La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 04 Fevrier. La chronique: gazette quotidienne. Accès à 02 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/bn9x061j8p/
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Mercredi 4 février I91î. — Edition I* CINQ CENTIMES LE NUMERO. P.OUR TOUTE LA' BELGIQUE 45'e année, — I*î° 34 LA CHRONIQUE I bureaux ■ | 5 et 7, Galerie du Roi-(Passage Saint-Hubert) ' I SRUXCLLE» GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES "" . Administration ; N* T S 81 fc Rédaction: N* 1-4SO® a ■ ~ ABONNEMENTS ; Bruxelles : l? francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Province \ 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays dû l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la IIESBAYE RÉDACTEUR EN CHEF: Jeaa d'ARDENNE ANNONCES : 4* page : 30 cent. la petite ligne. — Réclames (après les spectacle*?), 1 tr, la ligne. — Faits-dircrs (corps), 3fr. la ligne cl faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, îî et 7. Galerie du Roi. I LA FORMATION | DLS Imras m ravi I (M A A MM jkftMMMAh I « — E Nous avons exposé, d'aars la Chronique d | îi octobre dernier, les jprincipalle-s -disposi I lions de l'-arrêté royaJ -insltituaint un aiouvea' node de 'recrutement de nos officiers de rc icnve. Nos Icotcuns savent donc que ceux-c irovicndront désormais, non seulement de aucieais officions 'de il'iarmée 'active e't de; pus-officiers satisfaisant h un examen spé [xial, mais aussi des volontaires de milice e les miliciens recevant une instruction par iculière à régler -pair circulaire ministérielle Nous 'arviions conclu, à ce propos, que 1; jcule solution conforme aux nécessités miili ïiires consistait & instruire -d'abord ces jeu jes gens comme recrues dans leurs unités i les grouper ensuite en formations spéciale! îous la condaiite d'instructeura éprouvés iour 'les renvoyer, après quelques mois d( ce dressage, clans 'leurs corps, où ils rempli Baient îles fonctions pratiques du sous-offi Bicr. Ils rentreraient sous les -drapeaux, er Bette qualité, 'lois des rappels .imposés pai ■Virrèté royal susdit et ne recevraient l'ôpau leiie de sou's-ilieutenant de réserve qu'à. l'ex fciiiaition de ces rappels, soit an plus tôt trois fou quatre ans après leur entrée au service. * * * 1 Après s'être fait longtemps attendre, la lirculajre ministèrieiMe d'application vient de Iximitre, ©lié satisfait presque entièremenl faux nécessiiités que nous exiposions. On doit ■lilicitea* le minisîtire d'avoir choisi la seule solution compatible avec les •intérêts militaires jet d'«avoir su résister à des suggestions ne [tendant rien moins qu'à soustraire les fii- |urs officiers de réserve au contact de la roupe, .en confiait leur formation à des écoles spéciales où l'enseignement eût été plus tiéorique que pratique. C'est une petite vic-oire du bon sens sur le favoritisme; .tout donneur en revient à !a lro direction géné-•■ale du département de la guerre, qui a su irer le meiilleur 'parti -des moyens mis à sa Imposition par l'arrêté royail du 15 septem-ivc 1013. <Ce dernier 'avait disposé que les volontaires de milice et les miliciens candidats officiers de réserve accompliraient comme suit le temps de s en vice «actif imposé par .'la loi : ! Première période : 12 mois dans l'infanterie, le génie et Par toilerie de forteresse; 18 mois (tans l'-artHilerie montée et 21 mois dans ■la cavalerie. | Happefls : 4' mois, en deux rappels de 2 mois, dans rinifianterie et 'l'iartiillieriie; 4 mois et demi dans la cavalerie, en deux rappels de 2 mois et demi et de 2 mois; 5 mois dans le génie, en deux rappels de 2 mois et demi. •Ces prescriptions restent s-tiriotement observées pour les volontaires de milice. Elles sont modifiées pour les miliciens candidats officiels de réserve, en ce sons que la tl-urée de leur première instruction est prolongée d'un mois, et portée à 13, 10 ou 22 mois, suivant les armes, le deuxième rappel étant, par contre, diminué de Ja durée correspondante.Nous avons signalé dans des articles an-Jérieurs combien il paraisso it peu conforme aux intentions du législateur d'autoriser des miliciens à faire un temps de service d'affilée, inférieur -à celui qu'impose la coordination des lois sur la milice (15 mois dans l'infanterie). Nous devons noter aujourd'hui combien il est étrange qu'après avoir été réduit à 12 mois par un arrêté royiail, ce temps pisse être parlé à 13 mois par une simple circulaire ministérielle. A quelles subtilités me faut-il pas recourir pour expliquer que ces interprétations diverses respectent la légalité? Ces modifications successives ne don-•nent .guère une très haute idée, non plus, de ^•attention et de l'esprit de suite qui président à l'élaboration des textes dans les deux cabinets du ministre : l'un civil et l'autre plus ou moins militaire. #** Quoi ,■qu'il en soit, voici comment les volontaires de milice seront initiés aux fonctions d'officiel» de réserve, après avoir fourni la preuve première de leur aptitude en satisfaisant à un examen sur les m a là ères scientifiques du programme des écoles moyennes de l'Etat, Rappelons qu'ils .peuvent devancer «'appel de leur classe à partir de 17 ans et suivons les phases de leur instruction dans l'infanterie, pour plus de simplicité. 1° Ils accompliront comme recrue leurs trois premiers mois de service, en recevant une instruction première activée les prépa-ira ut au grade de caporal. Ajprès sélection, il&3 jeunes gens jugés aptes seront promus à ce grade (hors cadres). 2° Comme caporal, ils suivront ensuite, du Tant trois mois, un cours spécial à l'école régimentaire et seront préparés au grade do sergent. Ils rentreront à leur unité pour une nouvelle période de trois mois, durant la-rçuéJie ils rempliront les fonctions du gradé subalterne. Uce nouvelle sélection permettra ûux meilleurs d'accéder au grade de sergenl uu bout de neuf mois de service.. 3° Les trois dentniens mois comporterom une instruction intensive dans les unités avec 'préparation à l'épreuve militaire finale; celle-ci .aura lieu dans la dernière quinzaine du temps de service et servira à classer les jeu-mes gens admis à poursuivre leur candidature au rang d'officier de réserve. 4a Durant le premier rappel de deux mois, qui se terminera par un examen militaire pratique, les candidats rempliront les foncions de chef de peloton et seront nommés adjudants. •>° Enfin, le second rappel de deux moi? tes initiera aux fonctions complètes du sous 'lieutenant et se terminera par la nomina lion en cette qualité, dans la réserve. •Les rappels dont il est question ci-dessu: s accompliront en principe du .15 juillet ai ^ septembre. Ils ne pourront avoir liet qu exceptionnellement à partir du 15 mars. Dans les autres armes, la formation de: candidats se fera d'après des' règles analo §ucs, la durée des différentes phases de l'ins •ruction étant proportionnée à la durée di service actif à accomplir. D'autre part, dans la cavalerie et l'artil-ïcrie, les cours spéciaux -succédant à l'école de reemes se donneront dans les écoles Ed'Ypres et Brasschlaet, de création récente. Quant aux miliciens, candidats officiers de réserve, auxquels on ne fera appel que dans des lianit.es restreintes, ils ne seront admis à poser leur candidature que sur la prodiuc- du tlon d'un certificat homologué d'humanités si- complètes ou auprès réussite de l'examen au scientifique imposé aux volontaires de «milice. ré- * -ci * * . On remarquera dans ces prescriptions ju- es dicieuses, le souci essentiel de n'admettre diani le cadre de réserve que des jeunes gens )(J~ fournissait la preuve d'une .instruction gé- \ nérale sérieuse. On notera aussi avec satis- ' faction que des sélections successives ga- mntissent, en principe, le choix des futurs y officiers de réserve parmi des éléments ayant| '1_ pra.tiqueanent démontai leurs aptitudes, sous u" responsabilité des cliefs de corps. ' Il ne reste plus qu'à souhaiter une appli- cation stricte et rigoureuse de ces nouvelles mesures. Le rôle qui incombe, en temps de y guerre, aux officiers de réserve est trop im- ' portant pour que, sous prétexte de remplir hàtiveanent .les vides actuels, on se contente, în — comme c'est, hélas ! la tendance actuelle, ai — d'un recrutement médiocre. Une erreur u~ aussi profonde pourrait se payer cher un x" jour. Straton. - MENUS FAITS. PROPOS MENUS lit )it DEROULEDE 0- Et depuis la mort de Déroulède, tout le )s monde \lui rend [iistice. Ce ri était peut-être ie pas un sage (et encore!), c'était un paladin. u- Quand on Vavait vu, on disait : « Je voulu drais bien reprendre VAlsace-Lorraine parce d- que /°..., 2°..., 6'°... parce que ça ferait plai-is sir à V&roulôde. Je ne Val vu de près qu'une c- (ois, en 1808, en pleine affaire Dreyfus; quel-xi quc£ jours avant, clans les rues de Versailles é- (juillet, procès Zola), un mien ami, trouvant u que j'étais tiède et que je criais peu, m'avait >a déterminé à crier : <f /I bas les mauvais poô-î- les ! », cri que je suis encore disposé à pousser sur la voie publique toutes les fols qu'on 1- condamnera un innocent. i- Nous avons poussé ce cri sur le passage de il Déroulède, qui revenait du Palais de Justice, : où tout avait été bâclé en dix minutes et d'où 3- Zola disparut comme une muscade. 8 Déroiilède, qui était en voilure, nous ko-s nora d'un coup de chapeau appmbatif. Nous avions voulu iui planter une banderille, ça 2 ne prenait pas. ït Et je le rencontrais quelques jours après e chez des amis, où la maîtresse de maison e réussissait ù peu près (quel 'tour de force effrayant, quand on y songe!) à réunir des )- gens des deux pair lis. Spirituel, amusant, poli s au possible, pas du tout redingote déclama-s toire, très vieille France, Déroulède m'y pa-c rut extrêmement séduisant. e Bien sûr, c'était, depuis la guerre, l'homme i- d'une idée, et, en dehors de cette idée, il n'y ti avait rien pour lui; il aurait tout jeté au feu i- pour cette idée : lui-même, ses biens et les siens. A moins que d'emboîter strictement le pas à un particulier de ce genre,la vie avec lui e est impossible. Et puis, il était construit pour ^ r optique des foules, en télégraphe C happe; i- il criait plus haut qu'on ne fait dans un salon, l- parce qu'il s'adressait à 40 millions de Fran-1_ rais. Après tout, c'est peut-être lui qui, dans û son peuple, a maintenu, une unité de pensée, une raison de vivre. ,s 11 )neurt sans avoir revu la terre promise. Ic C'est navrant, c'est émouvant. Mais c'est !S dans l'ordre. Bob. ( : l Au jour le jour u poimoue 'Lorsque s'ouvrit, eu conseil commu-|S a,0,l 116 Brumftles, la discussion sur ta taftientobJe gestion du conseiJ des î" toospices, nous avons exhorté les li- t>éj-aux do toutes nuances ù. ouvrir les yeux sur les lourdes fautes - commises et à ne pas J' se coniipromeWre dewii l'opinion en es-(«ijXtnt de défendre inutrlemeJii des admtois-ls itinateuns iiidéfMidaibles. A mesure que le débat se poursuit, la vé-* rit'6 de cette appréciation aipparait plus évi-dente. Et, chose signiftcaltive, cite résulte au-a' tant de la pitoyable défense présentée par n' ceux dont, on incrimine rdiupuévoyaoce cou-a pabte et l'arrogante incompétence, que des griefs articulés contre eux par lcnirs advor-?" saires. Bien que la dtsenssiou ne soit pas encore close, — .loin do là ! — on peut dire déjà que la cause est entendue. K" Personne, d'ailleurs, en dehors d'eùx-mû-,l" mes — et de leurs clients — n'a défendu les administraiteuirs des hospices. Aucune voix ra ne -s'est élevée dians la pfesàe en leur taveur, l1' _ aucune l — et plus d'un grand journal libéral les o nettement désavoués, — tels la 111 Dernière Heure et l'Etoile belge. cc Dans ces conditions, ,les intéressés auraient c" dil apprécier l'extiréme modération .de la pro-position faite par M. le bourgmestre Mux, de u" confier les .deux mandats vacants d'adminis-u" tratewrs à des personnalités qualifiées, choisies en dehors du monde politique, de façon s' à modifier te déplorable régime inauguré rc dans notre grande administration icharifa-p" bie. és Mais il semble résulter des déclarations faites .par MM. Camille Iluysmaïus et Biiu-lls wens que? leurs ajnis soeiiafetbs et radicaux du conseil des hospices et du conseil oom-a~ mimai seraient résolus à repousser la mesure d'apaisement dont le bourgmeslire avait os cru devoir prendre l'initiative. Il serait inté-l'J ressant de savoir si tel est. également l'avis eu de leurs mandants. Pour tes. socialiste, cela i. nous indiffère; mais la réponse des progres-68 listes hniseUois nous préoccupe davantage. Io- H nous panait .impossible que l'Association is- libérale et ses élus se soliidari&ent avec M. du Bauwens et ses omis. Si ses membres devaient, contTte toute prévision, commettre la faute, de couvrir la gestion du conseil d hospices devant l'opinion, ils prépaireraie à leur association le plus sanglant Waterli électoral qui se soit jamais vu. Et la eau, de l'union de toutes les forces libérales i l'arrondissement de Bi-uxolles serait grœv iment compromise. Comme nous I'iavians prévu, l'affaire di hospices pourrait devenir la pomme de di corde entre les libéraux bruxellois, — à moi», que le bon sens .des dirigeants des deux groi pes libéraux bruxellois ne prenne le dessu ce que nous voulons encore espérer. PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 4 février l'912. — Le général Canova pat pour l'Italie, Laissant le commandement .do se troupes au général T.rugoni. Jurisprudence. A propos de l'inteipellation Brunet et de publications faites par le « Bulletin antima çonnique », un de nos abonnés nous demand que'lilè est, juridiquement, la situation d'un-personne détenant et utilisant une lettre qu ne lui appartient pas ? Voici, à l'intention de ce lecteur curieux ideux extraits de jurisprudence qui semblen viser un cas analogue, — l'un assez ancien l'autre tout r.écent ». Le tribunal de Gaiid a décidé, le 31 ma 1884 (Journal des tribunaux, 188i, p. 743), e qui suit : « Tombe sous l'application de l'article 50; du Code pénal, celui qui, ayant obtenu par ha sard, c'est-à-dire par des événements imprévu et non liés à une cause légitime, la possessior d'une lettre qui ne lui était pas destinée, noi pins que la personne qui la lui avait commu niquée, l'a frauduleusement célée ou livrée i des tiers. » Et tout récemment, le 5 janvier 1914, la cou: d'appel de Paris a jugé : « Constitue le délit de vol, le fait par un an cien agent d'une compagnie de s'être appro prié des lettres adressées au directeur de cettf compagnie, présentant un grand intérêt poui ce dernier. Et doivent être considérés comini complices par recel de ce vol, le directeur et 1( secrétaire d'un journal qui, suffisamment ren seignés par la lecture de ces lettres sur leui caractère manifestement confidentiel, les on reçues, sans s'inquiéter de leur origine, des mains du voleur, tiers dénué de toute qualft< pour les détenir, et qui, informés ensuite qut ces documents avaient été frauduleusemen soustraits, les ont conservés en vue d'une cam pague menée dans leur journal et commi moyen de s'assurer un bénéfice matériel ei augmentant l'importance et le tirage de cette feuille.: » (Gazette du Palais, Paris, 28 jan vier 1914.) Les droits sur les sucres. Il a été question à la Chambre de la suppres Sion du droit sur les sucres. Question très con troversée. Ce sont les délégués des comices bet teraviers de Belgique qui ont ouvert le feu, pa une pétition demandant la suppression di droit. Dans sa séance du 14 janvier, la Société cen traie d'agriculture avait mis cette question ; so.il ordre du jour. Sans prendre position dans la question, di sons que lorsque la convention international, de 1902 est entrée en vigueur, on avait escompt que les droits d'accises auraient été réduits. Mais les divers pays se sont empressés d. n'en rien faire, et l'Italie a agi de toute autr. façon et a augmenté les droits d'accises sur le sucres, qui s'élèvent cependant à 73 francs pa-100 kilos. Peut-être est-il intéressant de noter l'impoi tance de l'impôt sur le sucre dans différent pays. Par 100 kilos : Allemagne, fr. 17.40: Bel gique, 20 fr.; France, 27 fr.; Autriche, 40 fr, Hollande, fr. 54.70; Italie, plus de 70 francs. Il convient de noter que le sucre 'employé ei Belgique dans les fabriques de confitures es exempt de tout droit depuis longtemps. Tout ceci à la veille d'une reprise d'arme* qui ne tardera pas à se faire à la Chambre su le projet Giroul. (r=^) Aux âmes bien nées... Dans le noir, rue de la Madeleine. Les pre meneurs sont remplacés par ces derniers pas sants qui montent vers Ixelles, après- les tîiéS très. Et si pressés qu'ils'soient, ils s'arrêter pour regarder un bébé de six ou sept ans, qv descend tout seul vers la ville. Il porte un coj tume d'écolier, mais sa tête s'orne d'une coi: fure militaire de papier, avec de l'or qui, dan l'ombre, brille comme des galons hiérarchiques Et la griserie de cette coiffure est telle que 1 garçonnet se sent l'âme fervente, la démarch assurée, la voix forte, car il chante de so mieux... C'est pourquoi un « garde-ville » s'est nii très grand devant le tout petit et lui « intime avec majesté : « Quand vous voulez chante] attendez qu'il fait jour, parce que la nuit, <: vous pouvez pas. « Il y a là un conseil d'ordr et une grande leçon. On ne saurait l'apprendr trop tôt aux enfants. Cc n'est jamais quan notre âme chante que la société veut bien noi: permettre de faire du bruit. La dernière de Hansi. Le bon caricaturiste alsacien, qui, possèd comme personne l'art de faire enrager le vainqueurs, est livré en ce moment encore toutes les fureurs des organes pangermani! tes, dont l'exaspération accentue la postui comique. Voici pourquoi : l'autre jour, à Colmar, a Café Central, Hansi arrive juste au momer où des officiers de cavailerie quittaient l'étî Glissement "et, de l'air que l'on sait, raides < insolents, gagnaient la sortie. Hansi s'avance vers la table libre et, avar d'y prendre place, demanda de l'alcool, e imbiba le morceau de sucre annexé, pui: tranquillement, promena la flamme désinfe. tante au-dessus des sièges que MM. les ofi eiers venaient de quitter. Cela fait, il s'assi au milieu des rires de la galerie. Le lendemain, grande colère des orgarn susdits, qui n'entendent pas la plaisanteri comme on sait. C'est d'ailleurs ce qui les ren si comiques. Ils demandent la tête de Hans Ce sont les mêmes journaux qui, naguère, e sayèrent de lancer contre l'artiste d'ignobli %s calomnies, espérant se débarrasser ainsi d'un adversaire avec .qui ils sont complètement in-)0 capables de lutter sur le terrain où il s'est •c Placé. ,e Le cas de Hausi rappelle assez bien celui de e. Heine, le merveilleux esprit, qui cribla des traits de sa cruelde raillerie les pangeimanis-,s tes d'autrefois — les teutomanés, comme on disait alors. Les lourdauds de son pays n'ont ig pas encore pardonné ce crime it sa mémoire. J (r=^9 il La dent de Victor Hugo. '' On raconte dans les journaux de Paris -une '1 histoire intéressante. Il y avait, paraît-il, au n Musée Victor Hugo une dent de l'auteur des 1 « ■Châtiments », précieusement conservée sous c un -glol)e ide verre ; c'était une grosse molaire à. trois racines. Or, il paraît que ce précieux souvenir vient de disparaître : on il'a volé, t tout simplement, comme s'il s'agissait d'un pe-s M klicu égyptien ou d'un vulgaire tableau de maître. Avez-vous remarqué icombien les homnis cé-îèbres 'laissent ides "reliques en rapport avec 1 5 leur caractère ? On en ^pourrait reconstituer ! . plusieurs, rien qu'à l'aide d.e /ces vestiges 3 lointains, comme on reconstruit les animaux j > disparus à l'aide d'un os retrouvé ou d'une 1 i empreinte 'laissée sur 3«a (pierre. De Rubens, ^ qui conquit H'immortalité assis devant son f , chevalet, on conserve une chaise ; de Napo- i t léon, l'infatigalble conquérant, une selle, des c } pistolets d'arçon, des bottes, des chapeaux, un ï lit de camp et des tabatières ; de Beethoven, {, i un masque aux écoutes ; de Shakespeare, ^ ; l'étonnant -génie, un crâne, voire même deux t crânes ! Hugo, enfin, .laissa cette dent. Une 1 j belle dent, comme on en arrachait jadis sur v . le Pont-Neuf ! Une tdent énorme ! La dent qu'il ^ 5 avait, sans doute, eont-re Napoléon le Petit! i cj i « SPLENDID ». Mercredi, toute la nuit, tango- J, ■ gala, avec les artistes des Folies-Bergère. Noms propres. li 'Cet incident de frontière mérite de ne pas " passer (Inaperçu. La douzaine d'ouvriers a'Lle- ■ mands qui s'en sont allé faire une démonstra- n ■ tion hostile en plein territoire français, à s ; Froidcul, ont montré qu'ils n'avaient pas froid s • aux yeux, mais aussi comme l'Allemagne se- \ > rait mal fondée à parler des provocations fran- }•, i çaises.;. r i, Nouvelles à la malB !j i — Le colonul de Routtor et le lieutenant de , Foi btiïer ont été déplacé». | — Comme toujours. j; A- 1' M. LE D" DBPAGE ! ACCUSE le conseil des hospices ; u L'Etoile belge a fait sténographier le dis- Ll . cours iwonoiicé lundi au conseil coniniunal (j • de BruxeiMes pair M. le docteur Dopage. j , A raison même de l'extrême modération u de lia forme et du parti pris de traiter la s question en dehors de toute persomialité, le P réquisitoire de l'éinineait ehef de cMiiiq/ue cou- P 1 .tire le conseil des hospice® paraît plus im- ^ ijxrêssdonn'an't encore. Nous croyons devoir en reproduire ce pas- J ; 'Sage, qui a trait à la manière dont le conseil 3 traite le eurps môdica'l des hôpitaux : d - Je reproche aux membres actuels du con- i. • soi! des hospices, nommés depuis sept ans, la. c s rareté de leurs visites dans les hôpitaux qu'ils 1 ■' administrent. j Ils en ont cependant la charge, Lis devraient t ■ s'intéresser à ce qui s'y passe, non pas seule- j: ? ment pour administrer à distance, mais pour n ■ se mettre en rapports fréquents et intimes, si i possible, avec le personnel hospitalier, avec les chefs de service surtout. Depuis .sept années . 1 que le' conseil actuel est en fonctions, combien ^ 1 de fois ses membres ont-ils visité nos malades, soit avec nous, soit en dehors du temps de • notre service? Du temps de l'ancien conseil, les c l' choses ne se passaient pas ainsi : on pouvait g causer, et l'on causait souvent; les membres de l'ancien conseil consacraient quelques neu- ^ res chaque semaine à des visites qui n'avaient g pas le caractère d'une inspection administra- a . tive; ils ne tenaient pas les médecins à dis- ci .. tance; une mutuelle confiance animait les ad-. ministrateurs et les médecins des hôpitaux. i t La politique, l'odieuse politique a changé i tout cela; comment s'étonner de ce que les mé- 1 i- decins aient été souvent mal jugés par un con- c - seil qui a dédaigné d'entrer en rapport avec t s eux autrement que par les voies arides et sou- £ vent irritantes des ukases administratifs? n N'est-ce pas chose pitoyable que de voir ce J 0 conseil procéder vis-à-vis de ses chefs de ser- t 1 vice les plus éminents comme il l'a fait? Oui, i des hommes de la valeur morale et intellec- s tùélle la plus élevée ont. été punis par le con- s » seil des hospices actuel comme s'ils étaient { -, des serviteurs à gages ayant manqué à leur de- T ■a voir. Ne faut-il pas faire observer les règle-e ments? Ne faut-il pas imposer, par des mesures r e administratives, ce respect auquel, certes, on i rl a le droit de prétendre, mais que l'on aurait ( s pu mériter autrement? Et alors, quand on se sent débordé, on réagit en essayant d'atteindre j par de mesquines punitions, des hommes comme le professeur Stiénon, comme le doc- . teur Bayet, comme Cheval, comme Verhoogen, ] Q et d'autres que vous connaissez, tel le docteur s Thoele.n, en dernier lieu. Il y a, dans la ma-^ nière dont le conseil sévit contre les médecins des hôpitaux, un artifice des plus intéressants : 1 ' vous savez que toutes les condamnations pro- ■ noncées par le conseil des hospices ne sont passibles d'appel que si l'exclusion est de plus . de trois mois; alors, on s'arrange de manière à éviter cet appel, car on sait, à n'en pas douter. , , que l'autorité supérieure refuserait de s'associer à d'aussi basses besognes. Ce n'est certainement pas à la mansuétude .du conseil vis-à-1 vis de certains chefs de service que ceux-ci doi-n vent de ne pas avoir été congédiés; personne ne . '' pourrait nous le faire croire. On fausse l'esprit, de la loi en se soustrayant au contrôle de l'ap-pel; on espère, par un système de vexations sa-^ vantes, amener le chef do; service à renoncer à ses fonctions par lassitude ou par écœure-s ment. Vous représentez-vous, messieurs, cc oli-nicien que l'on laisse attendre dans l'anticham-djbre du conseil jusqu'à ce qu'il plaise à celui-ci i- jde le faire entrer pour s'entendre blâmer? Car s- Itel est le régime auquel on voudrait nous sou-!S [mettre. A LA CHAMBRE La crise oes transports (Pendant trois heures et demie d'honloge, a giauclio. a. fait, hier, le procès de l'exploi-ation de nus chemins de fer, et M. Vande-ryvore, chez qui le .ministre sjeffiace trop vo-omliens dernière l'avocat, nVt plaidé que tes irconstances alténuantes. lie vend i c i du pu->iLc était d'aililieiins prononcé avant l'au-Hence...Journée d'interpellations. C'est M. Vande-vy-;eie, ministre des chemins de, fer, qui est sur a sellette. M. Brifaut peut respirer... Lu Chambre procède tout d'abord au tirage [es sections pour le mois de février. On passe n-suite aux interpellations de MM. Boél et Suisset sur la situation désastreuse créée par e désarroi de notre raihvay. M. Boël. — Cette désorganisation a pris au-mrd'hui les proportions d'un véritable désas-re. A Charleroi, entre autres, la crise sévit vec une intensité alarmante. Les charbonna-es ne peuvent plus expédier leur production, aute de wagons. Des usines ont été arrêtées endant plusieurs jours. A Courcelles-Nord, le harbonnage a dû licencier une partie de son ersonnel 1 Dans le pays de Liège, situation mt aussi grave ! Dans le Luxembourg, dans ï Centre, au port d'Anvers, c'est le gâchis. . Anvers, les quais sont encombrés, et dans Dut le pays on refuse les marchandises à desnation de la métropole. Samedi, dans les di-erses gares anversoises, il y avait 3,100 wa-ons immobilisés. Le service des voyageurs 'est pas mieux partagé i Quelles sont les causes de ce lamentable état e choses? Le personnel est à l'abri de toute ritique. Mais le système de recrutement et de aiement est défectueux. L'inscription sur lis-îs devrait être condamnée. On devrait donner lus de pouvoir aux chefs. Quant aux salaires, îurs bases doivent être réorganisées. On douerait ainsi au personnel la volonté de réaliser ; rendement maximum. Le second point à critiquer est l'outillage de os voies ferrées. Ici, les gares de formation 3nt mal pourvues. Là, les voies de garage, ont trop courtes et pas assez nombreuses, illeurs, les gares sont trop petites ou les ex-ropriations interminables. Malgré la trans->rmation économique du Luxembourg, on n'a en fait pour faciliter le trafic. On n'a rien lit non plus pour les lignes de Bruxelles vers Allemagne, pour faciliter l'accès du Hainaut, u Centre, de Charleroi. Je dis donc avec raison qu'une des causes de i crise actuelle est l'insuffisance du gouver-ement et son imprévoyance en matière d'ou-llage du railway national, car, pour assurer utilisation normale du matériel, il faudrait □minauder annuellement 3,350 wagons ; or, en ix ans, on n'en a commandé que 15,050 I tM. Boèl étudie en détail les fautes lourdes ommises en cette matière par le département e M. Vandevyvere et ajoute : M. Boël. —■ Le ministre nous parlera proba-lement de l'encombrement saisonnier, de la •tention du matériel sur les réseaux voisins, es intempéries, etc. Ce sont des maux pério-iques contre lesquels on peut se prémunir. Mais les causes du désarroi ne sont pas acci-entelles : elles sont permanentes ! On a int-ro-uit la politique dans l'administration des che-îins de fer. Les recommandations cléricales y mt toutes-puissantes. D'autre part, on ne se réoccupe pas d'avoir une idée nette sur l'ex-loitafion. On se contente d'un budget général estiné à faire illusion au pays. Nous allons la situation la plus ruineuse. Il est temps uc l'on avise. Je demande au ministre de nous ire ce qu'il compte faire. (Applaudissements gauche.; M. Vandevyvere. — On semble croire qu'en autres pays il n'en est pas de même, dans 'S circonstances extraordinaires comme celles-i. Ignore-t-op que le service des transports' al* eau a élé emirreinent interrompu oi qu'il fallu brusquement y suppléer? On n'admet onc pas les cas de force majeure. (Protesta-ons à gauche.) Vous voulez absolument mimer à des vices profonds ce qui n'est impu-îble qu'aux événements? Le ministre des chemins de fer expose que os voisins traversent la même crise — crise gaiement amenée par des causes acciden-eiles.M. Vandevyvere. — ... Et on entend ici même es députés regretter que nous n'ayions pas un ouvernement comme celui de l'Allemagne... M. Vandervelde. — Ah ! non, par exemple ! Rires.) M. Vandevyvere. — Or, en Allemagne, il y a u une crise comme on en vit rarement. Là ussi, elle était due à l'affiuence des marchan-ises, à quelques accidents, à des travaux... M. Lemonnier. — Mais il y a six mois, chez ous, que pas un train n'arrive à l'heure. M. Léonard — Et il n'y a pas de crise de rospérité, ici ! M. Vandevyvere. — Je me contente d'avoir émontré que dans un pays dont l'organisa-ion industrielle est exemplaire, il n'en va pas utrement que chez nous, dans des cas du [îême genre. Nous ne pouvons pas être accusés e lésinerie ou de négligence. Le personnel et 3 matériel ont été considérablement augmen és en ces dernières années. Le ministre lit de ungues statistiques. M. Léonard. — Mais tout cela n'est pas en ervice ! M. Vandevyvere. — Pour 1914, nous «vons ait des commandes qui s'élèvent à plusieurs aillions... M. Franck. — Mais cela prouve ce que nous lisions : que rien n'avait été prévu et qu on a iris trop tard des mesures qui s'imposa lent lepuis des années. (Bruit à droite.) M. Vandevyvere. — L'augmentation du trafic 'est faite à l'improviste et sans se répartir sur outes les lignes. M. Lemonnier. — Vous deviez prévoir cela, ^.u reste, vous l'aviez prévu, mais vous n'avez ien lait pour y parer! M. .Vandevyvere continue ses explications, nterrompu de temps à autre par la gauche, jui souligne le caractère tendancieux de ses statistiques. Comme il expose les difficultés et es inconvénients de notre trafic intense, on ui lance : M, Lemonnier. — Votre conclusion est : Tout a mal, mais il n'y a rien à faire. M. Vandevyvere. — Mais non ! Je dis que, 30ur arriver à une amélioration radicale, il a ut une revision complète des horaires. Quanl tu personnel, il s'est dépensé corps et âme, sauf quelques mauvaises têtes, dont la mal reillance peut être attribuée à de coupables excitations !... (Vacarme.) M. Demblon. — Quelles excitations? M. Troclet. — C'est une calomnie. M. Vandevyvere ;se rassied après s'être dé cerné un « satisfecit » — dont le ton manquai: de conviction. M. Giroul s'élève contre la désinvolture ave< laquelle M. Vandevyvere accueille les critique-de l'opposition. U montre par des exemplei précis et nombreux que le désarroi est gravi et général. Parmi les causes profondes de la situation déplorable, dont tout le monde se plaint, il relève l'impéritie, le favoritisme. M. Ozeray, à son tour, apporte le bilan des pertes subies par la population luxembourgeoise, et cela de par la faute du département des chemins de fer. M. Fléchet critique ensuite, avec un humour qui sent son terroir liégeois, l'extraordinaire gestion de M. vandevyvere. Cette gaîté n'est pas moins acerbe que la colère de M. GirouL Elle fait rire — mais aux dépens du ministre. D'ailleurs, quelle série de griefs M. Fléchet invoque ! On se demande, après cela, ce qui est plus admirable, de l'incohérence de l'admi-nistrâââtion ou de la patience du public. Le député liégeois, en finissant, insiste pour qUe l'on fasse les commandes nécessaires pour mettre fin à la situation dont on se plaint. C'est l'incurie du gouvernement qui nous y a mis. C'est à lui à nous en tirer. (Très bien!) M. Troclet proteste contre la suspicion que le> ministre a voulu jeter sur le personnel et raille la façon inepte dont on utilise les services des ouvriers du railway, sans tenir compte de leurs aptitudes. M. Lemonnier met en lumière le sans-gène du ministre et stigmatise son aveu d'impuissance. M.Vandevyvere trouve que tout est aussi bien que possible. Il a une majorité docile à lu Chambre. Il est sûr. de son appui. Peu lui chaut le reste!... M. Dcmblon, comme il est six heures, demande qu'on remette la suite de la discussion ii demain... « M n'y a plus que deux membres de la droite présents, dit-il. j'ai tout un dossier à développer et tout le monde ici est sur-. mené... » M. Nerinckx, qui préside, n'entend pas de cette oreille. « Résumez, dit-il. On a idécidé d'en finir aujourd'hui. Il faut en finir! » M. Demblon se résigne, non sans protester avec violence. « Nous verrons demain, dit-il, s'il n'y a pas lieu de demander l'urgence. Le règlement en main, nous avons 1a possibilité de le faire, pourvu que nous réunissions un cinquième des membres présents sur notre proposition ! » Cette menace laisse M. Nerinckx... de liai, et Demblon commence... La séance est levée à 6 heures et demie ! ! ! GRAVES SYMPTOMES La furie flaiiiptc à Anvers La division cléricale Une manifestation vient de se produire, qui ne vaut pas moins par elle-même que par les commentaires déjà provoqués. Il s'agit, -écrit Marc Grégoire, du meeting flamingant qui s'est tenu au Burgerkring. U y avait foule. Au bureau : de grosses légumes du parti catholique. Tous les députés et sénateurs catholiques se sont fait excuser. On ne peut pas dire que c'est de l'héroïsme. Un seul a été crâne : M. de Meester, qui a écrit qu'il était dévoué aux revendications des flamands; mais que, pour lui, avant la. question flamande, devait passer la question scolaire. « La question scolaire, c'était la « suprema lex » du parti conservateur.. » Cette lettre très nette a été accueillie par des huées. * * * Puis, ont parié les deux députés flamingants Vandeperre et Henderickx. « Le moment est très grave, a dit M. Vande-penie; M. Woeste a jugé le. moment opportun de fiaire sombrer notre amendement. (Huées.) Nous ne voulons pas des amendements déposés par le gouvernement. Nous les combattrons jusqu'au bout. », Et M. Her!!deTi,çkx a ajouté : « Le gouvernement et. le ministère ne cessent de -nous donner des soufflets et des; affronts. Aujourd'hui la mesure est comble.- Ils trahissent le peuple flamand, u (Appl. prolongés.) Quand Frans Van Cauwelaert, l'apôtre, le Pierre l'Ermite du mouvement flamingant, se lève, une ovation délirante l'accueille. Lihonoraible ministre de la marine attrape quelque chose pour son rhume. «. Mane, thecel, pharès », s'écria M. Van Cauwelaert. Que nos gouvernants tombent dans les bras du peuple qu'ils n'auraient jamais dû abandonner. Et dans un langage d'une éloquence enflammée, M. «Vancauwelaert met le ^fTOvernement en garde, qu'il ne pose pas la question. C'est une arme qui le blessera lui-même. Après ce discours qu'on accueille par des clameurs d'enthousiasme, on vote un ordre du jour de combat. La lecture de la lettre de M. de Meester a été saluée par les interruptions suivantes : « Van tante 'l'reés, willen wij niet weten » ; « Mosselen vinden wij overal. » * * * Notre correspondant d'Anvers ajoute : J'ai rencontré un pur, sortant du meeting : « Alors, lui dis-je, vous allez foncer sur le mi. nistère et refuser votre vote à un projet de loi qui trahit vos intérêts les plus sacrés ? » Et avec un sourire indéfinissable, il me répondit : « Nous serons de glorieux vaincus.,. > Alors, belle parade flamingante sans plus. « Klappen zijn geen oorden ! » Non jamais, nous n'avons entendu le nom de M. Woeste, l'éminent chef de la droite, salué par un charivari pareil à celui qui retentit au meeting du Burgerkring. Ce n'est, pas notre correspondant, seul qui. •note de pareils symptômes. La « Métropole « avoue « un état d'Ame assez inquiétant » ; elle ajoute que « des huées accueillaient les noms de MM. Poullet et Woeste, et que le nom du cardinal Mercier lui-même n'échappait pas à un coup de sifflet aussitôt couvert par des protestations. » Le même journal épingle encore ces déclarations : « La Flandre, champion du catholicisme, a dit M. Henderickx, est aussi très patriote. Encore faut-il qu'on la traite avec équité. Faute de s'en rendre compte, on développera chez nous l'esprit séparatiste, et il arrivera des choses qu'on sera les premiers à regretter en haut lieu ! (Ovation.) » *** Ces textes de la « Métropole » sont reproduits par le < XX'1 Siècle », dont la situation est particulièrement délicate. On se rappelle, en effet, qu'il dénonça avec une hélle conscience patriotique et une clairvoyance remarquable le caractère, oppressif des amendements flamingants, ne demandant plus la liberté, même la plus grande, mais l'oppression et la contrainte au profit de la cause. Le natu-j rel rapprochement avec les crimes de race con-

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