La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 07 Avril. La chronique: gazette quotidienne. Accès à 28 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/kd1qf8m47x/
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mardi y avril 1914. — Edition C CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR iTOUTE L'A! BELGIQUE &ye année, — K® 9K LA CHRONIQUE GAZETTE QUOTIDIENNE bureaux 5 et 7, Galerie du, Roi (Passage Saint-Hubert) taRUXELLEB TÉLÉPHONES Administration ; N* 7881& Rédaction N® a ABONNEMENTS î Bruxkllks : francs par an; — 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. La Province ; 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays (>o l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg1',. 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor (le la HESBÀYE RÉDàCTEOB EN CHEF-, Jean d'ARDEME ÀJttiOlSCES . page : 30 cent, la petite Ifgne; ~ Réclames (après les spectacles), i fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 31r. la ligne et faits-divers (fin), 2 l'r. la ligne. ~ Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. I-a publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godls,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, » et 7, Galerie du UN CRAHO GOUVERNEUR GÉNÉRA! par M. René Vauthier MEMBRE DU CONSEIL COLONIAL Le Congo est grand. Les soucis qu'iil donne à beaucoup dû (Beiges -sont grands aussi. H lui ifaut (donc un granid gouverneur géné-ffvul. -Voillià. ce qu'on dit et ce qu'on répète. Yox populi, vox Del Traduction dibr-e : le peuple est grand et Vand-ervolde est son •prophète. Savez-"vous ce qu'est un grand gouverneur?, C'est assurément un être d'exception. Mais.; entre tes Tiares qualités qu'il doit posséder, la-plus éiniinente est, panait-il, de 11'avoir pas! été Formé, ou (déformé, à l'école du roi Léo-! «pold -U. Au un ornent où >la figure du souverain dé-1 alunit- entre dans ir histoire, ainsi que .Va nion-j ttné di éloquemnien't iM. iBaull Hymans, au moment où 11'on «s'accunde à (trouver, mais oui ! quelque grandeur "à, ses conceptions coionia-' ! Iles, Te 'jugement que '.nous 'rapportons étonne; et détonne. (Nous Ile croyons injuste. Concédons qu'il est surtout 'puéril et mesquin. ?1 est vrai que de ifoudateur de l'Etat indépendant a (imprimé- là ison œuvre une marque 0 usai «personnelle que nettement accusée. Ce lqu'i.1 -vouQait, illte vouilaiit fortement. Sous son règne, il y avait au Congo, unité de direction et de uriétlhode. L'exécution suivait de près 3a concopdion. Et il n'était -permis à personne de s'écarter de tta iligne de conduite qui duc <jrf-a.it -tracée. Quant ù 'S'imaginer que le Roinsouverain eût un penchant quelconque pour (la servilité bureaucratique, qu'au contraire il eût une particulière prédilection pour les gens aux rnitiia.trvfss hardies, interprètes <5c sa pensée, Jsoiw-enit -aventureuse, c'est ce dont témoigne-raient isans (peine (tous ceux qui lui ont prêté -leur- concours. Avec son sens profond des réf.lités ii-1 n'eût ij aimais -admis que (toute k» politique coloniale tint dans un système. '•L'h'iatioiiSe •impartiale déterminera s'ill fnVa ?pas adopté et pratiqué le «eufl qui -convînt à •Ja, situation existanlt à l'époque où ii)l in-iventapt, en quoique sorte, le Congo. 'Peut-être \ci>t-on 'fait chose -sage, en cherchant ià amender et à perfectionner ce système, à le transformer fgradueMeonent. Mais, puisqu'il ta été aboli — du vivant m^me et de l'assentiment de Léopold II, le politique avisé qu'était celui-ci. eût été le dernier ù se cramponner à l'épave du- régime disparu, ou à en prolonger •fta durée, par personne interposée, en pesant indirectement sur îles 'fonctionnaires coloniaux. Tel le Wofcan wagnérien, qui souhaite, ! en sa Me Brune'hiiMe, ce qu'il ne peut plus1 vouloir lui-même. Par île plus -abusif des procès de tendances, on représente les anciens -agents d'Afrique comme enllisés dans une immuable et détestable routine administrative dont plus rien ne saunait les faire sortir. * * * Demandons-nous, pourtant, ce qui leur serait le plus if.aci'le et 'le -plus -agréable. A supposer qu'ills ne soient pas, d'avance., gagnés •aux idées nouvelles, n'est-ce pas de se conduire en partisans déclarés de la manière douce et libérale ? Exiger le moins des indigènes, concéder le plus aux marchands européens, anais c'est l'idéal -pour le parfait fonctionnaire. Mais voilà, il s'agit de bien autre chose, les « réformes, d'ailleurs nécessaires, ont creusé un trou dans Ile budgelt de lia coilonie. Et, cependant, îles .charges de celle-ci vont fatalement en croissant. Qui veut la fin, veut les moyens; c'est-à-dire, comme île répète sans se lasser il'impérialiste Rudyard Kipling, pa-ie, -paie encore, et beaucoup. Procurer des ressources au Congo, en vue, du reste, de hâter son essor économique, voilà la question, et iil ne dépend pas de la capacité propre des gouverneurs généraux de 3a résoudre. 11 leuir incombe seulement, étant sur place, de proposer et de réaliser le meilleur emploi des fonds, subsides et emprunts qui seront anis à leur disposition. A cette fin, ils sont plus qualifiés, à raison de .leur expérience même, de fia vue -précise et immédiate qu'ils ont des choses, que te! homme tout neuf, à qui la métropole donnerait d'emblée Wa haute onain sur les affaires d'Afrique. Il parait nue si on le cherchait on le trouvèrent, cet homme d'àvteililigence et de décision. Je ne demande -pas même de le croire, mais où ? *** -Ce n'est pas faire injure à la représenta tion nationale de 'penser que les grands par lementaires peuvent vse compter sur le: doigts de lia -main, dans un parti comme dan: J'a.uitre, cit., peut-être, faudrait-il compter k main tout entière, avant de rencont,ier ceu: qui manifesteraient une véritable vocatioi coloniale. Qu'on ne parle donc pas des vice-rois d< l'Inde. Leur mission ne /ressemble en riei à celle d'un gouverneur du Congo. Et, pou tout dire, il n'y a rien moins qui ressemblé à un grand seigneur an glatis, entraîné, dè son jeune Age, <à lia diplomatie et à la haut politique,, que nos parlementaires, fussent-il des plus distingués. Certains noms qu'on a relevés, pour le citer en exemple, dans le personnel cofloni; français, prouvent juste Oc contraire de c qu'on avance. Sauf M. Dominer, qui a .réellement joué 11 rôle de .premier pian en Indo-Chine, 'Je principaux gouverneurs, qui ont eu il'hor neur d'incarner les succès de la politique c( tomate .française de mos jours, appartier nont à des cadres réguliers et éprouvés. Des hommps icom.me MM. Roume, Pon!; Merlin, le docteur Bailïay, ont été et son dans toute la. -force (du terme, des fonctioi narres de carrière. Et même le briiMant gén rai Lyautey, qui s'est tant distingué mi M; roc, n'est-il pas cet officier colonial qui a su I cessivemen-t gagné ses grades et son ex-pi rienee (à Madagascar, en Indo-Chine-, son les ordres et :1a direction -d'autres coloniau de marque, -comme île général Galildéni. Ce qu'il imparte de retenir de tout ceTc c'est, qu'assurément, i/l ne faut pas limite] d'étroite façon, le champ des choix poss: 3 blés- Que demain surgisse, même en dehor . des coloniaux professionnels, u'n candidat d - mérite, et. il n'y aurait aucune raison de n . pas utiliser ses services. Mais, à franchie ; ment parler, oe n'est pas d'une sorte de sau 1 veuir que nous avons tant besoin. Il serait'infiniment plus intéressant que > pays consentît à accorder des moyens d'ac i. tion appropriés à ceux qui le servent pré , seulement, de façon -très honorable. Pas u] ■; homme, mais des hommes, bien éduqués - 'instruits, probes et dévoués, et de plus, de ressources pécuniaires, qui trouveraient su - le champ leur emploi fécond et bienfaisant - en l'absence même du fameux et futur pl-aa - financier. ! Faisons de la (bonne besogne, c'est urgent - Si avec cela, et en plus de cela, nous deve ? lions grands, tant an feux ! RENE VAUTHIER. .. mus FAITS, PROPOS MUS L'HORRIBLE ET LE COMIQUE n Le faU est sans importance : un suicide ; e> ii de l'espèce banale, c'est le suicide à deux, c Lui et Elle. Ils sont d'accord. Il tranche k i gorge à la jeune personne et se met en de voir de mourir. Il a choisi Vasphyxic. Esl-cc n parce que c'est plus ;propre, plus cou[orla-^ bhe ? En tout cas, c'est selon son goût et sot. G choix. x U ouvre le bec de gaz, s'installe commode , ment, et attend. Sans doute, à cet inslan ^ culminant, malgré l'horreur du meurtre qu'i é a ;perpétré, sent-il se raccrocher à lui ton s ce qu'il veut laisser : espoirs, ambitions, e ces misérables habitudes, qui (ont que 'k . plus malheureux des hommes lient à sa vit a de douleurs comme à ses huilions : on s'aper à çoit de cela au moment de partir. Le désespéré attend; l'odeur connue lui es e parvenue ; si ténue encore, il Va humée avec _ avidité. Que c'est long ! il a rêvé d'aneslhé sie, de chute molle de nuage en nuage ouaU é à travers l'infini. El le sombre miracle ni 1 s'accomplit pas. L'odeur même a cessé de s< >. répandre. Soudain, il comprend. Le gaz ■i dans cet apparbemenl pauvre, est parcimo i- nieusemeni fourni par un compteur qu 1 exige, au préalable, deux sous. On en a alon 1- pour ses deux sous, et si on n'en a pas assez il faut opérer un nouveau versement. s L'homme /ouille dans sa poche, se lèvt i- muni du décime libérateur... J'ai vu récem s ment, sur un paquebot, par gros temps, ?/? c stewarl qui réclamait un franc, pour loca 1- tion de je ne sais quoi, à ion voyageur étendi . sur un fauteuil pliant et affreusement ma lade : <( Prenez mon portefeuille dans ma po che 'ot f...ez moi la paix, » disait la viclim> languissante et furieuse. ■" Quatre fois, cinq fois, le candidat suicid dut retourner à l'avide compteur, après aboi s escompté quatre, cinq fois, qu'il allait mou 'rir. El peut-être que, finalement, il n'avai y >plus Jie sou. Il se décida à se couper la gorge. , î" Ce pellt fait banal était raconté, /lier, dan un modeste coin de journal. J'vsUme qu'i nous montre, à un degré singulier, le coim -• que mêlé à l'horreur, ce qui constitue l'hoi reur la plus horrible. BOB. ^ \ An jour le jour U POLITIQUE _ 1 1 t( *Jne'teîîldanoc' Plus 011 P^us mar- ( quée, vers l'abandon des traditions -de poTitesse et de déférence recipio- , ques dont -l'observation est un des principes de toute bonne compagnie... » j Vous croyez, sans doute, entend,re-ià une * protesta Lion contre les violences des Patriote, ( Presse, Bien public et autres « inexaucés » : de Saint-Hubert ? Détrompez-vous. Vous en- • tendez le XX0 Siècle morigénant les so- v ciallistes et non pas ses êcumants confrères. k Peut-être, estiime-.iil qu'il y aurait là trop à. faire. De fait, .iil n'est plus possible d'argumenter avec un clérical sans qu'il commence par vous traiter d'impie et de Criminel. Les pauvres opposants sont réduits à re-• garder comnient les cléricaux se traitent en - tre eux. En observant certaines campagnes •> -aillant à la dos-truction imorad-e, sinon physi- > que, de la victime, on peut, se dire heureux 1 encore de n'être qu'un adversaire et non un c «ami»; ce qui serait par -trop dangereux ! 1 ...Voyez plutôt ce qui arrive à des.cléricaux étrangers, ceux d'AïKlemagne,- par exemple, î La Correspondance catholique, organe « in-î tégriste » (comane qui dirait les purs des r purs), est en train de faire prendre quelque 1 chose aux gens du « Centre », comme s'ils > étaient eni'humés. Blll'e leur reproche de vou '• loir « dé^lé rie al r-ser » il'Allemagne, et vrai-s menit, on ne voit-pas d'imputation plus grave, entre gens de içette sorte... On sadt que !" s centre est un parti dont ïl faut admirer la ! longue et brillante discipline. Mais il a en e beau rcmdjre d'inappréciables services ïi li'« Egliise », iil admqt l'unité d'action, sur le n terrain poilitiique, avec des gens d'autres con-s ifessiion-s. E)t. l'Intégrisme ne peut supponter 1- "Oe. Le plus grave est que Rome ne lui dit >- pas qu'il a tort, au cont/raire ! 1- Nous ne saurions être trop attentif à cette Heçon, nous -apprenant quels irréduclible:; /, adversaires nous avons à combattre, des ad-t, Versaires à qui toute amie est bonne... PETITE CHRONIQUE Regarda en arrière 7 avril 1652. — Combat de Bléneau, entre Tu-renne et Condé (La Fronde). Les invalides. La droite n'a vraiment pas de chance quand elle veut bousculer le débat scolaire. L'été dernier, elle se heurta à la tactique de f l'opposition refusant de laisser escamotei* le . débat pendant le mois d'août : au bout de quel- 4 ques jours, elle dut céder. Il y a quelques semaines, la nomination d'un . rapporteur libéral au Sénat eût pu lui jouer aussi un vilain tour, — sans la conscience et la dignité qu'apporta notre mandataire dans . l'accomplissement des devoirs qui lui étaient . dévolus. Enfin, on a vu, la semaine dernière, la discussion se heurter... au peu d'assiduité des sénateurs cléricaux eux-mêmes ! Avec combien peu d'amabilité ces derniers j ont été accueillis par ceux dont ils décevaient. . ainsi l'espoir; il suffit de lire les journaux de 1 droite pour s'en rendre compte ! { Au sein du Parti, on a très sérieusement ( songé à « démissionner » les sénateurs ine- j xacts : mais ceux-ci ont rerusé, avec une çer- ( laine énergie, d'accéder à cette conciliante proposition. Sénateurs ils sont, sénateurs ils res- , teront, — jusqu'à en mourir ! Un des plus spirituels membres de la droite, — et des plus jeunes malgré ses cheveux blancs, — disait l'autre jour, après ces . événements, en quittant le-Palais de la Nation : « Jusqu'ici, c'était l'hospice des invalides : aujourd'hui, c'est l'asile des incurables ! » (s=^S Le bout de l'oreille. Le « XX0 Siècle » fait preuve d'une belle indépendance. Dans son numéro de dimanche dernier, il se déclare prêt à soutenir de toutes ses .forces, -dans une campagne entreprise... un conseiller communal socialiste ! .Bravo ! Qui donc parlait du .sectarisme de la Droite? Notre confrère soutiendra le rouge conseiller, —- môme ^contre les socialistes ! Ali 1 ah ! 'voilà un petit bout de phrase qui constitue -déjà un commencement d'explication.N'importe. Lisons,'lisons avec fierté cette be'll e déclaration : Et bien, c'est tant mieux ! Nous soutiendrons seul le conseiller socialiste Boulanger. Nouï-l'aiderons dans la besogne de nettoyage, qu'il a entreprise. S'il désire faire connaître au public tout ce qui n'a pu être dit et tout ce qui a été relevé au conseil communal, nos colonnes lui sont ouvertes. -N'oublions pas, pourtant, que cette campagne — fondée ou non — est entreprise contre une administration appartenant aux partis d'opposition. ■Et poursuivons notre lecture, qui deviendra de plus en plus édifiante : De notre côté, nous continuerons à édifier ; nos lecteurs sur les beautés de la laïcisation des hôpitaux, et, dès demain, nous publierons les extraits les plus significatifs du rapport de l'enquête secrète dont il a été question plus ■ haut. .... f, ' « Les beautés de la laïcisation... » Ce n'est plus le bout de l'oreille qui perce, c'est 3'oreille , tout entière, et la tête, et la robe ! Lorsqu'il nous est advenu de signaler les ; abus commis par des administrations hospita-. lières libérales ou socialistes, nous avons toujours signalé aussi combien nos remarques , se différenciaient des critiques émises par les journaux «cléricaux : ceux-ci n'euvaient en vue que -de faine ipièce à l'utile, à la nécessaire œuvre de laïcisation. ) Nous tenons à faire aujourd'hui — quel que soit le fond du débat — la même observation. Signalons en passant que le même « XXe Siècle », dans le même numéro, consacre un article élogieux — d'ailleurs on ne peut plus mérité — à M. Aristide Briand... qui fut, en France, un des grands Laïcisateurs ! Il .faut toujours rechercher les motifs des éloges de nos adversaires... Prenez garde à la peinture. 'Les flamingants affectionnent les procédés des cléricaux ; comme ces derniers, ils abusent du igros mot, de l'intimidation, et 11e donnent d'autres raisons d-e leurs exigences que leur s volonté. C'est simple, sinon de bon goût. Or, >" cette (c manière » des flamingants s'est mani-s testée à la Chambre, dans un incident dont l'insignifiance même relève l'originalité. On e discutait le budget des beaux-arts, avec le \ caimo qui sied pour des questions m'intéres-» sant .guère -« que » les artistes et quelques ama-1- teurs. Mais voici que les intérêts des peintres ' )- amversois sont en cause : du coup on dirait 5. des communiers à Groeninghe ! Et on n'y va à pas de main morte. Foin des discussions, des campagnes esthétiques ! C'est bon pour des -1 artistes, cela. De bons flamingants ne sau-u raient agir qu'en commerçants ou émeutiers. Donc * cent cinquante-huit artistes (?) » ont , décidé de ne plus participer à aucune exposi-j tion « tant qu'ils n'auront pas reçu satisfac-,.s tion ». j Or vous savez ne que signifie leur « satis-N faction »: c'est le privilège pour les De Vriendt, les van de.r Ouderaa, les De Keyser, les étranges fabricants de chromos, dont les imitateurs [v veulent perpétuer un « a>rt » qui mourut, ici, c" avec l'inoubliable Gallait et le Slingeneyer aux bottes tragiques... C'est par ces gloires qu'il ~ faut remplacer Emile Claus, Jakobs Smits, De-^ launois, Van Rysselberghe... 1, Au pays des tulipes. ti- Toutes les sympathies sont toujours allées, n , et dès l'abord, à cette souveraine de Hollande, sorte d' « enfant du miracle » perpétuant une ' lignée glorieuse, prête 'à s'éteindre, cependant, k.' comme un rameau desséché.La joie de sa naissance s'est ensuite augmentée de sa grâce d'enfant, de sa beauté de jeune reine de légende. !l~ Un dignitaire de l'armée pouvait, sans faire C!" rire, déclarer que sa virginité radieuse devail 1;'1 former l'amour mystique de tous ses soldats. Puis ce fut le mariage, l'angoisse des materai-M-lî tés longtemps décevantes. cEt pour être vraiment la princesse lointaine "I- du Nord, la fée des brumes, régnant sur le i royaume lavé d'eau et couvert de fleurs, or nous révèle qu'elle possède cette vertu si bien Ide chez nous : un bel appétit ! La reine Wil'lielmine est la plus belle fourchette des maisons régnantes. La reine \Vil-helmine dévore. Elle ne boit pas moins. Bour-- gogne et Champagne à flots. Et le prince con-sort, auguste sommelier, s'occupe personnellement de sa cave. Voici l'ordinaire : 1 Dès l'aube, café-crème et douze tranches de pain de seigle beurré ; dix heures (matin), pâtés chauds et fromages ; deux heures (après-J midi), grand déjeuner : gigot, filet de bœuf, etc.; quatre heures, tlié,tartines diverses, sand- ' wiches au jambon ; sept heures, grand dîner : \ re-gigot, renfilet de bœuf,etc.; dix heures (soir), ^ petits fours et biscuits... 1 II est bon d'accumuler les couronnes sur une ] 1 tète auguste, et le laurier-sauce est le moins tragique des lauriers... (5=^=9 Décors. Dans la pièce de Paul Iiervieu, dont la pre-* mière représentation fut récemment donnée en 1 Espagne, « le Destin est maître », des décors très luxueux étaient nécessaires. Pour qu'ils concourussent à la réalité de l'action, on les 1 1 constitua d'authentiques tapisseries et de meubles de valeur, prêtés par les possesseurs de ces trésors. Un de nos confrères rappelle qu'un cas semblable se présenta il y a quarante ans, lors de la création d'une œuvre de Lenepveu, « le Flo-1 rentin ». " L'auteur avait mis à la scène un concours de s peinture, et, comme on ne pouvait commander à un simple brosseur de décors, le chef-d'œu-' vre que Laurent le Magnifique proclamait « une des gloires de son règne », c'est M. Carolus Du-ran, grand -ami de l'auteur, qui, à titre gracieux, exécuta pour l'Opéra-Comique l'œuvre couronnée, représentant « I-Iébé vrsant le Nec } tar ». Indiquons à notre tour une situation analo-3 gue, — mais beaucoup plus récente, puisqu'elle date d'une quinzaine de jours. Dans la pièce tirée par M. Pierre Frondaie 1 du beau roman de Pierre Louys, « Aphrodite »>, e — et à laquelle le public fait un succès que tous . les lettrés regretteront — doit figurer la statue 1 de l'admirable Anadyomène. Et c'est l'illustre L" sculpteur Rodin qui fit le plâtre destiné à représenter, sur la scène, cette statue. 2 Avec une pareille attraction, et un duel retentissant autant que bénin avant la première, la valeur littéraire de l'œuvre devait forcément s emballer les foules. 1 1 Les touristes de Pâqtses. a s Voici Tes touristes de Pâques. Ils ont des complets solides, des .casquettes solides et des bottines solides. Dans leurs mains — solides aussL — il-s tiennent le Baedeker des familles, c un Baedeker qui a servi à plusieurs généra-s tions. Les touristes de Pâques visitent la ville. Ils a .Ta connaissent bien mieux que nous. Ils savent que la tour de l\hôtel-de-viile n'est pas exactement au milieu de l'édifice, que Manneke-Pis 1 est île palladium de Bruxelles et Saint-Michel s l'œuvre klTS... de, mettons d'un chaudronnier le condamné à .mort par l'Inquisition. s iLes touristes die Pâques ne manquent point H. d'aller admirer, au Musée, la « Bataille de t Woeringen », de feu Nie aise de Keyser, la « Peste de Tournai », puis, au .Sablon, la statue des martyrs Egmont et de Hornes. De là, ils vont au Musée Wiertz. .S'ils n'allaient pas ô au Musée Wiertz, cette « zwanze-exposition à perpétuité » pourrait fermer1 ses portes. Mais les touristes de Pâques y tiennent presque b autant qu'au champ de bataille de Waterloo. Cotte visite-là, c'est la visite des grands jours. Celle pour laquelle tout ibon Anglais passe au moins une fois le détroit avant de mourir. On y va rêver en barude, sur la morne ie _ . plaine. }'c C'est ici que se tenait Wellington ! Quatre-Bras! .Hougoumont! Le dernier carréI Les Prussiens... Ne parlez pas des Prussiens. Il paraît même qu'il y a quatre versions de la bataille, que Q 'l'on raconte selon qu'on a affaire à des voyageurs français, allemands, anglais ou belges. « Quand Napoléon a su que nous étions de ce côtê-Tà, il a dit : Je suis f...iehu 1 » (Les Belges, qui ne sont pas fiers, répondent : « Allons «boire un lambic et n'en parlons 's plus. » nt nt ^ jr La parade de garde. r' Le Parc devient de plus en plus vert. Si vous n~ y passez une après-midi, vers cinq heures, ar-^ rètez-vous à hauteur du Palais pour voir la " parade de garde. !1 C'est un .spectacle militaire auquel assistent, régulièrement, deux "bonnes d'enfants, un gar-con-li/vreur, un cycliste, trois passants et un ... boy-scout en tenue de campagne. Les grenadiers sont là, alignés sur deux rangs : la garde montante et la garde descen-dante. C'est la garde descendante qui rend les •honneurs à l'arrivée. Au départ, c'est la garde ^ montante. Les officiers se saluent du sabre avant de se donner la main. sil Le décor environnant, qui ressemble à une lithographie de Madou, n'est pas sans donner on ne sait iquel charme suranné à la scène. . Avec leurs hauts bonnets à poil, .nos grena-,Jt diers ressemblent à des soldats de Napoléon in' ou du roi Guillaume. A gauche, c'est .l'ancien ^ palais du prince d'Orange; un peu plus loin, la place Royale, où les héros de la révolution tirent merveille ; en face, la fameuse tranchée j.jj où les troupiers hollandais se firent canarder ■j du haut de l'Hôtel Belle-Vue ! Quand on s'enfonce .un,peu dans le jardin, l'horizon s'élargit au bout des allées qui rayonnent vers le bassin carré, qui servait de rendez-vous à la jeunesse éfl'égante de 1820-1830. Au loin, on entrevoit .la statue du général Belliard. es< Ce sont beaucoup de souvenirs'dans un peti! ^e> espace. ine nt, ûs- Mowvoiles a la mtâv. en- de. C'est à la Chambre. On discute le budget di ire f<aSr,iculture. Un député des Flandres, ointeu ■ t filandreux, mais prolixe, occupe les auditeurs ' On -bâille dans la tribune des journalistes, à s l^s- déorocher la mâchoire. •ni- — C'est vrai qu'il est ennuyeux, dit un rédac teur catholique à son voisin; mais il sait a jne moins de quoi il parle, celui-là; 011 sent qu'il es " plein de son sujet. Ie — Plein! c'est possible. Seulement, je trouv on qu'il ne se vide pas assez vite. UN MIRACLI Uii ministère dont on réduï le personnel Depuis 1831, on a vu augmenter, non seul-ment le nombre, des départements ministériel — qui a été iporté de cinq à onze et ramené ri oemment à dix (parla lusion du ministère de chemins de 1er avec le ministère des poste; télégraphes et marine), — mais le nombre de (fonctionnaires et employés de chacun des m ni stères. Cela est fatal. A mesure que l'Etat s'organis et qu'il réglemente de plus en plus toutes ch< ses, en s'imposant l'obligation de contrôle l'exécution des lois, il Idoit forcément au£ monter le nombre de ses agents L'œuvre législative enfante la paperasserii Ce n'est qu'un demi-mal, lorsque la loi pr< duit le bien qu'en attendaient ses au teurs. Ma; trop souvent les résultats escomptés ne sor qu'un mirage décevant, tandis que les incoi vénients. d'une réglementation chaque joi plus minutieuse et plus tiacassière apparai sent sans cesse plus grands. La reprise du Congo par .la Belgique et pour effet d'entraîner l'accroissement du pe sonnel -métropolitain et d'augmenter la charg des appointements de ce personnel. *** L'organisation du ministère des colonies di être calquée, dans ses" grandes lignes, sur cet des autres ministères belges. Le roi Léopold I abandonné presque à ses seules ressourci pour l'exécution de ses desseins,avait mené se œuvre à t^Sn avec un personnel d'élite pe nombreux et mal payé. La Belgique se deva â elle-même de mettre les traitements des fon tionnaires de cette administration en harm nie avec ceux des fonctionnaires des autres d partements ministériels. L'intervention de Cour des comptes dans le contrôle des dépe ses du .nouveau ministère entraînait aussi V bligation de répondre — par Ta création < nouveaux emplois — aux exigences de la 1 sur la «comptabilité publique. Enfin, le changement de régime — rendu i dispensable à la fois par les exigences inte nationales et par le courant d'une opinion p blique, que 1ers passions politiques avale réussi à émouvoir — devait, lui aussi, entn ner la nomination de nouveaux fonctionne res, destinés à assurer .le service d'une adn nistration en rapport désormais avec le «coi merce libre international » substitué à la 1 gie domaniale directe. Et c'est ainsi que, d'étape en étape-, le nomL des fonctionnaires et agents du ministère cl colonies était monté de 120, — chiffre du pi sonnel lors du vote de la reprise, — à 275. *** M. Renkin a fini par reconnaître que les 1: reaux de l'administration métropolitaine, le de favoriser l'action du gouvernement local .Congo, la secondaient mal quand ils ne la cc t recarraient pas. Et il a affirmé la nécess d'une décentralisation, — dont l'administrati coloniale française a déjà, si nous ne ne trompons, démontré la vertu. Le ministre donc décidé de développer l'action du gouv nement local, ce qui entraîne l'augmentati de son personnel, — et, par voie de con quence, dans l'avenir, la réduction du pers< nel de l'administration métropolitaine. Cette conséquence ne laisse pas que d'inqu ter beaucoup d'employés et fonctionnaires ministère des colonies. On a déjà fait savoii ceux-ci, il y a quelque temps déjà, que les ! ciénnes instructions, — en vertu desquel ceux d'entre eux qui prenaient du service Congo devaient démissionner, — étaient r: portées et on les a encouragés à partir pour Oongo en leur promettant les meilleures con tions d'engagement possibles. Quant à la s; pression pure et simple d'une partie du p sonnel de l'administration métropolitaine, ne croyons qu'elle ne se fera pas dans les forn brutales dont on parle. Ceux dont les empl seiaient devenus inutiles seront, sans auc doute, .versés dans d'autres départements 1 tfistérMs. Il y aura nour les autres, en att dant mieux, lia mise en disponibilité, avec tr tement réduit. Les assurances sociales ] La Chambre reprendra ses travaux le 21 î avril. A l'ordre du jour des douze séances qui lui restent, figure, on le sait, le projet de loi « ayant pour objet l'assurance en vue de la maladie, de l'invalidité prématurée et de la , vieillesse ». Pourra-<t-on examiner et voter l'ensemble du projet au cours de ces séances ? Un député 1 socialiste a interrogé le gouvernement sur ce 1 point et n'a pu obtenir de réponse bien nette. Il paraîtrait, en effet, que le gouvernement serait assez disposé à ne faire discuter, puis adopter par une majorité docile, que la partie -du projet qui porte sur les pensions de vieil-■ lesse. « Le gouvernement ne ferait pas cette pro-1 position lui-<même, dit à ce sujet 1a. « Semaine ] politique ». U Ta laisserait faire... Il dira au • pays que la faute en est. à la. gauche qui a dis-1 cu-té trop longtemps le projet scolaire. -Le coup } serait double. M. Vandevyvere ne décaisserait f' qu'une dizaine de -millions en plus. On réserverait la prévoyance maladie et invalidité en "u attendant des jours meilleurs, et les coupables " du retard ne seront pas les auteurs du projet ' scolaire, mais ceux qui se sont permis d'user <de leur droit en discutant, comme il convient, la malencontreux" projet. '» Ce machiavélisme est bien dans la « manière » de nos -maîtres, mais l'opposition est prévenue et saura établir les responsabilités si l'on tente ce joli coup. *** .0 Quel sera le nombre des bénéficiaires de In f; loi nouvelle? Les résultats des divers recease-ments ide 1910 n'ont pu .être connus avant .la fin c-.. de 1913. Le gouvernement avait" crû prudent U de tabler pour les premières années sur un Su million huit cent mille assurés. Ce calcul pa-,0 ralt assez juste, si l'on estime, d'après les résultats des recensements antérieurs, que la Belgique doit compter actuellement 1,200,000 ouvriers industriels, 200,000 ouvriers agricoles et 400,000 employés ou ouvriers de commerce ou de l'industrie, domestiques, etc... 1 * ** Cette foule immense de pauvres gens, qui attendent avec angoisse les mesures de prévoyance qui leur sont depuis si. longtemps pro-" mises, n'accepteraient pas sans révolte que la Droite manquât à des engagements dix fois " renouvelés. A la veille des élections, on peut ' douter que les cléricaux commettent pareille ; faute ! LA LOI SCOl^RE au Sénat Le Sénat a consacré, hier, une nouvelle . séance à l'examen de 1a IoT scolaire. •Avant que l'on reprît la discussion,le citoyen ; Lekeu, ver.viétois, s'est payé le malin plaisir t de proposer la remise à mardi « parce que de - rapport flamand n'a .pas été déposé ». Cette 1 proposition, faite avec un grand sérieux, est - mise aux voix : la droite la rejette avec une solennité d'un haut comique... t On reprend donc le débat scolaire où on l'a- - vait laissé vendredi. Et M. Rolland continue î son réquisitoire contre le projet Poullet. Celui- ci écouite avec résignation les anathèmes du sénateur socialiste : il en a entendu bien d'autres à la Chambre ! M. Rolland. — Votre projet poursuit la réali-' sation du programme tracé par M. Woeste au ' congrès de Malines, en 1863 : la suppression 5 progressive (^e l'enseignement officiel. « L'Etat 1 hors de l'école », telle est la formule de toute 1 la politique cléricale en matière d'enseigne-t ment. L'école neutre est l'abomination de la désolation : la connaissance du catéchisme importe " seule. L'autorité du père de famille disparaît - devant celle de l'Eglise. Il en fut ainsi de tous I temps et le père Coubé parle comme Bossuet sur cette matière. Le serment anti-moderniste, que l'on exige des ecclésiastiques, prouve qu'il n'y a pas de liberté dans l'Eglise. Seule, la e science assure à l'homme l'indépendance de la i pensée et le respect de la conscience. (Applaudissements à gaache.) INCIDENT Une courte discussion s'engage sur l'ordre? " des travaux. Le président voudrait établir une . « alternance .» entre les orateurs de gauche et !" ceux de droite. La majorité n'est pas de cet avis.M.Sam Wiener déclare que si elle tend un traquenard à 3'opposition, celle-ci est décidée à ne pas laisser étrangler le débat. Cette intervention énergique jette un froid : on tombe ip d'accord ipour s'en tenir à l'ordre des inscrip-;s tions... L ET L'ON RECOMMENCE... M. Armand Fiéchet, rapporteur, tire de son exposé une serie de constatations qui infirment les assertions faites par M. de Broqueville pour justifier la machination scolaire du gouverne-x' ment. Il termine par des paroles vengeresses u contre la conception cléricale de la liberté !... u M. Vandewalle. — Votre loi n'a d'autre objcc-!_ til que de substituer à l'enseignement officiel un enseignement confessionnel échappant au contrôle de l'Etat. Les diverses lois scolaires II au a fait voter le gouvernement clérical ont tendu au même but et furent de plus en plus a réactionnaires.. Nos adversaires ont puisé r- à pleines mains dans le trésor public pour per-,n mettre à leurs écoles de supplanter les écoles officielles. Cela est anticonstitutionnel. M. Tho-nissen l'a déclaré formellement. . L'orateur critique en détail les dispositions ^ ide la loi Poullet, dent il met en lumière Tes-^ prit confessionnel. " On accorde tous les droits aux écoles libres, b 011 les comble de subsides : on refuse aux pou-1,1 voirs publics tout droit de contrôle sur l'emploi p- de leurs deniers. le ii- En guise de péroraison, M. Vandewalle trace p- .les .grandes lignes de la doctrine libérale, toute 'i - de tolérance et de progrès. 1,1 l'oppose à la théo-us ri© cléricale qu-i est toute d'oppression, de es haine et de discorde. is M. Coutlier de Mulder prononce ensuite -un m grand discours qui constitue un réquisitoire ti- complet contre le cléricalisme envahisseur. n- ii- M. Couillier. -- La loi scolaire est une loi sectaire, à laquelle l'intransigeance du gouvernement n'a pas laissé apporter le moindre tem- - pérarnent. Par la destruction de l'école publique, on veut arriver à la cléricalisation du pays. La loi remplira de nouveau les caisses des couvents auxquelles les élections de 1912 avaient fait des saignées sérieuses... La domination de l'Eglise sur le pouvoir civil, voilà ce que l'on poursuit. Le pouvoir civil avec sa 21 large tolérance est, en" effet, considéré comme uj un danger par les cléricaux. Us subissent la . Constitution comme un mal nécessaire. Oi Ia M. CouTlier commente la brochure de Sté-,ln dane, et constate que les instituteurs laïcs catholiques sont, eux aussi, atteints dans leurs ^u intérêts par cette loi. lté œ II évoque le martyrologe des instituteurs de te- 1879. Quand sonnera l'heure de la. réparation ? se- demande-t-il. Il annonce le dépôt d'amenele-jis ments fixant le minimum de traitement des ins-tjC tituteurs à 1,500 francs et établissant l'égalité entre instituteurs et institutrices. Il fait enfin une sortie véhémente contre les « usurpateurs » de droite qui, forts d'une puissance acquise ro- par la fraude et la corruption, conduisent le ine pays à la ruine. « Votre maintien au pouvoir, au conclut-il, est un malheur pour le pays ! » (Ap-plandissements à gauche.) lU'P M. Alphonse Carpentier, le nouveiau sénateur ait socialiste de Liège, prononce ensuite son mai- 'eT' den-speeeh. Il revient sur les arguments déve- en loppés par les précédents orateurs et insiste sur la diminution intellectuelle qui résultera '•iet; pour le pays de cette loi de parti. sel H ,a séance est levée à 6 heures. IA 0 CHRONIQUE » EST EH VENTE 1 A PARIS, dans tous les principaux kiosques :s boulevards, chez notre dépositaire général, veuve ENGLEBERT, rue de Maubeuge, 69, dans les bibliothèques de. la gare du Nord. A Avisinou. il la bibliothèque de la gare. A Lille, à la bibliothèque de la gaTe. A Maubeuge,. à la bibliothèque de la. gare. A Cannes, à la bibliothèque de la gare. A Saint-Quentin, à la bibliothèque de la gare. A Menton, à la bibliothèque de la gare. A Boubaix, à la bibliothèque de la gare. A Nice, à la bibliothèque de la gare. A Revin, à la bibliothèque de la gare.

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