La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1917, 18 Novembre. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 01 juillet 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/610vq2tj74/2
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JOURNAii QUOTIDIEN le Numéro : 15 Centimes 4-° Année. — ff* 1082' PRIX OES Û30NN EWl EMT3 1 mois (décembre), fr. 3.80. Les demanda* il abonnement sont reçut» exclusi* 9ônusnt par les bureaux et les facteurs des poste*. — Les réclamations ounoernanl les abonnements doiv&ni être adressée* exclusivement aux bureaux de poste* ADBimsmTJO» El rCwctios. •)4 Ml * ... .... Onr.«n(lAC. LA BELGIQUE PRIX DES A M Ti ON CES Petites annonces, la ligne, tr. G-15. — Réclama* avant les annonces, la ligne, ir. 1.75. — Cc*p* Ai journalf la ligne, ir. 7.58.— Faits divers, 1a ligo^ ir. 6.03. — Nécrologie, la ligne, tr. 3.^3. — Oidu des Eleveur», la ligne, Jr. 1.53. Bufôéua do 9 à 17 houre®. SIrscîioa et Administration : '£ JOS. MOHCSSÊE, DIRECTBUil ©1, fiGanlagae-aux-Karbes-Poiarjères, Sraxellet • £«a^aBfcgtfiaBe.&g3* A NOS LECTEURS C'est 6 nos testeurs du dimanche qi S'adresse le présent avis, è ceux qui pou rgient n'avoir point encore connaissant des fâcheuses mesuras que l'aggravatic de la crise du papier nous a foroés à p:*©i dr© cette semaine. Depuis mercredi « La Belgique • n'a pli paru, et jusqu'à nouvel avis elle ne parait; plus que sur deux pages. En outre, l'inse tion des annonces commerciales ost su: pondue, le maigre emplacement dont not disposons pour la publicité étant exclus ment rèii.Tvè aux &v<3 officiels et lêgau et aux faire-part nécrologiques. Nas lecteurs regretteront avec nous 1 duro obligation qui nous e3t fa te de saor fier maintes rubriques intéressantes c documentaires qu'ils avalent accoutumé c lira. Us s'en consoleront toute ois en t disant que te sacrifice ne sera que passi £<3r, qu'ils pourront avant qu'il soit lon^ LA GUERRE [1,2Q38 jour de guerre A| rèâ avoir dû se réégner durant quia: joui* a battre eu reicat-e dans Ue» oond tiuiis les pLus duuivH-a-Uti0.ule», les lt-i.ici ont ooiuineiK)* à taire face sur 1© t ii-ve a-i AusUo-A lleutands. oours du ffeuve constitue depuds hu joui«, ei.tie le «coieur de Feitre tu l'Adru tique, lu ligrne de tk-maroarion entr^ les bt lignants- Les» troupes do l'arohidtto Lugec et du g nierai von iieLow oui U^q eBqa*ss notamment prèa de begusuio, de Nerveaa de Z»eiu»oii, diverses tei-t-iiivea pour abord* la riv« ocoiUeuio-U» ©i. s'y uiuonleuar, ma. ces tentât ves — iLsuus plutôt cas dômoi Rations — u'out guère eu de «aile. Il n'e a pas été do incline sur le ooura ini'érioi du fleuve : entre 6an Doua et lAdriaii-ju de» détachements de honveds oat réussi le franchir ei à se d> ployer jusqu'au. Pia> Vecchia, où ils sont à un» vingtaine ( kilomètres de Venise. Ou en pourrait uif Ter que Venise est immédiatement menace n'était que la r-'gitm quu la sépare dis j r mières iroupes auMro-aLteinanue*>, courue i nombreux cours d'eau et parsemée de 1 guncs et de marécages, se pr-te trea niai a déploiement d ei 1er,tifs suliis; un oient unpoc tauiS pour entreprendre une action déoisiv* Dans sa sectiou moyenne, la ligue (J Piave a*été maintenue par les Italiens ju-qu'au secteur de l'ellre. Après avoir à logé leurs adversaires de la Cari util ie fies Dolomites, les Austro.Allemands ont q vaiii la vallée occidentale du t*iav© sup rieur, et, apns avoir occupé Beiluno, oj oauipé l'elti-e. Au sud-ouest de ce,te vili ils se sont établis sur Je mont Tomam (J,51)# mttt-cs). C'est dire que, dûl>ord> entre San l>ona et l'Adriatique, la ligue c Piave l'est aussi dans je secieur de jKettr ©e qui n'est que médiocrement ras^nraj pour la sécurité du gros dus forces iu lionnes qui défendent le fleuve. C'est d ailleurs au no: d-oue^t que -g.t-toi jours pour elles la menace la plus grav* Non seulement, les Ansu*o-Alle<n.itMlià gt gueut du terrain au sud-ouest de JKtelLrt mais eu outre iis avancent clans la va AU de la Breuca, où ils out dépassé Ciamoi ainsi que sur le plateau des hotue Cou muni : entre le nord-est d'A«i:i,^o et 1 Brenta, ils délogent suecessivemeiit le» lv liens dîîs positions qu ils avaiott état)Lit sur de hautes montagnes et qu© l'on, teua gcneralemeut pour ine.vpugnfilvles. Sid les Austro-ALfiiuauil» [viurvenaiait brider la instance de leurs adversaires su la lireata, e« à plus forte ruiiamu à l'oue» do la Brênta, au 6ud (lu secteur Asiagc Gallio, les Italiens postas su.r le i'iav n'auraient plus cyi'à clieroher leur aali dans la fuite : en e'fet, ^ partir de Bat sano, la Breata, qui se jette dans l'Adria tique loiu au sud-ouest de Vttritse, coule 50 kilom. très à l'ouest du Paave. La luoiu dr« avance des Austro-Allemands au sud a Tj roi constitue donc une menace directe c très grave pour les <x>mnuumeaiions dfe pritoci^Ueis «a-ni es italiennes. Ce t d'ailleurs la raison pour Liqnel certains clir»?niqiuour» militaires, et mm de moindres, de l'Emtjutii, regrett-m, même e coiupyuit avec la coopérât ou des renfoil fiaiico-anglius, que 1e général Diaz se swi résolu à dfJûndre la ligne du l*iive. Il auraient préféré le voir se reUreir d'emblée su l'Adiré, vu que les Au^tro-Alls muids ne pou i raient jjius en ce cas tenter un mouveuieu tournant qu'à l'tmest du lac do Garde, c qu'on pourrait, semUie-t-iL a*ssoz fiisémen r enrayer. Le „Jourual ne trenève'' du est noNumuent d'avis que seules des raison de sentiment f>euvent avoir décidé le géoi rai Diaz à s'arrêter sur le lJiave. et il s e: explique ckuis les termes suivants ; — Ce qui concerne l'armée no peut êtr tranché par qui ue connaît pas son étii réel. Au dehors, on a I mpression que d «ouient que la ligne du Tagliumento n pu être tenue, il est tôt de reprendre 1 résistance de fond sur la Piave, que le 4U ou ÔO kilomètres qui séparent le3 deu: rivières, s'ils ue peuvent être défendus pa des arrière-gardes très Bolides, sont peu d chose pour laisser le texups à une nom "breuse armée ébranlée de ressouder forteineu ses éléments nour le succès. Mais ce n sont là que des impressions, qui peut-ètn ne répondent pus du tout à la réalité do choses. A chaque événement nouveau, oi s'aperçoit combien on a été mal inform par les dépêches^ publiques et combien le! efforts d'imagination les plus soutenus res lent, insuffisants pour percer les mystèret de l'organisation dos armées et des posi tions. Quelle objection oppose-t-on à la retrait! jusqu'à l'Aiiige ? Une objection de senti ment : Venise. Ces objections-là sont le£ pires que doive redouter la stratégie ; au cunt» ne leur fait plus de mal. car aucuni ne favorise plus sûrement les catastrophes Kxposer une armée indispensable à la vie toire pour sauver une viile qui ne l'es: pas, cette viile fût-elle un joyau, c'est toui exposer. Si l'armée est battue, la ville serc prise quand même, et l'on n'aura plus ni I une ni l'autre. Tandis que la viile perdue, l'année victorieuse peut la reprendre. Mais Saint-Marc, dira-t-on, et les palais vénitiens, et des siècles d'un art unique me nucés de destruction 1 Ah î certes, c'est douloureusement poignant. Aussi le chei il a-t-il qu une chose à faire el toute la nation en péril avec lui : se raidir pour n'y pas penser et concentrer ea vision, son cœur et sa volonté sur ce qu'exige la victoire.^ ^ Tandis que ]e3. Italiens se débattent d'ans cette situation stratégique périileueo, les choses vont de mai en pis en .IVissie et n'avancent guère, sinon pas du tout, dam» 1 Ouest. Ju->qu ici, œ n'est que par de nouveau.1: discours, et non par des accès, que Jes dirigeante de l'Entente ont cherché à felnie* les appréhensions tout naturellement la éveillées par la volte-face otmipl-jte de la situation militaire. Notamjneai le dsoours que uous faisions prévoir il y a buit jouis * uq M. l l iyd (îet»rge ue s e&t pas i:u; attendis. liien qu'il contienne la nouvelle e proolainatiim prévue de la certitude de la n victoire finale, ce discourt i toulevé ^a':j» >- la presse anglaise die violente» protestations. C est qu'aass» bi'-n M. LLoyd George IS sJest laissé aJ .or à critiquer — on dirait >a presque à bafouer — les efforts (fe 1 lin-teaite, comme s il oubliait qu'il &>t luv inùme le principal responsabla de la poli-tique qu'elle a suivie jusqu'à ce jour. A la 13 suite de cet écart regrettable, »a position a même paru très compromise, uuiis aux der-x uièr^» nouvelles il semble que, p.uS heureu^ que M. Pamleve, il restera au pouvoir, a l'eut-on ne pas s étonner de voir cet homme s. — dont 1" intransigeance téméraire est en u grande partie la c;uise que des million* ! df hommes continuent à se massacrer et que dos dizaines de milliards continuent à être '* jetés au goufJ're — de voir cet hounme d'Etat, qui avoue lui :uôme que s >us son gouver-i- oement les pires fautes out été oonixnises, os point se rendre oouiptc qu'il devrait n rentrer sans plus attendra daae la vie privée ?... • • » Pour ranimer la confiance ébranlée, M. Lloyd George et les autres dirigeants de l'Entente ont trouvé ce reuiède mervei.leux, 02tte panacée : la constitution d un Conseil 1 de guerre interallié permanent, llélas ! oc Conseil est con;u et constitué de telle ma-:e nier© qu i apparaît comme une machine j. poLiico-mi.itoire <iont ou se méfie avant is même de 1 avoir vue fonctionner, et dont A ,,Nieuwe liotierdanisohe Courant'' écrivait hier que ,,von lliaduuburg et Ludendoiif en lx devaient bien rire dans ieur barbe ' l u La vér té, que tout" le monde pressent, l_ c'est que le seul moyeu de mettre ea valeur l<0 les forces de l'Entent© serait de les placer, connue le^ Puissances centrales out pla<v^ 0L leurs armées, sous un coumiandi^meut uui-)r que et aussi compétent Qu absolu. C'est la 10 ihès© que soutient le générai Malletetr- di.us «e »,Temps" du il novembre sous le titre : u „^ui contre Hindenburg 1" tr —. On s'étonne que les impériaux conti-s, nuont à remporter des succès militaires et tt que la coalition européuune et moudiale, ,e &aus cesse grandissante, qui dispose d eliec-tifs Incontestablement supérieurs, d uu ma-^ tériel au moins égal et de la plus efficace dos armes, le blocus, ne soit pus arrivée, * après trois ans de lutte, à dominer l'Alle- 0- magne, à briser les_ circouvallations dont ;e elle entoure le3 pays quelle a envahis, ei ir. -qu'au contraire 1 Allemagne soit encore ca u pable d'efforts aussi puissants que celui % qu'elle vient de déployer contre l'Italie, bauf 3 sur le front occidental, où la ligne de do-J fenso est lentement ébréchée. partout la , carte de guerre allemande accroît ses gages. Quelle est donc la raison do cette supè- ^ riorité militaire persistante de l'Allemagne ? & Tout simplement de ce qu'elle a un chef 1- qui commande à toutes les forces réuuies é_ autour d elle. Ce chef a pu changer au lt cours de la guerre, II a pu n être d'abord a uu.une émanation du Kaiser, chef suprême; >o ^ V*us ou moins bien conduit la guerre. Il était le chef. Et, aujourd'hui, il s'est in-^ corné de ta layon la plus complète dans u Hi/idenburg. Tout s'incline devant lui, le s iCaiyer comme les chanceliers et le j>euple. u Ji justifie certainement la confiance que t*- l'Allemagne a mise en lui. Il serait vain de nier que sa stratégie est redoutable et qu elle domine pour le moment ses adver ^ saires. Il est favorisé sans doute par la * situation centrale qu'oecupeut l Allemagne et ses alliés, par la liaison absolue qui existe ^ entre eux. par l'organisation militarisée des e Empires centraux. Mais surtout il com-l, mande, et il est obéi, de Riga au Taglia-i- uieirto, d'Ypre3 à Constantinople. Tant qu'il a aura en mains des forces de combat, il _ agira par 6a propre volonté, et il gardera ^ 1 avantage apparent sur le commandement . opposé, parce que celui-ci est divisé, et qu entre comités de guerre, parlements et chefs militaires alliés, jamais la formule célèbre "Unité d'action sur unité de front, r n a pu se réaliser, fauto d'un llindeuburg. 't Seulement, est-ce possible, chez les Alliés, >- d'avoir ce chef iniîoutesté et obéi ? Môme e existerait-il un chef de cette envorgure, t pourrait-il commander, imposer sa direction à tant d'arméos différentes, réparties sur des fronts tellement étendus et distants ? U ~ semble du moins que cela n'a jamais été essayé par les gouvernements alliés. On a concentré les pouvoirs de guerre dans des j comités restreints, on s'est réuni en confé-t rences interalliées, on a envoyé des aiis-s sions militaires chargées de la coordination des vues et des efforts, on a pris de com-oiunes et énergiques résolutions, mais on n a jamais pu arriver à confier le commandement suprême à un chef de guerre, 11 même le plus réputé à certaines époques, s On doit reconnaître que c'était difficile, dans .1 état de la coalit.on. Mais ou doit reconnaître aussi que cette division du commandement a été la cause de tous les revers subis, do tous les manques à gagner, de toutes les désagrégations qui ont rompu 1 effort commun aux heures les plus remplies de l'espoir de vaincre. Il serait inu-tile et douloureux de les rappeler. C'est 1 histoire de la guerre ! „ Et le générai MallererrO de se demander s i! n'est pas temps encore de réparer une erreur que tout lo monde avoue. ' Il refuse d'admettre qu'il n'y ait pas en France un général capable de diriger tout ie front d Occident et di battre von llindeuburg, et M clôt son plaidoyer en faveur d'un commandement unique dos forces alliées par ce point d inrerrogation : — Qui contre llindeuburg V7 L'offeasîY3 aiislro-aiisiBanda an ita!ie Berlin, 16 novembre : Oc mande de Viem-e & la „Krics3zai-rang1" : — Lundi le fel&maréchal bnron von Conrad se rendait en automobile vers Bozea. Im vo.ture est venue heurter la barrière du chemin da fer do Merau, la obaufreur a a^iUU pas rcmnnjué qu'elle était fcrm:8. L'automobile a traverse là barrière et eat l a batsr contre celle étal .lis de l'aiitre côti des voies, restant bloqu '9 ainsi sur 'lis rails. Le ,aid-mar,,cbal vua Conrad n'a p;i» ^ blos^j. Le uhaulfeui" a éti* lj^oremeai blessé et la voilure assaz gravement en-dommag^. r EM AMÉRIQUP" Stockholm, 16 octobre : On mandJo de Washington auz journàar russes : — Ixs» ambassadeurs d'Angleterre, de France, di'ItiUia et do Russie out fa.t une démarche oollecU,e auprès du gouvernemfeut américain Ils ont nettement fait rtssoiv 'T lue l'écroulement juiii.aire de l'Italie et la défection railifeùn es politique de la llus-^'e, ainsi qpe les conséquences dj lauerre nés sous-marms avaient rendu la situation militaire et économique de l'Entente djse^ peroe; en consëquencè, qu'il s'imposait d'ux-jeenoe que le_ plaji des Etats-Unis fût modilk. il est nn,;;œsilJe à la Fraïuce gt à l'An ge-terre de soutenir seules pendant :l'hiver efau B'3l;i(iera.ps txrochaii l'assaut mSi'aiiiBat ma. ritime des Puissance» centrales, leurs a; mOes étant fortement êbranl es par loi c^n t^iis acharné» et ininterrompus qu e.les 03 livrés dans la nord d» la PrtuiCe et e Flandre. 11 est donc indis|>ensable que U F,tuts-Unis se pressent de miuii^e à oc q^, bur aiie puisse faire sentir ses effets i la nouvelle année. La r;»)onse dha gouvernement amenvam cette démarché n'est pas en001e coinuH mais ou peut due dès à présent <jue M- VV'i son a étj prof ondeanont impressionné ce^ta afi'innalion que le s^rt de la gueir dé^)ead;iit en grande partie, sinon entièai ment, de l'aide américaine. Le préside.it délibéré jusque tard darus la nuit avec MM Ijansing, liaker et 13<aniel. Il a aussi re à deux red>ris^ l'ambassadeur du Japon on attache une grande importance à oc entretiens. * * Paris, 16 novembre : 1/Agence llavas api^rend q-n'nne révolr tion a éclaté dans la Rêput»liq'ue do 1 Eqoj teu>r. Plusieurs local.Us sont au pouvoir d^ rovoluUorinaire3. Les événements de Eussi< Stockholm, 16 no veuille : Ou mande dfâ source généralemeait bie informé au ^Stockholm l'itk'ude" : — bauf certains quartiers qui soffit encox au pouvoir de M. Kerens. i, les boichovtstt sont ma. très de PélrogradL Le» uvuj« luaximalistes ne sont {.sis sulfisainmen* e^ei oéos et manquent <l'officiers pour être e état d oxcoûter cie grandes op -r-uiona. D après une autre information, on es da\is à Pttrograd que M. Koreuslu je encore réussir à dominer la situation; 1 semble qu'un revirement fasœ eu sa fa veur. La majorité de la j>opulat.ou d< mande un régime sévère et le r-fciblissemei. de la peine do mort. * * 0 Pétnograd, 17 novembre : AptcS trois jouis de combats, au desquels Tsars.o.é-iS«'lo a plusieurs toi oh«tj>gé de mains, des ponrparlei» out el engages, sui- les instances de la Pedératio des cheminots, dans lo but de constituer u gouvernement socialiste e.nuprenaut toute lea nuances y oompriâ les maximalisuy; loUA sont unanimes à exiger la paix. • * * Pétrograd, 16 novemijre : Les maximaltstes annoncent qu'ils ont c« cupj Tsarkoie-6élo et que les parâsao» c Keretnsld 80 sont rct:r^a vers PavLtfsb i>auti e ]>a.rt, -1s prétendent eue 1,500 c^»u, ques ont été tués ou blessés au cours de o^ubats qui se a n* livre» prés de la gare d ■A Alexandrowsk, al >16 qu ils n'auraient euj mômes perdu que vingt hommes. Ixxnxlros, 15 novembre : De l'Agence 1 »3uter : — On mande cUi Pétrogracl que la grùv des chenimots a été suspenchie pendant 1 durée des pourparlers engagés en vue de \ constitution d'un gouvernement socialiste Los socûilistes offrent leur concoui-s ait Ixilchevistes aux conditions suivantes x 1° Désarmement de la Garde Itougo; 2° La garnison de Pétrograd s-rait plaoe sous le-> ordres de la municipalité; 3° Les opérations mi.itiurea seront lrmi tées; 4e Les socialiste» garantissent que le roupes de Kercnski ne tireront pas un cou de fusil; 5° U n'y aura ni proscription ni arrea tation. Si un armistice était conclu sur cett base, on commencerait immédiatement né gocier la constitution d un gouvernemen composé de représentant» de tous les parti socialisées, y compris les bolchevistes. » • • Stookholm, 16 novembre : L'„Aftonbladet" apprend de source auto risée que les bolchev.stes t»2 sont ememtiu aveo les auties partis socialistes pour dé fendre la révolution Contre M. Keienski « les générauix Kalédine et Koruilof. Ije non veau gouvernement, qui - sera appuyé par 1 garn s >n de Pêtrognul et la flotte de i: r.aiticue, fera connaître son progranuue : I bref délai; il contiendra une proposition d. pa'x d taillée. Dimanche, M. Troteki a dé claré au Soviet <pt'il n'avait pas euoor trouvé le temps d examiner les traités sç ères. H. semble se confirmer que M. Ke renski a échoué. » ^ Stockholm, 16 novembre : On mande de Petrogi-ad que M. Trotzk a voulu d'entretenir avec l'ambaseadeo; d'Angiciorra, qui a ra'usé do le recevoir. Stockholm, 16 novembre : Quioii|ue les communications 1^1 égraph! ques soient retables avec Pctrograd, 1 nombre des télégrammes re^us est însigut fiant; '1s sont tous datés du 12 et di 13 novembre. L'Agence Télégraphique de Pétr >grad som ble ne pas fonctionner encore. D'autre part par Suite de la grève générale qui s'-vi;. et ri u lande, il n'arrive plus de voyageurs dj Russie en Suède. • Londres, 17 n-ovcnibre ; De la „Lon<Ion Gazet'o" : — I.e 24 octobre, le gou-vernement rur-s a dénoncé, pour !e 24 octobre ISIS, le< lruit s t!e comuiei*ce a-!i:;!0-rus:-f>s confias «i 1^'ôf). Ce renon est basé sur le fait que le circonstinces économiques amen és par 1. .-'uerre itîudent nécessaire b révision ôo trait's. Le gouvernement russe est disj,.* à conclure un accord provisoire a ec l'An .let-Jrre eu attQndant la conclusion de no» veanat traités.'' -r. ^ • Str«!iho]m, 16 novembre : Ou mande d'Hapanuida an „btoeiho(lffl Tidningen'' : — I-a grève gcné.ra].a en Finlaiide (Toi' ''Ire considérée comme une mesure coerci ti'e dirigée par les socialistes contre l'ép. ulissemeut d1 un directoire bourgeois. Aide* par des solda® russes, les socialistes ss sout eoipatés des télégraphes et des édifices publies ; ils ont proclame la dissolution du Sènai et de la Diète et ont d:Ci:M de oon-voguer d'urgence J'nr.ciime Dite et le nouveau Sénat préside par M. Tokoi. Ct coup de main a été exécuté sans trouble aucun. Toute/ois, la surexcitation est grand* dans le pays. Les cheminots o t été foro.« de chômer; en consénuonce, seuls les trainf transportant des mLitaires e; des vivreu circulent encore. ^ • Tokio», 16 novembre : La situation actuelle en Russie cause les plus graves inquiétude». Le Conseil des ministres japonais sa réunira vendredi matin; on es.ime qu'il prendra des décisions importantes. Amïf.Ordnm, 18 novembre : On dit que, d'accord avec la? AU*'*, le Japon occupernit Vladivostok et d'autres poi'ts de la Russie d'Asie de maniera à L'outiller le« importations et lea àanan-efc DÉPÊCHES DIVERSES ^ Paria, 16 novembre j * Voicé la conij>o&iti<«i do nouveau Cabinet « Préi>ii]eoiîe et gue«re, W. Clemenceau 41 tice, M. Nail; afiaire* étrangère», M- Pi ebon; intérieur, M. Pams; fiuanoo», M. * K.lotz; inaiii.e, Al. Geor^ôi Le;,guc»i o os» \ a ter ce, M. Clementoi ; travaux {Minlioa, M.. 0 la veilles; muniiions, M., LouchoLMr; ix^-1 dtruction, M. LéUiere; colonies, U. Hecaci e dimon. ^ M. Borot a été nommé ministre de l ali mentation; M. Jounart, miniACre du blooua ei d©s territoires ooouj>ée. M. Albe*t Pavrt J a été no mm- so us-seorotaire d Eiai â l'inxA-riiur et M. Villesgrain sous»-secrétaire d'Lkit 4 à l'alimentation M. Je inueney deviendra sous - secrétaire if Etat du ministère da la gueiTe et Cols eous-secréiaire d Etat à la marine-M. Clemeuoeau pimentera loi nouveaux r ministj-es à M, l'omoaré aujouivl'hui à S B heure» cfe l'après-midi. # • • Pans, |6 novembre : M. CLimencoau a présenté se», cjillaboitw - teurs à M. i'oincaré. • • Amsterdam, 15 novembre 1 a Le corresjjoiulan* à L**ndrea cfe r,,Alge-cieen 1 landeisbliid' dit qn« U otise poAi-e tique est résolue a qu'on ce <*-uii pae s qu'elle puisse renaître lundi lo»« de la di«-& cusaion à la Chambre des Communes. U u'eNiste en efîet aucuii# divergence d» vues 1 entre M. Lloyd beurre e' se* oollèsgue» du Cabinet qiuiux auuc pouits pnncijjaua de t l accord conclu avec les Allîé» concernai* .t le f rue ut à l'Ouest 1 • * • New-York, 16 novembre t h Le bruit oourt avto persistance que le X parti ouvrier anglais aurait \ mtentioa d'exfc'Cer une pression sur le gouvernement, afin d'obtenir 1 élaboration di'ua progi-auxoie lie patx mod ré. » * * • s Londre*, 16 novembre : »î La poil 1:e a procède jeudi à des perqui*»-li lions liane les buieiux de plusieurs organi-u sa tion» pneilistes, dont ,,1 Union contre le s .-vervioe obligatoire^ dirigée par M. Morel, . dojensour de la paix, qui a été îucaro.ré. Les ducuiuents et les (K>rresj>ondanoea ont té saisis; mais, jusquà |>r sent, des poursuites n'ont pas encore • t entonnées. Pln-^ sieurs journaux réclament dec mesunaa sé-e vires contre les pac»listes-j Le gouvernement fait rechercher la source des moyens nus eu couvre pour cr er de 8 t agitation piiruu les mineure du pe^s de e GaLes. • • • La Haye, 16 novembre : Lu journal socialiste ,,liet -Volk" t — L Agence llavas essaye de nier que l'accord secret fr-mco-russe contient des 9 stipuiatiione portant atteinte aux istercts ce 4 a Hollande au bénéfice de la Belgique-' .sous apprenions de source par tic,, li Renient bien informée ({ue l'Agence llavas tente de tiavesiir ia vérité. D'autre part, ni tre c©r-responiiant nous assure qu il n'a nuLement e i>btonu oette information de source aLe-mande et qu'il était au courant avant que ie îr i^é secret franco-russe eût é$é discuté À lit Chambre française en séance seeroto." * • « 5 Sf-ookholm, 16 novembre : ' Les «ois du Danemark, de la Norvège et de la Suède s© réuniront à Christiania le iis novembre. * « Berlin, 16 novembre : La t,Gerraania" annonce que ^e cîianee-1 lier do l'Einpir^ rentrera Luîntii k Beilin à et pre idira imméd'uitemeut la direotûxa dos id'fairis. « * • Berlin, 16 novembre : 1-a Chiunbre des députés discutera mardi 4 décembre la réforme électorale. • • Londres, 16 novembre : On mande d'Athènes an „Dajly Mail", que la situation économique est criiij.ue en Grèce- La famine s étend. Le mécontentement cummetice à dégénorer en révolte oiu • eite. l>a population, aigrie |»ar le- privra-ïions, «"coûte les partesaus du roi Constantin. POUR LA PAIX Lea gouvernements de l'Entente ont beau 1 jeief l anathèuie sur les pactf.sies, le nom-■ i.ro va croissiint des journaux qui, sous la pression de rojAiion publique, demandient •tu on ne retarde j/aa davanUi^e l'ouverture des négociations de paix. Parmi lea organes belges qui paraissent 3 x l'étranger, le ,,Socialiste Belge" est le plus arilent à défendre la tltèso pacifiste. L Cet organe appréhende que les gouverno-meniS ne veu-iilcnt fa.re la paix qu'après épuisement total ou bien apiv* une via. , roi-re mii. taire* 1 — Or, dut-il, un épuisement total finan-; «Tier, éotmeoiique, un amoindrissement for-(niiablo des forces humaines nous laiSîào une Lurope moite. Nous pn f rons une Lurope vivan e à ui e Europe morte, et c est l>our-uuoi uous d- fendons une politique de e-on-3 ciliation. 5 Nous rejetons la victoire militaire paroe 1 que, d'aboîtl, el'e otmtient en e'ie la ; banqueroute do l'Europe, qu'eusuite ceux 1 «|ui seront militairement victorieux (ticterout » eiu-s conditions et qu'une tel'e chose por®e on elle le germe dj guerre futures." Se plaçant au point de vue de la Bel-giiue, ic ,^ooiu liste Belge-' cons'ate que la guerre a une si^nitiuition particulièrement tragique. Il voit dans 8a continuation 1a ruine totale de notie I>ays, dont l'intiV-i-ét, aut&si i-iea que celui de T Europe, ca! de voir le^ hostaLt s fiiur aussi vile que possible.— Il a été déclaré par les gouvernements que ce serait un crime de prolonger la guerre un jour de plus qu'il n'est 1 nécessaire. Mais les gouvernements ne nous ont pa^ dit où commeu"o cette nécessité. Hier, ceti:e n -cessue était, d'après les Anglais, l'indépendance de la Belgique. L'AI, îe.nagïie répondit que, hors mis la question d' Alsace-Lorraine, il n'y avait plus d entraves à la pai^. Aujourd hui, cette nécessité est déplacée v^rs la question d'Alsace Lorraine; eile le fc-era denuun vêts la purlemenuis-'Hion et 1a démocratisation de 1 ALema^ne et de la Pi-us», pour continuer ainsi jusqu'à... la tris;e fin." Le ,,Socialiste Belge" démontre que les classes ouvrilres en ont assez de ces tergiversations, qu'elles veulent sauver l'Europe, et, avec elle, la Belgique, de ia faillite et de la banqueroute : —■ Le monde socialiste est \)Orfaitemen4 uni pour déclarer que la guerre a assez duré et que la nécessité de faire la paix est arrivée, que la paix mondiale jpeut être établie sans verser plus de sang." Il n'y a pas que les socialistes pour pea-sar ainsi ! COMMUNIQUÉS OFFICIELS Comoiuniqsiés de* Puissances Centrales. Berlin, 17 novembre. — Offioiel .de ce mnii; Théâtie de la guerre à l'Ouest. Année* du feid-marécnal prince héritiec Ruppreeul de Bavière : En Flandre, la canonnade eut ie<iûvenue pluu vicilonte l apres-nmii pre* ue uLimude e1 entre la voie terrée ipr'^-tfoUeui et ^eJo d'Ypittir-lioulers. Nos iroupew dascjam o..t prononcé une ôneryjuiue afUique di»na le* champe d'entonnoirs oe^ge» si,u s au sud de l'étang de Iilanc^.aert; elles en ont ramené un oKicie» et soixan.e trois soldats. Sur le secteur du front situé a»u sud de Sainw-i^uentm, U violent eta^vjaJ- dtarxiiorue et de lance-mines a assi eonuuué hier. Armées du prince héritier allemand t Dans lo fond de l'Auetie, au uor.!~ouest (fAuberive et eux la rive onenuile de la Meuse, au ooiut» de combat» entre avani-posu» rruetueux pour nous, nous avons fuAt prisonniers dee soldat® français. Théâtre d« la guerre à l'Est. Pas d'opération uupoi-t.iute à signalée, Pixxnt mac-xionieiu La situation n a pas cliang'é.j Front italien. Maigre le froid e- la neige, attaquant kt-fatigaUleanent, U» troupes i*utjtro-hon^roisefc. oui escalade, «atre la Brenia e1 1^ P^a^e, les cimes abruj^es diu mouie P»asolaneidu monte l'eurua, qne le» Italiens d-leudaieut aveo acliariiomeiut; eLea ont fait piisoaiuers un 00mmandant d© regimeut, 50 ol'fiCieis et 750 hommes. Sur la rive occidentale du Piave inférieur, engagements entre détachements de reconnaissance.Berlin, 17 novembre. — Officiel Dans la zone barrée tracée autocr d® l'Angleterre, nos sous-marins ont encore coude cinq vapeurs, parnu lesquels un uavire a écé torpillé eu plein convoi protide. Vienne, 17 novembre. — Officel de « midi : Dans la montagne, an sud-oue^t de Fel-tre, df^s combat» achcirnes se livrent au milieu du froid et (ks cku;es tle neige. Aprts avoir maitriaé Popiniâtre résisrancc de l'ennemi, nos régiments ont pris d assaut le monte Prcssolan et le monte Pou ma; nous avons fait prisonniers ie commandant d'un rcgimei.t itaLen, 50 officiers et 560 hommes Sur le Piave inférieur, d«s détachements de reoouna^sance ont été repli'a sous une plu» forte coutre-action de I eonerni. Dans le delta du Piave, la situation n'a pas changé. Sur le front à l'Est et en Albanie, pas d'événement important à signaler. Sofia. 16 novembre. — Officiel t Sur le front en Macédoine, à l'ouest dti lao cFOchrida et sur le o.mrs sup»>rieur du Skumbi, les troupes bulgares et coalisées poursuivent l'ennemi qui se retire. Sur le reste du front, peu tes opérât'ons. Au cours de combats aériens, des aviateurs allemands ont descendu deu« avions ennetniis. De lieutenant aLemand von Eschwege a reniixirté sa dix-huiticme victoire aérienne en descendant un ballon captif ennemi près d'Orliak, dans la vallée ds la Strouma. * * • Constantinople, lti novembre. — Officié : Sur le front dit Sinai, dans le secteur de lo côte, cinq attaques ont été complètement repoussoes et l'ennemi a subà de fortes pertes. Sur les antres fronts, pas d'événement particulier à signaler. Berlin, 16 novembre. — Offi«iei*x » Eu Flandre, le 15, au matin 1© teu d® diversion emu&ii «Urigjii oontr® c.otre po^df». <ta-bdie près de i^SÊCtiexwlao'.e, est devenu beaucoipp plu«« violent ; 11 n'a diminue qu® vers 6 heures du mr-tia et a coiitiiiii> sur tout le front, eut:» coup1 ' île courte® ttituqiwfi d'artilVerie. A diiver--»* ropsl-efci, il e»i devauia o tn-în^i i.eut violean dfin»*-la r^ii«s de Uixatu^ie ainsi qu» près ot au sud pe Paaeehendhele. Cu a nuis, de pétées atla'iu®8 de patrouille», ex eut ,® dan® la lu' <rii<'e. ont « t'- suivies Ji: s <»r d'urne attaque d'importai!ie* patrouil c® eimemi s sax nor<i de la voi« ferr e UoïKii-iviras. Lettw atixique a d) là • Ohauô a i graimle parti1© devrait oi>sticlett s»«ne notre feu diestriu'-ieir ; sur d'autre^ points. «Ile 8'ost t'Croi I e a|.rÙB de oo;ins onilrats dans lei tranoin^; l'ennemi a sufci «ie lort<w pt nRfcV /Vu uo-r\l d® Saint-Quentin et pr e de Budle-coort. l'artillerie ennemi® est redie\®nue pi'ue ac~ ii<e In/ijix-'^nuii- Simultant iii^m'l, un viole.iit teu ue l<UJCû-u»i: e3 a t' d elauciié et, apus avoir niofliencan' meut diminué d'intjcnfiiiô la nuit, il ecn rodcvemu vùJont uu lever du jour. A 1 aube, au ikord.eft d® Soieeion», ruo» p»iaL . lions avajK t'es tail.1 le© dans la r gion de ^e.l- : \ilie ont ét-'1 pri»c« par 1 ennemi sous un vK'Iq.a feu. qui est devene extr Ki.ement Inte «o vcn1 7 l.eures du matin. Peu apre*. à la fav.iir «f'un épais brouillard, l'enBiUflnf a pris l'offlTueDv» dA^ dturc côt e de la route Martijrtiy-Cerny. de N®1!ville-; o> de liranein, des deux Rie de 1» route AhVe3-Clierizcv. Airè«i avoir tout d'abord r ustl à avanter, Iob Kranvai» ont «t pjjttL» au d<J.i de l'Ailetîr pur de® l'oiitro^itta^ima . ils ont subi dea perus sanglante--. Une autre attaqiu-Iraiv^iiae. prononce plus ù I e^l, a ét<i net:® ment repoussée- La nuit, violent (eu de diversion d'UMfMiPit reiriab;®. Sur l«s Ce ix r±vea de ia Meu^e. 1® avnouaiade ^Jt ausei devenue kria vioieaue dan» soir e. sur de lioiubreux points du front. En Italie, au-td bien dnt s la monOagim que danfj la plaîn®. k proxilaiité de la mer. Ice tioupes coalis erf ont encore (ail det, proi-Tè». A ce (iernier ei^lixiit. ciee dk t icheaiients d« Hozwed hongrois ont frauchi 1<? fleuve et ont fai| prt- foni.i r^ un m^Iîli'r d'Italien®. • v » Berlin, 16 n-ovembxe. — Officieux s La pre?eo anglais» avoue enfin que le® for«*-dablefi batailles livre® par lo u»ar cl>®l ilat^ c» Klantlro, depul® juillet jut^qu'à la uni novembre, avaietu pour but la conqmte de la oAie bel^e m l'oocupation d© 1a base de® soua-mariDa allemands. Malgiy la mise en ligne sa® aucun uiona^esTient de ♦nta.se»» d'iuomnu* 1»* An^l&fc^ u'oïkt r us«?i à •'emparoT, an niaJùcra (1b combats qui out diT^ poèa de quatie urf>is •: qui lei®-fHiï coût.'1 pjus d'un million de soldat*, que do î>iïî îii'Joimèirf» arui.® de terràfco»ip«}. ne sen tout rion a*i pf*n4 de vue evrap'^que et cota poe h en graille imit^ »îe clsimp» d'entonnatat w>in,plètatce:.l d'ipuli» par le feu riuCant. 'A cm. dono ind niable (jue malgtr' l.-» ®up riori'.é d'hoia. ne' el d® mut.riftl doiri il disj^osB, U* maréchal tlai« a subi de terrible d'faika. i'eaidant la nv'ine p iri *1 • , soit de juillet )ws-qu à la md-ntovon«l''re, los trou,pefl coalî» <», s'arreter airx rflorts gigantesv] uee des l'Vam.a^» ri ;ies Anglais oiu coaixjuis 1» kilométré cttrr-e MÛvaMs . en Galicia et e" Buoovlne, 26.8SU ; [*\* de 2.84D ; t>rv» do JakoJ.vi.id, 4TO ; i lfl«l, Le-go® el Mot>n, 3.S90 ; en ItalK» jî». pt'au Piave arulouicot, 12 SX) ; et pK* d'AsUtta. îtf) ; aoit au toi.xJ le chiffre énorme de Niiomètoe® cairr'®. m • • Bcj'iîm, 16 novor-bi*. — Officia : J>'apr^9 un avi* d« l'Aciiram^ brita/!irjîqm, xt* »eu3 navire onglato ^iugO:ur;t pSu* de 1.600 ton je=s aurait (f> coui-* par d®s sous-umHina o*i dee nlnsa pendant La. senjaiw du 4 au la bov*->>. >re. Non? aouaaie» auftwi® ® i dire k cm su^s lue d'après les tûpports r®;n» de noe ft®tv noriiA ^uficju'cu 16 novembre il® n'ont p«s c<*a4. uoins de J ^ vapeur® (fe 1.000 toiuuco birJ«. tôt» le nationalité aniiluise. Ls nationalité de quau® tufres vapeur® n'est pas encore connue et Ù ch. losr-SUo qu ii ss trouve encore parmi ®nt ek® navire® anglais. rapporta d'un gmnd rertrulir® de aoiis-ruiarins qui o&i op-> peudaj® ls iimisie dons ii s'agrt ne ectit pes arfiv®. <% HorLe qu il ©st po «ible que 10 ch.Uje d Tu-jCJ. m r.wpporuuit à cette poriode. Ut» navires maj o)triais anglais jai^jeanl plu» do 1,'jOJ tonne» qui ottd i$i uoul a, uugii^eme encore. Communiques un^» armees ailiést Pans, 16 novembre. — Officiel de 3 h. g ^ Belgique, l'ennemi a uairé d enlev® un de nos points d appui au nord de V eld^ liook; l'attaijuô a oomplOtement echouô €4 tu valu des ^ertos sensibles à 1 ennemi. Nuii calme sur le re^ta du Irotut, sauf sur ht ri\o di-Oite de la Meuse, ou la luUP d'ae» uLei ie • se maintient tre® vive. avions ennemis ont bombardé la pS*, ^ion au sud d® Nancy. Aucune victime, ^ # Paria, 16 novembre. — Officiel de 11 h. t LuiUjs d'artilleiie actives sur notre frcioi u6 l>ei#Jque, su Champagne, dans la r^gio* du . mont Têt on, a^nsi que sur la nv« droite de la Meuse, liien à signaler sur ic reste du front. e * e L/oudros, 16 novembre. — Officiel : Les troupes du YVorcesterliire ont pm. nonce une heureuse attaque au nord-est d* Fa m poux. Un détachement allemand a tenté d'appx». cher de nos lignes ùialilies au nord <!i Puolcapelle; il a 6té repoussé. liien d'autre à signaler. • ♦ _ » • Rome, 16 novembre- — Officiel ; Sur le front dans les montagnes, jfepoi* le haut plateau d Asiago jusqu'au Piav^ de® combats se sont engages et oontinuaau Hier, nos positions ont écé prises dou^ ua violent feu ei 1 ennemi a d chamé des atta. ques acharnée. Nos troupes, apjmyôea paf notre arlil.erie, ont pattont vaiiliunuient résisté; e les ont prononcé de hardies co^**. attaques, infligé des peries impaii 4 As. à l'ennemi et fait des prisonniers. Toutes u<# ^josi.ions sont resues entre nos mQ,.ns. Près de Meletti d-'Avanti et de la roul^ de Flore, la br.gade i:»'g.na (9e et lCe régiments) s'est battue depuis midi aveo a® Ixravoure habituelle. Près du monte Sono Samar, trois atùaques ennemies SAicce&sivoa ont Lté enrayées par un bataillon alpiu.bti* le monte Marmolata, nous avons éner^iqu©-nient résiste à l'offensive ennemie- Pr«,s o« San Maiino, dans la vallée de la lirema, nous avons repoussé des détachements enn^. mis p;ir notre fou de barrage et leur avodm ml'bgé de furtea pei'tes. Pn.s du monte Bassola, an de nos de*t« alienients, apr s avoir été rerJ'orcé, a prM L ofieosive à son tour et a repoussé 1 exw nemi. Près du monte Ionella, une brigade romaine a rr'siité victorteu/aament jusqu'à uiinuit, avec une endurance et une opiniA-tretj admirables, aux dangereux efforts qaa tentait 1 ennemi. Au nord d'As^o et au nord do Gnliio» nos aviaiears ont bombardé des troupes en-, uemies. Dans la plaiue, les deux artilleries ooà continué leur action sur les rivt*? du Piav©» L>epuiB le Stelvio jusqu'à l'Asuco, canoœr-natles modérées. Dans la vallée de la Judîcarie et âau« celle de Ledro, (mgagements locaux d'< ntu** terie. Hier et cette nuit, des avions et d^s dirigeables italiens ont de nouveau bombardé l'ennemi sur rer«e et sur mer. • * » Petrograd, 14 novembre. — Officiel (retardé en transmission) : Sur les fronts nord-ouest et sud-oiua^ fusillades. Sur Je front en Roumanie fusillacb». De» tentatives de fraternisation faites p* Je pet il t, détachements ennemis sur plusieurs points ont été étouffes 6ous notre fou. Sur le froait du Caucase, fusillades. Dans la Baltique, pas (ïe modification à signaler. M. CLEMENCEAU 11 a suffi que le nom do M. Clemeneea* fût mis en avant, qu'il fût candidat à kl présidence du nouveau miuistère pour sot»-* lever dans la presse française les plue vm». lentos polémiques. Surtout dans le parti socialiste, M. Clemenceau s'est attiré, au cour® de sa longue et orageuse carrière, de* haines qui ne pardonnent pas. On en jugera par le "Maniais 1, furibond que M. Mao* rice Dolépine vient de déclamer au "Tigre,, dans le "Journal du Peuple, t — Que Clemenceau relève 1a tôte l Nou» sommes prêts 1 Ceia se traîne dans les coins. L'honnêteté et 1 intelligence de M. Painlevé no compe». dent punit, helaa 1 les quaiitée politiques qui lui manquent. Les apôtres de la réaction, qui sentent chaque juur le terrain a eUou-drer bous eux, cherchent le charlatan qui prolongera leur agonie. On a espéré coa-ïondre el perdre les républicains et les socialistes. Chou blanc I Nos main® sooâ propres ! Lt l'on risque le niuuvais coup. On compte sans noua ; M. Capus, depuis qu'il a délaissé la fille do brignel pour les garces de la politique bien pezv>. saute, s'exerce aux intriguée. Il lance la candidature du "grand flic,. 11 parait qu® ia .France n'a piua le choix qu'entre CaU« laux el Clemenceau. Gentil pour les autres l Qu'en peu» hl nuée des candidats Y Al. Capus, pour un patrioto, calomnie te France, et nous la défendons contr® IuL Elle nf est point si malade que sou 6alwâ dépeude des pires aventures. U est des boulines que noo® plaignons pour leur insuffisance el leurs mesquine# ambitions. 11 en est que nous méprisons pour leur cupidité, leur esprit d iuiri-,u®, leur ' passion du luxe, leur rué® dans 1 o*> dure el la débauche. Mais il est un horause k qui nous crions : "Jamais 1, _ Jamais l pour la République qu'il a s»» lie et déshonorée à Draveil, k Villeneuve-Saint-Georges I Jamais ! pour la classe ouvrièr* bnmé®^ trahie l Jamais ! pour le paya qui appelle on homme et qui périrait sons la férule d u* pitre impuissant I Nous sommes quelques socialistes qui «insistons avec sérénité aux luttes d'ambilic** qui conduisent Pierre et Paul au pouvoir et nous respecterons sans excèts Pierre •£ Paul ministre. Mais aprô# l'Attila, holà ! Des scandales T On en est dégoûté I Mais on veut donc lea ressusciter ? Réveillez-vous, mànea d'Arton «.i de Coat» néliu8 liera ! Métivier l Marguliee ! Et là-baa, fond da décor : Villene'av^ Draveil, la sanglante chevauchée ! Ls classa ouvrière a protesté. Elle 3 parlé récemzaent. La C. G. T. & lancé l'Interdit. Clemenceau, non I, Le moins qu'on puisee dire après cela Mfi que le nouveau cabinet Clemenceau ttatf s'attendre ds la part des socialistes à Af furieux assauts...

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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