La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 27 Octobre. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 27 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/vq2s46jr0j/6
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LABELGIQUE kw»BV«a a VUv vMB'd9 I G> « |——il1 mi 11 ■ g^ogGgyfc.*ag^,^3s^.g3;ra*^^ PRIX DES ABONNEMENTS : 'SL nais (lov.-dcccailj.), 10.03; 1 mois (dot.), 5.00. Lm demandes d'abonnement sont #vçu«4 eauxus** pmsnt jhv Les bureaux et Ion racieurs de* poste*. —. Lan r éolamaitons coruwnant les abonncmtna dot vent tir* adressée* exclusivement aux bureaux de posté. Aoaims'RAHoa et reqactiqii *®ntngiio-aux-»l-"«fa^s-/,otagèrfl»f 31. Bruxelles yiwn.wwiin wmi luiujj^^yiXi^raa^ araMH PRIX DES ANNONCES : Pet. annonces, la ligne, ir. 1.20. — liéoUxtnêt avant les ann., la lig.» ir. 2.&0. — Corps du tournai* 1* lig., tr. 7.50. — Fans divers, la ligne tr. ô.OÙ, — Nécrologie, la lig., tr. 3.&Q. — Loin des Eleveurs annonce* notât taies, avis de sociétés (Ossembitie*, paiement de oovjxms, tirages.), la liuno ir. S.Û& tiURCAUI* do a il 17 heures» Direction et AdmlnistratJen : g# !?&" I? tolrei Jos. JKORBSSÉBp aire de ut. Jltnourd'hui : SIX poses. LA GUERRE lt546' Jour tis guerre ■ I/» Alliés ont à nouveau développé de for-Ûes attaques au sud-ouest de Deynze, ainsi «qu'entre la Lys et l'Escaut, sur la ligne Ingoy-ghem (12 kilomètres a l'est de Courtrai)-AveP-ighem (10 kilomètres à l'ouest de Henaix). A irès peu de chose près, les Allemands sont parvenus & maintenir leurs positions. Attaques partielles entre l'Escaut et l'Oise. Entre l'Ois© et l'Aisne, les Français ont attaqué sur 60 kilomètres de front. La confrontation des communiqués de Paris et de Berlin établit que les rudes combats qui en sont résultés n'ont entraîné que des résultats lo-paux.Actions partielles sur le reste du. front. Les Autrichiens ont été en butte à de très vives attaques sur leur front en Vénétie et sur în Fiave. Jls y ont bien résisté. En Serbie, les belligérants sont en contact ti&ns la vallée de la Morava, au sud de Kra-fiujevac, à 80 kilomètres de la frontière hongroise.L'occupation par les Anglais de Koms, ù 350 kilomètres au nord de Damas, est la der-j ' nière nouvelle importante parvenue cette semaine du front en Palestine. La note de M. Wilson OPINIONS DB LA PRESSE Paris, 25 octobre: Les commentaires de la presse parisienne ^peuvent se résumer en ces quelques mots: t La .parole est désormais aux militaires. » Le Tettips dit que les gouvernements alliés ■en Europe doivent entrer en délibération Leur attitude est très nette. Ils n'ont pris aucune part à l'élaboration du programme wil-conien au sujet de la paix future ni à J'échange de notes entre Berlin et Washington. 11 ne peut donc être question de discuter les conditions de paix entre le6 Etats-Unis et Ses Alliés européens, auprès de qui l'Allemagne a sollicité un armistice et a prié les Etats-Unis de transmettre sa demande. Quelles sont les garanties qu'on est en droit d'attendre de la*paix? Le maréchal Foch et les autres1 chefs militaires et maritimes de l'Entente sont 'seuls autorisés à répondre à cette question. Ils "répondront donc avec toute la prudence et rigueur dont M. Wilson lui-môme conseille «Je faire montre. Londres, 25 octobre : . De la i Westminster Gazette» : — L'acceptation par le gouvernement allemand des conditions de l'Entente dépendra de sa manière d'apprécier la situation militaire et intérieure de l'Allemagne et de rien autre. M. Wilson a dit qu'il ne veut négocier avec personne qu'avec les véritables représentants responsables du peuoie Allemand. Les autres gouvernements alliés ieront la même déclaration. La sagesse .-era d'agir dans le sens que le peupie allemand décidera. On peut négocier iivec un peuple liivre, mais il faut exiger l'eJoignement des chefs du militarisme. » i Du Manchester Guardian : «— La seule garantie d'une paix durable, c'est de mettre l'Allemagne dans l'impossibilité de faire' figure militaire dans le monde. En ce qui concerne les réformes en Allemagne, elles dépendent en tout premier lieu^ «des forces intérieures, qu'il n'est pas donné à un étranger d'apprécier. C'est pourquoi il est regrettable que la question de la Constitution allemande, qui, aux yeux des Alliés, doit constituer une question sur laquelle les Allemands eux-mêmes ont à se prononcer, ait été mise en discussion. » Commentant les conditions de paix, le Journal met ses confrères en garde contre le danger de tendre par trop la corde. Quand je peuple allemand s'apercevra qu'on exige davantage encore que la défaite militaire, il est à craindre qu'il réagisse et que le carnage perdure. En terminant, le Manchester Guardian rappelle que M. Lloyd George lui-même a déclaré, il y a quelques semaines, que l'Allemagne pouvait immédiatement obtenir la paix aux conditions posées par M. Wilson et il n'y a pas de raison de douter que les autres membres, du cabinet partagent cette manière de voir. Amsterdam, 25 octobre: Le journal catholique De Ti)d s'exprime comme suit : — Le renvoi pur et simple des souverains maîtres d'hier, des monarques et des autocrates, apparaîtra à l'Empire une condition absolument inacceptable. Peut-être bien toutefois le gouvernement prudent du Chancelier trouvera-t-il une solution. 1 es conditions que M. Wilson pose à l'armistice impliquent virtuellement l'obligation pour l'Allemagne de mettre sa puissance militaire à la merci des Alliés. Dans ces conditions, la paix par le droit tant vantée pourrait au bout du compte faire place à une paix par la force. » *** Vienne, 25 octobre : Les commentaires de la presse vierano;?e au sujet de la note de M. Wilson constatent qu'elle est en contradiction absolue avec le principe du droit des peuples de disposer d'eux-mêmes, proclamé par le i'rèsident, et qu'elle constitue une '"mmixtion flagrante dans les affaires intérieures d'un pays étranger, notamment dans la question du droit d'un peuple de décider lui-même de sa forme gouvernementale. La «Nouvelle Presse Libre» voit dans la note un écrit transmis par le vainqueur au vainci£. Si le peuple allemand ne peut dissimuler davantage sa conviction que ia supériorité des armes ne peut être comp*n«V>e par le manque de matières première, il fera les premiers pas en faveur d'une pa.x équitable. Du uNeue Wiener Tageblatt» : — L'ernpereur Guillaume et ses coasô'l-lers se Trout^fit' deVAhl la terrible ques;'on f: de savoir si l'avenir et le sort du peupie ai-t lemand doivént être liés au sort de !a dy-] .nastie, -au risque de rendre plus rude encore la lutte ou peuple pour son existmce * comme nation. Le gouvernement résoi^ra ce problème dans la conscience de sa responsabilité. On peut bien rappeler à ce propos combien plus légères furent, ie.r comparaison avec les conditions dracouien-nes dont rêve M. Wilson, les conditions m-poséea par les Puissances Centrales ou* Russes et aux Roumains vaincus, par les traités de Brest-Litovsk et de Bucarest. » Le «Neue Wiener Joùrnal» estime que malgré tout, et en dépit du ton de La note, la répontse de M. Wilson rapproche 1^ monde du but poursuivi, qui n'est autre que de voir définitivement entamer les négociations de paix. Londres, 25 octobre : M. David Lawrance, qui est l'ami ntunè du secrétaire particulier de M. Wilscm et dont les articles sont souvent inspirés par cet ami, écrit de Washington au <Di Iy Chronicle» : — On entend souvent dire ici, en ie moment, que la pou6ése de chauvinisme, qui notre pays, que la force brutale suffl.** à mettre bientôt fin à la guerre, pourrait causer à l'Amérique un £rave préjudice au point de vue de sa position morale. Le gouvernement américain, qui s'en rend compte, entend absolument que la force morale marche de pair avec la force des iruw^e. Reste a savoir, et certains en Joutent, si ces deux forces se sont dès aujourd'hui suffisamment manifestées : dans nos milieux ofliciels, beaucoup sorrt d'avis que 1 Allemagne n'est jusqu'ici ni assez démocratisée, i ni assez battue, mais il faut se garder de croire trop facilement à une catastrophe militaire de l'Allemagne ou au succès de ceux qui pFétendent réussir provoquer ' en Allemagne un coup d'Etat du genre de celui qui a eu pour conséquence en Russie l'abdication des Romanoff. En tout état de , cause, on ne désire pas plus ici que iord Miiner chez vous, voir le bolchev'srne i jeter l'Allemagne dans le chaos, mais on espère que les Allçrjnands, dès qu'ils ver-■ ircmt'cfaon ne veut pas les anéantir en an| Ilae nation, n'hésiteront pas à renverse*? I r rogime nul,taire tyranerque et à cpm" Taure la paix sur la base des conditions de î Ni. Wilson. » VERS LA PAIX Londres, 25 octobre : l On mande de Washington à l'Agence I Tteuter : 'v — On fait remarquer dans les cercles diplomatiques officiels que le texte de la note do M. Wilson indique que les Etats-Unis ne négocieront pas davantage séparément avec les autorités allemandes. Les notes seront établies à l'avenir de commun accord entre les gouvernements de l'Entente et les Etats-Unis. » Berlin, 26 octobre : Le Cabinet de guerre s'est réuni hierroir. Il a sans doute aussi discuté la question de savoir si une réponse devait être envoyée à la dernière not^ de M. Wilson. Alors que l'on était généralement d'avis que cette note ne demandait pas »ie réponse, attendu que M. Wilson se mettra d'accord avec ses alliés, on estime maintenant qu'il conviendrait peut-être de lui répondre. Bn tout état de cause, ie gouvernement accusera à M. Wilson réception de sa note et le priera sans doute de faire connaître les conditions qu'il estime nécessaire pour la conclusion d'un armistice. Toutefois, rien n'est encore définitivement décidé. Berlin, 25 octobre : On annonce que le Reichstag discutera demain de nouvelles modifications à la Constitution ayant pour but de consolider encore davantage la nouvelle forme de gouvernement, surtout au pomt de vue des relations entre le pouvoir militaire et le pouvoir civil. «*• Berlin, 26 octobre : Le Vôrwarts annonce que la majorité du Reichstag a présenté le projet de loi qui place l'autorité militaire sous le contrôle de l'autorité civile. Le projet vise la revision de différents articles de la Constitution. L'article 31 sera modifié comme suit : — Pour déclarer la guerre au nom de l'Empire, il faut le consentement du Conseil fédéral et du Reichstag. Les traités de paix, ainsi que les traités conclus avec des Etats étran gtjrs, coiïÇ^rnant des affaires de la compétence de la législature, seront soumis à l'appro^, tion du Conseil fédéral et du Reichstag. a L'article 15 sera modifié comme suit : — Dans l'exercice de ses fonctions, le. Chancelier s'appuiera sur la confiance du fteîchs-| tag. Il est responsable de tous les actes politiques pos§s par l'Empereur dans l'exercice ! de ses fonctions, prévus par la Constitution. » L'article 53 sera modifié comme suit : — Les nominations, le déplacement, la promotion et la démission des officiers et fonctionnaires de la marine porteront le contre seing du Chancelier de l'Empire. » D'autres modifications de moindre importance seront encore introduites. Le Vôrwarts annonce que ce projet est en discussion depuis plus de huit jours, entendant dire par là qu'il est antérieur à la réception de la note de M. Wilson. Berlin, 25 octobre : Il n'est pas possible pour le moment de dire quels sont les articles de la Constitution que le gouvernement se propose de soumettre à revision. Toutefois, on peut d'ores et déjà af-,Armer qu'une des modifications projetées fera passer le pouvoir du commandement mili-| taire entre les mains du gouvernement. Les \ réformes projetées étaient arrêtées déjà de-■-miis longtemps et en tout cas bien avant la notification de la note de M. Wilson. Dans son discours, le Chancelier a dit que ces réformes font partie intégrale du programme d'action du nouveau gouvernement. Stettin, 25 octobre : La Gazette de la Baltique annonce que le commandant de la 11° armée, baron von Vietmghoff, a fait afficher l'extrait suivant d'une lettre adressée par le feld-maréchal von Hinr'snburg au Chancelier: * — Le spectacle de nos divisions intérieures et de notre moral déprimé encourage nos ennemis à renforcer leurs attaques et à nous imposer de dures conditions. Nos ennemis et même les pays neutres ne veulent plus voir en nous un peuple résolu à tout pour sauver son honneur. Il nous faut à tout prix réagir; le sentiment patriotique doit unir toutes les classes du peuple et s'affirmer au grand jour, de telle sorte que personne ne puisse douter un seul instant de notre volonté de refuser jusqu'au bout des conditions de paix humiliantes. Ce n'est qu'alors que l'armée se sentira la force de teoir tête à un ennemi supérieur en nombre et que nos négociateurs trouveront le soutien qui leur .est nécessaire pour remplir leur lourde tâche à la table des délibérations' Nous devons proclamer tout haut qu'il n'existe pour nous que cette alternative : obtenir une paix honorable ou continuer à nous battre jusqu'au bout. Notre confiance dans la justice de notre cause, la fierté que nous avons d'avoir tenu bon durant quatre ans contre la plus forte coalition dont l'histoire fasse mention, notre intangible foi dans l'avenir de notre nation doivent nous assurer une paix honorable, nous donner l'estime de nous-mêmes et nous conserver le respect de ' l'étranger. » **• fceme, 25 octobre : Le Progrès de Lyon annonce qu'une délégation socialiste composée de MM. Cachin, Longuet, Mistral, Renaudel et Varenne, a eu une entrevue avec M. Clemenceau pour délibérer au sujet de l'armistice et de la paix. M. Cachin interrogea le président du Conseil au sujet d'affiches placardées par une association patriotique qui taxe la proposition allemande d'embûche, requiert les Alliés de refuser l'armistice-. et d'exiger la capitulation sans condi tions de l'Allemagne. Ces affiches ont provoqué une grande effervescence dans les milieux socialistes et ouvriers. M. Clemenceau a répondu qu'il était complètement étranger à cette affaire. Au cours d'une entrevue du-groupe socia liste de la Chambre, de la Confédération générale du Travail et du Comité directeur du parti socialiste, il a été décidé de continuer les négociations avec le président du Conseil. Ces groupes socialistes adresseront incessamment une proclamation au pays. *% Berlin, 25 octobre : T a V»nnov/c t. ni » mis télégraphiquement d'accord avec M. Hen-derson, a décidé de convoquer à Paris les comités exécutifs des partis socialistes de l'Entente. L'ordre du jour comprend la convocation immédiate de l'internationale. On discute l'envoi d'une délégation à M. Wilson. • ** Londres, 25 octobre: Du Times : — La réponse de M. Wilson doit mettre fin à l'échange des notes. Le Président a montré àuo l'accord est complet entre la conception américaine et la conception britannique. On a appris avec satisfaction que le maréchal I-Iaig et l'amiral Reatty ont été mandés la semaine dernière à Londres avec leurs états-majors pour y délibérer sur les conditions de l'armistice et que le colonel House est" arrivé en France, où le maréchal Foch est en étroit rapport avec les commandants américains>ét autres. » Manchester, 25 octobre 1 i On mande de Londres au «Manchester : Guardian» : — Ce qui se dit, dans les milieux militaires, donne l'impression que la question de l'armistice est reportée à l'arrière-pian. On pense que les Allemands, trouvant leci situation militaire un peu meilleure qu''l y à quinze jours et qu'avant d'accepter les conditions du général Foch, ils chercheront une décision sur terre et sur mer. » *** Milan, 25 octobre : Les journaux italiens de vendredi ne conte naient pas encore le texte de la nouvelle note de M. Wilson. Berlin. 26 octobre : La «Zeit», ,de Vienne, dit que le commandement a publié un ordre en vertu luque tous les médecins de l'armée nés en 1819 ^u n'ont pas demandé leur congé, doivent êfn immédiatement renvoyés dans leurs "o/era **• La Haye, 25 octobre : Le journal Zuid-Afrlka, qui paraît ici, rap pelle que la direction du parti nationaliste du Transvaal a adressé au gouvernement an glais une note dans laquelle le droit des peuple! de choisir leur propre forme de gouvernemen — qui a été proclamé par MM. Lloyd George et Wilson — est revendiqué par les républi ques sud-africaines. Cette note a donné lieu de ia pari du gouvernement anglais, à une dé datation disant qu'il ne pouvait y être ré pondu, LES OPÉRATIONS A L'OUEST La Haye, 25 octobre : On mande de la frontière hollandaise « date d'hier : —- Les Allemands tiennent toujours : il: n'ont pas évacué Eecloo et le bruit de l'occu pation de cette ville par les Alliés ne se con firme pas. A l'ouest de Stoobrugge, une pa trouille de dix-sept soldats belges armés d'un mitrailleuse a été faite prisonnière. Cette nuit les Allemands ont fait sauter le pont près d Stoobrugge. Il y a encore à Saint-Laurent plu de 3,000 civils belges qui n'ont pas profité d l'offre que les Allemands leur ont faite de r as ser en Hollande. Des soldats allemands assu rent que les Allemands ont repris Maudeghen et que l'artillerie allemande tire maintenan bien au delà du croisement de routes où c village est situé. » — ^ o i sv * Les événements de Russie > Kief, 25 octobre : j Après de longs pourparlers, M. Lysogub : * reconstitué un nouveau cabinet. DEPECHES DIVERSES Berlin, 25 octobre : Un acte de grâce de l'Empereur fait, à toutes ! les personnes condamnées par le tribunal de l'Empire du chef de délits politiques en rapport avec la situation intérieure du pays, notamment du chef d'avoir provoqué ou favorisé des grèves, remise des peines d'emprisonnement prononcées,contre elles. Berlin, 26 octobre . La «National Zeitung», annonçant la suppression de l'express des Balkans }us-. iqu à nouvel ordre, précise que le dernier '.•train a quitté Constantinople dans la nuit i 14 octobre. Budapest, 25 octobre : Le Roi a approuvé et autorisé le dépôt au Parlement des projets de loi élaborés par le cabinet Weckerlé et visant Toctroi à la Hongrie jfl'une autonomie et d'une indépendance com-: Ptètgs, aussi bien en matière de politique interjj rtâTiohale que dans le' domaine militaire eî '] économique. •** Berlin, 28 octobre : Le Berliner Lolcal Anzeiger relate que des . Manifestations ont eu lieu hier dans plusieurs \ quartiers •!" Budapest. Un cortège, composé j principalement d'ouvriers et d'étudiants, a I traversé la ville, drapeaux en tête, pour fêter I i l'indépendance de ia Hongrie. La police et la* ' -troupe avaient été réquisitionnées, mais elles' n'ont pas dû intervenir. / Chiasso, 25 octobre: La frontière italienne a été fermée mardi soir, à 6 heures. Rome, 26 octobre : L'épidémie de grippe a fait son apparition au Vatican. Le quartier habité par les familles du personnel des palais apostoliques est particulièrement éprouvé. En général, la maladie revêt une forme bénigne et aucun cas suivi de mort n'a été constaté. Madrid, 26 octobre : La censure de presse, qui avait été introduite le 22 août, vient d'être supprimée par décret royad. Londres, 26 octobre : On mande de Dublin au « Times » qu'on apprend' de source autorisé que lord Ffenofa offrira bientôt, si déjà il ne t'a offerte, sa démission de vice-roi d'Irlande. Londres, 26 octobre : L'Agence Reuter annonce que la grippe continue à sévir en Angleterre. A I\)rU-mouth, les autorités ont l'intention de fermer tous les établissements publics pour quinze jours. Le service sanitaire de Dublin propose de fermer pendant une semaine les églises, les théâtres et les cinémas. A Londres, 1,200 employés de la Compagnie des Omnibus et 70 pompiers sont atteints de la grippe. Dans les usines, une grande partie du personnel est malade. On cite une fabrique où 120 ouvriers sur 400 sont atteints. *** Paris, 25 octobre : Dans les cercles parlementaires, on croit que le Sénat, constitué en Haute-Cour, ordonnera, après la lecture de l'acte d'accusation, une instruction complémentaire dans l'affaire Caillaux, étant donné que, pendant l'Jnstruc-flon du capitaine Bouchardon, M. Caillaux a refusé de répondre à certaines questions, prétextant qu'il est lié par le secret d'Etat. M. COMMUNIQUÉS OFFICIELS e Communiqués des Puissances Centrâtes v Berlin, 26 octobre. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. ô 1 Formidable bataille sur un grand nombre 11 de parties du front; elle a été fructueuse pour nos armes grâce à la brillante bravoure de ^ nos troupes. ■" Armées dii feld-maréchal prince héritier Rupprecht de Bavière : J Dans la vallée de la Lys, au sud-ouest de Deynze et entre la Lys et l'Escaut, l'ennemi a ? engagé de forten attaques après une violente canonnade. De 3'*ile septentrionale de son secteur d'attaque *** chemin de fer de Courtrai à Audenarde, no»*» l'avons repoussé devant nos lignes. Se sont battus avec un 6uccès re-marquable à cette occasion : sur la Lys, le régiment d'infanterie de ia garde û° 6, sous le J" commandement de son chef, le major Na-10 dolny; près des bois de Spitaels, la 40» divi-^ tion d'infanterie de la Saxe et, sur l'Escaut. :T le régiment d'infanterie de la Hesse n° 118, y commandé par son chef, le major von Wey-rauch.^ Au nord de l'Escaut, nous avons très rapidement arrêté l'ennemi qui avait obtenu de minimes gains territoriaux au début de son attaque. Nous avons tenu notre nouvelle ligne e- entre Ingoyghem et Avelghem contre des as-sauts successifs exécutés l'après-midi par l'ennemi.Dans les régions où sévit la bataille, l'artillerie ennemie a tenu toute la journée sous son n- feu les localités situées à l'arrière du front et el non encore atteintes jusqu'ici par la guerre; ui elles ont été en grande partie détruites et la re population belge a subi de lourdes pertes en «. morts et en blessés. Entre l'Escaut et l'Oise, les Anglais se sont bornés à exécuter de violentes attaques par-,p- tielles. Au sud de Famars, nous avons rejeté te l'ennemi dans ses positions de départ par des n- contre-attaques enveloppantes. Au sud-ouest es du Quesnoy et au nord-ouest de Landrecies, nt les attaques ennemies ont échoué devant nos lignes li- Armées du prince héritier allemand: u, Entre l'Oise et l'Aisne, les Français ont dé-!é clanché une grande attaque d'ensemble sur un 'é- front de plus de 60 kilomètres. L'ennemi a dirigé sa poussée principale entre l'Oise et la Serre, ainsi qu'entre Sissonne et l'Aisne. Il a tenté de se rendre maître du secteur de Serre-Souche en tournant les terrains semés d'obstacles naturels Les attaques déclanchévs à l'aube entre l'Oise et la Serre ont échoué devant nos lignes. L'ennemi a pris pied l'après-en midi à Villers-le-Sec et sur la hauteur à l'est du villftgê. Sur le reste du front, il a aussi été ljs repoussé l'après-midi et a subi de lourdes pertes sous notre feu. Dans les secteurs de .. Serre et de Souch, l'ennemi n'a réussi à attein-' dre nos lignes que près de Mortiers et de r Froidmont, de Vestes et de Pierrepont. Les troupes du général baron von Lûttwitz ont re-rï' pris leurs anciennes positions entre Vesles et Pierrepont grâce â des contre-attaques d'en-' !» semble. Sur le reste du front, notre feu a em-pïv'ié l'ennemi de franchir les secteurs. A l'ouest de l'Aisne, 1 es attaques ennemies , " étaient appuyées par de fortes escadrilles de nt chars d'assaut. Elles ont complètement échoué _ à l'est de Sissonne et de part et d'autre de La Salve, quoiqu'elles aient été renouvelées par sept fois. L'ennemi a mis en ligne des forces - partrcutfè'/ehKïftt importantes entre Comtejet l'Aisne. Rien que devant les lignes dé-ia fendues à l'ouest de Banogne par la 4® divi-sion de la garde gisent vingt-trois chars d'assaut mis en pièces. Le caporal Nehschkiel, de la 9e batterie du 6° régiment d'artillerie de a campagne de la garde, en a détruit huit et le sous-officier Brockmann, de la même batterie, dix. Sur les hauteurs à .l'ouest de l'Aisne, I'en-1 nemi a pénétré dans notre position pour la possession de laquelle on s'est battu avec acharnement toute la Journée. Malgré ses puissants efforts, l'ennemi n'a pas réussi à retirer le moindre avantage de sa pénétration ►Ag dans le Sachsenwald (nord-ouest d'Herpy). U n'a gardé que des parties de nos lignes les 1D. plus avancées. Combats partiels dans la vallée de l'Aisne, J?1 au sud-ouest d'Amagne. L'ennemi, qui avait pris pied momentanément sur la rive septentrionale de l'Aisne près d'Ambly, a été rejeté sur l'autre rive par une contre-attaque. A l'est de l'Aisne, le duel d'artillerie n'est devenu i plus intense que passagèrement. Des attaques î? partielles ennemies ont refoulé nos postes sur les versants de la hauteur de Grandpré. Par ailleurs, elles ont été repoussées. 1111 Armées du général von Gallwitz : Des deux côtés de la Meuse, les opérations se sont bornées ù des feUx de diversion et à de petits combats d'infanterie. Sur la rive au orientale de la Meusô, des compagnies saxon-. nés ont purgé de la présence des Américains 116 un endroit où ils étaient restés terrés depuis ra* les derniers combats. eri Armées du feld-maréchal duc Albrecht de e' Wurtemberg : Au sud de la Selle, une opération fructueuse nous a permis de faire des prisonniers. i *** !es Berlin, 25 octobre. — Officiel du soir : lr^ En Flandre, les attaques ennemies ont été )Sé reponssêes entre la Lys et l'Escaut. a Entre l'Escaut et l'Oise, pas de combat im-, portant aujourd'hui. , r Des attaques françaises exécutées sur un le¥ front large d'environ 50 kilomètres, depuis * l'Oise jusqu'à l'Aisne, et dont la poussée principale était dirigée entre l'Oise, la Serre et l'ouest de l'Aisne, ont échoué. 'ai A l'est de l'Aisne et de part et d'autre de la Meuse, combats partiels. Berlin, 26 octobre. — Officiel: n* Il résulte de nouvelles informations qu'au cours 'de fructueuses attaques nos sous-ma->lJ" rins de la Méditerranée ont coulé plus de 42,000 tonnes brut hors de co.nvois puissam-ne ment protégés. En outre, ils ont endommagé à coups de canon un piège à sous-marins qui opérait avec l'appui d'un contre-torpilleur. Il a été établi que plusieurs des navires coulés transportaient du matériel de guerre. Un va-ée peur chargé de munitions a sauté au milieu des flammes et avec une violente détonation aussitôt que la torpille l'eût touché. Le trafic par voiliers dans le nord de la mer Egée, ainsi on que le transport des phosphates de Sfax (Tu-rd nisie) vers l'Italie, ont été touchés par la des- truction de 31 voiliers. •** Vienne, 25 octobre. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre en Italie. P6 L'offre de paix des Puissances centrales n'a pas empêché nos ennemis d'infliger au Sud-îr" Ouest à eurs armées et aux nôtres de nou-veaux sacrifices sanglants. Entre le défilé de 'a- l'Assa et l'Adriatique, une violente canonnade a préparé avant-hier l'attaque qui s'est déclan-ié- chée hier matin sur le front de montagne de n- la Vénétie et dans le secteur au sud du Mon-nt tello. Aveo leur bravoure, leur fidélité et leur ne discipline habituelle, nos vaillantes troupes )n ont repoussé l'assaut. Sur le haut plateau de 00 Sette Communi, la région au sud-ouest d'Asiago, le monte Sisemol et le secteur du monte di Valbella ont été le théâtre de combats violenta L'ennemi a réussi à pénétrer oit dans nos tranchées sur certains points; il en m- a été partout rejeté et a dû de nouveau éva->n, cuer la nuit le Sisemol, où il s'était tenu le re plus longtemps. Les régiments d'infanterie ic- n° 83 et nJ 131 et les régiments de honved n° 9 a et n° SO ont pris une part essentielle à ce suc-'é- cès. La bataille a été plus violente encore dans M. l'avant-terrain de nos positions à l'est de la 5 fixé pour peu de temps dans nos tranchées les plus avancées sur le Caprile, l'Asolone, le monte Pertica et le Solarole, mais il a dû bientôt céder sous les contre-attaques prononcées par nos braves avec un suprême élan. e Par cinq fois, les Italiens se sont lancés vaine-c ment à l'assayt de Spinuccia. Le régiment e d'infanterie n° 9 (Stry), qui a repris l'Asolone par une brillante contre-attaque, les régiments r n03 73 et 99, le Jeune régiment du sud de la Hongne n° 129, qui défendait Spinuccia, et les e régiments de tirailleurs n® 14 et n° 24 se sont a couverts de gloire. Comme toujours, notre e brave artillerie a donné des prouves de sa vail-t lance à l'ouest et à l'est de la Brenta. Une atta-,i que de la division anglaise sur l'île de Papa-t dopoli (Piave) n'a réussi qu'à refouler légère-i- ment l'aile droite de nos avant-postes. Nous .. avons pleinement tenu la partie méridionale e de l'Ile. I Théâtre de la guerre dans les Balkans. lt Au nord de l'Albanie, combats d'arrlère-5* gardes et de bandes. Dans le sandjack de r'. Novi-Bazar, des détachements ennemis, renforcés par des bandes, sont arrivés près de Na-i_ varès, au sud de Kragujevac. Des deux côtés e du Piave, dans la Slatovo Planina, des trou-n pes austro-hongroises et allemandes ont re-y poussé avec succès des bataillons ennemis. 3- C 1- Berlin, 25 octobre. — Officieux : 1- Au début de leur offensive, nos ennemis ont n inauguré une campagne en vue de terroriser ies it gens, en répétant, sans qu'aucun fait pût- justi- > ; lier cette assertion, que dans le cas où Les Alle- a mands viendraient à reculer, il fallait s'atten- n dre à Les voir déchaîner l'horrible spectacle de [«ur barbarie et de .eur vandalisme. Cette cam- ït pagne a eu pour conséquence d'amener le .<ré- r- sldent Wilson à s'exprimer dans sa première té note dans les termes les plus durs sur )a mé- -s thode barbare suivant laquelle nos armées con- 5t duisent ia guerre. Maintenant qu'il a bien fallu reconnaître, du côté neutre et môme du côté en- )S nemi, que les Allemands ne procèdent nulle part à des destructions que lorsque d'impérieuses ne* cessités militaires les commandent, destructions de ponl3, par exemple, et de voies ferrées, .les n information^- anglaises et françaises ne man- |1" quent jamais de noter que les villes et villages ® des régions évacuées par les Allemands ont été occupées par les troupes de l'Entente sans avoir . été détruits. C'est ainsi que le correspondant de a guerre anglais M. Gibbs écrit que les villes de e_ Thielt et de Courtrai et les villages situés entre s[ elles sont tombés intacts entre les mains des st Alliés. C^st exact, en ce sens que, malgré ia té meilleure volonté du monde, il n'y a pas de ig destructions qu'il soit possible d'endosser aux le Allemands; mais le correspondant anglais omet a- de dire que Thielt et Courtrai ont beaucoup souf- le fort des projectiles de l'artillerie et des avions bs anglais. Un officier allemand qui se trouvait à e- Courtrai peu d'heures avant l'occupation, a dé- et cilarô textuellement : « J'ai pu me convaincre de n- visu que sur la Grand'Piaœ, sur la place de 1% n- Gare, dans les rues adjacentes et dans '.es rues A voisines du Palais de Justice, la rue Lêopoci et 5s la rue Henri Riare, il ne restait pas une vitre «-n- ie tière à une seule maison et que les -jétalent jonchées d'éciats de vitres et de pierres de teille. De nombreuses maisons avaient été endomma- nr ,'ée§ par les obus el les 1 ornbes et un grand nombre s'étaient complètement écroulées. les ^ habitants tremblaient dans leurs caves, c-or le bombardement continuait toujours. » Thielt a souflert du môme traitemen le lo oci-nbre : la i?' vi.> a été victime d'une attaque aé-jenn* ment dévastatrice que des rangées oomidèies de , maisons ont été détruites. le n- la Berlin, 25 octobre. — Officieux : ec Des Anglais faits prisonniers dans la région es de Cambrai font unanimement l'éloge des hom- e- mes qui servent nœ mitrailleuses. « Ils sont <li- m sent-i!s, excellemment instruits et extrêmement U tenaces. Ils savent se dissimuler si habilement es qu'il est presque impossible de découvrir es «m- ' droits où ils sont nichés et d'où ils prennent soudain sous leur feu précis l'ennemi qui ap-proche sans se douter de rien. Leur feu est n" trômement efficace et ils observent avec tant té de soin que l'on ne peut, sans risque de mort. 'st sortir la tête de la tranchée. On ne peut, t^us 1U leur feu, avancer qu'en rampant. » Les prison- ^ mers vantent aussi la précision du tir de nos ur lance-mines, dont les grenades pleuvant d<^s ar les tranchéés anglaises et y causent de lourdes pertes. ns *— vo Communiqués des armés3 tlllôes Paris, 25 octobre. — Officiel de 3 heures : lis Au cours 'de la nuit, sur le front de l'Oise, nous avons repoussé deux tentatives enne-mies dirigées contre nos unités à l'est du ca-„ nal entre Longchamp et Noyai. Sur le front de la Sarre et de la Souche, activité d'artillerie et de mitrailleuses. Ce matin, nos troupes ont recommencé à presser' l'en-t(S nemi. A l'est de Sissonne, l'ennemi a lancé deux coups de main entre la Selve et Nlzy-le-Comte sans obtenir de résultat. A l'est de Re-thel, une opération bien conduite nou9 a per-m mis d'enlever le village d'Ambly-Fleury. t! Entre le canal et l'Aisne, malgré une défense opiniâtre de l'ennemi, nous avons fait une ej centaine de prisonniers, dont plusieurs officiers, et capturé de nombreuses mitrailleuses. ja Nos patrouilles opérant au nord d'Olizjr ont ramené vingt prisonniers. iu Paris, 25 octobre. — Officiel de 11 heures : a- Entre l'Oise et la Serre, nos attaques se le sont poursuivies avec succès. Nos troupes ont n- accentué leurs progrès au nord de Villers-le- à Sec et se sont emparées de la ferme Ferrières. «i Elles ont enlevé des centres fortement orga- II nisés en dépit de la résistance de l'ennemi, 6s qui a contre-attaqué vainement à plusieurs reprises. On signale jusqu'à présent 800 pri-211 sonniers ennemis. Sur le front de la Serre, nous avons réussi à franchir Ja rivière entre Crécy et Mortiers si et à nous établir sur la rive nord sur un es-u" pace de plus d'un kilomètre. A l'est de la !S' Souche, des combats violents nous ont valu de sérieux avantages Nous avons poussé nos lignes aux abords de la ferme Caumont à Test de Veslfr-et-Caumônt et de Pierrepont Ces deux villages sont en notre pouvoir. *a Le chiffre des prisonniers actuellement dé-d. nombrés dépasse 250. La bataille a eu toute la u. journée un caractère d'extrême violence entre ie Sissonne et Ch&teau-Porcien. Ce matin, après je une forte préparation d'artillerie, nos troupes, n- appuyées par des chars d'assaut, ont attaqué je les puissantes organisations que l'ennemi op-n- pose dans cette région. A gauche, nous avons Lir réussi à progresser dans les bois aux abords es de la route de Sissonne à la Selve. Vers l'est, je nous avons conquis de haute lutte lô Petit-ist Saint-Quentin et avons atteint la route qui relu lie ce village à Banogne-Recouvrance. Les n- lisières sud de cette dernière localité et du ha-er meau de Recouvrance sont en notre posses-în sion. Sur notre droite, nous avons pénétré a- dans les positions ennemies le long de la route le de Condé-les-Herpy et à la côte 145. Nous le avons pris pied dans le moulin de Herpy. 1 9 Dans toute cette région, la résistance de l'ente- nemi a été particulièrement acharnée. Nous ns avons 'ait plus de 2,000 prisonniers, capturé la neuf canons et de nombreuses mitrailleuses. — —— ——- j Fleury. Cent et cinq prisonniers, dont six officiers, parmi lesquels un chef de bataillon, oztf été dénombrés. Londres, 25 octobre. — Officiel : >s Nous nous sommes emparés de Vendengie»* 'e sur-I'Escaillon et avons progressé sur le plar ù teau à Test du village. Le combat a recom-a" mencé ce matin dans cette direction. Maing 11 est en notre pouvoir. e" Ce'matin, nos 'troupes ont continué leur marche en avant sur le front de bataille au ,e sud de l'Escaut. Nous avons conquis Sepm»- ri es et Q u er e n ni n g e t atteint la voie terrée La. i jj Quesnoy - Vàlen'ciennes "du nord - ouest du QtreBfloy à l*est de Maing. Nous avons re-11 poussé l'aprè^midi diverses attaques sur ca re front. Au cours des deux jours de combat des 23 a" et 24 octobre, les ï1*, Iîl* et -IV® années britan-a* niques ont fait 9,000 prisonniers et pris 150 ca-®" nohs sur le front de la Sambre à l'EscaU'E j® Au nord de Valencienaes, nous avons n» j été*" ct5" avant-gardes ennemies des villages de Brmlle^eLùç Bi^'idon. le Dépèches Diverses n- a- Paris, 26 octobre : és Le «Malin» annonce que le capitaine Thi- u- baut, greffier du 3° conseil de guerre, & ■e- fait connaître' à M. Théodore i^escouvé, procureur-général, que les dossiers des affaires Caillaux et Loustaiot-Coinby,qui n'en sl font qu'une, étaient à sa disposition. Les dossiers seront transmis à la Haute-Cour nt dès qu© celle-ci sera saisie de l'affaire., es C'est, on le sait, le 29 octobre courant que ti- se réunira la Cour de justice, afin d'enten- îe- dre le rapport de M. le procureur-général n- Lescouvé. de Après une conférence entre MM, Lescon- ai- vé et Antonin Dubost, il a été décidé que ré- les accusés n'assisteraient pas à cette ►re séance. îé- *** m- Paris, 26 octobre : llu La commission chargée d'examiner les >n- pièces relatives à la condamnation de M. irt Malvy a entendu la lecture du rapport de ie± M. Viollette, concluant à l'adoption de la ns proposition de M. Moutet, votée à la der-les nière séance et portant que M. Malvy «con-m- tinuerait, après l'arrêt de la Haute-Cour, à jes jouir de l'intégrité de ses droits politique» §lé et, en conséquence, conserverait son manoir dat de député ». de Par 19 voix contre 10 et une abstention, de la commission a approuvé les termes du tre rapport. les *** la La Haye, 26 octobre : de Les autorités militaires hollandaises con- ux gédient les ouvriers auxiliaires qui ont tra- îet vaillé jusqu'ici à la fabrication de muni- uf- tions dans l'arsenal de l'Etat. • ►ns à Cologne, 25 octobre : <ié* On mande de Berlin à la Gazette de Code logne : — Les ports bulgares du Danube : Wldin, ies Lompalanka et Routschouk, sont déjà occupé» et par des troupes anglo-françaises qui exercent un. aussi à la frontière un contrôle sur les Bul-gares qui rentrent dans leur pays. Le départi [je de Bulgarie pour T Autriche-Hongrie et l'Aile-[ia^ magne est interdit. Il est probable que la léga- n(1 tion et les consulats austro-hongrois quitte* ront la Bulgarie aujourd'hui. » le 1 1 j® PETITES NOUVELLES 'de •NOUVELLES DU HAVRE Le <( Nieuwe Rotterdamsche Courant n apprend que le gouvernement belge vient de nommer les membres d'une commission lOT qui sera chargée de l'étude de la question "JJ* des langues. Voici la composition de ce!ta "*• commission : MM. Omer Waltez, membra en' de l'Académie flamande (président); van der Essen, professeur à l'Tjndvereité libre de eri- Bruxelles (secrétaire) ; Braehet, profeseeuï à l'Université libre de Bruxelles (rappor-aP- teur); les autres Membres sont MM. Aug. Dewinne, journaliste, Goddlng, avocai ^rès RI" du barreau d'Anvers ; Heyman, prés'dent 'rt- de l'Association des syndicats chrétiens, Tschoffen, procureur du roi à Dinant, et on' Paulien (secrétaire adjoint). noi La commission pour l'étude de la révision de la Constitution se compose comme Miit < ,ie6 MM. Dupriez, professeur à Louvain (président); Bourguin, professeur ù I'Univerjiitè de Bruxelles (rapporteur); Cattoir, chef du cabinet du ministre des affaires étrangères (secrétaire); Paul Crockaert, avocat ; da ' Brouckère, professeur à l'Université nouvelle de Bruxelles ; de Jongh, ancien doyem [se de l'Ordre des avocats ; van Langennovey _ ' secrétaire do l'Institut Solvay (secrétaire "t adjoint). """ f. • j fcC. L'AIDE HOLt'XmrXTSV/t t'A 'BELGIQUE tin, en" MM. van Aalst, président de la Neder-i landsche Handelsmaatschappij, et Wester* man, président de la Rotterdamsche Bank-"i" vereeniging, ont pris l'initiative de la con-» stitution d'un comité qui se propœe démettre à la disposition de S. M. la Reine des me une somme considérable destinée ài soulager les souffrances des habitants dea ' * territoires qui viennent d'être évacuée pan ' i les troupes allemandes. Devançant l'intervention de ce nouveau comité, MM. van Aalst et Westerman ont déjà fait parvenir à S. M. la Reine des Belges, par l'entremise de M. le baron Fallon* : ministre de Belgique à La Haye,une somm» 86 d'un demi-million de francs. ont -le- *e9. AMUSANTE EQUIVOQUE ga- Paris-Midi raconte une ravissante histoire qui a fait rire la France tout entière. Un jour, ? le commandant d'un dépôt de recrues reçoit . un télégramme ainsi conçu : « Faites con< IS 1 naître par retour nombre des J. P. P. avea ers noms. » L'ordre est transmis aux diverses es" compagnies, mais personne ne sait ce que Ia signifient les lettres J. P. P. Finalement, ,1e aIU sergent-major, à qui incombe le devoir de liquider cette affaire, met tout simplernént ■ à l'ordre de côté. Le colonel ne recevant pas ,nt- les renseignements demandés, demande â son adjudant : «Où reste donc cet état des J. P. P* avec noms ? » L'adjudant tonne contre l'indo-' 'a lence des chefs de compagnie. Ceux-ci s'en itre prennent a leurs sergents-majoVs respectifs,, rès dont l'un tient conseil avec ses sergents-comfc->es, tables, à qui il demande : « Qu'est-ce que c'est ï11^ que J. P. P. ? Y en a-t-H parmi vous ? » Pei> °P" sonne ne veut l'être. Finalement, comme iï 3ns faut bien répondre quelque chose, il prend' rdâ son courage à deux mains et établit un état est» contenant les noms d'un caporal et de deux: •tit- hommes pris au petit bonheur dans sa com-« re- pagnie et qu'il affuble de la qualification de Les «jt p. p.». L'inventif sergent-major dit à ses ha- collègues comment il s'est tiré d'embarras, et ses- un quart d'heure plus tard le colonel reçoit itré les états des soi-disant « J. P. P. » de chaque ute compagnie. W les transmet à l'antorité cen-> sus traie. Quelques jours se passent et les ser-py. gents-majors croient que tout est en règle* en» jusqu'à ce qu'un beau jour arrive une nou-sus veJle dépêche : « Etats des J. P. P. incompré-uré hensibres. Les états envoyés contiennent des ses. noms de soldats au lieu de ceux des juments UïHîancîîa ts't a?c?©are Tm.s .miiKfflAi; i j fTOTTDnïff — i_.fi ruumëro • SO Uentimes G' Année. - - H» 1417

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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