La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 01 Mars. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 20 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/8k74t6gh55/
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Lundi 1" Mars 1915 N° |I5 Lundi 1" Mars 1915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION ^£5, Hue ÎMoiittigne-dô-Sioii, tS9 13Sl\TU"XEJLJL4Eâ& Bureaux : dè 10 à 12 et de 15 à 17 heures JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO : IO CENTIMES ! La petite ligne . . ..... .fr. 0.4-0 Réclame avant les annonces 1.00 Corps du journal 4-.00 Faits divers 3.00 Nécrologie 2.00 LA GUERRE 210""* jeus* d@ gysr?© Sur notre table voisinent — sans cordialité sans Soute — le rapport bi-hebdomadaire du général French, les deux communiqués de Paris du 20 courant et la dépêche de Berlin du 27. Nous pourrions les résumer tous les quatre par la formule « rien à signaler dans l'Ouest », si nous n'avions à tenir compte des combats — dont la persistance finit par faire une vraie bataille — qui se poursuivent sans relâche sur le front nor.d de Perthes-îvlesnil les Hur-lovBeau Séjour. Des forces importantes sont sans trêve aux prises dans cette région : les Français y signalent invariablement d{3 progrès et non moins invariablement les Allemands affirment y mûtiite-nir leurs positions. On ne tardera sans doute pas à être fixé de façon plus précise, au point de vue géographique, quant aux conséquences de cette action opiniâtre. Entre Sai.ïsin et Ville Sur Tourbe, la -ligne de ba-s'établit depuis Tahure et Ripont, au sud desquelles se tiennent les Allemands,jusque Perthes, Le Mesnil les Hurius, Beau Séjour et Massiges, au nord desquelles se trouvent les Français. Or, trois ou quatre kilomètres à peine séparent ces diverses localités, et il est peu vraisemblable que l'action puisse encore longtemps se développer avec l'intensité ? f-j s qu'on devine sans faire que l'une ou l'autre change de mains. Il est vrai qu'en tenant compte de ce qui se passe en ce moment sur d'autres parties du front — en Argonne et dans les Vosges, par exemple — on peut envisager une autre hypothèse, à savoir que les hostilités viennent à se ralentir avant d'avoir amené de modification appréciable. * * * Dana l'Est, c'est l'importance des opérations entreprise par les Allemands contre la ligne Narew- ious signalions hier l'incursion sut la rive droite du Niémen a été obligé de repasser ce fleuve. Berlin nous a du reste avisé hier de l'apparition de nouvelles forces russes qui prenaient l'offensive au nord-auest de Grodno : il en résulte sans conteste que le terrain des hostilités se maintient sur la rive gauche du Niémen. Si nous passons ensuite vers le cours du Bobr, nous constatons d'après Pétrograd que l'artillerie de siège allemande a commencé le 25 février le bombardement d'Ossowiecz. Berlin ne nous a encore rien dit à ce sujet : on en peut conclure, nous semble-fc-il, que cette place très importante, qui couvre le massage du chemin de fer de Lyck-Bialystock sur le Bobr, n'a pas été mise jusqu'ici en sérieux danger. Nous avons, en troisième lieu, à relever le furieux :ombat qui s'est engagé dans la boucle formée à S'est de Lomska par le Bobr, boucle au centre de laquelle — à Jedwabno — les Russes ont réussi à se maintenir malgré la violence de l'attaque. A l'ouest de Lomska -— c'est Berlin qui nous l'apprend — sont apparues des forces russes nouvelles, ainsi qu'au sud de Prasznisz, où elles ont entrepris une vigoureuse offensive. Pétrograd dit qu'elle a per-nis d'imposer à l'adversaire un recuil sur tout le front près de Prasnisz. En résumé, l'action prend de plus 2n plus d'importance à l'ouest du Narew et le long de la rive droite du Bobr. Il se révèle qu'aux renforts amenés par les Allemands pour tenter de forcer la ligne forte et d'importance essentielle délimités par ces rivières, les Russes ont eu le temps d'opposer sur les points les plus menacés de nouvelles divisions^ On peut tenir pour moins intéressants les autres événements survenus au cours de cette campagne, vu qu'ils n'ont pas modifié les positions respectives des belligérants sur la rive gauche de la Vistulek où malgré des contre-attaques réitérées les Russes se sont maintenus dans le fortin de Moghely,, ni dans l'ouest de la Galicie, où ils ont résisté à la vigoureuse offensive autrichienne partie des environs de Zakliczyn. Dans les Carpathes, des combats meurtriers se poursuivent sans relâche, mais n'amènent guère de changements. On continue aussi à se battre dans l'est de la Galicie, dans la région de Stanislau, ville à l'ouest de laquelle les Russes annoncent avoir enrayé l'offensive des Austro-Hongrois sur la ligne Dolina-Kalusz. Nous pourrions arrêter là notre exposé quotidien, si nous n'avions à noter la persistance de l'effort poursuivi par les flottes anglaise et française contre les Dardanelles. Il n'est plus douteux que les puissantes escadres concentrées à l'est de 1 île Lemnos dans la mer Egée, sont décidées à tenter cette entreprise considérée jusqu'ici comme impossible, c'est-à-dire à forcer le passage du détroit. Nos lecteurs »l i.ii.hi' . ,11 . i ■ . iii. . . > . Bobr apparaît prédominante. En y ajoutant celles engagées dans la région du Niémen, Pétrograd considère que l'ensemble en constitue une des plus grandes batailles do^ la guerre actuelle, pour suivre méthodiquement le développement qu'elle a pris en se dirigeant du nord vers le sud-ouest, il faut noter d'abord que le petit détachement allemand dont trouveront, d'autre part, les considérations émises, à l'égard des opérations annoncées, ainsi qu'une carte qui fait clairement ressortir les difficultés, grandes — nous ne disons pas insolubles — dont il faudra triompher avant que les Alliés puissent se rendre maîtres du long, étroit et très important pas-' sage maritime dont l'attaque a commencé. SUR MER | Washington, 27-février : I On dit que le Piesident Wilson, pour le cas où ses représentations à l'Allemagne et à l'Angleterre échoueraient, serait peut-être enclin a interdire toute exportation vers I£3 Etats belligérants. On déclare au surplus, qu'il pourrait menacer d'interdire i0 commerce de ' contrebande pour forcer 1 Angleterre h autoriser l'importation des vivres en Allemagne'. Le mouvement en faveur de l'intcrcffcticn de confcit^ tande, appuyé par la propagande allemande dans l'Union augmente d importance par suite de ta suspen-• «km de l'assurance par 1 Etat des navires à destination jïes ports du nord de 1 Europe. New-York, 38 février : Le « Journal of Commerce » e^t d'avis que le trafic /des passagers cessera vraisemblablement presque totalement, mais que l'exportation des marchandises de New-York no sera pas diminuée. Lon-dres. 27 février ^ Le 24 février, à 3 h. 55 de l'après-midi, un vapeur feconnu a sombré à plusieurs milles de la côte. On a vu monter une colonne^ d'eau et un nuage de fumée. Peu •près, le navire avait disparu. Un second vapeur^ qui prenait la même direction, tfest enfui vèrs la cote. Un troisième vapeur, qui se trouvait à proximité, a pris l'équipage à bord. Le capitaine d'un vapeur de pêcherie qui se trouvait idans le voisinage dit que le vapeur a été torpillé. Londres, 27 février : ^ Entre Ry-le et Prestatyn on a trouvé plusieurs épaves tfo navires et des connaissements établis au nom du vapeur Raithnoor. On a recueilli également des portes do fca!bines et d'autres objets provenant de vaisseaux. Le Raithmoor avait été construit par les chantiers de ÏTôw-Castle ou Tyne. Londres, 27 février : Lû vapeur Belridge a déchargé sa cargaison en Angleterre et a été conduit pour réparation dans un dock d© fÏTyntf. Londres, 27 février : Un canot de sauvetage du vapeur de 2,467 tonnes Weehawken de 2,487 a échoué près de Almwich, localité de l'île d'Angle-sey. Christiania, 28 février : Suivant avis envoyé téiégràphiquemeût de Londres par le ministère des affaires^ étrangères à l'ambassade d'Angleterre, le vapeur Régin, quand il a sombré, se trouvait dans un etnrfiTjnré" mines anglaises. Il est donc probable, et c'est l'avis du consul do Norvège à Londres, qu'il a touché uns mine. kSur 92 passagers de la malle qui fait le service entré Jostestone et Boulogne -si qui a été attaquée lundi par fîi so»s-:»»rin allemand, il y avait 21 sujets de pari loutres, dont 4 oifcoyens des Etats-Unis. Un sous marin alièned_ayant été aperçu près de Bouyre», un aviateur anglais s'éleva aussitôt et le découvrit, alors ;mr4tî"gcuT) uvait à une hauteur de 300 à 500 mètrcâ. Le Gubmesrsiblc, de son côté, aperçut son ennemi et chercha, sans y réussir, à se faire perdre de vue. L'aviateur g'aperçant que ses bombes n'atteignaient pas'îéin^bul), il descendit pour mieux viser : il vit alors .s'ouvrir île capot du sous^marin, fut l'objet d'un feu \ très vif de la part de deux matelots et les ailes de son avion furent percées à plus de vingt endroits. Ayant repris de la hauteur, laipsa tomber une cinquième bombe qui, comme les précédentes, manqua son but. Le Boiis-marin plongea et disparut sans êtr in qu i c té davan tage. Le steamer américain- Garib, qui a heurté une mine dans la mer du Nord et sombré sur les côtes allemandes, transportait 4,600 balles de coton, assurées au bureau du gouvernement des Etats-Unis pour 235,850 dollars. La coque du navire était assurée pour 22,253 dollars. Yoici quelques détails sur la catastrophe diu Svarton : — Sur le licol où s'est produite l'explosion, «ne dizaine! de chalutiers à vapeur sa livraient à la pêche. Les pécheurs de chalutiers ont en/tendiu deux fortes explosions et ont ru s'élever une colonne d'eau, hante do deux mâts bouib à bout. L'eau:, dans les environ», s'est troublée fortement et une masse de poissons sont veoîus fiotter à la surface de la mer. Lob marine n'ont pas vu tnaoe di'im sous-marin et ont cru à l'explosion d'une mine. Le Svarton piqua de l'avant et l'équipage, craignant d'être englouti dctsceinddt dajie les canots. Le chalutier Ondermaming le prit à bord. Comme après quelque temps le bateau restait toujours à flot, l'équipage est retoairné à Ixxrd et> a laissé se remplir les tanks d'arrière, ce qui a eu pour conséquence de redresser le navire. Celui-ci a été d'abord remorqué par l'Onderne-ming; mais, les chaînes s'étaat rorapaies, le Svarton, •convoyé par le chalutier a "gagné, par ses propres moyens, le port d'Ymuiden. LES FAITS DU JOUR Nous avons"dit samedi que la souscription ouverte par le « Times » en faveur de la Croix-Rouge anglaise avait at^ëlïlt i million de livres sterling. Ce fonde eet administré par une commission formée par la Croix-Rouge britannique et par 11'ordre de Saint-Jean de ^Jérusalem. ï Dans une lettre à lord Rothschild, président du Con-• eeil d'administration de la Croix-Rouge, le Roi Georges a exprimé, à cette occasion, sa haute satisfaction 'du secours apporté ainsi k ses eolldats et marins blcs-1 fiés ou malades. — Les misères que votre comité entend soulager, dit île Roi, dureront jusqu'à ce que les Alliés aient terminé leur tâche et qu'une paix durable et honorable soit conclue. J'espère que la générosité de ceux qui voug ; ont fourni le premier million ne se tarira pas et que votre o&uvra n'aura jamais à Eouffrir du manque de ifonds. [ La souscription a été ouverte dans le « Times » au |Co£imencement de septembre dernier. En dehors du imililion de livres sterling, il a été fait don d'automo-'biles, pour une valeur de 200,00^. Uvrcs stCTTiBg et de 37 ambulanc'.s auto^obilSil complètement équipées. J^Lie War Oifice anglais a décidé d'abaisser pour cer-ytns reginjr ; 11 s 'a tiûUe des recrues a cinq piecTs ùn irouce. Li ège reste comme pre, ^'demment fixé de 19 à ^3 ans. La recrue doit avoir 3-> pouces de tour de poitrine^,Sarah' Bernhardt a subi, comme nous l'avons dit, line grave opération chirurgical es : l'amputation de la cuisse droite. Les nouvelles de la santé de la grande tragé-dienrïé-scnt satisfaisantes. Tel est du moires le télégramme Qu'envoie au « Gaulois » un ami de Sarah qui est allé la voir r t qui a trouvé Edmond Rostand à son che^ vet. Des milliers de télégrammes sont arrivés à .Bordeaux, parmi lesquels deux dépêches émouvantes, l'une de la reine Àlexandrà, i'autre de la Duse. Corriere délia Sera » rapprend par son corres-!ant au Caire que les bruits qui courent au sujet i soi-disant retraite des Turcs du c^nal de faux; les Turcs amèneraient, au contraire, sur le un grand nombre de pièces d'artillerie dont le sport cà travers le désert était considéré jusqu'à ;nt comme impossible. i-ics a\ia^eurs-.i iglais .tuievic-j.t annoncé leur arrivée entre SI Arisch et El Kantarah; les Turcs continueraient activement la construction de la ligne de chemin de fer. ÉCciriseiî communal de Terneuzen^réuni d'urgence., cidé d'insister auprès de§ autorités pour c^u il ne pas donné-Strît^r-aux instructions qui prescrivent de er les réfi^-és belgës qui se trouvent dans la ville, des cS^^Ts '(Î^ÇWîentration. Dans le même but, les réfugiés belges ont adressé une demande au commissaire hollandais d'Aardenburg. Jeudi dernier, à la Chambre des Communes, le gouvernement a été interrogé sur la question du fret de la Tyne à Londres^ qui ne diminue ras malgré l'emploi des navires ennemis qui ont été saisis. Le gouvernement a fait remarquer que le fret avait subi une légère diminution et était tombé de 14 sh. 6 p à 12 sh. Au .surplus, le prix du fret est réglé par une firme auquel le gouvernement a confié cette mission avec stipulation qu'elle ne doit tenir compte que des demanrdes-r-éellcs et qu'elle doit s'opposer à tou^-éié^ vetion. _ ,, _ . Un journal suisse annonce que la fille ciu général Léman s'est adressée au Comité international de la ■Ororr ïtauge pour lui demander d/intervenir pour que le général, qui ne sait plus mardi er, soit remis en liberté. t A la séance de la Chambre itaHeunejde^yendredi soir,. 'une grande maaifestatrou nationale s es.t p^*o3u5ite- au moment où M. Salan^dra, chef de cabinet, a déclaré qu'à l'avenir toutes les manifestations j>our et contre la guerre seraient interdites. Le président du Conseil a dit: - -•••-- agaçai — Une préparation morale ne s'effectue, pas par des rassemblements et des discours au .peuple, mais par le recueillement réfléchi et la discipline morale. (Vifs ap-plaudissemenits.) Le gouvernement ne veut pas, eu pre-nanit cette mesure, changer l'orientation de sa politique intérieure. Datas des circonstances aussi difficiles que celles que nous traversons, la liberté subit en d'autres pays, mémo en Suisse, des restrictions beaucoup plus grandes que chez nous. Si elle envisageait la source intéressée de certains mouvements, la Chambre se persuaderait que les mesures du gouvernement ont pour but do préserver le pays de toute influence étrangère malsaine. Je ne sais pas si la nation sera ^appelée ou non ; à marcher, mais, le jour où on l'appellera, la nation : suivra unanimement les ordres de la Patrie et du Roi, et elle marchera. > Les députés se sont levés et ont crié au milieu de , vives approbations : Vive l'Italie, Vive le Roi' Après cette manifestation, de loyalisme, qui s'est renouvelée plusieurs fois, la séance a été levée. Soupçonnant que dans la nuit du 20 février des aviateurs allemands auraient survolé territoire néerlandais, le gouvernement des Pays-aBs avait demandé au. gouvernement allemand de faire une enquête à ce sujet. On annonce que le gouvernement allemand a fait savoir par écrit à l'ambassadeur néerlandais que, d'après les résultats d'une enquête minutieuse, le soupçon n'était pas fondé. Un marin raconte un incident très curieux survenu pendant un voyage dans la mer du Nord : —HJne troupe de mouettes nous suivait comme d'habitude, dît-il, quand tout à coup je fus-stS'prîS demies voir voler en cercle autour d'un objet jjfm, examiné a^c beaucoup d'attention, se trouva être le périscope d'uà sojis-marin allemand. Aussitôt toutes1 ley'Hregïïygs-péces-saires furent prises; grâce aux mouettes, nous sommes parvenus à nous tirer d'une situation dangereuse. Après avoir reproduit l'information publiée par la presse italienne, et selon laquelle la Bulgarie aurait adressé à la Grèce une note pour protester contre la concentration de troupes hellènes jà la frontière bulgare, le journal grec officieux la « Patris », déclare que cette information ne repose sur aucun fondement . A la suite de l'apparition du oholéra ville bulgare de Roustchouk, où de très'fiômBr'eux cas, dont plusieurs mortel®, ont été constatés depuis quinze jours, les autorités^ roumaines ont pris les mesures sanitaires lc3 plus rigoureuses à l'égard des vpyagcur et de» mai^chandifios en provenance de cette yille. Des négociations sont actuellement engagée» entre les gouvernements greo «t serbe en vue de La conclusion d'une convention postale spéciale. De la «rte, le» Etats baflkamques jouiront bientôt entre eux d'une idtuatkxns poatale privilégiée. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands Vienne, 28 février (Officiel d'hier midi) : Sur le front polonais-galicien, il y a eu de vio-. lents combats d'artillerie intermittents. Dans les Carpathes, la situation générale est inchangée. Dans le secteur Tucholka-Wyskow, les combats sont violents. Hier, une nouvelle attaque sur nos positions dans la vallée d'Opoc a été repoussée après un violent combat avec de fortes pertes pour l'ennemi. Le régiment finlandais qui menait l'attaque a laissé 300 morts et au moins autant de blessés devant nos positions; 730 hommes de ce nouveau Tégiment non blessés ont été faits prisonniers.Des combats conduits avec une grande opiniâtreté continuent au sud-est de la Galicie. * * » Constantinople, 27 février (Officiel du grand quartier général) : Le 10 février, un croiseur français a débarqué à la côte d'Akaba environ 100 soldats. Après un combat de deux heures, l'ennemi s'est enfui sur le navire avec des pertes. Malgré la violence du feu de son 3.rtillerie et de ses mitrailleuses, nous n'avons eu que 3 morts et 3 blessés. * * * Constantinople, 27 février (Officiel) : D'après des nouvelles d'Erzerotirrt, ic calme domine au front dans le Caucase, étant donné qu'une neige épaisse, atteignant par endroits un mètre de hauteur, couvre les montagnes. Là où il n'y a point rde neige, l "s troupes turques ont obtenu des succès ^considérables. Avant-hier, Taschat et la localité de l'Dâschkoej ont été prises à l'assaut. L'ennemi, pour-^suivi par les Turcs, s'est retiré dans la direction de Baitoum. *- * * ConstantinoplCj 27 février (Officiel) : Par une action des canons de gros calibre, qui a duré sept heures, les navires ennemis ont endommagé hier nos forts extérieurs sur les Dardanelles en quelques points. Malgré la violence du feu, nous n'avons eu que 5 morts et 14 blessés. Aujourd'hui, la flotte ennemie a continué le bombardement, mais s'est retirée dans l'après-midi près de Sedil-Bahr, hors du rayon de tir de nos batteries.* * * Coœfcœtittaple^ 27 févrieT (ofSoiel) : Lo correspondant <fe'l'Agence Miïli au fché&trï <le la giierre en Egypte,''télsgra-pSite : , — Les Egyptiens, traverea-nt le Canal d'e Suez à la nagfs, apportent aux troupes Surques le salut de lems icaimaradies. Les rer.eon-t.res entre Egyptiens et Ottomans ont lieu fa urait, étant donné que pendant la journée les canots automobiles ennemis ne laissent approcher aucun rmii^ulman de la rive ouest du Canal. Lee patrouilles Ujëiiavi'Stes ont apporté la nouvelle quei les Anglais réparent en hâte les ouvrages détruits lors de la première rencontre avec l'artillerie turque. Communiqués des armées alîiéss Paris, 26 février (Communiqué officiel de 15 lieu-res) : \ Les Belges ont repris une petite partie d'une tranchée qu'ils avaient perdue transitoirement. (Les Anglais ont repoussé une attaque allemande si^T le front en Belgique et ont avancé d'une centaine de mètres sur la route de Béthune à La Bassée. Dans la vallée de l'Aisne, l'artillerie allemande a montré uns assez grande activité; cependant, nos baitteries l'ont réduite au: silence l'après-midi. Nous continuons à avancer en Champagne. Nous avons gagné du terrain dans le bois situé au nord-ouest de Perthes, de même qu'au nord de Mesnil-les-Hurlus.Le combat continue dans la vallée de la Meuse. Près de Jumelles et de Dornes, nous avons fait sauter des tranchées. Nous avons encore avancé dans le Bois-Brûlé (forêt d'Apremont), où nous avons forcé l'ennemi à quitter des boyaux de communication entre les tranchées.*** Paris, 20 février (Officiel) .• Le croiseur Desaix a fait, le 23 courant, une démonstration devant Akaba. Une compagnie de troupes de^ débarquement, soutenue par l'artillerie, a dispersé une petite force turque, qui occupait le village.* * * Londres, 20 février (Rapport bihebdomadaire du maréchal French communiqué par le Press-bnreau) : Les_opérations militaires ont été entravées ces derniers jours par un épais brouillard et par les pluies. Cependant nos aviateurs ont fait leur devoir, travaillant de concert avec l'artillerie. Aucune attaque d'infanterie n'a été entreprise d'un côté ni de l'autre, si ce n'est une lutte intermittente le long du canal d'Ypres, lutte qui n'a conduit S aucune modification dans les positions des troupes qui se forrt face. Dans cette région, de nombreux actes d'héroïsme ont été accomplis. C'est ainsi qu'un sergent et un simple soldat sont restés seuls pendant longtemps dans un boyau de communication de tranchées sans qu'il ait été possible de leur poster secours. Ces braves ont courageusement tenu tête à l'ennemi et sont morts avec honneur. Nos mitrailleuses ont tiré avec succès sur les Allemands. Elles ont participé à une action en terrain découvert et ont infligé des pertes à l'ennemi. Sur les autres parties du front, le feu d'artillerie de l'ennemi a été souvent très vigoureux, mais aucune attaque d-infanterie n'a eu lieu. **, Londres, 20 février (Officiel de VAmirauté) : A partir du 28 février minuit, le blocus est déclaré sur la côte de l'Afrique orientale allemande et sur les îles qui se prouvent à proximité entre 4° 41' de latitude sud et 10°40' de latitude sud. Pendant quatre jours à dater du moment où le blocus entre en vigueur, les navires neutres pourront I quitte]; la zone bloquée sans être inquiétés; Pétrograd, 26 février (Communiqué officiel du grand état-major général) : Les opérations d'ensemble sur les fleuves du Niémen, du Narew et de la Visfcuile se sont développées et deviennent une des plus grandes batailles de la guerre. Les aviateurs russes annoncent que les Allemands amènent des Tenforls sur toutes les parties du front. Les canons de forteresse russes ont descendu un ballon captif allemand près de Osso-wietz. Près de Prasznysz, les automobiles russes ont rendu des services aussi bien dans l'attaque que dans la défensive et ont fait échouer plusieurs fois des mouvements enveloppants de l'ennemi-. Dans la région de Mlawa, un violent combat continue entre le chemin de fer et la rivière d'Oritz. D'importantes forces allemandes ont entrepris diverses attaques sur un village d'importance stratégique et ont atteint plusieurs fois les ouvrages de fils de fer barbelés; mais elles ont été toujours repoussées. Les Russes se maintiennent dans le village, bien que soixante seulement de ses défenseurs ne soient pas blessés. **» Pétrograd, 28 février (Communiqué officiel d& ïétat-major de l'armée du Caucase) : Le 24 février, nos troupes ont réussi, avec grand succès, à pénétrer au delà du Ischorokh. Sur les autres fronts,il n'y a eu que des canonnades sans importance. *** Pétrograd, 27 février (Officiel) : L'infanterie ennemie, qui avait traversé le Niémen près de Swentojansk, a été rejetée sur la rive gauche. De ce côté, le combat continue au nord des ouvrages de Grodno. Des villages isolés sont au pouvoir, tantôt de l'une, tantôt de l'autre partie.L'artillerie de siège allemande a commencé le 23 février le bombardement de Ossowietz ; une attaque très violente des Allemands au delà du Bobr et près de la localité d'Edbabno, a été repoussée. Dans la région de Prasznysz, nos troupes ont obtenu un succès. Elles ont forcé les Allemands à une retraite et la contre-attaque allemande a été repous-r.éej. Nos U-ùupeS ont entrepris d'autres attaques sur iës villages dans lesquels l'ennemi s'était établi. Nous avons fait plus de 100 prisonniers et pris un certain nombre de mitrailleuses. Sur la rive gauche de la, Yistule, nous avons refoulé une attaque dans le secteur de Borzimow. Nous sommes parvenus à nous maintenir dans la ferme de Moghely occupée par nous le 24 février. I l se confirme que l'ennemi a subi des pertes considérables. Nous .avons pris quatre lance-bombes. A l'ouest de la Galicie, dans la région de Zakliczyn, nous avons repoussé différentes attaques des Austro-Hongrois, qui étaient appuyées par un violent d'artillerie. Les combats dans les Carpathes n'ont pas amené de grands changements. A l'est de la Galicie, dans le secteur de Rosnatow, nous avons repoussé quatre attaques autrichiennes.: L'avance ennemie a été arrêtée près Dolina, Ka-tech et Rupno. yy Dépêches disRrsss lisbonne, 04 février : Un décret du gouvernement pontugais fixe au 6 juin les Sections générales. Le décret prévoit une nouvell© délimitation des districts électoraux. * * * Pcraambuco, 27 février : On annonce que le vapeur norvégien Gladstone a été arrête et nus a La chaîne. On le soupçonnait de faire K contrebande en faveur d'un belligérant. Nancy, 26 février : Un taube a survolé mercredi les faubourgs de Nancy il y a jeté trois bombes sans causer des dégâts. Oapetown, 20 février : Le bruit court que Maritz a été fait prisonnier et a été conduit a \\ mdhoek. **• Lisbonne, 27 février : . L®.Président a rétabli le 20 février les garanties cons-tatutaongeUcs par décret contresigné par le président du CossSïîTTSsgçnéral Pimenta de Castro. Pétrograd, 27 février : Le tribunal correctionnel de Pétrograd a condamné plusieurs socialistes, dont S membres de la Douma, à la pefté~'tte~"t(5tl5"leurs droits civiques et au bannisse-ment. I-ér ffièmbTeï;' de là Douma etaient"accusés d'avoir dai»-tenrCt?fric.t, comme membres du parti socialiste, suscité une agitation contre la guerre pour répandre l'idée que tous les Etats européens y compris la Russie devraient etre transformés en des républiques démo-cra*» ' tiqueis. * * * Paris, 27 février : M. Truffot, administrateur français des service^' civils de rindo-Chine, qui, protégé par 50 soldats de la milice, faisait un voyage d'inspection dans l'Hmterla-nid de Phuong, a été attaqué pa-r des indigènes de Plraong dans la nuit du 10 février. II a été tué avec 4 des eoldata qui lui faisaient escorte et dont plusieurs autres ont été blessés. Le cadavre de M. Truffot a-été retrouvé. *** Londres, 27 février : On mande de Bloemfontein au « Times » que le con seiller provincial de l'Etat Libre von Rensburg a été mis en accusation pour haute trahison. * * * Londres, 27 février : On mande de Glascow au « Daily Telegraph > que le vote des mécaniciens des Chantiers de la Clyde a donné une forte majorité contre l'adoption des conditions proposées par la société. On s'attend à ce que le gouvernement intervienne. Dans les chantiers de New-Oastle, un certain nombre d'ouvriers se sont mis en grève. *** Londres, 27 février : On mande de Barcelone au « Times » que M. Dato, président du Conncill d'es ministres ecpagnols, a déclaré aux représentants de La paresse que l'Espagne cet spécialement design6e pour être l'interméddaLPo. entre les belligérante. Il craint que la. paies©© esp»-gnoQe. obéissant à de© considérataons de «part», ea&-travo leG démarches éventuelles du gouvernement danm ce sens. C'est pourquoi il prie la presse d'oixseffvetr 1» même neutralité que le gouvernement. * I Pétrograd, 26 février : | L'ambassadeur des Etats-Unis à Pékin a exprimé te jelésir formel que la question-ebino-jspozuuae_S8it,réglée l'amiable. Si eille ne- l^était pas, les relations amdrè-[cano-japonaises se teiicb'aî&n^âgéyitabJeine^^^

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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