La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1917, 16 Novembre. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 08 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/3775t3h95d/
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VandfseH 16 Nevsmbrs 1917 JOURNAL QUOTÏDÎHM — Le Numéro t 13 Centimes gssBg3iS~?-J3iiaEsagC3ggs^ci..^-:yg53Eg^:s?gria«a^tt3sa^^ '4B~>; S ï ' " gKHgii^sssagsggas^ssggggs^ PRIX DSS ABONMEP^IENTS 1 mois (décembre), lr. 3.80* Léo demande* d'-ubtmnemeni *uni reçues escclusi-temerii pur les bureaux m tes facteurs des pasies. —• iLes réclamations conce.-itartt le» abonnements dvrend titre adrcxzCJs sjcciusiuvnietu a tue turcuu-z de poste* 40f3iNl$TRÂÎi0l! ET tô'MCÎIQN : 31» IÏSoiiiag»îi-aux-§lorà&c-Fo'f33ères» Srarolles. LA BELGIQUEE PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la ligne, lr. 0.75; — Réclama avant les annonces, la ligne, lr. 1.75.— Corps du journal, la ligne, lr. 7.50.— Faits divers, la ligna* tr. 5.00. — Nécrologie, la ligne, lr. 3.50> — Coin des Eleveurs, la ligne, lr. 1.50* Bureaux de 9 à 17 heures. Direction et Administfaiion : gajg ',g iVVft ta™ JOS. fflCRSSSÉE, DIRECTEUR !^'.tag^^J^?^aL^V3Jhr!!^iiK?5aaaggK^gJ^WBIil.yMh3»^-Mg853< LA GUERRE 1.2018 Jour de'guerre Aucu: o action importante ne s'est engagée sur ic P-ave inférieur, entre i élire et l'Adriatique, mais depuis les Set,© Cornasiai jusiju-au s:*oteur de Feitre, qui est aux ■mains des Austro-A.l aiands, l'activité est grande. . ° A i est d'Asiago, les Austro-Hongrois se sont emparas do haut eu us im.purtiti.tos,, do même i]u au nord-est do Gaiiio. Sur la Brouta, i.s occupent Primoiano, et à l'ouest de celle localité le mont -Lisser .(1,636 m.). Sur les au.res fronts, rien u important n'est suï.-ûi.u. Ls Conseil de guerre supérieuru des Alliés Londres, 14 novembre : ; M. -ifc.juifti a demanda à la Chambre ' des Com.uunes, si M. Lloyd George ass a- j ternit demain à la séance pour y aire c Quand il se ré&arve de faire les commuiii- . cat.ons annoncées dans son discours de Paris. M. Bonar Law a dit que M. .Lloyd George venait de rentrer et que cortaine-maut il répondrait à la question de M. As- • quith. Comme il ajoutait qu'il pansait bien que M. A s.] ait 11 n'exigeait pas cette réponse pour demain, celui-ci lui a dit : „Si M. Lloyd George peut me r pondre demain, tant mieux 1 Mais ea tout cas je désire lui demander quand il compte nous fai:e ses oommuniiations, sachant bien que, quand il les fera>, la Chambre des Commune» aura le dâsir de les discuter." » ♦ Londres, 14 novembre : On annonce que M. Lloyd Goorga fera aujourd1 hui, à la Chambre des Communes, la commun!cation r clamée liiec par M. As-quiili. On s attend pour la semaine ptro-ôliaine à des à&b&ts iméressanës» 0 # Pc l n, 14 novembre : Le ,,Berliner Tageblaib" esrime, d'après les d vaijres nouve les parvenues tle l^on-dres à La Haye, que la crise politique anglaise n c t pas aplanie, mais que ce qui semble le plus vraisemblable, c'est que M-Asquitii rentrera au ministère, dont AI. Lloyd G-eorge restera premier ministre, la retraite de M. Painlevé realorçant indirectement la situation de M. Lloyd George plutôt que do i affaiblir. * * Ams.Crdam, 14 novembre : On mande de Londres à l'„Algemoo3i Ilandl-lsblad'7 : — Le discours prononcé à Pari3 par M. Lloyd George a provoqué une émotion extra-ordinaire au Parlement. Les avis sont très partages : les uns estiment que si pareil discours s'imposait, il aurait du être prononcé on séance secrète de la Chambre des Communes; d'autres déclarant que M. Lloj-d C-'-8ài'ge a parle seulement pour les Alliés. I.e premier ministre, qui est rentre h Londres, paraîtra demain à. la Oh ambre des Communes et y rsra vraisemblablement un© (Lclaration. Les journaux hésitent sur l'altitude à prendre; toutefois, on estim© généralement que la situation de M. Lloyd George est ébranlée. <! * * Londres, 14 novembre : Du ,,Globe" : — Lo premieir ministre a "enfin osé parler net* Il a avoué qu'il ne sera t pas resté au pouvoir si on ne l'y avait laissé jouir d'une indépendance relative. Nous lui dirons que nous avons une certaine satisfactioin à penser qu il n'est pas le seul premier mi-n.sire possible. Son discours de Paris 1-monrre tel qu il e^t en réalité, un homme sorti des rangs du peuple, que celte -origine read très dangereux et pas très éclectique. Mieux vaut le perdre, pour noire pays, que d'c-tre battu : or, la défaite que nos soldats reiouteut depuis longtemps est imminente si la nation ne se lève pas unanimement pour 1 empêcher." * * Be-.m, 15 novembre : De la „GGrmania" i — A l'encontre de M. Painlevé, qui cherche à fout cacher, M. Lloyd George a parle des événements d Italie avec une tel.e franchise que la presse anglaise est tcrri.i e dis lui voir afftehci' un pareil pessimisme. Seu-lement, en Angleterre, on ne saurait par qui rempl car M. Lloyd George, tandis qu'en .France on trouverait, dix successeurs pour un à donner à M.Painlevé. 11 est très probable que M. Br'and redeviendra chef du gouvernement, sinon tout de suite, du moins après la chute du procûain ministère." ♦ Londres, 14 novembre j L;„£vendng St;indafd" annonce que le général àmu.s siégera-au Conseil de guerre les Aliiés. * » Londres, 13 novembre : Le Conseil supérieur fait savoir qu'à partir du 17 décembre prochain on ne pourra plus expédier dans les pays neutres d'Luro[ e des colis postaux ni des paquets pour les prisonniers sans y avo^r été au préalable autorisé par la censure du Post-Ol'fice.* t* * Londres, 15 novembre « Répondant à la question die M. Asquiîh relative au Conseil supérieur des Alliés et aux personnalités mrlitaireà qui en font partie, M. Lloyd George a dit à la Chambre des Communes : — La meilleure réponse que je puisse faire à cette question est de vous donner lecture du texte cte l'accord intervenu entro les gouvernements français, italien et britannique en vue de créer un .Conseil de guerre supérieur des Alliés. Lq voici : „En vue d'une meilleure collaboration de leurs arm es sur le front à 1 Ouest, les Allies créent un Conseil de guerre supérieur compose du premier ministre et d un membre du gouvernement de chaque puissance. Les prérogatives de ce Conseil ne pourront s'e-.eroer sur les autres fronts qu'après émisai te avec las autres grandes puissances intéressées. Il assure la direction générale de Ja guerre, prépare les décisions des gouvernements, veille à leur exécution et en fait rapport aux gouvernements. L'état- , m a; or et le commandant en chef de l'ar-mée de chaque puissance sont charges de la direction des opérations militaires et en restent responsables vis-à-vis de leur gouvernement. Les plans généraux élabor s par les autorités militaires compétentes sont soumis au Conseil de guerre supérieur, qui les examine concurremment et y introduit toutes les modifications éventuellement nécessaires.Chaque puissance envoie au Conseil supérieur un délégué militaire permanent dont la tâche exclusive est die le conseiller au point de vue technique. Ces délégués i-açoi. vent du gouvernement et des autorités militaires compétentes tous les docaimetnts qui | oneement la direction de la guerre; ils « •.aminent au jour le jouir la situ" tîon dés coupes, les ressources dont disposent les rmees des Aiû s et' cèdes de 1 ennemi» Le Jonseii supérieur si;>?e de droit a Versail-jS où réaid&n* les délégiu -s militaires per-îanents et leur • tat-majr.r ; il peut toute-o"s se réunir ailleurs si les circonstances, extgont ; ses r'unions auront lieu au aoins une t'ois par mois." Par ee qv.e je viens de dire, on voit ne la Conse'l n'a p-as de pouvoir execu-if, les décisions suprémesi en matière die tratégie et de raviraâUetaient des diverses riùîes restant réservées, aux deux gouver-lemo'.ts des Alliés. Lee d'L^ués militaires KTînanents recevront des bureaux d'infior-aation des Alliés toutes les indications né-ess Jres pour cire à même de remplir leur .'iclie auprès du Conseil supérieur. Le but poursuivi par les Alliés est la réatien d'un organisme centralisatsur ayant jour mission de surveiller sans redache les U>âratioufi militaires dans leur enswimblet, le mettre au point, grâce aux informations enues de tous les frouta et fournies par es gouvernements des divers Et-'ts les plans ►réparés par les divers états-inajors, eti àe aire en cas de besoin des propositions spéciales en vue d'assurer une meilleure lirection de la guerre. Si la Chambre des Communes désire discuter cet objet très im->Ortant, ainsi que mon discours à Paris, o lui propose d'en fixer la discussi/>n à mndi prochain. ' ' L'dffënsiva austro-allemande en Italie Lugano, 14 novembre ; Le „Popolo di LibePta" annonce que le flot d'Italie a ra;u les généraux Foéh et ^yilson à Peschiera. 11 est permis d'en c-on>-ïlure que le grand quartier général italien ist fixe actuellement dans ecte ville. Pesu Jhiera est une ancienne forter2sse située sur le chemin de fer Véroiie-Mdan, sur la i.e méridionale du lac de Garde. * * * Paris, 14 novembre : L'Agence Fournier annonce que le général Cadorna rentre dans la vie priv e. Le^ journaux de liome déclarant qu'ayant été oathu, il maneue du prestige nécessaire pour représenter 1 Italie dans le Couse 1 interallié. Ce poste sera dévolu au général Porro. • ' » Lausanne, 15 novembre : On mande de Besianyon à la „ Gazette de Lausanne" : — Le général Fayollts et son état-major sont partis pour l'Italie, L'organisation de l'armée anglo-française en Lombardie et eu V énitie est presque terminée. On remet en ce moment la deuxième armée italienne en état. * ♦ ♦ Berne, 13 novembre : De l'Agence Télégraphique Suisse • Les journaux ont annoncé que des troupes français» et ringl'aises sont arrivées à La frontière du Tess>in. On déclare de source autorisée que ces informations! sont iuci^actea. « # • Berlin, 15 novembre : On télégraphie du quartier de la presse au „Berli.:er Lokîil Anseiger" : — Nos troupes ont attaint partout le Piave. L'évaluation de Venise a été décidée il y a quelques jours alors que le tonnerre de nos canons faisait déjà trembler les vitres de la cité des Lagunes. Tfévise es» à portée de nos cataotns; elle n'est distante que c^une quinzaine de kilomètres du Piave. * * Remie, 14 novembre : M. Orlando, président du Conseil des ministres, a prononcé à îa Chambre un discours dans lequel il a d't entre autres : — Les événements militaires des trois dernières semaines ont créé à l'Italie une situation dont il est imjiessihla de dissimuler 1 extrême gravité. I^es événements mal-lieureux ont fait que la retraita de nos troupes est devenue indispensable pour sauver !e gros de l'armée. Des raisons stratégiques nous ont forces à ouvrir à l'invasion les pcrt2S d'entr e de l'Italie à l'est; l'ennemi occupe les villas c,ui constituaient- les boulevards sur lesquels nous comptions. Notre arm e est victime d'un de ces coups du sort auxquels les arm'-es les plus glorieuses et les mieux instruites n'ont pu se soustraire. Le gouvernement, qui se rend parfaitement compte de la gravité de l'heure, réclame une discussion rapide et approfondie de la i uation : l'heure est à l'action et non aux discours." M. Orlando a ensuite insisté sur la eoli-darifé de l'Italie et de ses Alliés, la France et l'Angleterre, qui lui ont envoyé immédiatement des renforts. Il a parlé des décisions prises à la conférence de Kapallo concernant la création d'un Conseil politique des Allies et d'un comité militaipe délibéra tif permanent composé de généraux éminents. L'Amérique sera représentée dans ce Conseil. Le gouvernement a le sentiment rju'il a le devoir de rester en contact permanent avec l'armée et le oomjma^deim«nt supérieur. Il étudiera les moyens de mieux organiser ses relations avec eux. Opinions de la presse Londres, 14 novembre : Du ,,Daily Te'.egraph" : — A supposer que les Italiens ne puissent arrêter l'ennemi entre le Tagiiamento et l'Adige, l'Adige sera un obstacle insurmontable pour les Allemands tant que la Suisse restera neutre. La catastrophe italienne nayant pas, selon toute apparence, 6ta prévue par notre coinmandbment supérieur, il faudra du temps pour aller au secours de nos alliés, et par suite il serait puéril des:ompter une modification inimé. iiaiè de la situation. Les mouvements <ie troupes qui s'imposent ne peuvent se faire lue très lentement, que le transport s en fasse par mer ou par fer : jusqu'à ce ]u ils soient terminés, l'Italie ne peut comp. er que sur l'habileté de ses chefs et la :\>rce de rosistance de son armée. La situation et>t critique : la distance est plus >ourte entre Munich et Milan qu'entke la Somme ou la Marne et Milan." * Londres, 14 novembre : Du „Star" : — No re arme© a dans le» généraux Raig ?t Eobertson une confiance illimitée qu'il yst déraisonnable d'ébranler. Aussi estimous-ious que le discours dé M. Lloyd George ^t un>3 faute qu'il faut regretter. C'eU le iiscour» d'un hystérique : peu reluisant ;oinme rhétorique, il fourmille de contradio-ions et d'inexact lu des et ne supporte ni 'examen ni l'analyse critique. „Je suis, a lit M. Lloyd George, à peu près le seul ninistre qui soit resté au pouvoir depuis le tébut de la guerre." Pourquoi n'a-t-il pas lonne sa démission après les fautes grave» tu' il a décrites "l Faut-il que tous les autres n soient responsables et lui pas ■? Il tente e prouver eue la catastrophe italienne est due u défaut d'unité de vues de l'Entente : or, l est avéré Que 'es Italiens avaient assez le canons et d hommjea, que la catastrophe, )ar conséquent, n'est pas due au refus desj Français et des Anglais de leur en envoyer, et cu'au surplus ils n'en ont jamais lemandé. Quant à la Serbie, nous n'avons m lui donner ni les hommes ni les canons lont elle avait besoin parc© que nous le» avions gaspillés à GaU jvo.i. La Roumanie, tout 1- monde sait qu'elle a été trahie par M. Sturmer. Quant à 1 Italie, la vérité est ru'une de ses armées n'a pas été à Li hau-eur de sa tâche, et aucun conseil do guerre n'aurait pu faire qu'el e le fût.'' 1ha guerre navale X^ûilin, 14 novembre : I.e prem'-er navire standaert amérjpaàn „War Clover", qui avait pris la nier le io août pour transporter 8,(MX) tonnes de marchandises à Malte, a été coulé le 19 octobre peu avant son arrivée à destination. * * * Hiotterdlam, 13 novembre • Le ^Maasibode" annonce qjae le vapeur chilien ,,Almiran£e Lunch" (lf26l tonnes brut) a coulé. * * Botta-dam, 14 novembre : Ln „Maasbode'J écrit : Lo voilier anglais ,,C. T. W." a échoua et est à l éfcat d épave. Le voi.ier américain „Emma M. C. Adam" (167 tonnes) et le voilier a-nglais „LuOy Eicli©mond;' (148 tonnes brut) ont coulé.Le vapeur français ,,Yilie de Chialon'' (224 t. brut) a. échoué et est à l'état d'épave. Le voilier américain ,,Hattie Nickerson (172 t. brut) et le vapeur de rivière américain „Che3tcr" ont coulé. Le vapeur américain „ G ©orge A. Graham" (2,401 tonnes brut) a éclioué et est à l'état d épave. Le voilier russe ,,Pii-tam" (370 tonnes brut) a échoué et est probablement perdu. Le vapeur,♦Belgique'' a coulé. Le vapeur de transport français „Saint-Laurent (5,614 tonnes brut) a été détruit par un incendie. Le vapeu. américain „Katahdin" a coulé. Le voilier américain ,, Fearles'' a échoué et est à 1 état d'épave. Le vapeur amé«icatni uOl^ympic" (688 tonnes brut) a coulé. Les événements de Russie Copenhague, 15 novembre r On manda di'Haparanda à la ^Berliniiie TidJande" : — Le ministère Lénine est composo» comme suit : présidence, M. Lénine; aitai-res étrangères, M. Trotzki, justice, Rji-kof; intérieur, M. Njaskof; guerre, MAI. Oraianikof, Grilenkof ou Bibilenko; postes, M. G-labo; finances, M. Schwaiislfi; agriculture, M. MUjutin. De deux en deux heures, le gouvernement lança des proclamations en quantité énorme. Aux carrefours, des orateurs font l'éloge du nouveau gouvernement * • Londres, 15 novembre : Des „ Central News" : — Lo quartier général russe ne doit plus être considéré oomme soutenant M. Ke-renski depuis q,ue les généraux mécontents l'ont quitté à Gatchina." ♦ * • Ix>ndlres, 15 novembre si Du „Morning Post" : — Depuis dimanche, lo quartitelr général russe s est mis en communication avec le nouveau gouvernement, qui a interdit la publication des communiqués officiels de l'armée. Sept commissaires nommés par le gouvernement révolutionnaire sont arrivés au quartier général. Il semble qu'une grande paa^-tie de l'armée défendra lé gouvernement maximaliste, qui promet la paix au pays." ♦ » Yianne, 14 novembre : Le quartier d'à la presse communique le sans fil suivant, signé du président cîu Comité général de l'armée russe : — Quartier général russe, 8 h. 30 du ma iin : A tous ceux qui dSsirent la victoire de la légalité sur l'anarchie, 'e triomphe de la démocratie sur le danger de la réaction, et le maintien do l'ordre et de la discipline sur le Iront ; Appuyez 1e comité général de l'armée en réclamant avec lui la constitution d'un gouvernement exclusivement composé de soci^ listes bolchevik tes aya.t pour programme la convocation immédiate de l'Assamblée pen-stituante, la proposition immédiate d'une paix générale et l'affectation des terre3 aux comités agrariens." ♦ * * Londres, 14 novembre : Le ,Morning Post" aptprend quO le grand quart.er général russe *>Q trouverait depuis dimanche en rapport avec le nouveau gouvernement, qui avait suspendu jusqu'ici la publication d?s communiqu a militaires. De3 comm ss lires du gouvernement révolutionnaire de Pétrograd sont arrivas au quartier général. Il s'avère qu'une grande partie de l'armée se déclare pour la nou-ve ni gouvernement, qui a inscrit la paix dans son programme. * * » Londres, 14 novembre : L'Agence Router annonce que les autorités ont reçu de Stockholm le télégramme suivant, daté du 13 novembre : — D'après le Bureau tl'-graphique finlandais, M. Kerenski se trouve actuellement à Félrograd; ses troupes occupent presjue toute la' ville. Le quartier général du gou_ vornement provisoire est établi à Moscou. Les maximalistes ne sont plus maîtres que d'une petite partie de la capitale; le reste du pays est au pouvoir du gouvernement provisoire. Les cosaques ont battu la Garde Rouge. « * * Stockholm, 14 novembre : Les informations précises au su je* des événements qui se déroulent à Pétrograd font toujours défaut; il est impossible de savoir jusqu'à présent qui a lo dessus danis Ls combats livrés dans les rues de la capitale. Certaines nouvelles* annoncent que les maximalis es ont été batt ;s par M. Kerenski, qui aurait réussi à faire sa jonction avec les généraux Kornilof et Ka'édine. D'autre part, le ,,-Stockholm Tûdniffigen" apprend que M. KOrens' i a définitivement perdu la part e; en mnrohanb sur Pétrograd, il a commis la faute d'engager des pourparlers, ce qui a permis aux bolche-vistes de préparer la défense de la capitale. M. Kerenski se trouverait encore à Gat-china.♦ * Copenhague, 13 novembre : On mande de Stockholm au ,,Sozialcferao-kiaten" : — TjC général Kornilof est entré h la t!-'le do ses troupes à Pétrograd; à l'exception des quartiers ouvriers, la capitale est en son pouvoir. Les diplomates étrangers se sont mis en rapport avec le général Kornilof. On estime que les maximalistea, retranchés dans les quartiers ouvriers, seront forc's de capituler rapidement. ♦ * • Amsterdam, 14 novembre : L,„Algemoea Handeisblad!'' apprend de Pétrograd qu'aux dernières nouvelles de violent» combats se sont déroulés dtvns le» rues, dimanche, à Pétrograd. Impressionnés par la nouvelle que l'armée de Kerar.ski approcha t de la ville, les élèves officiers ont occupé la centrale d'électricité, les bâtiments de la poste et le Palais d Lté, qui sait actuellement d'académie milikiire, mais des cosaques de la garde rouge los en ont ciiass^s. Il y a eu do nombreux morts et blesses* et l'on a assisté à des scènes de violence. Paris, 15 novembre : De l'„Echo de Paris" : — On évalue à 55,000 hommes les troupes qui défendlent le Soviet à P&tetogfctfHi. D'autre part, les maximalis.es peuvent compter sur l'appui absolu de la flotte russ-e.'' • * ♦ Londres, 15 novembre : On mande de Pétrograd au „rtaily Chro-nicle" : 1 — Les troupes de Kel'enski ont perdu plusieurs milliers de moriS ot- de blessés et uni, eu outre, laissé dû3 milliers de prisonniers enke les mains des maotima listes. Trois fois, los cosaques de Kerenski ont chargé deseSp rkneni, il» ont été fauchés l>ar le feu des mitrailleuses. Les ttoupes de Kerenski et de Kornilof se retirent rapidement. On pense généralement que la victoire des maximalistes exercera une très grande influence sur l'attitude du reste de la Russie et sur celle des troupes du front. On dlit que les troupes maximalise» s© sont battues avec une grande énergie et un acharnement extrême. On ne sait pas &i Ketrenslii renouvellera *>a tentative; toute, fois, les bolchevik tes penchent pour l'affirmative."* * ♦ Copenhague, 14 novembre : Le-a nouvelles de Pétrograd ©ont coratra-diî'.toties, nais on a de plus en plus 1 impression que les informations répandues hier à Bb^ckholm paa- l'Entente relativement à une protendue v.< t -iie de M. Kerenski ei du général Korniloit sont à toi t le moôns fort e.vagtr'os. l^es dernières nouvelles [>a-r-venues de Russie viâ Haparanda dii-ent tout au contraire que M. Lénine est toujours a Pétrograd et qu'on continue à s'y battre d'ans les rues. Les journaux bolohevistea annoncent qu'un violent combat s'est Uvro samedi près do Tsnrkoié Sélo entre le# troupes de l'ancien gouvernement et celles du nouveau. La batai le a été meurtrière : on parle d'au delà de mi;le morts et blessés. Les troupes de Kerenski auraient ét*< victorieuses et les bolchevistes auraient d'il battre en retraite vers la capitale, où des ouvriers en armes seraient venus à leur rescousse. Dans son numéro de lundi, la ,,Kaleva" rapportait que l<s troupes de Keren&ki ont pénétré dimanche dans Pétrograd où une partie de la garnison a fait cause commune avec elles et que des combats ecarômeimeait vioflehits si'éîtlient livrés dans les rms.. Le lendemain, la situauon s'était modifiée, les troupes de Kerenski ayant ét^ attaquées à revers par une arni'e de 6,000 1m L'hev'stos accourue de Reval. On dit que Kerenski aurait été fait prisonnier au quartier général à Gatsohina mais qu'eu-suite il aurait réussi à s'évader. Le journal „Sadowtna Chisu" annonce que le gO--îéral Kalodine est avec se» trou^jes près ae Karkhoff et qu'il a été nommé dictateur. Le général Kornilof se trouvera11 à Moscou o" dos combats sangl mts auraient eu lieu entre les troupes gtouvctrnemetnitolee et celles ••'es bolchevistes : ceux-ci, qui occupaie t le Kremlin, auraient eu le dessous; 1 nombre des morts et des blessés serait très ''levé. i i . . j t , * * * 1 : r1 '8; 1 Lonctres, 14 novembre : Voici le texte complet du radiotélégranime russe rasu par l \mira>té britannique: — Hier, 12 novembre, après un combat acharné, l'armée révolutionnaire a complètement battu prés de Tsaikoi' -fcélo les trou, les commandées par M. Kerenslvi Au nom au gouvernement révolutionnaiie, j'ordonne lue l'on oppose de la résistince à tous les ennemis de la démocratie révolutionnaire et qiue l'on prenne toutes les mesure» pour faire prisonnières las troupes de M. Ke_ renski. J'interJis en même temps toute, ina-nicouvre qui pourniit o >mpromettre> le succès iie la révolution et le triomphe de l'armée cevolutionnaire. (S.) Murajef, commandant en chef des troupes qui combattent contre Kerenski." * * — L'histoire accordera une mention toute spéciale à cette nuit du 12 novembre. La tentative de Kerenski a . définitivement, échoué. Kerenski se retire et nous prenons i'ofiensive. -Les soldats, les marins et le^ ouvriers de Pétrograd savent maintenant comment ils peuvent manifester leur volonté et ce que vaut la puissance die la démocratie : ils feront le reste l'arme au poing, l^a bourgeoisie a cherché à séparer l'armle oe la révolution. Kerenski a cherché à y mettre fin en faisant intervenir les. cosaques. Ses deux tentatives ont échoué. La grande idée de la puissance de la démocratie a resserré les rangs de l'armée et a renforcé Sa volonté. Dans tout le pays, des mesures seront prises pour que le trioimphe des conseils des ouvriers et soldats ne soit plus un événement passager, mais bien un l'ait immuable qui t'moigne de la foi-ce des ouvriers, des soldats et des paysans, l^a résistance contre Kerenski est La résistance contre les propriétaires fonciers, contra la bourgeoisie et contre des hommes de la tremj e de Kornikf, La r^isbance contre Kerenski ne peut que raffermir le droit du peuple à la paix, à la vie libre, au partage des terres, au pa'n et au pouvoir. Le détachement de Pulkowa (localité située près de Pétroglad et où se trouve le grand observatoire), en1 se ralliant, à la cause do la révolution, des paysans et des ouvriers par un coup vaillamment porté;, l'a renforcée. Il ne peut plus y avoir de retour vers le passé. Nous devons continuer i combattre et savoir nous sacrifier pour faire disparaître tous les obstacles. La route est libre maintenant et la victoire est cei-taine. La Russie révolutionnaire et le Soviet ont le dtroit d'être fiers de l'interven-tî m du détachement de Pulkowa qui combat sous les ordlres du colonel WaLTen. Nous nous souviendrons toujours de ceux qui sont tombés au cihamp d'honneur, comme des comptants, des soldats et des officiers révolutionnaires qiii sont restés fidèles au peuple. Vive la Russie révolutionnaire,, dé, mocratique et socialise 1. Au nom des délégués du peuple : (S.) Trofczki." * ~ » Milan, 15 novembre : Le „Corriere délia Sera" publie une dé-pêche lui expédiée de la frontière russ© sans indication de localité, qui dit que les maximalisées ont fait mettre dans les hôtels gouvernementaux, dans les banques et les églises de Pétrograd des explosifs qui feraient tout sauter si Kerenski attaquait la ville. COMMUNIQUÉS OFFICIELS ComiTiumqiîés des Puissances Centrales. . Berlin* 15 novembre. — Ofliciel oa c® mdi : Thérttre de la guerre à l'Ouesb. Par suite de la brume et du brouillard, es opérations de l'artillerie ont été gén-ra-ernent modérées. La canonnade est devenue >lus violente le soir près de Dixmude et lans certains secteurs du champ de bataille 'XL Flandre. Au cours de combats de re-onnaissance fructueux, nous avons fait de» irisonniers et nous nous *omme3 emparés le mitrailleuses. Théâtre de la guerre à l'Est. Pas d'opération importante à signaler. Front macédonien. En Albanie, les Français ont évacué les 3osiuons établies sur les hauteurs qui se Iressent à 1 ouest du lac d'Ocnrida. Front italien. Ceux de nos détachements qui ont avancé yers le sud au aeià de Fonzaso g* de Feitre sont en contac\ avec l'ennemi. Sur le Piave inférieur, rien de nouveau ï signaler. Berlin, 15 novembre. — Officiel d'hier ïoir : Pas d'action de quelque envergure ni fonq l'Ouest ni dans l'Est. En It-lLe, ecun- oats victorieux dans les montagnes» ^ ^ Berlin, 14 novembre. — Officiel : Un de nos sous-marins, commandé par le lieutenant de vaisseau. Gerlach, a nouvellement coulé, dans 1 oc%n Atlantique, quatre vapeurs et. un voilier, représentant une jauge totale de 35,00!) tonnes. Dans, le nombre, il y avait un très grand vapeur olfrant l'aspect du „Baitic';, do la Whita Star Line. Les autres navires étaient tous en route pour la France et avaient des cargaisons d'acier, de farine, de caf®, de tabac, de haricots et do coiis divers. * * • Vienne, 14 novembre. — Officiel du soir : La situation en Italie ne s est pas sensiblement modif. ée« Dans l'Est, rien à signaler. » - Vienne, 15 novembre. — Officiel d'hier midi : Hier, nos troupes ont fait leur entrée à Feitre et à Fonzaso. Des deux outés du Val Sugana, l'arunjû du général de l'artillerie Scheucheustuel a pu ssammerut consolidé les succès remportes au cours de ces jours derniers. Ses divisions ont atteint l'ri-molano et, après avoir, avant-hier, enlevé le monte Longara, ont piis d'assaut, au milieu d épaisses couches de neige, plusieurs organisittions de défense à l'e>t d Asiago, ainsi que l'ouvrage cuirassé du monte Lisser. Les forces alliées opérant contre l'ita.ia se trouvent donc partout sur le sol de 1 ennemi, depuis la mer Adriatique jusqu'à Pasubio. Prés du lac de Ledro, nos troupes de choo ont dédogé l'ennemi de deux points d appui. A cette occasion, des prisonniers et des mitrailleuses sont tombés entre nos mains. Dans 1 Est et dans les Balkans, rien d'important. Vienne, 15 novembre. 1— Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre italien. Sur la haut plateau des tette Communi, des bataillons austro-hongrois ont pris hier d assaut le monta Cas.et GomLerto. Dans la vallée de la Sugaaa, nous avons rejeté l'ennemi au delà de Primolano et au sud-est do FOltre; nous avons gagne du terrain en combattant. Sur lo Piave, pas d'événement important. Sur le théâtre de la guerre à l'Est, rien de particulier à signaler. En Albanie, à l'ouest du lac d'Ochrida, les Français ont évacué leurs positions les plus avancées. * * * . Sofia, 14 novembre. — Officiel : Sur tout le fîo.it on Macédo.ne, feu de diversion. Dans la partie supérieure de la vallée de la Skumbi, un détachement de reconnaissance austro-hongrois a dispersé une importante patrouille ennemie. Sur le front de la Dooroudscha, rien d'important à signaler- * * * _ . . Constaminople, 14 novemb-e. — Officiel Sur le front du Sina', les combats d'artillerie et d'infanterie continuent. Sur les autres fronts, nas d'événement important à signaler. Berlin 14 novembre. — Officieux : Ea 1"4 '.nf.ire, le 18 novembre au Stoir, la CJl~ nomna«j2 e Jieuûe à t violente depuis la cote jusqu'à 1' tang de BlaneUncat- Dbrmu e et l(s positions étal 1:û3 ai» nurd la viil© ont 't1 surtout piisei son£ 'o violent ffiu destru'CÎP'ir <'•« l'oianaaii. Au mord ilo Piis&âiendcels. une îinvr. L'iquei atltaqi.e proir.o::c'e par ui* patronîMo an,-glaisa a été ropouss © ; en poursuivant l on eail. noue avons avancé notre ligne. Le 14 no\e Lre. dès 7 l.cniros du matin, un feu roulant a <t d'clamcké depula le bois d'Houthulst .pis iu'au sud e Passcbd «l: oie. A Yp'o- et à Fumes, des dépôts ot (-es installations de voies fe r e5 enntf:nis <*rit iSt« efficacement arrosés de bombe3. Dons Li r gion de Saint-Quentin et au nord-ost de Soisftous, 11 canouaiatie i.st red^venuQ plus violente sur certains points du froort. A l'ouest de la Meuee le vio'eru feu de l'ar-tlllcfrie orurjemîe fi'iSt étendu îaprcB-midi sur lit rive orieutale du fleuve dai b la r'gion de Beauniont et a coi (i uié jusqu'au Cr puecule. Bn Un'ta, au u.ilreu de la pluie et de ta »eig®, nou.i avons en (fl*e prfs l'as ai.t de nou-volb'a positior.s Italie nos établie^ P"r le® lïau-teurs et puissaonaneiit retranclr es. Noua nov.s S(>m'fi:',« empar s de l'ouvrage bÏÏmdia d"». monte l.lsficr, au-£>i que dos loealaû's de Pirimolauo et de Feltro. O Communiqués des armées alliées Paris, 14 novembre. — Officiel de S h. Grande activité des deux artilleries sui la rive droite de la Meuse. iNos détache nients ont roussi divers cou[js de main sa las lignes ennemies, noiamment au sud-es de Saint-QuenUn, à l'est de Sapigneul et ai lx>is de Chaume, et ont ramené une di zaine de prisonniers. Nuit calme partou ailleurs. » * * Paris, 14 novembre. — Officiel de 11 h. Actions d'arti lerie au nord de l'Aisne dans la région de Vauclerc, et sur la riv( droite de la Meuse, dans le secteur d'Apre mont. Ce matin, au nord de Berry-au-Bac une de nos patrouilles, après combat, a ra mené des prisonniers et pris une mitrail leuse. D'autre part, un de nos détachement; a pénétré dans les tranchées ennemies i l'ouest du Cornilietj après avoir exploré le positions, détruit des abris et capturé di matériel, il est rentré au complet dans no lignes. Un avion ennemi a été abat:u en eomba a rien dans la région de Danemarie. Le deux aviateurs oint été faits prisonniers. * * s Londres, 14 novembre. — Officiel , Après avoir augmenté la violence de & i cauoi nade l'ennemi a dirigé hier après miu't une attaque contre les positions que nous occupons sur le haut terrain situé an nord de Passchendaele; il a été complètement iepousé. Pour le reste, rien à signaler. * * • , . Londres, 15 novembre. — Officiel : Un oontre-toipi.Leur et un peut moniior anglais, qui collaboraient avec l'arm e ea Palestine, ont été coulés par un sous-maria ennemi. Sept hommes de l'équipage du con-ire»torpilleur et vingt-six du monitor mani quent à 1'appeL Kome, 14 novembre. — Officiel : Hier, au lever du jour, après une court* ma:s violente préparation d artillerie, l'ennemi a dirigé une attaque acharnée contra uos positions établies du iao de Ledro jusqu'au lac de Garde. Grâce à la vaillante résistance de nos troupes, cette attaque a échoué et l'ennemi a été forcé de sa retirer.ïàus le haut plateau d'Asiago, la nuit d« 13, celles de nos troupes qui occupaient leg positions avancées établies sur le monte Longara ont repoussé la quatrième et plu# dangereuse attaque ennemie. El.es se sont ensuiie repliées sur une ligne de r^istancfll établie pins à 1 arrière. Hier midi, l'ennemi a tenté de descendra de? hauteurs qui se dressent au sud de (rallio vers ;e monte bisenool; il a été forcé de renoncer à eon çro^et. Depuis le secteur d'Asugo jusqu'à la vallée de la Sugana, nos avant-postes onl livré de violent oombats à 1 ennemi, qui avait réussi à avancer du front Piano Qi Marcelna - monte deila F&reoUrma - monte Lisser. Entre la Brenta le Piave, l'ennemi occupe la ligne Tozze-L&nion-Fonzaso-Arteo* Feitre. A Tezze et dans les ancien» forts Cima di Campo et Cima di Lano, nos troupei de couverture ont offert uno résisbu;&a énergique au cours de combats partiels. Le long du Piave, les opérations ont gagné en importance. Les deux an>fcl!oriea ont. été très actives. L'ennemi a tenté à ditforentes reprises de passer le fleuve entre Queroa et Fener, ainsi que près de Saa l>ona di Fiane et d'Indestadurra; so3 tentatives ont échoué et il a subi do fortes pertes. De vi«>l on ta combats se sont livra à prou : imité de Grari di Papadopoli et île l'en^ son, où notre contre-offensive continue sans qu'elle ait réussi jusqu'à présent à repouak ••-er entièrement 1 ennemi. Près de Griso.era, des détachements eor. nemis ont rlussi à progresser dans lo terrain marécageux qui s'étend entre le Piav«j et VecchiarPiave; nous avons enrayé leur marche en avant. Aujourd hui, nous avons fait 121 prison», niers et avons eapturé quelques mitrailleuses.Nos aviateurs ont de nouveau exécuté dosa bombardements e^-icaces. DEPECHES DIVERSES , Paris, 15 novemîjro : L'Agence Havas es(,ime qu'un certain leanjîs sera nécessaire pour résoudre la cr^sa m.nistérieiie. * ♦ » Paris, 14 novembre : On ne sa.t toujours rien de précis quant au successeur de M. Painlevé. Certains parent d'un nouveau Cabinet Briaud, alors que i autres prétendent que M. Clemenceau ra-vie idra au pouvoir. Pour qu il en soit ainsi, il faudrait que se vérifiât la nouvelle • ;ue AL Poincaré et M. Clémenceau. sa Sont réconciliés. * * • Beriin, 15 novembre : Le „Lokal Anzeiger" dit que MM. Clé-mtoecau et Banhou sont hostiles à la com-bm; ison Br'iind-Thomas et que les Anglais voudraient un Cabinet Clemenceau. Cette opinion est partagée par la „(iaaette de Voss", qui ajoute que tous les socialiste® et la majorité de la gauche non socialiste sont hostiles à Clmiencesau. La chute de M. Pair.levé a prouvé qu il eH impossible de gouverner sans l'appui des socialistes, mais M. Ciémenceau aurait un plaisir immense à prouver que non seulement loa je ut gouverner sans eux, mais même contre eux. Il inaugurerait fatalement le régime de ' la terreur. , u Cologne, 14 novembre : On mande de la frontière suisse à la ,,Gazet,o de Cologne" : — Pour la première fois depuis le début de la guerre, le ministère français a été ouvertement mis en minorité. L'opposition comprend non seulement toute la gauche, mais aussi la droite- Il semb'e très difficile do résoudre la crise. Dans la salle des pae perdus de la Chambre, on cite comme candidats ayant le plus ele chances : MAI. Cléu monceau, Viviani, Barthou, Pams et Brian d. Le nom de la personn.ilité politique que M. Poincaré chargera de la constatation du nouveau Cabinet sera sans doute cornus mercredi Soir. . « » » Berne, 13 novembre : Lo budget, définitif ûte la Suasse pour 1918 escompte une nouvelle année de guerre et pa.xévoit 103 millions de recettes et 25a .illions de francs dé dépenses. * * * Genève, 14 novembre : Les journaux disent que l'on s'atten^ dans les cercles du Vatican, à la publication prochaine d'une nouvelle note du Pap^ sur les condilions de paix qui serait onr-- voyés à tous les belligérants. * •1 * * Madrid, 14 novembre : La crise ministérielle a duré sept j wrsfc Elle a été résolue par la constitution d'un ministère de concentration présidé par M. Uarcia Prieto qui est en même temps ministre des affaires étrangères. Les autreai inindistres sont : Travaux publies», M. Al-cald Zamora, socialiste, comme le chef da^ Cabinet; Intérieur, M. Bahamond, fonctionnaire; Guerre, M. Lazierba, partisan de M. Maura; Marine, M. Ghimeno, jyartiaaai d9 M. llomanones (tous deux sont d'« ci-! vils) ; Justice, M. Prida, partilsan de AL-Maura; Finances, M. Ventosa, régionoii ;t&;< Instruction publique, M. Rodes, républicain catalan. « ' • Amsterdam, 15 novembre : On mancïe de Londres au „I1 ndèlsbla#*':! — Certains journaux estiment q'ie le Cabinet de guerre britannique augmentera de cinq ans la limite d"âgfl pour le service ' militaire. D'autre par>, il est question d'augmenter de 70,000 à 80,000 le nombre des ouvriers des chantiers navals et de 50,000 à 60,009 celui des ouvriers agricole?. Lo nombre de* ouvriers travaillant dans les fabriques de munitions et dans les fabriques d'avion# sera aussi augmenté d« anelaues milliers.

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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