La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1917, 06 Novembre. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 13 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/n872v2dw3x/2
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R/lardi 6 Novembre 1957 JOURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro : 15 Centimes 4-* Année^ - N« 1070 PRIX DES ABONNEMENTS 2 moi3 (novetn1 rc. décembre), fr. 7.60; 1 mois (norcm: rc;, tr. 3.80. Les demandes d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux et les facteurs des postes. — Les réclamation* concernant les abonnements doivont être adresses exclusivement aux bureaux de -poste. ADIINISTSATION ET P.ÈDiCTiOli : 81, R?oniagnoauK-Hcrbos-Pocsgôros, Eîmxoîle*. LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES Petites annonce», la ligne, tr. 0.75. — Réclamer avant les. annonces, la ligne, tr. 1.75. — Corp* d'à journal, la ligne, tr. 7.50.— Faits divers, la ligne, ir. 5.00. — Nécrologie, la ligne, tr. 3.50. — Coi»• des Eleveurs, la ligne, tr. 1.50. Bureaux de 9 à 17 heures. Direction et Administration : ff1 ,Wij JOS. IYJORESEÉE, DIRECTEUR LA GUERRE 1.1Q16 iouir de guetta Kicai à, signaler. Lis gf^eri*© su Flandre Interview du géaéral Six* voa Ârmin Un correspondant de l'Agence Norden a interviewé lu général Sixt von Armin, commandant en chef des troupes allemandes en Flandre. A titro documentaire, nous empruntons à la relation de cetto interview les déclarations suivantes, dont 1 importance n échappera à personne : — Quand le maréchal Ilaig, dit le général, déclare quo" les opérations eu ilaadre constituent pour les Aliié3 une victoire comparable à celle do la Marne, il exagère À plaisir. Pour tabler sur une victoire dans une guerre do positions, il faut que le front de l'ennemi soit percé complètement, aveo toutes Los suites que comporte celte percée, l'évacuation do tes positions principales, 1 abandon d un territoire etendu, le retrait des troupes à une grande distance derrière le front, comme il fui fait lors des offensives allemandes en Gaiieie, en ifoissie, en Koumanie et ailleurs. 11 n est question de rieii de pareil au front en i1 landre. Sauf quelques villages et hameaux qui étaient devenus pour nous sans valeur connue points d'appui et que nous avons évacués, les Anglais, encore qu ils y aieut mis en ligne tu divisions, n ont pu faire aucun progrès réel qui puisse mettre en péril la base do nos sous-marins. — Cependant, les Anglais prétendent oc-cupor des liauLeurs d une grande importance stratégique Y — Us occupent, en effet, les hauteurs méridionales qui entourent Ypres, d'où ils pourraient apercevoir Bruges, à 35 kilomètres de distance, mais nous occupons les collines du nord. Au surplus, ces hauteurs n'ont aucune importance stratégique. La plaine do Flandre offre, par sa nature même, d'excellents points d'appui à nos troupes qui, provisoirement, se tiennent sur la défensive. Mémo si toutes les hauteurs ~ leur tombent entre le3 mains, les Anglais seraient oucore i\ plusieurs douzaines do kilomètres de distance des buts qu il3 so proposent d'attoindro : Ostendo, (îand et Zee-brugge.— Quel fut, en somme, le résultat des dix offensives anglaises en Flandre V — Ils ont réussi, grâce à une ténacité et à un courage auxquels il me plaît do rendre hommage, do nou3 faire reculer dans le secteur d'ïpre3. Mais la situation actuelle présente un plus grand danger pour les Anglais eux-mêmes que pour nous. En effet, ayant enfoncé un coin dans no3 positions, ils s'exposent à être enveloppés par nos mouvements de flanc et se trouvent dans la même situation que l'armée allemande quand elle occupait lo secteur avancé de Wytschaote. L'ennemi doit donc culbuter d'abord no3 deux flancs avant de pouvoir avancer et exposer dans ces tontatives d'in-nombrablo3 vies humaines, saevifior des montagnes de munitions, en un mot recommencer la besogne primitive, et ce, pour un gain en profondeur do deux à trois kilomètres. Ceci obtenu, ii s'expose t\ devoir hiverner dans uno contrée qui non seulement ho présente aucun avantage stratégique, mais où la vie sera rendue impossible aux troupes. Il no faut, en eîfet, pas songer un moment à percer nos lignes en Flandre. Nos travaux do défense, nos réserves en hommes et en matériel rendont cet espoir absolument illusoire. — Puis-Jô vous d; mander quelles sont les forces en présence ? — Il n est pas possible de vous donner des chiffres exacts, mais je puis vous dire que la moitié de l'armée allemande se trouve eu ce moment au front Oue t. Devant nous, toute l'armée anglaise a été concentrée en Flandre. Tirez-en vous-même le3 conséquences. La supériorité numérique do nos ennemis est de trois contre un. En ce qui concerne l'artillerie, nous avons constaté que nos adversaires disposent de trois fois plus de canon3 que nous, et ils possèdent également plus do pièces lourdes. Do plus, les Anglais disposent au front de SO,l>OÛ soldats ouvriers pour lo transport des minutions, main-d'œuvre qui nous fait défaut. Ajoutez à cela les quantités énormes de munitions accumulées dans les dépôts et fabriquées journellement dans des centaines de fabriques. qui sont dépensées avec une prodigalité inouïe^ dans l'e3poir do nous arra-cher la victoire, et vous pourrez vous faire une idéo des conditions dans lesquelles la lutte est engagée pour nous. — La guerro sous-marine n'était-ello pas destinée à mettre un frein à, cette prodigalité ? — Sans doute, mais le3 dépôts regorgent encore de matériel, et la route Dou-vres-Calais est trop courte et trop bien gardée pour qu'on y puisse empêcher le passage. En revanche, il cri e3t autrement pour les munitions américaines. Ceiles-là no viennent plus qu'en quantité limitée et sont *tl'ailieur3 d'une qualité absolument inférieure.— Et les pertes anglaises ? — N'attendez pas do moi des chiffres. Tout ce quo je pui3 vous dire, c'est que les pertes sur tout Je front ont été excos.-i verni'nt élevées. Plusieurs divisions des premières lignes ont été presque anéanties et ont dû être remplacées Les attaques de l'infanterie ne suivent d'ai!le-.ir3 plus régulièrement la préparation par l'artillerie, »çs rangs ôelairois ne permettant pas do les envoyer une seconde fois au feu. Nous savons. toutefois, que l'Angloterro est fermement ^ résolue à atteindre tous ses objectifs et qu'elle sacrifiera, s'il le faut, son dernier homme et sa dernière cartouche. C'est à nous de fairo échouer ses plans, et nous réussirons, bien que nous entrevoyions encore une série de rudes batailles à livrer pendant les quelques semaines qui nous séparent de l'hiver. Nous savons que le but de cetto lutte titanesque est de nous arra-cher la côte de I1 landre ..et de détruire la base de notre flottille de sous-marins. Ce but, ils ne l'ont pas môme approché jusqu'ici, et ils no l'atteindront jamais. L'hiver venu, ils s'en retourneront les main3 vicùs - .. — — L'ûlfgiisive aDSîra-aiiaiMfifia sn itsiis Berne, 3 novembre : La ,,Bund" annonce que le ginétai Ca-corna a transféré son quartier général à Padoue. v. # ' • \ tanna, n novembre : On mande de Genève à la ,,Wiener Al-gemeui?. Zeitung" : -D'après des informations venant du ' ei.d de la Fiance, roi d'Italie a convo- ! qu«j un Conseil de la Couronne e\tr»ordi-naire lorsqu'il est rentré à Rome. Pealam le trajet de la gare an Quirinal, ie souve- ' ram a été re^i très froidement par la po- ' puiation. I f L (itat de guerre a été déclaré dans toute 1 l'Italie. Tous les hommes do 16 à 60 ans C mit été appel-s sot'.s les drapeaux. D autre part, on in.intle de Ixmdres à ]a '» ' rihuna" que le Ca^mot anglais a fait , oi:tcs les dimarchos possible» à P/trograd \ [Wi'.r q:;o des troupes russes viennent ap-rayer Je sccoins ,.re les Alliés donneront • l Italie. Enfin, le ,, l'ioolo" annonce q,ue es Am r t-aiius pr.'-uarent d'importer d'é- s a".:0"i.-n!s qui gepoKit envoyas oui fnont hî-'en." n Ce3 informations, dit le „Lekal An.zel-ger", qui sont visiblement pivbii es pour remonter le moral du peuple italien, prouvent que celui-ci est en proie au (Ks^spcir. * * ♦ Par s, 3 novembre : C'est le général Foch qui a été d'signe pour lo coiam^iuio.nenfc de l'armée auxiliaire franoo-anglaise qui sera envoyée au secoues de PItalie. « » ♦ Paris, 4 novembro ; M. Painlevé, accompagné de M. XAoyd Goorge, est parti ce matin' pour l'Italie. * * * Berne, 3 novembre : On dit que la Fronce et l'Angleterre continuent à envoya di^s renforts en Italie. A ce sujet, lo critique mili.airo d!n ^Bund'' écrit : Il faut une armée plus de 3^3,(X)0 hommes pour coonnenser les perte? du gjé-néral Caoorna, et eicor.^ n'auroit-on pas la cpTtitude do rétablir ainsi la sruatron stratégique. I/orsiuo 1 édifice straî-ègiiuo dia g«S-i«Arai Oadiorna, construit sur un terrain mouvant, s'e>t éoroi 1 il a enseveli le P'an do campagne itilien ; ii est pou probable que l'EnlG '-'o nuisse le sauver des décombres. La guerre navale Copenhague, 4 novembre : Les marins du croiseur auixiliaiie aile-inanl ,, Maria'', débarqués à. Copenhague, ayant ('f pris à bord dti vapotir danois ,, Dalgas ' dans les e.uix internationale^ ne seront pas internés mais considéras Comme nau^rag 's. * * * Copenhn.gue, 3 novembr® : Douze hommes de 1 équipage d'un chalutier à vapeur allemand», qui a coulé pendant !te combat naval livré dans la Katte-ga^t, ont d.'i>arnué à Fal! en) erg. On croit •iue quatre croiseurs et qualre contre fcorpU-c rs angla s ont priî part au comlxit. Plusieurs chaiuters suédois étaient s r les Iiîux lorsque la bataille s est ongag. e; la pluie do projcrct'les l?s a fore s à e'eloigner rapidement.♦ * » Stockholm, 4 novem' ro : Il résulte des d'e. a rations d'un des ma» chii i tes du vajieur su dois „Visvur" que, 'e L7 octobre, après la destruction du convo naval par des cro seurs al lemands, un navire de garda anglais, pourvu do la té-l'graphie san* fil, est arrivé sur les l'eux î e t apr< s h dôj^art des navires allemands. 11 a recueilli les équipages anglais, s \ns se soucier de porter secours aux marins neutres qui appelaient à l'aide. * » Washington, 3 novembre : Le ministre de la marine annonce qu'un des car.ote d un navire do guerre a conl* dans les ea.ux américaines. Douze hommos manquent à l'appel; ils ont vraisamblab'e-mont péri. * * * Tîofe erdam, S novembre : Six vapeurs néer'anda's, nui devaient quitter R' t'erdam 'e Si oct;)bi*o A destinât on de l'Anglet erre n'ont> pu prendre la mer, 'e irs ôrjrtii |>ages refusant do par.ir à moijs que les navires ne fussent convoyés. Les événement ds Russie Péfcrograd, 4 novembre • AujourJ* huii s'est ouvert le Congrès g&-nir.il des conseils des ouvriers et soldats de toute la Russie A la demande générale des Cosaques, on avait décidé Porganisa-tion d'un grand Cort.'.ge religieux auquel lovaient participer les régimcn.s des cosaques, mais lo gouvernement la interdit dans la orainto d'une collision avec des éléments hostl's à sa. politique. * * * P'trograd, 4 novembre : Li'après de.s indications off'cieLlas, la récolte de 1017 ait en général au-dessous de la moyenne. * « Vladïoaue.ase, 5 novei^bit- : Le Congrès des déléguas dos Cosaques ei-des tribus des ré gions montagneuses du Caucase a eu pour résultat la constitution de la „Fédéiation du sud-est des Cosaques, des montagnards du Caucase et dcsi tribu» libres des steppes. ■e * » Nowot^ohPrkaaka. A novembre : Le Congrès des d'l%ués militaires lecau-x a terminé ses travaux. Il a voté une résolution déclarant que la. continuation de la guerro ne petit ni résoudre la crise intérieure ni am l'orer la situation précaire dç. la nation; d attire part, elle empêche la convocation de -l'A&?entbi'e constituante. En cons'quence, il est du devoir du gouvernement de mettre le plus vite possible fin «à îa eu erre et. de promulguer <'os lois qui 1 raffermissent le régime républicain. * * * Pfyrograd, 4 novembre : Sur la voie ferrée Ybvycaucaso, un train expvosb est entr- en oollision avec un train militaire. Vingt-cinq personnes ont été tu/es et 70, grièvement blessées. plupart des victimes sont des soldats. ç — DÉPÊCHES .DIVERSES Berlin, 4 novembre ; M. Kaompf a ojnvoqué le Iîe'tchstag pour jeudi 22 novembre, à 3 heures de 1 apr's-midi. La s6.anoa sera précédé^ d'une délibéu raiian des doyenn des partis. * * Varsovie!, S novembre : M. Zybichcwsfci, pr'.'-ident de îa co-nnn^-siin du Conseil d'Etat ohar^'o d'Élaborer la nouvcîie constitution polonaise, a donn^ i nn journal lis gnmdos lijrncfl do ee do-sument qui vi&at d'&îre acbev'î après un travail d'O cinq mois. I.es voici : La religion catholique est la religion 3'Ktit; lo royaume est une momircluo lv'r.5-ditûre; ie premier roi est ^lu par la Iri te de Pologne; lo mariage du roi doit ,tre approuvé par la Di&e ; le roi doit habiter laits le pays et ne peut être le chef d'un Etat <tranger san3 l'autorisation do la Diète; le Parlement se compose de La Diè e it du Sénat; la Diète est «Hue sur la hase ie la représentation proportionnelle et du suffrage universel direct et. secret; la moi-i1' du Sénat c-t clue, l'auirc moitié nom-née; c'est la ni, to qui eoerco principale-Dent son influence sur l'oriontation do la lolitiquc do 1 Etat, le Sénat ayaut d'autre mpOîtanca quo celle d'une assembi'o dote- onde instonce servant, de frean. * * * Berl n, 5 novembre : Le comte Czernin, ministre austro-horî-jrois dos affaires étrangères, e't arri ce natin à Berlin. ^ * Borlin, 4 novembre : On mande de Dunkerrue, via Stjc'cho^n, la ,,Gazette de Voss'' : — On s:ii' en Grèce avec un int.'rôt extra-rdinairo les événements militaires qui se déroulent en Vénôtle* On estime que les Italiens seront forcés de retitxer leuis masses do troupes de l'Albanie. 1>'autre part, certains j r ajendent que les Alliés s coeupem déjà de renforcer les forces italiennes au moyen do contingents rapidement formés de trouves de 1 armée du général Sarra.il. Des détachements italiens se trouvent encore ou Epi te; 1 état -major italien examine en et moment de quelle fajon il convient de les utiliser. • Le g-éaéral Sarrail ne peut envoyer d< renforts en Italie qu'à condition qu'il ro ;oive uno aid^ militaire de la Grèoo oi qu il s.ât assuré tout au moius de sa bien vêlante neutralité. Or, certains indice: montrent que les sympathies pour l'Entent ont de noaveau fortement diminué ces Uesr nier s temps, à cause do la famine qui sê vit toujours par suite du ravibaiHoineiH in suffisant do la Grèce par lc3 Ahi s. AI. Ve mzolos a été appe.e a Roiuo pour donne d>3S précisions sur l'attitude do la natioi grecque et pour r 'pondre Surtout à la ques lion do savoir si elle ne proiitora pas gô circonstances actuelles pour se débamisse: du joug de l'Entente. * ♦ ♦ Genève, 4 novembre : L-ts journaux annti,cer»t que plus ce 50( sujets suisies r'sidant en France ont éii plao devant l'alte^nai-ve de s enrôler donc ■a légion étrangère ou de rentrer dans lcui pays. Quelques-uns ont pris du service dam l'armée française, tandis que la pluparl de C3umx qui s y sont rci'usvs ont dA quit er le territoire français. Le dé[x.ut' nvnt po Utiquo suisse a été saisi du fait et fera l 00 sujet des repii'so'it- .t-ions à Paris. » <« » Berne, 4 novembre t Le Conseil l'écK'ral a chargé le départe ment, militaire de prr'jxirer l'introdu^tioi' n'unO chaussure (économique, la plus économique possible. A cet e.fet, on a foju& une sooiété jyar actions, au capital d'un million de francs, qui sera contrOLe par le département militaire. 3-»' obligation c^sen-âeile de ojtto société e t do ne pas t'aiK de bénéfices. * » * Iîome, 5 novembre : Le Conseil d-s miniS'.rea a confirmé la nomination do M. bii\tto Crispi, uéputj, er qua.iwé de sous-secrétaire d'Etat fauant loue t;on de commissaire général do i appCovi sionnenient et do l'alimentation. « * ♦ Borne, 3 novombro : La pol ee a arrêté l'assassin de M. Bel-lori, dignitaire de la frano-nia;omierie. CJe-t un nommé Dami.rasi, qui lia1 i o Avc-ili iO. Ii était porter d uno somnio Ue 40' francs ot d un Lc. oivcr chargé, ltotcé dans la vo.c de3 avonx, il a tfév lé qu t.ii m>u\omotil était or^auis'' contre les francs-maçons,qu'on aoouso d'avoir poussé à la guerre et de travailler à la prolonger. Ses révéCa-tiona oni décidé la pol.oo à prendra sous sa protoc-teotion les habitations de tous les francs- ma.-ons | , * » * Paris, 4 novembre : Samedi, M. Paiulevé a mîs le Consril de mici-s'cos au courant des ([.libérations qu ont ei lion A, Londres. Le Conseil a ensuite examiné la situation militaire* * * * Paris, 3 novembre : Les I8â d';put s de la minorité socialiste ont déposé ni e motion demandant quo la Charnue ot lo Sénat se réunissent on s once secrète, avant la réunion de la Conférence des Alli's qui va ee réunir A Paris, à l'effet do reviser le3 buts de guerre de la Iran ce. * # « Par s, 3 novembre : M. Eubanof, membre du Comité e.K''oali' du Conseil des paysans et président du LJa''ti socialiste révolutionnaire rt:®se, esi arrivé à Paris. Il a rom's à M. Painlovc uno lettre autographe de il. Ke-renski. * * # Paris, 4 novembre : Lo cours d'émission du nouvel emprunl français 4 p. c. a été fixé à GS.GO p. o. o ' « Madrid, 4 novonbre : Les mO:nbres du nouveau xr.iaist're ont 1 r .t-j serment entre les mains du Roi.Leur [ r s,dent M. Garcia Prieto, a fa.it savoir que suivant les instructions que lui adon-liéei ie Roi, la politique intérieure» poursuivra une plus largo concentration de toutes les forces de la nation et recherohem surtout- l'appui ces prrtis de gauche pour faire profiter la monarchie de la grande influence dont ils disposes t. L'entr'© dans I lo ministéto do divers hommes politi-iucs dont le^ op : nions sont connues, notamment de M. M. Zatnora, airx travaux publics, et, 'o M. Gimeno, à la marine, semble indiquer que le ministère observera une politique de stricte neutralité. ♦ * * Madrid, 2 novembre : Le Conso'l des ministres d'aujourd'hui a délibéré sur la dissolution de la Oham-vro qui iCra décr 't o aussitôt qrao p\>ssi'jle pour eue es éjryciions générales puissent avoir lieu à la fin de janvier ou au dlibut de février. Kl K « Txmdres, 5 novembre : Lo „Tim s"' annonce que, lorâ de la dernière altaquo aérienne sur Londres, les aviateurs allemands se sont entourés do nuages Je fuméo si épais que les artilleurs ne pîir- vifaaient pius à les dtxîouvrir. * * & Copc<ih'VTue, 2 novembre : On manda de Stockholm à la „Na ionale Tid^ndo' que Je gouvernement suédois ayant demandé aux gouvernements anglais et r.lle-inand d'envoyer en Suède un certain nom-bre d'offioiera convalescents, le gouvernement anglais s'est déclaré dans 1 impossibilité de faire dro t à cette demande et aucune suite n'a pu ctiô donnée au projet. * « * Stockholm, 4 novembre : Des volours ont pillé le célèbre tambéan 3es Suédois tues à la bataille d© Polta-wa et emport'i les couronnes d^or et d'argent qui y avaient été déposées «Y l'occasion du 200e anniverxiire de la Ixitaille. PETITES NOUVELLES LA D?JRÉE QE LA GUERRE Un Poilu écrit au uPays„ : — Il fut un temps où on vaticinait ferme sur la durée de la guerre; au point qu'il n'était pas un cuistot so respectant qui, après avoir pu sé son café, ne trouvait dans la marc la date de la signature de la paix. Et quelles levées de tarots ne provoqua pas alors la précaution dc3 Anglais de signer pour leurs installations dès baux de trois ans. Trois ans ! Mais c'était, à en croire devins et pyth0iiisc.es, do la démence l Trois mois, passe encore — mais trois ans, pure folie ! Cependant, frenle-huit mois 60 sont écoulés; les prédictions so sont faites de plus en plus rares — .et les Américains viennent, à leur tour, de concluro des locations de trois années... Est-ce uno raison pour que les horoscopes reprennent et qu'on en infère que nous sommes encore en guerre pour trois ans... ; au moins ? j COMMUNIQUÉS OFFICIELS Comiauniqué3 des Puissances Centrales. Berlin, 5 novembre. — Officiel de ce midi: ThécUre de la guerre à l'OuCst. En l'landre, principalement dans la val-, l'6 de l'Yser, 1 action de l artilierie n'a été plus importante que lq soir lorsque le tenij g s est éciairci. La nuit, ce sectctur et le champ de bataille situé entre le bois d'Mou-thulst et le canal Y'pres-Comines ont été piis sous un violent feu de diversion. A plusieurs reprises, d«s dét-acheménts de reconnaissance anglais ont pris 1 offensive ; ils ont été repoussés partout. Auprès des autres armées, les opérations ont été minimes à causo du brouillard. Théâtre de la guerre à l'Est. Pas d'événement essentiel à signaler. Front macédonien. Après une préparation d-artillerie qui a duré des jours et qui a continué hier encore entre le Vardar et le lac de Doiran, 1 des bataillons anglais ont pris l'offensive au 1 sud de tt) akovo. Leur assaut s est écroulé devant les x30S^Ucins bulgares; il a cocti de lorie"» pertes à l'ennemi et ne lui a donné aucun résultat. Front italien. Des divisions allemandes et austro-hongroises ont force en combattant le passage ùu Tagiiameuto moyen ; elles poursuivent leur marche en avant. Nous avons enlevé aux brigades italiennes batiues à cet endroit plus de G,000 prisonniers et un cer- livin rminhrA finnnjw. c * * Berlin, 6 novembre. — Officiel d'hier soir: Jusqu'à présent, d'aucun de nos fromg d'armée, on ne signalo de combats quelque oeu imnortants. * * # Berlin, 4 novemi ra. — Officiel: Nouveaux succès de nos sous-marins dan» la zone interdire autour de l'Angleterre : 15,000 tonnes de jauge. Parmi les na\ires coulés, il y avait trois vapeurs armxs, dont un de nationalité anglaise. Le 7 oo oore, un de nos sous-marins, intervenant dans un combat engagé, y l'oi est de la ville deTri poli, entre des indigènes et des troupes iiar lionnes, a efficacement pris ces dernières sous lo feu de son artillerie. Le 16 octobre-o môme sous-marin a canonné avec un euc-cvs mnrqué les foriifioaiions de lloms en Tiipolitaine. I n autre sous-marm, opir uu dans 1a mer Noire, a bombardé la localité île Tuapsa, occupée par des troupes rus e»; en oinre, il a corné un transport chargé cLe i munitions. I . * . BoTiin, 4 novembre, — Officiel : lin petit croiseur auxiliaire allemand, eommaud-j pur lo cap i ta îue^e u tena-u t de r^orve Laucrbach, a éto eoull-- le 2 novembre dans te Katt^gat, après qu i. se ^ut 5 vaillamancnt dél'oaàlu Contre des forces ennemies très sujpérioaros, soit six Or diseurs e; iieufi grands oj>iitre-torpiileurs. Le comjun_ uiqué anglais signale du cKsstructiiou de dix navi'cs de piatrouido. Cette information est inexacte. Su delicus du croisour auAi.iaire ei-d'bssus iidliqué, amoua navir-e de guerre allemand no manque à l'appel. * * * Vienne, 5 novembre. — Oîiieicl d'hier : «Front italien. Sur les bords du Tagiiamenbo, l'activité augmente dinteusité. Aujourà^hui, la sioua-tion permet de récapituler les nombreux acie^ do bravoure accomplis au cours dô la d >u-ziomo bataille ae 1 tsonxo ^xnr les troupe^, alliées et leurs chefs appartenant au grouj_« darni«le commandé par le général do lin. l'antor-e All'rel Ivrauss. Apr^s avoir Cjuquis ,e massif du Canin, qui s élève à 2,IK>0 moires ue hauteur, et. le Stol, haut oe l,(5tit< mitres, ces braves, que rien n'arrêtait, Se sont avancés dans le désert do montagne», dépourvu de routes, qu: s étend au sti-1 de la" va.,'Le do la peîla. Bien n'a pu entraver cotte marche en avant, ni 1 ennemi, ni les intempérie», ni le travail de destruction auquel s étaient livrés les Italiens. Par ia prise de Kesiutta et du camp fortifié de Gemona-Osoppu, ces troupes do niont-i gnaris, outre autres les 14e et ôCe rogi-nionis dl'inïantett-'ie, les chasseurs tyroiiens de l'Empereur, les 3a et 2*>e r->gimonts de tirailleurs styriens et les tirai leurs de l'Eitu-rereur ont ajoute une nouvelle page gk>-rieusa à l'histoire de la plus granae d«*J guerixis. Front de l'Est et Albanie. Bien do nouveau. ♦ * * Sofia., 3 novembre. — Officiel : Front macédonien : Auix environs de Mo-roîvivo et aux abords do la Moglena, vif feu d alerte. A lest du Vardar, l'arc:Uoria ennemie a, nuit et jour, entretenu uno violente canonnade, qui souvent so transformait en feu roulant. * # * Sofia, 4 novembre. — Officiel : Sur lo front -en Macedoine, à l'ouest du lac d Ochrida et dans la boucle Je la Czerna, violont feu de diversion. A l'est du Vardar, l'ennemi a continué à Ixxtnbander nos positions avec la même intensité; sur le m'ïïta front, une attaque prononc e après un feu roulant de longue durée a 6b.• ro-pousséo d'une manière sanglante. Un avion qui dirigeait le feu de 1 infanterie ennemie a été fcauohé par le feu de nos canons de défense et es>b bombé en flammes dans 1® lignes ennemies. A l'ouest de Sérès, plusieurs unités de reconnaissance ennemies ont té 'repoussees. Dans La vall 'ede la Strouma, les op^ations on^ itô actives. 3}es avia-b.rurs ennemis ont donné» une nouvelle preuve do leur iproFond mépris pour les stiwula-tions des traitée internationaux en lançant rtes bombes à proximité d'une de nr)S nm-bulances de campagne, quoique celle ci fût nettement reconnaissable. Sur i(v front de la DobroudscLa-, violente eauonnitde près de Tuloea. * Constantiuople, 3 novembre. —< Officiel : Sur le front Q'ti Sinaï, les Anglais ont commencé d'attaquer. Le 31 octobre, no» troupes avancées jusqu'à Bir-es-Saba so sont reposées sur notre posiitiion principajle devant des forces ennemies numériquement supérieures ot qui esquissaient un vaste mouvement enveloppant. Sur œ p mit, nous avons ropoussé tontes les attaques et fait prisonniers 7 officiers anglais, dont un lieuto:ianb.calc*nel, et 100 soldats. I.e 2 no vembre, le combat s'est engagé devant Gaxa. Nous ayons domoli à ooup3 de oanom deu^ tanks ennemis. Front do la Diala. : canonnades. Sur lo front du Caucase, notre aile droite a été attaquée par un d'taehemenii ennemi, qui s'est retiré dans la soirée. Nous avons complètement repoussé doux compagnies rus ses, qui abordaient notie centre, de même que quelques autres détaohemonus qui s'avançaient contre notre aile gaucho. Sur les. -autres fronts d'armée, pas d'événements particuliers.» 0 # Constantiuople, 3 novembre. — Officiel : Le 12 septembre, des forces italiennes supérieures en nombre part/.es do Tripoli ! ont occupé les palmaraies de Zavic et de Sandzun, 6i:uées entre Zavara eb Tripoli. Le 20 septembre, elles campaient près de Suani Beni Adani et, le 21 au matin, "lies s'em^xiraient du vUlage de Ben Gaschiri, Nos troupes, renforc.es par des mudjaliis, les ont attaquées de flanc et à l'arriéie et les ont forcées à s'arrêter. Après un _oomf>at de dix-huii heures, plus de la m itié de leurs hommes étaient hors de com;atetdts le lendemain les It iliens fuyaient, en désordre sers Trlpoli, évacuant toutes les posivons qu'ils avaient occupées depuis le 12 septembre. Ils ont laissé sur 13 ohamp de bataille de nombreux morts, parmi lesquels un commandant de régiment, plusieurs officiers et quelques chefs indigènes oonnu-s. i De grandes quanbités d'armes et d'équipe- , ments militaires sont resbés entre nos mains. ' Pour se venger de leur défaite, les Italiens ont mis à mort toutes les femmes et les enfants indigènes y compris les indigents réfugié dans les palmeraies : ils ont môme poussé 1 v cruauté jusqu'à brûler vives des femmes qui s'étaient réunies dans quelques maisons. Nous avons, parmi -es cadavres, retrouvé plusieurs centaines de icmmes qu'ils avaient mutilées. I>e 7 octobre, un de nos sous-marins est intervenu avec succès dans un combat qui se livrât à l'ouest de Tripoli entre nos mudjaliis et les Italiens, et plus tard dans l'assaut donné par nos troupes et les mud-jahis à la place forte de Ilome, dont il a bombardé la forteresse à coups de canon. * • * Oonstantinople, 4 novemlïie. — Ofi'iorl : Sur le front du Tigre, l'ennemi a commencé à prendre l'oMensive sur les doux rives du f.eu\e ; ses forces principales se sont approchées c.e nos positions. En Syrie, sur les cinq avions ennemis qui ont vainement bombardé liai fa, deux ont <*to avariés et sont tombas dans la mer. Lew épaves des avions on-t ooi.ic; quant aux aviateurs, ils ont été recueillis par un ino-,.i.i:r ennemi. Sur le front du Sinaï, l'ennemi a prononcé de fortes aftaques le 30 octobre et a largement utilisé du gaz empoisonné. A l'ô.;.ce,»tiion d'un petit secteur que nous avons perdu, nous avons te tu toutes nos [K>^ibious e. l'ennemi a subi de fortes petVs-Les comlrats continuent. Un ballon captif, qui s'était détaché, a «ti descendu au-dessus d'As alon. L'infanterie et une division de cavalerie ennemie, qui attaquaient les positions principales de notre aile gauche, ont 11 repousô es. Sut les autres fronts, pas d'événements part culiars à signaler. Berlin, 4 novembre. — Offifîoux : En F Lan dro, lo duel d'artillerie a reprto nvco vluloiice le 3 novpmbre. au nnUrn. et a cocitim»-durant la Journ p Eiitre l'étnng de Blîinkrcrt ex lo cît-iiul d ljtilK'l eko, l'eniii3JiM a pro-noi c. pltv t.nira attaqué de rcco-iun issaino q«i ont «Hé pHrtôot ropou»9.'09 et lui ont coi'.t do fort- 3 ;iertc3. Vers le &o'ir. la caneninade dirig o sur Pafi^*l»endHole et au nurd ue la li»culU' e>i do-venu plus Intense : elle u wntinw • la nuit à ititervaVes. Le 4, au metin, elle est re'ovonue l>ius violente et s'est «teradue veis le stid Jusque dans la r ^'ion (fie Bwda'»re. iV:S e»5ca^.iu iR| w a ricanes ont copieusement et efficacement bun»Uir.l^'' Ouakiorque et les camps i e;uieiuis <tab>lià ù l'oue-t tio Meuport. Au nor'i-est de Soié6oijs, la c!:aionjia<îc «st re dévolue plus vi;,l-nte 1 après-mhii. Sur <'e nom-l>reux pointe devant noti« nou.v«?.e popHi'ii, de pt-iilB cci nluts se soait 1jvt'« ent/re d ta<! ë'^outa avancé ; ils nous ont valu des prisoinuiers. A l'e^t do \<i Meuse, ctens le eourairô e la ourn e. lo feu en.nemi f«i devenu plus intense i!0 forts attaques d'nrtiîier.e o—.t 't* surtout c!i. ri'>'es can'n-e uos p l itioos rtabMjS en-ire Sa,n>o-•4 ejx et lio'touvaux. De? n<tftriues que pr pn rait l'eiHiiemi otit <tô ôtouff es sous notro c-«non-u:i;.o de-iru^ti-e et des Fran..,aie (,ui s o^u-ynw-'ui ont ét ï pris sous notro feu eilica ©• En Mao doiue, la violenie canc< nvi^e oocitlnn© de }>art et d a;Ure dans la bouc.e ce la C-'/.er a. Entre le Vtaoxlar et lo lac de L)oiran, le t.u :lcs;ru'teur enneaii e-t devenu Oatidiuemeai violant la nuit, à certains moments. L '«t a t.e o»u'uo important dttacliemcnt do ret-«nl:ia,ii^sanre ounyiui a dirig! e contre nos postes de cain|,\ig::e établis au sud do Stcjakovç, a et iet>oi?3à e par notre feu lie d-.feuee c' cours de comti its de gi e»ad* 8 à main ; l'ennemi a subi do forte» p»Ttoa. ♦ * Berlia, 2 novembre. — Otfl^ieux : Lis troupe» coulisVs proj^ressant sans arr^t dans les plu in es i»- la Vù:i. îie e. aj-«nt d«j:'i l'onjquiis UT.te bonne partie du b'ri »uJ italim, >e sont encore une fois iHod territoiree très imprr tanU au point de vue corwmique qui tombent euire les main» des Puissances centrales. l a Vé^ n lie, t Mit comme le Friouï, est ùïic r îiion agricole, èxtr mernorit fertile ; la perte en r-or;* dom-, vu la p. sw!, î1 de vivres dont e^c souffre e?v <-e nioîDr>n<, dtaiiL^ement eensiliie pot:x l'ivalie, d'autant plus que les centre» iiKlitstricIs de la Ijc:!»-bar-iie tirent pour uno bonne |xirt, cite la V-'w^. t e et du Friuu-1, leur api>rovi-tonm?u:eut en pit>-di/ts agricoles. Jl tau> ajouter eiucoro que l'ita. .ie ayant per.lu Udine, un (entre do voies conmiiiinjcation extré&nemem imp^rtaait, sou ra.vi-tai'ilemeJit est deveiiiu plus difficile que jamais. D-'autre ipart, l<i nouivtefco nrri\> t^ue nos troupes progres*en» le long du litt- roi ou ?e trouve Ventbe : lu capitale de la Vv'n -lie s y troino pa.r le fait m<fiie ménac e, c.ir e'.-le a t transtorm-. e depuis le (i but de Va guorre, en un gr-md corUn-o Industriel : Vouise qui, aviant la guerre, vivait princlpulauient- do rindt;is;rie 'Te jj;'- ;H0'ers ei du comuiiTCe do luxe, a aujo .ri'hui uno industrie de gi.Krre très impioruiiue. Eu iom 'jas, la marche en avant t os Cor.lis s le f;.it i» r.. trer un plein dans la cliair vive de t Italie oonomiquo et dans 10 sytti.-ne nerveux dont la Ixmibai-die est lo centre : ce^ ea Lombafu'io, ©n ef-'et, que floris?ait surtout l'in iusirio qui a fciiî i. ipa avant la guerre. à l'I'talie modrrne, do Si cm sid'rables progrès et que le gouven-oment ila- iien n. OOmnpfHllfa JIV(V t.-inl r)« I i«T.Vr-„f Communiqués aes armées aiiiées Taris, 4 novembre- Offioiel de 3 h. : Au nord du Chemin des Lames, 1 activité de l'artillerie reste tt-^s marquée dans la région de linon-Vauxaiilon. Au nord-ouest de lieims, un coup de main ennemi a t'ehoué. Sur la rive droite do la Meuse, à la suite du violent bombardement signalé dan*, le précédent communique, l'ennemi a prononcé doux attaques successives sur notre front au nord du bois de Chaume. feu* ont di&persi l'ennemi en lui infli-geant de fortes pertes. Dans la région de Damloup, un coup de main ennemi est resté sans succjja. Nos patrouilles ont lait un certain nombre de prisonniers.Nuit calme partout ailleurs. * * » Paris, 4 novembre. — Officiel de 11 h. ; lîiou à signaler en dehors d'une coune activité d'artillerie au nord du Chemin des Dames, au nord-ouoit de i^eims et en Haute-Alsace.Aviation. #— Dans la. soirée du 3 novem_ bre, la région de Dtm.kerq.ue a re;u plu- siou-ra bombes d'avions. Tas de victime?. * ♦ » Paris, i novembre. — Officiel de 1 armég d'Orient : Aci\ ité d'arlillei*io réciproque dans la région Y ardar-Doiran, dans la boucle de la Czerna et au nord de Monastir. H ♦ • Londres, 3 novembre. — Officiel » Hier ^oir, au cours d'un engagera etnl entre patrouilles, nous avons fait quelque* prisonniers à l'ouest de La Basséa. La canonnade ennemie a été trèa violeatt la nn't à lest d ïpres. * Londres, 3 novembre. — Officiel de T Amirauté : Dans le Katte^at, nos forces naval» oui tfcé engagées dans un combat aveo des navires de guerre ennemis, vraiseuiblab.emen* des navires de pat roui. le. Pour des raisons faciles à comprendre, les navres opérant dans les eaux ennemies ne purent envoyer de sans-.il; tounf jis, les informations reçues j.isqu'à pr-sent par l'Amirauté annoncent t.ue p'usieurs navires anglais ont «Hé envoyés au large pour reoueil.ir des prisonniers et qu ils r-viennent vers leur bas®. * » » Londres, 3 novembre- — Off.ciel de l'Amirauté : Nos navires opérant dans le Ka't >gat ont euvoyé de nouvelles informations, ils ont déiruit un croiseur auxiliaire armé de canons de (» pouces et un navire do patrouille. Nos marins ont sauvé et fait pr~ sonniers 64 matelots enneaius. Otn ne Signale pas de perles b'i anni^ues. OPINIONS ET COMMENTAIRES Londres, 4 novembre : Do l'hebdomadaire anglais "Weckly Dis-patch „ : — Chaque période do la guerre a eu sa caractorisiivjuo déterminante. Un nous assura, au début, que ia victoire serait obtenue par le "neri de la gucrre„, par les balles d'argent, disait-ou. Plus lard, il apparut que ia décisiou luiaie serait appoitce par lus forces navales. La docisiou tardant à se produire, ou changea sou lusil d epaule et l'on décréta quo la victoire serait remportée sur la terre Tenue. Aujour-d hui, on assure que la bataille deeisive serait livrée &ur ie front dans 1 Lst ; le lendemain, on cuauge d'avis, et c était au Lrout daus l'Ouest que cet honneur était réserve... Ne voyant tuujours rien venir, il iallut continuer à fairo lonctioiiner 1 oracle : c oudt ceue fois la suprématie do lartilierie qui ferait pencher la balance, mais tout ausoi-lot on reprit positiou, et ce lurent les masses d iuiauterie qui l'emporteraient. D'autres stratèges en chambre se tinrent mordicus au blocus complet et impitoyable, assurant que de cela seul dépendait m triomphe de la bonue cause ; tout aubsuôi, d autres clairvoyants assurèrent que seul l épuisement complet de 1"adversaire pourrait avoir raisou de sa résistance. La solution atteudue ne venant toujours pas, e était le tour des peuples aux nerls lorts, aux énergies viriles a l'emporter, tandis que, d autre part, on assurait que seuit» les situations économiques pouvaient in-fluoncer 1 issue du conf.it. Aux dernières nouvelles, c'étaient à droit* les sous-niarius et à gauche la suprématie de l'air qui ussureraieut 1a victoire tiuute. 6i, d'avemure, les recettes de victoire continuent à se multiplier de la sorte, les véritables vainqueurs seront, en dernière analyse, les vers et les lombrics : c e^t "sous terre, quo se terminera la tragédie mondiale.. T- * * Manohester, 4 novembre ; Du „.Uan<ahô'ter Guardian'', sous le titre t jjltd&Sât s"' : — C e-t parce que nous n15avoua paa donné aux llusscs 1a cert tude que !0s vi-s es de l'Angleterre ne dO|>asseat ^>oint les ;iui;t2S du drjit et de la mee^nè que leur ardeur au combat s est r-1 ich^e. O est parco que nous avons menacé 1 Autriche de la déni embrer qu el.e n'a pas rompu a\xc 1 Al-emagne. £i les re.endicaaons franva^sts» eonccrnant 1 Alsace-Lorraine ont perdu tte icar foie -, c est dû eu partie au tuât que ues pro.entions absurdes se sont élevées oc. I rctnce coUiernaut la rive gauc,<e du Kliin. fl faut absolument que no^s d .i.niions nos buts de guerro eu icnecs plus prx;is 6i uous ne vouions [xts voir la guerre ne pr0;0iiger jus.]u en 1J18 ou eu li>JO. Bien en tendu, nous continuerons à nous batue jus .u a ce que ics buts que nous poursuivons soient aitjints s il est oa.endu qu'il im[>osstb.e de les at,oindre autrc-nent qu en nous battant, et quel es qu ou puissent cire ics oousô,]ucnces pour l'Jiurope. Mais nous devons nous pénétrer de la n e s>.té de u insis.er que sur les points princi^uix de noue programme, sans peraiet.ro qu un point aoeeaS nie vienne inopporiuniment retarder ;e moiiuent^ou nous pourrons eifai respirer. r.n t te de notre programme est m>cri&a t iustaLi^.i m d une Fédération des peuples, uni s'ira.t impossible h r a;iser si la guerpe deva t se terminer par des aaitiCvions. Touto moai.iCction de te iMo.re devra ooi^i.r 1 a{>-[roi>ati ;n dis nations ûss-mbiées. Lors pie a guerre prendra fin, nou» mettrons, ainsi lue ie preauer ministre 1 a dJwlar;î ^n juillet dernier, les territoires que nous ocou»-pons a la dispos tl;>n de la Contepence de a Paix. L'Allemagne est elle~ p<%;te à fairys de nivnne ? Si oui, la jjorte est ouverte aux tiégociai oïis. Il serait donc utile que le premier mmis re renouvelât ses déclarations et qu il y insistât Cl. vue d'obtenir un assen-. timent analogue du gouvernement allemand. U ne faut pa.o trop se hâter de penser que [ A leinagne refuserait, car o k- connait la puissance de 1 arme économique que nou« tenons encore en réserve, il n est nullement impossible, à notre avis, de oonciure une paix durable et honorable, sans continuer à fa re, pendant deux an», couler du sang sur les champs de bataille." Londres, 3 novembre : Du „Comuion Sense" : — Il lie nous manque plus que d'enteo-dre les journaux de l'Entent© nous dire que la retraite de l'armée ital enne e4 un piège habilement tïndu aux A us ro-Hongr is dau« ■e but de l-ur étrangler un demi-million soldats. Ces balivernes toutefois n empêcheront pas les Puissances centrales d'avoir de nou\e.iu à leur .actif une grande victKiiie qui peut avoir les plus graves conséquences et qui démontre eu tout é;at de cause leur connaissance approfondie du met er de ta guerre et de la grande siipi'riori;-, qu'el'ee y ont Sur leur3 advci'saires. C'est cq qui lté d'ailleurs qu'elles ne perdent pas courage ; e est qu'ères restent unies et qu'clies pm-lK)rtent des succ's autrement consid''rabKi8 pie leurs adversi'iree. Le® Puissances de l'Entente n'ont rion fait jusqu'ici d important et de positif, sauf le blocus de 1 Ai e-tnagno : or, par le fait même qu'ils met-Lent, un acharnement extrême à poursuivre 3^ llocus et h affamer l'ennemi, Ls r^'a>n-naissent tacitement qu'ils sont incapables de le battre au point de vue militaire, le seul point de vue pourtant qui doive entier eu ligne de compte. Car la supériorité mi i taire îst et re>te le point essentiel et malheu-c;;s_>ment dans ce domaine, ce qui se joue lu côté des Puis^nces de l'Entente i «st ouiours oue... de la musique d'avenir.''

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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