La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 11 Juillet. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 24 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/qj77s7kc1c/
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rfg^.j}»^jiaTr»Tinfs^3in2^^yAaaa5Xca»^ja»a6Ag^WBa; PRIX DES ABCNNEMENT8: 2 mots aoCit-septembpe, fr. 1 mois taoüt), f.*- 3.8Ü. Les demandas d'abonnement sont ' tques natói tement pa* les biireanx et les facteurs des paste; Les réclar/iatioiis conoemant les abonnements doi itre adresseer tucciiisioenieni aux bureaux de posi ADfSINISTRATIOri ET REDAGTION : Montagno aux-flerbos-Fotagèrca, 21, Sruxc PRIX DES ANNONCES : fPet. annonces, ia ligne, fr. 1.00. — itéctamcs ava n les anrt., la lig., Ir. 2.50. — Corps du journal, la, lig., tr. 7.5G, —FaiU divers, la lig., fr. G.CO. —Néorologie, la lig., tr. 3.50. — Coin des Eleveursf annonces notariales, avis de, sociétés (assembléu, paiement de coupons, tiragcs), I* Hg., fr. 2.00. É Bureaux do S a 17 heuree Oirtctlon et Administratie : 1?,V»'? ""ï?**1 JOS. MOFIESSÉE, OIRKCTEUn 1,438° jour de guerre Rien ö. signaler. Retraite dB M.' von Kü'nimann i Berlin, 10 juillet : Au début de la séance de la Commission prir clpale au Reièhstag, M. von Payer, vice-eliur fcelier, a dóclaré que le CUancelier de 1'Enipit désirerait s'entretenir avec les députés au si Jet de la situation politique. Le CUancelier ai rivera jeudi matin 4 Berlin et se rendra & 1 Commission principale a 1'lieure aui sera ftxé de commun accord. •*» Cologne, 9 juillet : On mande de Berlin & la Cazette de Coloqr due rien n'a encore óté décidé quant il 1 succession de M. von Ivulhmann. Berlin, 9 juillet: La presse commente diversement ki r< itraite du secrétaire d'Etat von Kuhlnmm En général, on se montre heureux que cetl retraite n'ait pas provoqué celle du chano fcr de 1'Empire. On estime que le départ ó M.von Kuhlmann n'entratnera aucun chai gement dans la politique intérieure r.1 esti rieure de 1'Empire. **» Berlin, 10 juillet : D'après le Berllner Lokal Anzelger, la situ tlon politique a été éclaircie bier au Reic stag au point qu'on ne peut plus parler ( 'crise a propos de la retraite de M. von Kul mann et de son remplacement par M. vc jLa guerre navale t _ rr«iT» m inlllot • Le Bureau de correspondance annonce qi l'équipage du voilier néerlandais , ,1 red rika", ineendiê le 2.1 juin par un sous-m rin allemand, a dóbai'qué ce matin 4 Sco veningue. Le navire se rendait au Havre. Amsterdam, 9 juillet : De l'Algemeen Handelsblad : — Le clialutier néerlandais I). D. 38 a < bombardé ce matin, è, 10 milles au large Scbeveningue, par quatre avions. L'équipa a abandonné le Mtiment, mais a regagné s bord lorsque les avions ont dispara. Le et lutier, qui n'a pas été avarié, est rentré Nieuwe Waterweg. La Haye, 9 juillet : Le vapeur Kennemera, que les autorités pi tugaises avaient retenu pendant assez lor temps, a passé la nuit demière le batea phare de Terschelling. II a, entre autres mi chandises. 3,000 tonnes de mals è bord. Copenhague, 9 juillet : Aucune solution n'est encore intervenue c 'tre la Norvège et 1'Amérique au sujet des r vires norvégiens construits sur les chantie américains. Les Etats-Unis ont accaparé d vaisseaux de cette espèce jaugeant 180,000 tc nes, et les amateurs ne touchent même p les intéréts des 150 millions de couronn qu'ils ont engagés dans cette affaire. La siti tion étant devenus intenable, la Commissi dos armateurs norvégiens a proposé une Ti nion pour y, discuter les mesures ó. prendre *** Berlin, 10 juillet: La déclaration de la zone barrée et la guer sous-marine ne contrecarrent pas seulement vie éoonomique et 1'activité militaire de 1'eriner par la destruction de navires et de leurs carg. sons, mais elles leur créent d'aulres entra\ sérieuses, dont les conséquencs dt font senl alors même qu'aucun navire n'est détruit j nos submersibles. Par suite de la mise -oeuvre du grandiose sysjtème de défense conl les sous-marins, que 1'Angleterre, en partioulii a inauguré, il a été nécessaire de négüger d'c tres moyens d'action. En tout premier iieu, faut citer le dommage sul i par suite de la ces: tion de la pêche en haute mer, la plupart c. chalutiers de pêche étant réquisitionnés comi na\ares de patrouilles et navire de garde, surtc depuis 1'introduction de la navigation par cc voi. L'Angleterre fait une plus grande conso mation de poissons que 1'Allemagne, et le pc son y constitue presque un mets journalier. guerre sous-marine aréduit la pêcherie angla a sa plus simple expression. En effet, en 1913, a été péché sur les cótes d'Angleterre, d'Ecoi et des Galles, 23.4 millions de quintaux de pc sons; en 1915, c total est descendu a 8 n: lions de quintaux, pour descendre plus bas < care durant ces trois dernières années. On péché ei^ 1913 11.8 millions de quintaux de 1 rngs; en 1916, 1.5 millions seulement, soit huitième du total accusé en temps de paix. *** Madrid, 9 juillet : Le Conseil des ministres a, comme premii application de la loi sur 1'espionnage, inter la publication de toute nouvelle relative a mouvements des navires marchands. Les événemepis de Russi L'IMBROGLIO RUSSE 11 semble aujourd'hui définitivement él bli que les pariis bourgeois soi-disant int lectuels, qu'-ils s'appêUent minimalistee, t ciaux-révolutionnairee, cadets ou proori sistes, qui aspii-ent au rétabHssement tsarisme, sont dans 1'impossibilité absol d'y réussir sans l'aide de 1'étranger. Ce du reste, 1'avis de M. Kerenski lui-nn6ir D'oü vient I'impuissance manifeste avoués oü ils sont de renverser le bolcl visme par leurs propres forces ? Cela vo étonnei-a sans aucun doute, mais c'est u simpie question de psychologie. L'intelli tualité rasse devance son siècle et est i: prégnée d'idées occidentales qui ne cadre pas avec le milieu. L'n intellectuel», au; bien èi Kief qu'Ji Saratof, è. Pétrograd ou Rostof, lit wilde et Shaw, ee délecte 1'idéalisme anglais, se püme devant France républicaine. L'histoire ne lui rien appri^; il en est toujours è la politiq a brusques secousses de Pierre-le-Grsnd de Joseph II. qui déji ernprumtait i I'étre ger det institutions qu'elle prótendf 't adj ter ii des situations tout autres, transpls ter dans un milieu tout différent. L'idée d'un Etat individualiste nettemc caractérisé ne saurait prendre racine da 1'esprit de la popuüation d'un pavsagraii comme Ia Russie, qui a des tradi'tionö co: munistes séculaires. C'est ce qui expliq que les bolchevistes, disciples du marxisn se ra[:|'rochent davaniage par leur conc< tion sociale, des aspirations russes, bi que leur négation de 1'orthodoxie les tie nent k 1 Y'cart de la vie religieuee du peup Au point de vue russe, il n'est que de régimes possibles : le tsarisme ou le bolct visme. Tous ceux qui ont sorutó 1'ftr russe, tous ceux qui on-t étudié la situati actuelle et les maximaJistes eux^mêmcs sont convaincus. C'est pourquoi h 1'heu actuelle les patriotes sociaux. ou cadets, peuvent espérer renverser 1'état de chos existant et supprimer les Soviets qu'en f sant appel & l'aide de 1'étranger, tout c th< fU?ia/-me patriotique faisant défaut. Comment ces Sovieia ont-ils organisé le ccnception étatiste 5 Les Sovieto 1 Tout monde en parle, mais combien peu so vraiment au courant de cette nouvelle org nisation gouvernemenlale ! M. Kamenef en a naguère exposé Ie fon tionnement dans le journal «Politiken ' Les Soviets, c'est en somme un parleme révolutionnaire agrémenté d'un congr permanent de représentants d'ouvriers de paysans. Ces organisations élisent un i présentant par mille membres. Le Par ment compte deux cents membres et se ré nit touites les semaines. A cóté , de lui tor tionne un comité central de trois een membres, qui se réunit trois fois par -1 maine et constitue la plus haute autor de 1'Etat: c'est lui qui élit les comm e saires du peuple et nomme aux emplois i blies. Les électeurs restent en relations cc l stantes avec leur député, qui chaque i maine est invité ii rendre compte de 1 e) cution de son mandat. S'il appert qTi'il a £ h 1'encontre des vceux de Ia majorité de £ e mandants, on lui relire son mandat et 1' a procédé 4 une nouvelle élection. II faut attendre Ie reeul du temps po juger les procédés gouvernementaux c bolchevistes, qui s'emparèrent du p( vo;r dans des cireonstances particuliè. ment difflciles. En d'autres temps, é Russe assisterait probablement impassi. . et flegmatique, n'y comprenant d'aillet e rien, & eet imbroglio politique; mais aujo' d'hui que son estomac parle_plus haut c . sa frusta raison, il lui «at diffloile de s tirer avec son éternel «Nitchevo.». comme Testomac joue un róle dans 1 li toire des peuples, il n'est pas impossi. a- que ce que d'aucuns considèrent comme i- róalisable en ce moment, en Russie, s le demain un fait accompli. ,n Vienne, 9 juillet: On re^oit encore de Moscou les suivants'au sujet des événerjients (jui ( marché de pair avec 1'assassinat du con von Mirbach : . . — Quand les meurtriers se furent eni dans les b&timents oü était assemblé le o ie t?rèe des sociaux-révolutionnaires de g. Q- che, de violents combats qui se pourau! rent dans la nuit du 6 au 7 juillet éclatèr e- dans les rues do Moscou. On a noté c des agitateurs anglais ont pris part a combats. Grcice & leur attitude energiq les troupes des Soviets ont pu rétablir 1 dre en peu de temps et les chefs du mou J ment social-révolutionnaire ont cte inis état d'arrestation dans le bfttiment mê ge du con^rès. On ne sait encore si parmi < 311 se trouvent les deux meurtriers. Dans a" soirée du 7 juillet, 1'ordre était rétabl: xu Moscou, 1'artillerie s'était retirée et on n tendait plus que quelques coups de fusil. gouvernement russe a fait paraitre i proclamation annon^ant sa aécision f melle d'étouffer le mouvement insurrecti e' nel par tous les moyens, tout en laiss !i" aux sociaux-révolutionnaires toute la i ponsabilité des évênements qui vont sui-v *** Berlin, 9 juillet: n «Berliner Tageblatt» apprend qu membre du gouvernement bolcheviste -J Moscou a élu domicile ó. Ia lég-ation a pe mande h. Moscou pour prouver que le g „ vernement garantit la sécurité du pers as nel de la légation. Le gouvernement sem ps en outre avoir 1'intention d'envoy'er i io. mission spéciale è. Berlin, mais on ne f 3n encore rien de précis k ce sujet. M. Riez u. ancien collaborateur du chancéliér fit. J Bethmann-Hollweg, n'a pas été blessé 1 de 1'attentat. Le lieutenant Muler, qui ' sait fonction d'interprète, est indemne re aussi. la • •„ » !i Berlin, 10 juillet: ^ ü' On mande de Copenhague que d aprè£ es journal finlandais « Hufvudstadsbladet» ir Anglais ont promis aux révolutionnaLres 'ar ciaux qu.i viennent de faire assassinei m comte von Mirbach, une somme de 265 r re lions de roubles s'ils s'engagent h aide la réalisation de leurs projets contre le g u- vernement russe actuel. ü *** ;a- Moscou, 9 juillet : es Le directeur de la section des opérations commissariat de la guerre Varalof fait pul ut le communiqué suivant : n_ _ Les révolutionnaires sociaux de gaui qui s'étaient par ruse rendus maitres r isl quelques heures d'un quartier de Moscoi r a du bureau du télégraphe, ont lancé la fai sp nouvelle du renversement du gouvemen A des SovietS, jeté a bas du pouvoir avec 1'; de la garnison de la ville, qui se serait rar k leurs cótés. Je déclare par la présente qu révolto fomentée par un petit nombre de j criminels a été réprimée sans grande difflc * par la garnison de Moscou, qui est resté< dèle au gouvernement des ouvriers ét pays 'l" Les fomenteurs de troubles ont été arrêté 1'ordre est rétabli. *** Paris, 9 juillet : L'Agence Havas confirme la répression d f,? révolte des révolutionnaires sociaux de { ï che en Russie et 1'arrestation de plusieurs ux taines de personnes. *** Gopenhacnie, 9 juillet : _ La nouvelle du meurtre du comto Mirc a produit ici une profon.de sensation et oresse est généralement d*avis que eet nement tragiquo aura des conséauences i tendues pour Ia Russie. Le „National a- dende" croit que les adver&aires des bol sl- vistes doivent être rendus re3ponsablcs :o- 1'attentat. Ce ioujnal ajoute que cet^ év .s_ inent jette un jour singulier sur la situa intérieure en Russie. L'accusation po , " oontre des agents do 1'Entente d'avoir p la main k eet attentat démontre dans qc 3t» atmosohère politique viciée nous viv e- actuellement. Il n'est pas impossible, en e que les cercles russes auxquels appart nent probablement les meurtriers soient i us tenus dans leur lutto contre les bolchevi ne par les puissances de 1'Entente, et il est !C- lors vraiscmblable que, tout comme le m ïi- tre de Serajevo, 1'attentat do Moscou a nt des suites politiques imprévues. >si ^ Zurich, 9 juillet : de On mande de Moscou ó. la Zurcher Mot ja Zetiung l'arrivée è. Arkhangel d'une nom a escadro anglaise comprenant de nombr ue navires de guerre et torpiUeurs. et n_ Paris, 9 juillet : ~ Le Journal annonce que les gouvemem JT de 1'Entente ont fait des représentation Moscou et exigé le maintien des droits ac i dés par contrat aux Alliés ó. la cöte de M manne et k Arkhangel. Conformément k droits, les débarquernents de troupes c< ' nuent. * Jle Moscou, 9 juillet : 1 Les journaux reproduisent un appel P" gouvernement au peuple dans lequel il &n dit que l'assembléo panrusse des Soviet n" approuvé pleinement, dans sa dernière : te. nion, la politique poursuivie par les c .ix missaires du peuple. Après avoir expost ie- événements des derniers jours, le gouve: ie ment en rejette la responsabilité sur sociaux-révolutionnaires de gauche, auxq 5n les agents de la bourgeoisie russe et de l périalisme anglo-fran^ais avaient prêtó . ne concours. Le gouvernement fait ressortir eg les conséquenccs de eet acte pour la si • tion internationale de la Rópublique ne I vent encore être pré vues. II appert cef n" dant que ceux qui ont provoqué ces óvi ments ont l'intention d'entraïner la Ru nr dans une nouvelle guerre, alors qu'elle n le pas guérie encore de ses blessures. D nt cette circonstance critique, lea ouvriers et ). a- paysans se rangeront comme un seul hoinr autour de l'asseinblée panrusse des consc-i c_ de3 députés qui les représenlent. ri't Christiania, 9 juillet: £S Des négociations sont entamées entre l-et ministres de 1'alimentation dea deux pa; ■e. concernant 1'échange de marchandises e o. tre la Russie et la Norvège. u- *** c_ Berlin, 9 juillet : ts Lè Bureau de la presse oukrainien ree ;e. de Klchinef la nouvelle d'une mutinerie s€ 'té glante de soldats bessarabiens nouvellemc s. enrölés. Un régiment se serait rebellé conl 'u„ ses officiers roumains et so serait enful Oukraine. •** Kief, 9 juillet: On signale que Bakou est cernée par d 'gj montagnards et que ses habitants arir qS niens se sont adressés au commandant t ^ périeur allemand en le priant de les dé vrer et d'occuper la ville. ur * ** ós Moscou, 8 juillet: Les journaux annoncent que les Tct ,e. ques-Slovaques ont été rejetés k cinquo*; kilomètres en arrière, prés de Sysram, a.\ jle ime vingtaine de kilomètres sur le fre irs Pensa-Sysram. L'assemblée panrusse d ir. Soviets s'est réunie le 5 juillet. Plus de £ ue délégués étaient présents, dont 450 bolcl en vistes et 300 sociaux-révolutionnaires. A Et séance d'ouverture, M. ïrotzki a pronon is. un discours pour démontrer la nécessité Og constituer une forte armée rouge et a ( ir_ claré que lo temps était venu d'instaurer 0it service obligatoire. *** Tokio, 10 juillet : # Le correspondant k Vladivostok du ,.Misl .-i- annonce que los combats livrés i Yladiv ' x tok ont amenó de violents duels d'artille et des combats de rues acharnés. Le vapc lie „Simbirsk", de la fiotte volontaire rus après avoir étó touché plusieurs fois, a réu a gageer ia haute mer. m- lil- Stockholm, 9 juillet: vi- Le journal «Goloss», de Pétrograd, i mt nonce que 1'amiral Kato s'est adressé [ue gouvernement japonais è. 1'effet d'obte: ses des troupes pour renforcer le corps ji.pon. ne, qui occupe Vladivostock. or- ve- Pétrograd, 8 juillet: en La censure militaire a été proclamée da me la viLIe. Des nouvelles de la frontière p !ux sane disent que des combats ont eu liei; la Tagestan et Kirdamir entre des trouj k rouges et des Arménions, d'une part, ( en- Tartares, d'autre part, dans lesquels Le rouges sont demeurés vainqueurs. Les R< ne ges marchent victorieusement en ava or- Une attaque des cosaques a été repous< k 1'ouest d'Oeralsk et un détachement tc mt que a été forcé k la retraite prés de Si es- drinsk. L'occupation de Slatust, Djast re. Bordjanch se confirme. A Simbriisk, il a procédé k 1'arrestation en masse d'offici et d'étudiants. Un incendie a détruit p< 'un dix millions de roubles de vivres, de c>j: de et de pétrole sur la li^ne Moscou-Kasa. 11e- Le représentant frangais k Wologda aui ou- déclaré k M. Chitcherine que les Tchèquei on- jes Polonais arrötés dans la gare de Jar ble iaw comme contre-révolutionnaires, étai me destinés k être incorporés dans 1'arn francais e. er, ^ ron • ^ Négociations de pai lui '™ Salzbourg, 9 juillet : Les délégués chargés des négociations i nomiques entro 1'Allemagne et 1'Autriche-K i le grie sont arrivés aujourd'hui h Salzbourg, les ils tiendront leur première séance demi so- matin. Les délibérations, qui auront un ca le tére purernent économique et ne porteront nil- aucune question militaire ou politique, aui r è. trait eurtout aux questions douanières : e ou- viseront 1'établissement, dans la mesure possible, de la franchise douanlère entre deux pays, sauf toutefois pour certaines n chandises déterminées, que doivent prott du des tarifs douaniers. On pense que 1'aec lier sera conclu pour une durée de vingt ani qu'il sera soumis h. revision tous les cinq ; ;he, — » Tt EW STALIE isse — lent Zurich, 9 juillet: ilde L'aspect de la grève générale, b. Luga gée s'est modifié depuis mardi matin. Tous e la magasins ont rouvert-; le marché a 1 'ous sans que jusqu'ici 1'ordre ait été trou" ulté Toutefois, les journaux locaux n'ont ; i A- encore pu paraitre. ms. 3 et Rome, 9 juillet : Le (i Giornale Uffiziale » pnWIe un dé( interdisant la sortie du pays des billets banque, des bons du trésor, des traites e la vées, des chèques des hanques d'émissi ïau" des lettres de crédit, des chèques et, en 3en" néral, de toutes valeurs en devise italien Les voyageurs se rendant a 1'étranger peuvent emporter de valeurs italiennes jusqu'4 concurrence d'une somme de 15, , lires ;des exceptions pourront être a« ivéa dées. Les infractione è. ce décret seront nies d'amendes pcravant aller jusqu/fi 10, rr; lires. Lo gouvernement espère par cette : ;he- sure améliorer le cours du change italiei £ nfcPÊCHES DIVERSES rtée T. S'e Paris, 9 juillet : oa3 Des avions allemands ont, pendant d ffot nuits, bombardé Boulogne-sur-Mer k fai ien- hauteur. Les iudications varient quant jou- nombre des morts et des blessés. La pours stes des avions ennemis n'a donné aucun résu dès *** ïur- Berne, 9 juillet: ara Les premiers trains qui trans porteront prisonniers k échanger en vertu de la c vention franco-allemande, seront mis marché les 12, 15 et 18 juillet. oen elle Berne, 9 juilet i eux ^ Wintherthur et Thoune, les grèves pris fin. *** Berne, 10 juillet : 3nt^ Le tribunal fédéral a condnmné a 15 jc 3 a de prison, 200 francs d'amendo et 160 fra oor- de rrais le journaliste italien Ferri Let 3ur- poursuivi pour la publication d'un ar( ces intitulé „Documents", dans lequel il of nti- sait 1'Allemagne et son Empereur. Berne, 9 juillet : La grippe espagnole fait des ravages co du dérables en Suisse et plus particulièren est dans 1'armée. Dans certains détachemei ; a plus de 50 p. c. des soldats sont atteints réu- mal mystérieux. On ne signale jusqu'ici om- trois cas mortels. i les :ne- Naumburg-sur-la-Saale, 9 juillet : I(!3 Le feld-maréchal von Hindenburg a .iels voyg récemment au général d'artillerie traité von Roehl, président du groupe loca q Naumburg du parti de la Patrie allemande carte suivante : )0U" — Trés bien! Toutefois, les honorés s ,en- tèges qui sont restés dans le pays doivent r >ne- permettre de reprendre- haleine, sans que 3sie n'y a vraiment rien a faire en ce temps oü 'est batailles durent souvent des jours et mi ans plus longtemps encore, oü 1'on ne neut ] 2s cóncentrer toute 1'armée sur un seul champ d< ie bataille et oü bien peu de grandes puissance; ls du monde seraient capables de créer une ar tilleiïe qui puisse être mise en iigne simulta nément et dans toute sa puissance sur tout 1'étendue du front. Donc, patience I » ss Amsterdam, 9 juillet : a- Het Volle appro.nd de La Haye que la Reim a regu aujourd'hui en audience le député so cialiste M. Troelstra. *** Amsterdam, 9 juillet : n* Le Telegraaf signale, d'après un bruit qu n* cpurt depuis quelque temps déja, la nomina rfc tion de M. Loudon, actuellement ministre de Bn affaires étrangères, en qualité de ministre de Pays-Bas k Washington. *** Londres, 9 juillet : i La commission parlementaire chargée d'exc j ~ miner la question du traitement ó. adopte «" pour les étrangers ennemis propose d'intei ner tous les hommes &gés de plus de 18 an et de renvoyer leurs femmes dans leur pays Elle demande la fermeture dans les trois moi v des magasins des étrangers ennemis. Son rar f' port recommande, en outre, une surveillanc f plus sévère dans les ports des neutres des m I vires qui y entrent et exige que la visite de navires k 1'ancre dans les ports soit subo: qq donnée ö. un permis spécial. ie- **• la Londres, 9 juillet : cé M. Clyne, membre du partl ouvrier, a ét de nommé oontróleur de 1'alimentation en ren lé- placement de feu lord Rhondda. le «V Londres, 8 juillet : Hier a commencé le procés intenté au ci poral irlandais Dowling, qu'on prétend avo; ii" été débarqué, en avril dernier, par un sou: 33- marin allemand k la cóte d'Irlande. II est ii rie culpé d'avoir, étant prisonnier de guerre a yr camp de Linburg, en Allemagne, incité se s®: carnarades è. s'enröler dans une prétendue br 3S1 gade irlandaise créée par TAllemagne poi servir contre 1'Angleterre. II est. en outre, a cusé d'avoir débarqué en Irlande dans 1'intei tion d'y aider 1'ennemi. ^ % au * * lir Londres, 9 juillet : lis On mande de Madrid k 1'Agence Reuter : — Les réformistes, les républicains et 1« socialistes ont publié un manifeste protestai contre la loi sur 1'espionnage et refusant c siéger au Parlement k cause de 1'attitude i: er- constitutionnelle du gouvernement; ils son & en outre, décidés k protester par tous 1< )es moyesn contro cette loi qui fait tort aux n, les tions qui combattent pour la civilisation et ] ies justice. )U- *** nt. Berne, 9 juillet : ;ée D'après le Journal, de Paris, la loi sur 1'e iè- pionnage votée par les Cortès espagnoles sl ia- pule que quiconque, sur le territoire espagnc et communiqué a une puissance étrangère di été informations relatives k la neutralité de 1'E ïrs pagne ou des informations concernant une a tre puissance étrangère, ou encore facilite ci on communications, sera puni d'incarcération ie. d'une amende de 500 k 100,000 pesetas. Le go a:! vernement espagnol, d'autre part, est aut 5 et risé k empêoher la publication, la diffusion □s- la transmission de nouvelles mettant en eau: ïnt la neutralité de 1'Espagne ou menacant sa s l^Q curité. Les infractions k eet article 6ont p nie^ par l'emprisonnement et une amende ( 500 k 100,000 pesetas. Quiconque aura répanc en Espagne des bruits étrangers da nature -pi'ovoquer de 1'émoi ou d^i'^ffei'vescence dai le pays est passible des mêmes peines. Celui qui, par une publicité orale, mann crite ou imprimée, de quelque nature qu'el »co- soit, par des photographies ou autres procéd on- graphiques, aura injurié ou ridieulisé d oü chefs d'Etat étrangers, des gouvernements c tin des armées étrangères ou les représentants ( :ac- plomatiques ou bien les aura voués au mépi sur public sera passible d'une peine d'empriso ont nement et d'une amende de 500 k 200,000 r Hes setas. du M. Dato déclara que la loi n'est pas dirig les contre la presse honnête, mais contre cei ïar- qui ont entamé une campagne systématiqi ger pour mettre la neutralité espagnole en pér ord La loi tend' k écarter toute immixtion exl i et rieure dans les affaires intérieures de 1'E ms. pagne. •*» Berne, 9 juillet: Le journal offlciel portugais publie un d cret convoquant Ia Ghambre et le Sén. pour le 15 juillet. II est probable que M. S no, nas Machado deviendra président de ! les Chambre. ieu ^lé. Constantinople, 9 juillet : >as Le nouveau sultan a publié un iradé mai tenant le cabinet Talaat au pouvoir. Dans i message adressé au président du Conseil, Sultan fait part de son intention d'observ ret ftdèlement la Constitution et demande q-de tout soit mis en oeuvre pour mener la guerre ori- bonne fin et maintenir 1'ordre dans l'Empii on, Le Sultan accorde, d'autre part, amnist gé- pleine et entière k tous les détenus politiqu ne. Qui font preuve de repentir et aux condamn ne de droit commun qui ont subi les trois quai ^ue de leur peine. L'état de siège sera maintei 000 dans la zone militaire. Au sujet de la politiq ;or- extérieure, le message impérial démonti 'pu- qu'il est dans 1'intérêt de 1'Empire ottoman ■ 000 maintenir les accords conclus avec les Pu ne_ sances Centrales et la Bulgarie. Le Sultan U 1 part aussi de son intention de resserrer enco davantage les liens qui unissent la Turquie ces Etats. En terminant, le Sultan exprime conviction que la guerre se terminera vid rieusement pour la Quadruplice et il enco rage 1'armée et la marine k continuer vaillai ment la lutte jusqu'a la décision finale. eux ble PETITES NOUVELLES uite LE COLONEL DEMEUR On écrit de Bolbec k la Nation Beige: Un t< les rible accident d'automobile a eu lieu le 26 ju on- Prés du village d'Ouviile. Une auto militai en beige, conduite par le soldat Decrucq et daj isuiuoile se trouvait le colonel Albert Demei attaché du ministère beige au G. Q. G. brita nique, a capoté. Le conducteur, atteint par ojjt volant, a étó tué net. Le colonel Demeur a é pris sous la voiture. Une automobile anglaise occupée par le m jor-général Bainbridge et son officier d'ordo nance, arrivait quelques instants après l'ac( ncs dent. Ses occupants, aidés de plusieurs perso tor, nes, s'employèrent k soulever la voiture re iele versée pour dégager le colonel Demeur, q [en- fut relevé avec de nombreuses contusions i ventre. Le colonel se plaint, en outre, de dc leurs dans le ventre. ngi UNE VISITE A ARRAS ient Le préfet du Pas-de-Calais vient de fai: 1ts une nouvelle visite k Arras. La ville co: du serve 426 habitants exactement, qui décl qUe rent être résolus è tous les sacrifices poi rester dans leur ville. Quand ils n'ont p* de pain, ont-ils répondu au préfet, qui s'e: quérait de leuns besoins, ils mangent di en- pommes de terre. Le maire, M. Rohar re- demeure au milieu de ses administrés, < I de dépit de se6 quatre-vingts ans. A la préfe ia ture, oü 1'on se disposait k enlever un obi de 220 non éclaté, tombé le matin dans tra- cuisine, résident le rédacteur et le jardinie ous qui, k aucun prix, ne veulent quitter lei i il poste. Dans la journée, la ville est désert Jes les habitants se terrent pour se garer di ;me obus et surtout des gaz. Plus de commerc ilus les magasins ont été consigué3. ;!ËaiTiiiiiiiO!iÉs OfflRials ■ — Communiqués des Puissances Centrales Berlin, 10 juillet. — Offlciel : , Thêdtre de la guerre d l'Ouest. Armées du feld-maréchal prince héritier Rupprecht de Bavière : Dans le secteur du Kemmel, sur la Lys et sur la Somme, les opérations sont devenues plus actives dans la soirée. L'ennemi a exé-cuté la nuit des attaques de reconnaissance. 3 Armées du prince héritier allemand : 5 Les Francais ont continué leurs violentes attaques partielles. Au sud-ouest de Noyon el au sud de 1'Aisne, d'importantes forces fran-gaises ont attaqué a plusieurs reprises et se sont flxées dans les ferrnes de Porte et des Loges, k 1'ouest d'Antheuil, ainsi que dans les r anciennes tranchées francaises situées aunorc de Longpont. Dans les secteurs qui s'y rat 3 taclient, l'ennemi a été repoussé par notre feu. Au cours d'une attaque locale fructueuse prononcée k 1'ouest de Ch&teau-Thierry, nouj avons fait des prisonniers. Des deux cótés dt Reims, grande activité de reconnaissance df l'ennemi. Armées du feld-maréchal duc Albrecht d« Wurtemberg : Dans le Sundgau, des troupes d'attaque on' pénétré dans les tranchées francaises établiei an nord de Largitzen et en ont raraené des é prisonniers. Berlin, 9 juillet. — Offlciel du soir : Au sud-ouest de Noyon, nous avons repouss< des attaques partielles frangaises. Combats lo L. caux fructueux pour nous k 1'ouest de Ch& r teau-Thierry. *** L. Berlin, 10 juillet. — Offlciel : u Nos sous-marins ont encore coulé dans 1? ,s Méditerranée 5 vapeurs et 1 voilier. i- *** r Vienne, 10 juillet. — Offlciel de ce midi : Dans la vallée de la Brenta, nos troupes d< Couverture ont repoussé une attaque italienne Sous la pression d'importantes forces enne mies, nous avons replié notre front maritimi en Albanië au delè. de la ligne Berat-Pjeri Nous ne sommes qu'en faible contact avec 1'en : nemi depuis hier matin. lt Sofia, 8 juillet. — Offlciel : e Sur le front en Macédoine, dans la vallée eb la Slcumbi, notre feu a dispersé un détache ^ ment do reconnaissance francais. Dans la bou cle de la Czerna, les opérations ont été plu 1_ actives par intermittence de part et d'autre a Nos détachements d'attaque ont pénétré dans les tranchées ennemies établies prés du vil lage de Malcavo et en ont ramené divers tre phées. A 1'est du Dobropolje, nous avons mi 5- en fuite des détachements d'attaque ennemi i- qui tentaient d'approcher de nos postes avan l, cés. Au sud d'Huma, la canonnade a été plu is violente de part et d'autre. Aux bouches d s- la Strouma, I'artillerie a été plus active. ï- ^ Berldn, 9 juillet. — Officdeux : La nuit dernière, nous avons repoussé deu: patrouilles frangaises dans la région de Bailleul ^ Les troupes ennemies qui ont prononcé 1'attaqu signalée dans le communiqué allemand di 'e 9 juillet sur la rive méridionale de la Somme ®" étaient fortes d'un bataillon : elles ont été re ." poussées dans un combat corps k corps. Hie: . soir, notre feu destructeur a étouffé dans l'mu v une attaque ennemie dans la forêt de Villers Cotterets. Prés et k 1'ouest de Reims, des atta ques de patrouilles ont échoué. s- ^ ~ ie Comiriuniquós des armées alliées -s Paris, 9 juillet. — Offlciel de 3 heures : ?s Entre Montdidier et 1'Oise, nous avon: ™ exécuté ce malin, è 3 h. 30, u'ne opératioii i 1'ouest d'Antheuil. Sur un front de (juatr- ls kilomètres, nos troupes, appuyées par le n" j chars d'assaut, ont pénétré dans les ligne: e' ennemies, enlevé la ferme Porte et la ferm 5 : des Loges et réalisé une avance de 1,70' '6 mètrs environ en certains jxiints. Une con 'x ' tre-attaque ennemie sur la ferme des Logei le a été repoussée. Nous avons maintenu tou '*• nos gains. Le chiffre des prisonniers validei 6" ; actuellement dénombrés atteint 450, don |S" 14 officiers. Au sud de 1'Aisne, la lutte d'artillerie : ïcontinué activement pendant la nuit dstns I; région de la ferme de Chavigny. Nou avons exécuté une nouvelle progression su it ce point et fait une vingtaine de prison 1_ niers, dont un officier. a Activité des deux artilleries ü 1'ouest e au nord de ChMeau-Thierry, notamment la cóte 204. Nos patrouilles ont ramené des prison n- niers en Champagne dans le eecteur de in Marquises et prés de Souain. le Rien è. signaler sur le reste du front, sr ... je Paris, 9 juillet. — Offlciel de IX . ?ures: a Au sud de 1'Aisne, une attaque ennemi [ sur les positions que nous avons conquise 6 dans la région de la ferme de Chavigny échoué sous nos feux. Le chiffre des prisonniers que nous avon 's fnita au cours de 1'attaque de ce matin lu 1'ouest d'Antheuil atteint 530. Nous avon -,e en outré capturé une' trentaine de mitrail 'e leuses. Journée calme sur le reste dufronl 'f* Paris, 8 juillet. — Offlciel de 1'armé ut d'Orient: Dans la région comprise entra le Devo] ® et la Tomorica, nos troupes ont complét 'a leura succés en enlevant de haute lutt °" toute la crête de Bornia, entre Cafabecit e Maligjarperit. Lo nombre des prisonnier n" faits chez les Bulgares s'élève h 130. i notre gauche, les troupes italiennes opè rent en liaison avec nous ét ont erilevé le hauteurs de Cavadevris et continuent i pre gresser sur la rive gauche de la Tomorica. L'infanterie et l^rtillerie bulgares onl manifesté une assez grande activité sur 1 r. front de Macédoine, en particulier dans 1 in bouclé de la Czerna, oü cinq groupes d'as re saut ont tenté de pénétrer dans nos lignes la mais ont subi un échec complet et éprouv des pertes sérieuses. Q- *** la Londras, 9 juillet. — Offlciel: té Des troupes londoniennes ont cxécut' cette nuit un heureux coup de main k l'ee a- d'Arras et fait quelques prisonniers. a- *** :i- Rome, 9 juillet. — Offlciel » n- Canonnade habituelle et activité des p! q. trouilles tout le long du front. Nous avons rf al poussé une attaque exécutée par l'ennemi prè iu du Comon (Sasso Rofiso). OPINIOSS Eï COMMENTAIRE! *e Extrait du n° du 15 Juin du Neptune de Loe dres : — Depuis la fermeture du marché allemanc ir nos Congolais sont privés de leiir dessert 1 ls plus apprécié. Par la société belgo-ailemand qui possède encore & Kinshasa ses luxueuse 58 installations (le Neptune s'en est étonné dan le temps), ils recevaicnt d'outre-Rhin des im tations parfaitement réussies de tous les fic c- mages appréciés de France, d'Angleterre, d Eelgique et d'Italie. Ces imitations, ces «ei ia satz», valaient les originaux, au dire de nc r, coloniaux, et ils les regrettent, car les mt.nu Lr ne sont guère variés au Congo. Ne se trouve-t-1 e, personne qui veuille reprendre cette successioi ?s oj tout au moins organiser dès maintenant 1 e, vente des produits authentiques des fromage ries alliées ?» 1 PRTITR a A 7.FTTR Messieurs, falies vos jeuxl A toutes les causes de démoralisation engei drées par la guerre, il fallait que vlnt s'ajoi ter la pire de toutes, la passion du jeu. Ue vingtaine de tripots se sont successivemei ouverts ó. Bruxelles. On y joue un jeu d'enfe Dans 1'un d'eux, dont les tenanciers se vaj tent d'avoir gagné un demi-million et pli én deux mois, les enjeux atteignent courar ment un million. Seuls, jusqu'ici, les accapareurs, les spéc lateurs, les nouveaux riches, les demi-mo] daines, bref, tous les gens en vue de ce monc spécial oü 1'on gagne 1'argent trop facilemei pour en apprécier la valeur sont atteints c la fièvro qui les fait se presser autour de i roulette et du baccarat. Kélas 1 il ne faudra pas longtemps — taj sont illusoires les formalités d'admission dai ces soi-disanf; cercles privés — pour que le m s'étende, pour que bourgeois, petits patron employés, etc., soient séduitó par le pern cioux exemple et viennent risquer leur to tune et leur honneur dans ces antres qtn so] en ce moment 1'une des hontes de notre c pitale. Or, il existe une loi sur les Jeux qui noi avait jusqu'ici protégés contre ce fléau. El n'est pas, que nous sachions, tombée en d suétude. Pourquoi ne 1'applique-t-on plus Que fait la brigade des jeux? Pourquoi pe met-on 1'ouverture de ces tripots, qui excibe: 1'indignation générale ? — Ce sont les Allemands qui en autorise: le fonctionnement, nous avait-on dit to1 1 d'abord. Renseignements pris, il n'en est rien. L'a torité allemande était, au contraire, trés dl posée k aider 1'autorité communale k traqu les tripots clandestins et ne cachait point sc désir de voir la Ville refuser l'autorisati( 1 d'ouvrir des cercles n'ayant des cercles priv que 1'apparence. La Kommandantur, toul fois, estimant que la sauvegarde de la m rale publique en BeJgique n'est pas son fa : s'est bornée k interdire strictement la fréque • tation des salles de jeux aux militaires et ai " fonctionnaires allemands, en menagant de fe ; metur« immédiate les tenanciers qui les a • m^tiratent malgré cette interdiction. ' ' Quant k la Ville, elle laisse faire. Elle m k fermer les yeux une telle bonne volonté qi bientót 1'on pourra lire dans les faits-dive le récit quotidien de ces drames, de ces vo! - de ces suicides que le jeu provoque inévitab] " ment. ; Pourquoi nos administrateurs communai 3 font-ils montre d'une aussi inexplicable tol ; rance? On se demande en vain pourquoi : hésitent k faire respecter la loi sur les jeu " k fermer sans rémission les tripots dont libre fonctionnement indigne de jour en jo 3 davantage 1'opinion publique. • Remercïments 3 J'ai trouvó- ce matin, dans la bolte aux 1 tres de mon domicile particulier, une missi . dont voici le texte : Sale crapule, nous sommes bien heurei que ton appel en faveur de cette femme de t : berculeux qui était venue te demander un n'ait produit qu'un résultat insigniflant : qu ' ques francs k peine, et pas même une viel 1 carcasse de couchette 1 Ca prouve que le p ' blic commence k te connaltre et k te hc ; comme tu le mérites...» " Je n'ignorais pas qu'il existe des ames vil* f mais qu'il s'en rencontrat qui fussent car " bles de manifester de la joie k la pens ' qu'une malheureuse femme düt continuef souffrir le martyre sous le prétexte que vo venez de voir, voilé, qui ne me serait jam? venu 5. 1'esprit. Au risque de faire de la peine k mon c< , respondant, il faut cependant que je le c ^ trompe. A part une paillasse qui ne m'est p > jusqu'ici venue — hélasl les matelas sc ; rares et les toiles k matelas aussi — j'ai trou , tout ce qu'il fallait. On m'a offert six ou se ' lits ou cadres de lit parmi lesquels ma pi tégée a pu choisir. On m'a offert, en out: une excellente couverture ouatée, et 1'on n ' 'envoyé 1'argent dont j'ai accusé réception ' la Caisse des malheureux, soit une centai ' de francs en chiffres ronds. Et encore ca J dont Je dois faire mention : Au lendemain du jour oü a para mon pe appel, j'ai regu la visite d'un habitant 1 Schaarbeek qui m'a demandé de lui pass J 1'adresse du ménage si malheureux. Je la 5 ai donnée comme je vous la donnerais k voi r mémes s'il vous plairait de faire k ces pc vres gens une visite charitable. J'ai appris q ce monsieur avait chargé sa femmo d'aller • voir, et il faut croire que le spectacle de ce 1 misère l'a profondément émue, puisque, ay£ délicatement glissé cent francs dans la mc " de 1'excellente femme du malade, elle l'a £ 3 torisée è. aller chercher chaque jour chez e — il se fait qu'elle habite les environs — oeuf et une pinte de lalt. Au prix oü 1'on no vend le beurre et le lait, ce cadeau journal: représente une rente mensuelle d'un soixe 3 taine de francs... ^ Et enfin, ceci. Vous vous rappellerez pe • être que j'avais signalé 1'existence de de "enfants dans ce ménage — deux flllettes 3 sept et de hult ans. Or, l'une d'elles va pc i voir partir pour la campagne, et il ne ti< 3 drait qu'è. la mère de mettre 1'autre k I'abri - tout besoin, puisque 1'CEuvre du Foyer Fér . nin m'a fait 1'offre de 1'adopter jusqu'ü la de la guerre. Je ne désespère pas d'arrivei 3 faire accepter cette proposition si générei par la maman; mais, vous le savez, le coe i des mamans a parfois des raisons que la r S son ne comprend pas. 3 Je n'aurais pas dressé ce petit bilan — t n'entre pas, en effet, dans mes habitudes 3 n'était que j'ai pensé qu'il y aurait stri< v. justice k diminuer un peu la joie mauva: - de ce correspondant anonyme dont je vous 3 mis la missive, d'un si noble caractère - d'une si élégante facture, sous les yeux. puis, 1'occasion m'étant ainsi fournio de d: merci & toutes les personnes qui sont inter ï nues en faveur de mes malheureux protég i je la saisis &mr son cheveu : il est bien pos . ble que sans eet incident, j'aurals oublié , leur dire la joie qu'ils m'ont donnée et la i connaissance qu'on leur en gardera dans ménage réconforté. Ca ne doit pas vous empöcher, si vous a\ une paillasse dont vous ne sachiez que fai: 1 de m'en signaler 1'existence. Ca ne doit i \ vous empêcher davantage de m'envoyer ti les argents que vous voudrez, si vous en a^ de reste... Les têtes de quartier Bien déchues de leur ancienn» splendei s elles ne sont plus guère célébrées que da les églises paroissiales et par quelques ri g nions de sociétés installées généralement da de vieux estaminets. C'est ainsi qu'on 2 trouve, cette année, que des offices comi J manifestation des deux fêtes de quartier c - occupent ces deux semaines : celle du Marei au-Charbon et celle du quartire de la Gram . Ile. s Pour la première, qui a son siège princii 3 dans 1'église de Notre-Dame de Bon-Secou s on Lnstaila, comme d'habitude, d'une fag s trés solennelle, la prévote d'honneur que confrérie de la Vierge élit tous les ans. C - prévotes sont toujours choisies dans les pi e grandes families de 1'aristocratie. Elles pai - cipent k la procession de la paroisse, suivi s d'un valet en livrée, piquant spectacle d'E s cien régime qui nous est offert aussi par 1 procession des Minimes. ï Pour la seconde féte de quartier, elle se : i duit, comme la précédente, aux offices < - 1'église des Riches-Claires. Cette église, partage avec Bon-Secours, hérita des Dri' I'S slia33!sf tSI .TrirrnAT&T. nTTnTTTiTV.'N' — T,& TJumém • IS Centime, R* Mm ^ i

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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