiygiiiè Communiqués des Pufôsancss Centrales Berlin1, 9 juillet. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du feld-maréchal prince-héritier Rupprecht de Bavière : Au sud du canal de La Bassée, des attaques partielles ennemies, plusieurs fois réitérées, ont été repoussées; il en a été de même des fortes attaques ennemies prononcées sur la rive septentrionale t de la Somme. Dans ces secteurs, lo duel d'artillerie est resté violent; il est aussi redevenu très intense le soir par intermittence sur les deux rives de la Somme. Armées du prince-héritier allemand : A l'ouest d Antheuil (sud-ouest de Noyon), des attaques locales ennemies se sont développées ce matin après une violente canonnade. Près du bois de Villers-Cotterets, des attaques partielles françaises ont échoué dans notre secteur de combat. Nous ayons descendu hier 18 avions ennemis. Le lieutenant Billik a remporté ses 23e et 24e victoires aériennes et le lieutenant Friedrichs sa 21e. •** Berlin, 8 juillet. — Officiel du soir : Des deux côtés du canal de La Bassée, des attaques partielles anglaises ont échoué avec de fortes pertes. **# Berlin, 8 juillet. — Officiel : Nos sous-marins ont encore coulé' dans la zone barrée do l'Angleterre 17,000 tonnes brut de tonnage marchand ennemi. Le mérite principal en revient au sous-marin commandé par le capitaine-lieutenant Êeinhardt von Vavenau, qui a coulé à la côto orientale de T Angleterre six vapeurs dont la plupart voyageant dans des convois puissamment protégés. *** Vienne, 9 juillet. — Officiel de ce midi Sur le front italien, pas d'événement particulier à signaler. En Ajbai^e, la pression des forces ennemies, avançant au delà de la Vojusa, persiste. Des combats se sont livrés au sud-ouest de Barat. En liaison avec ces opérations, les Français ont gagné du terrain sur le Devoli supérieur. Berlin, 8 juillet. — Officieux : Nous avons repoussé toutes les attaques sans exception prononcées par des patrouilles entre Merys. et le canal de La Bassée, et par des forces importantes au sud-est de Hamcl.Sur le ruisseau de Oignon, l'ennemi a cherché à nous induire en erreur en coiffant ses soldats de casques : d'acier allemands. Celte ruse contraire au Droit ; des gens a été éventée A temps et a coûté des pertes aux troupes ennemies. Nous avons de ! nouveau bombardé Compiègne. Une attaque de nos avions contre les docks de Dunkerque y a ! provoqué des incendies, dont plusieurs ont duré ; longtemps. CommuaIqisés des armées alliées Paris, 8 juillet. — Officiel de 3 heures : Nuit marquée par quelques actions d'artil-lerio entre la forcit de Villers-Cotterets et la Marno, sans actions d'infanterie. Paris, 8 juillet. — Officiel de 11 heures : Au sud de l'Aisne, nos troupes ont attaqué, co matin, les positions ennemies aux ahords de la fojêt de Betz, dans la région au noril-buest" de_ Longpppt. Sur un front de ?j kilomètres environ, cjiés"" ont réalisé une progression do 1,200 mètres, enlevé la ferme tda Chavigny, les croupes au :nord et au sud de cette forme. Le chiffre des prison-nitrs valides faits par elles, actuellement dénombré, est de 347, dont 4 officiers. Aviation. — Dans les journées du 6 et du 7 juillet, 14 avions ennemis ont été abattus ou mis hors de combat et deux ballons captifs incendiés par nos équipages. N03 bombardiers ont jeté 28 tonnes de projectiles dans la région de Fismes, Hirson,Fère-en-Tardenois, Amagne-Lucquy. Londres, 7 juillet. — Officiel : Pendant un coup de main à l'est de Ha-mel, nous avons, fait plusieurs prisonniers et nous sommes emparés d'une mitrailleuse. L'artillerie ennemie a clé active dans le secteur de Fouquevillers. Pour le reste, calme complet sur le. front britannique. Dix-sept bombes ont été lancées sur divers objectifs.Aujourd'hui, h l'aube, l'ennemi a tenté dans la région de Locre une attaque que nous avons repoussée. Pour le reste, rien de particulier à signaler, sauf l'activité de rartillerie et des mortiers de tranchée ennemis dans le secteur de Béthune. Rome, 8 juillet. — Officiel : Dans la vallée de Lagarina et dans le Val-larsa, feu de diversion réciproque plus violent à certains endroits. Au nord du monte Val-bella (haut plateau d'Asiago), nos patrouilles ont repoussé les détachements de reconnaissance ennemis après un violent combat. Sur le Grappa, de petites opérations exécutées le G juillet nous ont permis de gagner du terrain au nord de la crête, de faire 51 prisonniers et de prendre deux mitrailleuses et un lance-flammes.j Nous avons élargi hier nos positions avancées établies dans le secteur du col Caprile. ! Nos avions et nos dirigeables, de môme que ceux de nos alliés, ont été très actifs le jour et la nuit. Huit appareils ennemis ont été descendus au cours de combats aériens. —uKHWMnuasuai Dépêches Diverse» Rome, 8 juillet : On annonce officiellement la reprise des relations diplomatiques entre le Portugal et le Vatican. Le gouvernement portugais a demandé au Pape d'agréer comme ministre du Portugal auprès du Saint-Siège le capitaine José Feliciano da Costa, ancien ministre des travaux publics. Le Pape a répondu qu'il s'estime heureux de pouvoir répondre que la personnalité indiquée par le gouvernement portugais lui est tout à fait agréable. •*** Bucarest, 6 juillet : Lors de la discussion des conditions de paix au Sénat, M. le sénateur Gerota prit à partie les hommes politiques responsables de la guerre et ajouta : — Nous avons aussi à nous plaindre du roi Ferdinand, qui n'aurait pas dû tolérer les manœuvres et les menées louches de Bratianu. S'il avait été plus énergique, il n'y urait pas eu de guerre. Je ne suis pas un ennemi de la dynastie, mais j'espère qu'elle titera profit pour l'avenir de la leçon qu'elle a reçue.» M. Marghiloman, président du Conseil, a répondu que le Roi ne gouvernant pas mais régnant seulement, il ne pouvait Être rendu responsable des actes posés par le parti libéral tout entier et une partie du paiti conservateur. Il a ensuite déclaré dénué de tout f ondement le bruit d'après lequel ies Puissances Centrales auraient demandé à la Roumanie de sacrifier sa dynastie. »*» Bucarest, 8 juillet : D'après la « Renastenia », M. Take Jo-' nescu va s'installer à Kandern, en Suisse. Il a passé avec le v Times » un contrat pour la publication dans ce journal d'une série d'études sur les questions balkaniques^ *** Paris, 8 juillet : L'Agence Havas annonce que le gouvernement japonais a établi une administration civile dans les iles occupées par le Ja-nan «m. de l'océan Pacifique. i i ijc L'orage On i'attendait en vain depuis longtemps. Lf terre était sèche jusque par do dessous de: racines des légumes et des céréales dont, nor sans une certaine naïveté, nos estomacs at tendent le résultat. Pour mon compte person nel, ça me laissait à- peu près froid. Sam aller jusqu'à souhaiter qu'il se rencontre ur jour quelqu'un pour lâcher dans les champ: de ces Philistins que sont nos gros fermiers quelques centaines ou même quelques milliers de renards portant, en prolongement do leui appendice caudal, des torches enflammées, i ne m'eût point déplu que la Providence con tinuât à détourner de ces Philistins son re gard. En quoi serons-nous plus avancés, j< vous le demandé, si le^ récoltes sont mirifi ques? Par onous», j'entends ici la masse de: gens qui soufflent et pour qui les denrées qu arrivent plus ou moins clandestinement sur i< marché, où elles sont de surcroît l'objet d< quarante-trois et quelques tripotages qui ei font encore hausser les prix, sont comme s elles n'existaient pas. Je sais fort bien que 1< jour où la farine sera ù. cinquante francs 1< kilo, le beurre à cent francs et l'œuf à cen sous, vous ne vous ferez point faute d'en em magasiner le plus possible dans vos réserves « Chacun pour soi » est devenu- votre devise et même vous n'avez pas la pudeur de com pléter la formule en ajoutant : « ...et Dieu pou: tous ». En vérité, non, vous n'êtes pas intéres sants : vous n'êtes pas même des victimes d< la guerre, vous n'avez pas même la notion d< ce que peut être une victime de la guerre... Il se conçoit donc que, faisant chorus avc< les grands écumeurs du sol, vous ayez de mandé la pluie. Mais, je le répète, pour de: centaines de milliers de gens, pour tous ceuj qui en sont réduits à la ration de guerre e qui ne peuvent pas même rêver qu'un jou: viendra où ils pourront acheter un kilo d< farine, le phénomène météréologique don vous attendiez si impatiemment la venue ni pouvait présenter aucun intérêt. Pour ceux-ci la pluie, ce n'est pas la promesse : c'est bon nement quelque chose qui mouille, qui sali ■ des vêtements, qui fait pourrir les chaus f sures... Un point, c'est tout. Tel est mon sentiment. Je ne m'en suis pas moins réjoui cette nui quand j'ai vu les éclairs zébrer le ciel noir quand j'ai entendu gronder le tonnerre et que rn'étant levé, j'ai constaté que la pluie tom bait en abondance : Parce que j'ai des amis en nombre qui on des jardins grands comme un drap de lit oi comme deux mouchoirs de poche et que tou mes voisins, parmi lesquels je compte pas ma de colons, sont dans ce cas. Chaque matin e chaque soir, depuis que nous étions entré: dans cette période de sécheresse, je les voyai s'esquinter à donner à boire à leurs dix-sep plants cle patates, à leur demi-douzaine d céleris, à leurs treize choux un quart. Et que travail inutile ! Ce n'est pas cette boisson-1; qu'il faut aux plantes du bon Dieu: c'est l'eai qui tombe de là-haut. Vous pouvez tenir pou certain que les choux, les poireaux, les pom mes de terre, les carottes, les céleris et le fleurs de même ont pour l'eau du Bocq 1 plus profond mépris. Moi aussi d'ailleurs... Et je me suis réjoui encore, à voir tombe i la pluie, parce qu'elle va faire revivre les Jar dins endormis et les champs agonisants d | tous ces petits cultivateurs qui, eux aussi connaissent la faim et qui ont du mérite, j vous l'assure, à vivre, sans y porter la main à, la lisière de ces champs immenses cultivé par des voisins opulents et dont ils attenden vainement aide et assistance. Que bénie soit donc la pluie qui nous es enfin venue et qui n'a pas été sans ragaillai dir les roses et sans leur rendre leur parfun perdu... La fièvre espagnole Il ne lui a pas plu, jusqu'ici, de me touche de son doigt ardent, et je commence à déses pérer do la voir me frôler. J'ai tout fait pou l'avoir cependent : j'ai longuement retent d£ns ma main la main de tel ami qui en étai atteint, et j'ai promené mes lèvres sur de joues de plusieurs enfants qui en souffraieni Bref, il faut que je renonce à l'espoir de fair sa connaissance... Je vous dis ça parce que Je me pique d'un absolue franchise. Si j'étais comme beaucou de citoyens de mon âge, je prendrais un peti air mélancolique pour vous raconter : — Décidément, mes bonnes gens, ça ne v pas. Figurez-vous qu'avant-hier, en rentran chez moi, je me suis senti brusquement toi chose. J'ai eu l'empression qu'une manière d brouillard me passait devant les yeux, et t£ après une douleur, légère d'abord, puis plu aiguë, s'est manifestée du côté de la nuqu< Ma parole I je n'ai pas laissé d'être inquiet constater la succession, puis la coexistenc de ces deux phénomènes, et d'autres encore et ensuite, parmi lesquels une singulière oi pression et des douleurs vers le sommet de poumons. Heureusement pour ma tranquillité la pensée m'est venue que ce pouvait bien êtr cette fièvre espagnole dont on parle tant. L lendemain, j'ai fait néanmoins venir mo: docteur, qui m'a dit : « Ce n'est rien, mo: orni : un commencement de fièvre espagnole et voilà tout. Tenez-vous au chaud, gardez 1 lit, si c'est possible, pendant trois ou quatr jours, avalez de loin en loin un cachet d quinine, et avant la fin de la semaine il n' paraîtra plus... » Il ne m?a pas été possible d suivre ces prescriptions à la lettre. Vous con prenez, il y a la copie à faire, les gens à rect voir, tout ce sacré fourbi de métier... Plaigne: moi.... » Oui, c'est bien ce petit discours-là que j vous tiendrais si je n'avais accoutumé de lor gue date do vous dire en toutes circonstance la vérité. Car à quoi ça rime-t-il, la fièvre espagnole A ceci que, quand on l'a, la preuve est faiU sinon que l'on est jeune, du moins que l'o. n'a pas « dépassé un certain âge ». Vous ave pu lire, en effets ceci dans tous les journau: cle Madrid, de France et de Navarre, que 1 fièvre espagnole se détourne des gens qui or « dépassé un certain âge ». Donc, j'ai dépassé ce certain âge. Je sui oultre au temps où l'on peut encore attrape la fièvre espagnole. Vous m'en voyez positive ment marri, mais la vérité avant tout I Et c'est bien ce qui me fait sourire, c'est qu tant.de vieux n'aient pas cette franchise don je viens de vous fournir une fois de plus 1 preuve. Tous les vieux beaux de ma connais sance m'Ont raconté à peu près dans les tei mes dont je me suis servi plus haut, qu'il avaient ou qu'ils avaient eu la fièvre espe gnole. A de rares exeeptions près, voyez-vous les vieux ne veulent jamais convenir qu'il sont vieux. Ils entendent rester dans les brar cards. Il a beau ne leur rester plus un cheve sur le caillou, ils prétendent être toujours Jer nés et le demeurer. Et je ne vous parle que de hommes... C'est très rigolo, cette petite manie-là. Ça n fait évidemment du tort à personne, et mêm ça fait du bien aux morticoles. Mais ne trou vez-vous point qu'il y a cependant un côté ui peu ridicule dans la prétention de ces vieu: qui n'ont jamais dépassé le certain âge ? Je n'ai pas la fièvre espagnole. Je vous jur que je ne l'ai pas et que je ne l'attraperai pas fût-ce à la course — hélas !..* • Dans la rue Tous les êtres de la création subiraient-ils le vaste détraquement que l'on constate chez h plupart des humains par ces temps de guerre On le pourrait croire d'après ce qui ameutai les passants, un de ces derniers jours, au car refour des rues de la Montagne et de Loxum Un essaim d'abeilles était venu s'abattra su] un rideau de vitrine.il restait suspendu au bon/ d'une des tringles de fer et à l'entour de cettef masse brune immobile quantité d'éclaireursi sans doute ou de fourriers ailés voltigeaient , et bourdonnaient. Comme bien on pense, une foule de badauds s'étaient aussitôt arrêtés qui regardaient avec curiosité les faits et gestes de ces hôtes de passage. Il est probable qua. cet essaim, à la recherche d'un logis convenable, délibérait sur la direction à prendre. Maia on n'eut garde do le laisser tranquille. Uiï bonhomme, comme il s'en trouve toujours, et qui croyait devoir tout arranger, commença par envoyer sur les bestioles la fumée de sa; pipe, puis il leur lança le contenu d'une cho-1 pine remplie d'eau qu'on lui avait apportée,' plaisanteries maladroites qui auraient pu très mal tourner pour celui qui s'y livrait. Nous» ignorons si un apiculteur mieux avisé a fini par recueillir l'essaim vagabond, ou si un da nos garde-ville fut chargé de le conduire au1 « bureau » ; mais certainement les abeilles que la guerre affola, au point de leur faire prendre la rue de la Montagne pour une bruyère et un store pour une ruche, ont dû conserveir le plus mauvais souvenir de l'accueil des bourgeois de Bruxelles. La buanderie intercommunale La Ville de Bruxelles, qui a établi unei buanderie publique à l'usage do ses habitants, propose, on le sait, d'étendro les services de cet organisme à toutes les communes du Grand-Bruxelles et de créer uno société coopérative établi© sur les mêmes bases que les magasins communaux et les Restaurants bruxellois. Le projet d'acto constitutif de la société coopérative a été transmis à chaque commune pour être soumis aux délibérations des conseils communaux. Les motifs invoqués pour la création do ce nouvel organismo intercommunal sont surtout fondés sur la sauvegarde do l'hy^ ^o publique. A Bruxelles, l'institution fonctionne depuis le mois do janvier dernier et l'af-flucnce des participants est telle qu'il a fallu» établir un local supplémentaire. L'acte constitutif prévoit un fonds social de 1,484,000 francs, divisé en parts de 1,750 francs. La participation de chaque commune est ainsi fixée : Bruxelles, 170,826 habitants* 211 parts, 369,250 fr.; Anderlecht, 71,125 h., 70 parts, 122,500 fr.; Audergem, 8,735 h., 8 parts, 14,000 fr. ; Etterbeek, 36,508 h., 37 parts, 64,750 fr.; Forest, 31,567 habit., 30 parts, 52,500 fr.; 1x311*, 87,597 habit.J 85 parts, 148,750 fr.; Jette-St-Pierre, 16,012 h., 16 parts, 28,000 fr.; Koekelberg, 13,063 h., 13 parts, 22,750 fr.; Laken, 41,547 h,; il parts, 71,750 fr.; Molcnbeek, 76,735 h., 78 parts, 136,500 fr.; St-Gilles, 68,268 hab., 68 parts, 119,000 fr. ; St-Josse-ten-Noodo-32,255 h., 33 parts, 57,750 fr.; Schaarbeek, 100,329 h., 9o parts, 166,250 fr.; Uccle, 32,103 h., 32 parts, 56,000 fr., et Water-mael-Boitsfort, 10,089 h., 10 parts, 17,500 fr5 A Anderlecht t Les mandataires communaux sont tombési d'accord quant aux secours à accorder aux: inondés de Veeweyde, fortement atteints dans leurs intérêts lors des désastres que provoqua la crue de la Senne le 1er janvier 1917. D'autre part, le règlement organique visant la composition dos cadres do 1 administrai communale va entrer en vigueur. Signalons aussi que la proposition de M. l'échevin Melckmans réclamant une revi-r sion du barème do traitement du corps en-. seignant a été adoptée, que l'acquisition do 3 quelques immeubles destinés à l'agrandisse-( ment de l'école professionnelle communale s pour jeunes filles est chose résolue et qu'une ^ demande do subside pour l'organisation d'une 3 t'ancy-fair au parc d'Anderlecht, introduite par un comité mixte d'oeuvres de charité^ est favorablement accueillie. Un sort sem-blable a été réservé à la requête cle l'école supérieure de pédagogie ,,Institut lîuls-Tem-^ pels", sollicitant l'octroi d'un subside., ^ Vous désirez, Madame, un joli teint frais ? Rien de plus facile. Faites une cure de Laxatine Fleury, qui purifie le r sang, facilite la digestion et régularise le fonc - tionnement de l'appareil digestif. Un iîacor r suffit pour une cure de trois semaines. 100315 i ^ Pour les tuberculeux Si le nombre des phtisiques s'accroît, l'im-j portanco des sacrifices financiers que s'imposent nos communes pour maintenir les réfectoires spéciaux à l'usage des malades ne va pas sans s'accroître de même. Un des J fauoourgs les plus populeux du Grand-Bru-1 xelles, qui faisait jusqu'ici l'abandon mensuel d'une somme de 20,000 francs exclusive» î ment consacrée aux tuberculeux, est à la t veille do devoir porter ce crédit extraordi-t naire à 50,000 francs par mois, e A supposer que la guerre perdure, com-t ment conci.iera-t-on bientôt ces oxigonces de s plus en plus alarmantes avec les ressources i. décroissantes des caisses publiques ? e Le meilleur préventif ■' contre la grippe espagnole, c'est le Rhumol '• car le Rhumol est le meilleur désinfectant de; s voies respiratoires. N'attendez pas la première quinte de toux pour en prendre. Le Tihumo e est en vente partout. 100319 e i Les Expositions ^ — A l'Intérieur, l'exposition RUa Kœni;ï rcs« !» tera ouvert© jusqu'à jeudi eoir. Samedi exposi- 3 tion Marcel Sniita. e ^ y LE RAVITAILLEMENT ON SEVIRA De nombreuses plaintes ayant surgi au - sujet de la vente irrégulière de légumes chez les marchands et les verdurières, ceux-ci e viennent d'être prévenus, par ordre de l'au-. torité occupante, qu'ils devront vendre leur® s marchandises aux prix établis hebdomadairement. Le cas échéant, la polico devra agir contre les coupables en saisissant les stocka ' cachés. » La police a fait savoir aux vendeurs i qu en cas de récidive ils devront s'attendre z a ce que leur magasin soit définitivement c ferme en vertu do l'arrêté du gouverneur i gênerai. t UNE NOUVELLE RATION DE BEURRE La Ligue des producteurs du Brabant nous signale une nouvelle répartition générale dt beurre au cours de ce mois do juillet. La ra tion individuelle de 200 grammes se païen 2 francs. Pour y avoir droit, on se munira de . la carte de beurre, des cartes des ravitaille ments du M. C. et du montant exact du pria d'achat. A BRUXELLES Depuis le 1er juillet, il est perçu un supplé ment de 25 centimes par boite de légumes conservés, quelle que soit la contenance, sauf que le client ne donne une boîte équivalente à celle qu'il désire acheter. Les boîtes vides seront re-prises au même prix, à conidtion qu'elles soleni en bon état, propres et non rouillées. 5 A KOEKELBERG De nouvelles cartes pour le charbon seron * distribuées à la maison communale, bureau 5 n° 1, à partir du 9 juillet et jours suivants, • jusqu'au 3 août inclus, de 10 heures à 1 heurt 1 le matin et de 2 heures à 5 heures l'après-midi, c Se munir de la carte de ménage des maga sins communaux. La distribution se fera dans ■ l'ordre incliqué. Le 3 août sera exclusivement » réservé aux retardataires. CAISSE DES MALHEUREUX Firmln L.. , , 060 Libert . . . . x * > y y ■ . ... o.50 A. W. V. Z.. . 1.25 Pronuit d uno vente. . g c a . « . . 2 85 R. Théodore Vcrlincgcn 1.25 Produit d'uno collecte faite à l'occasion du mariage de Candide et d'OctaVio. . S3.75 < s , 2 , . , i . , . . 1.00 là 1 10 JcsîEEeî 1®18 JOURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro : 15 Centimes en. •MWEOTSHSWv. •KMSWSSSS'KHZC?» HMMWWg IES* 5* Année. - ?é° 1009

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