La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 19 Avril. La chronique: gazette quotidienne. Accès à 20 septembre 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/610vq2tp77/
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Uimanctie 1» avril l»M. — Kdltlon C CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR TDUTB L"7S BELGIQUB année, — ïtf° ÎOO LA CHRONIQUE BUREAUX 5 et 7, Galorio du Roi(Passago Saint Hubert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES A&ministratioa ; N* 7881 L Rédaction: N* » I ABONNEMENTS î Bruxelles : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois, La Province : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays dû l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la IIESBAYE RÉDACTEUR ES CHEF: A-NMO Jean d'ÂRDEME t» J La MCES : 4e page : 30 cent. la pelile ligne. — Réclames (après les spectacles), i fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3 i a ligne et faits-divers (On), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. '.a ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion, (licite commerciale est exclusivement reçue à l'Agcnce-Réclame Godls,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Tcîéph. A. 32î publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, 8 et 7, Galerie du Rot. LA QUESTION POSÉE M "■ ' • V Al là W WWM par M. Paul Hymaus membre de la Chambre des représentant La lecture des journaux cléricaux fourni eu oc [moment, 3e sujet do .quelque «mus jnent. Ils sont ià îa recherche d'un thôir électoral; la qua/lité leur en. importe peu. ipeut être méchant ou simplement absurde l'expérience leur a prouvé qu'on découvi toujours .au profond des foules une écriait quantité de naïïs ou d'imbéciles, prêts à s (laisser .impressionner ipar les pires sottise ou tes plus extraordinaires mensonges..Qu'o së rappelle, il y a d'eux ans, la campagn contre les apaches et leurs écoles, qui re; tera une honte pour nos mœurs publiques. L1 faut, cependant, trouver autre cliosi Et jusqu'à présent l'imagination des pou: voyeurs d'engins électoraux demeure on d< faut. On en est réduit à quelques invective' devenues tonales, à quelques exercices d style sur ,1e Cartel, sur l'ancien Càirtet, su le Carte;! de 1912. — Et cela manque vroimeii d'actualité- Le scrutin de 1914 n'offre aucune analogi avec le scrutin de 1912, ni par sa signifies ition, mi par son étendue. II s'agissait Blors par une consultation nationale, de décide du gouvernement. Et l'opposition, coalisée luttait pour la conquête du pouvoir. Le scrutin de demain est un scrutin par fiel, qui m'englobe ni Bruxelles, ni Anvers et dont tout le monde sait d'avance qu'à rai son de nos institutions électorales et de 1; R. P., fie résultat ne ipeut détruire la niajorit, réguan'te, mais seulement la diminuer oi l'accroître. Et la seule question que doivent se pose, les électeurs — ceux qui, n'étant pas enrô pimentés d'ans les milices régulières des par lis et liés à une opinion par un pacte de cou science, peuvent hésiter et ont le droit d'hé syter — la seule question qu'ils aient à trnn olier est la suivante : L'intérêt du pays de la 'liberté, de la paix civile, de la solida rM nationale, est-il- que la majorité catholi :jne soit renforcée ou réduite ? * * * Pour tout esprit /réfléchi, la réponse s'im >ose. Il est juste, .logique et d'intérêt nalio îal que la majorité catholique soit affaibli* '! réduite. — Pourquoi ? D'abord, parce que la majorité parlemcn aire actuelle ne correspond .pas ù la réalité l'est pas en proportion, en rapport exael ivec la vraie majorité électorale. ■Les chiffres du scrutin de 1912 établisses: [ue la majorité électorale dans l'cnstiiibU lu pays est d'environ quatre-vingt miMo sut rages, soit quarante mille à cinquante millî ■lecteurs. Cette petite majorité se traduit, i i Chambre par une majorité de 16 voix, qu: :e croit on puissance de tout faire, de tout re user, qui est maîtresse de l'administration les lois, du pays.. C'est une situation fausse et pernicieuse. Il faut donc se .rapprocher de la réalité. E a réalité étant qu'à peu de chose près te Jelgique oïéricals et la Belgique anticlérical onstituent des forces équivalentes, i'exis-once, au Parlement, d'une majorité de l( ■oix parait une injustice et un craitre-seas. Il faut se rapprocher de la réalité, non seu-ement pour rectifier une situation pcsliti«u< riégulière, pour corriger les résultats iflé-[itinies de la surpris» électorale de juin 1812, t par souci de la sincérité et do l'exacte pro lortionnaiité de la représentation parïemcn aire, mais encore pour éviter, dans l'avs-lir, pour prévenir les excès d'une politique l'exclusivisme, de parti pris, de confession-lalismo aigu et systématique. Il faut signifier au .parti catholique, pai m ferme avertissement, qu'une politiqut l'Eglise ne convient pas à un pays moderoi :t libre, qu'elle met eu péril l'unité de la nu-ion. Il faut blâmer les intransigeances fallu-iques d'une législation scolaire, qui cou-lamnc toute autre morale que la morale d'ui; mile et qui tend à reconstituer aux main; lu clergé le monopole d'enseignement de 'ancien régime. Il faut ramener le pays vers 'équilibre et la pondération. Voilà les naiso-ns pour le bon citoyen de vu-er à gauche. *** Voici, maintenant, la raison de voter, i1 affiche, pour les candidats libéraux. D'aucuns, les ordents, les -impulsifs, cens [u'exaispère ia prolongation démesures d-a domination cléricale, pourraient se laisseï inlralner à voter pour les socialistes, dan. 'espoir de damier à leur irritation son ex îrÇme puissance d'expression. C'est aine: pi'on voit, en Allemagne, des nilEere de bourgeois voter .pour les socialistes, pai line du régime, et pour accentuer leur op position. Ce servait commettre une faute ins-igne Car ce qui a éloigné Je libéralisme du pou voir, c'est la peur du socialisme. Fortifier h représentation socialiste, c>st, en eonsé liienco et directement, fortifier le gouverne aient. fortifier,' au contraire, le parti libéral, c'es' rassurer les timides, fournir des garanties i l'opinion moyenne, aider à prolonger uni 3rar.de tradition politique, qui a des racine; Jans notre histoire, qui forme l'un des élé monts permanents de la psychologie belge. ■Les journaux cléricaux qui, à Ja veitile il. !» période électorale, exécutent de si pénible: variations sur le programme du parti libéral feraient bien de dire à leurs lecteurs, que I, «luverncsnent a, dans le cours des deux der Hères années, apporté à. ce programme !. plus magnifique témoignage. Le gouvernement, poussé par l'irréaistib'i courant des nécessités nationales et de 1; pensée moderne, a été conduit à réaliser ! service militaire général et ù subir le prin *»P® de l'instruction obligatoire. Ah ! si en 1884, il y a trente ans, le pro je Frère-Orban. décrétant l'instruction oblige taire, avait été voté, ah ! si, en 1887, il y vingt-sept ans, le projet établissant le su vice personnel avait été voté, si M. Be?r naert n'avait pas, alons, Iralii la cause à la quelle M avait feint oratoirement de se rallier, nous serions, aujourd'hui, une autre Belgique ! Mais les intérêts électoraux, les préjugés 3 du parti clérical ont fait perdre un demi- siècle à la nation. • Et si aujourd'hui, après de longues et éner-- vantes résistances, deux idées csse.nliiallrs 0 pour le développement et la sécurité du pays " ont fini par contraindre les cerveaux et les 1 volontés, il est légitime de rappeler que c'est 10 aux efforts loyaux et désintéressés du libéra-0 liane que la Belgique le doit. 0 Saluez, messieurs de la presse cléricale, s nous acceptons votie hommage. 11 PAUL HYMANS. 0 > mms faits, propos mm% FUTURE ELEGANCE ' /I l'occasion de son dernier exploit, Garros , a été portraituré de diverses façons. C'est \ un homme du monde; il me semble même avoir oui dira qu'il était très riche, libre de ses lails et gestes et sachant donc porter, comme oïl dit, la loilclle. Il a posé devant l'otfjpclif en habit. ' L'habit, indépendamment de sa funèbre absurdité, présente cet inconvénient de 1 n'être pas une }rusque que peut endosser, sans mécompte, le premier venu. flibbUlez le paysan du Danube ou le cocher de la place de la Monnaie, Sus, le bien connu genevclist, en conseiller ù la Cour de cassation, ils auront l'air décents, et même familiers avec la pourpre et l'hermine, comme s'ils les avaient portées depuis l'âge de la toupie et du cerceau.Mais, {ailes-leur enfiler im sifflet... mes pauvres enfants, d'Auguste du cirque à Ba-zouqe le croque-mort, en passant par le serveur des gargollcs dominicales, on hésitera ù les classifier. El, ce n'est pas parce qu'ils auraient fait de l'aéroplane qu'un habit leur irait mieux. Garros, lui, est dans son habit comme chez lui, il lient ça de naissance. Eh bien! il fut photographié aussi en costume de travail, une sorte de combinaison - en toile à voile, avec un béret sur la tête, e! ■ il a l'air, dans cel équipage, infiniment plus : chic. Je liens ce verdict d'une femme qui s'ij connaît. Conclusion : l'habit habille bien, la toile à voih habille mieux. Je compte sur Garros pour lancer le complet aviateur, même parmi ■ les piétons, pour nous débarrasser de l'habit qui nous donne l'air do porter notre deuil, cl qui (prenez garde : le cinéma nous regarde et nous lient) nous rend à jamais ridicule devant les siècles futurs. L'habit, vêtement impersonnel, fui le symbole d'un temps mortel aux individualités, c'était la livrée, et je vous conseille de demander à Garros, en plus du secret de son coumge, l'adresse de son tailleur. BOB. An jour le iour LA P0LITI00E ^ Nous «avons signaié i'article dans le-qudl 'la Presse, d'Anvers, "dédkvrail que, la framc-maçoimarre fabricant de faux grawds-hômines, il fallait qu-e le? caiïioftjques fissent de môme. iC'es-t le procédé courant, cliez les cléricaux : ils commencent -par prêter li leurs ad-v-e^s'aires l'une ou l'autre manœuvre, pl-us ou •moins malhonnête ; fpui« s'excusent de lo pratiquer comme « défense ». Comme si pareille excuse avait quoique valeur morale V Mais, paissons suir tla tactique et venons au fond du débat. Celui-ci nous attiiro d'abord une bordér d'injures... C'est là une conséquence première de toute polémique avec les bons dévots. « La Chronique es»t fort peu couvain--eue de ce qu'elle avance. » » ..a-Madrés, fils de la Veuve »... Ce t-on explique comment ii est de règle, depuis quelque temps, pann. ces gens, de se .piaind-rc de la vicilence de Langage des ilibéraux ou des socialistes. Mais, passons encore, après avoir noté, non sans sourire, qu'on nous reproche un gros mot : nous avons déclaré que le journal àijçi.veinsois étai-it « provincial », ce qui est « injurieux ». Enfin, on rétracte tout- le premier article, en déclarant qu'il s'agissait uniquement d'être aussi attentif à relever «le- mérite desgrands hommes cléricaux, tous véritables, que les libéraux sont zélés pour former un « syndical de la courte échelle » en l'aveu i de leurs grands hommes, tous, naturellement, tn « toc ». Quoi de plus innocent ? C'est la ; seconde fois que nous avons h - petiitc satisfaction de voir la Presse rétracter complètement un de ses articles pour se défendre contre nous. Nous n'en tirons aucune • joie, sachant bien -que, si nous avons fait •dénier quelque prétention trop cynique, l'esprit de nos adversaires n'en demeure pas : moins ce qu'il est : incapable de justice, uni-' quement préoccupé du parti. PETITE CHRONIQUE Regarda en arrîôr* 19 avril 1685. —- Mort do Letellïer, père do • Louvois, ministre de Louis XIV. Signe des temps. Samedi matin, au Palais. Peu de monde en i core. On fait la « semaine anglaise » à l'envi, , par ces jours que la iradition permet de consi-, dérer comme pascaux. Et, au besoin, on la commence le vendredi. Pourtant, un visiteur pénètre dans l'antre t de Thémis. Ce n'est pas un gêneur, car, direc-1 iement, il monte vers le premier étage, où l'ap- • pellent des devoirs mystérieux. Ce n'est par. non plus un de ceux qui vivent de la Justice, • juges, avocats ou avoués. Jl porte pourtant, comme eux, une robe noire : mais c'est une robe ecclésiastique. L'escalier gravi, l'étranger se dirige vers greffe de la Cour d'appel. Il pénètre dans 1( greffe électoral, s'y installe, compulse les déci slons, soigneusement, l'air satisfait. Et c'est ainsi qu'on a pu voir un prêtre zéîc étudier avec soin, sitôt les décisions rendues, combien de voix la machine à faire des électeurs avait pu donner ou enlever à tel parti politique. Cette curiosité des choses temporelles, chez ce digne curé, n'a rien qui doive nous étonner...<î===aS J.-G.^lwoiix & CLo. Les stocks les plus coiisid^ranles de câbles et fils .électriques, tubes, cuwssoires. Prix sans concurrence. 7, sq. de ^Aviation. Tél. B. 322G. ^^=2^ujour jjnaggg. Comme les enfants se disputent autour des images, de grandes querelles agitent en ce moment nos contemporains a cause de portraits célèbres. Nous nous garderons bien de parler de l'effigie impériale qui pourrait nous valoir autant de désastres que les idoles terribles d'autrefois...D'une galté moins dangereuse se montre la question, du buste de M. Clemenceau, appelé, comme on sait, principalement chez ses amis, « 1e Tigre ». Ce buste est l'ouvrage de Rociin, qui estime n'avoir rien fait de mieux. De là, 10 légitime désir, chez le maître, do le faire admirer du public. Or,M. Clemenceau s'obstine, depuis deux ans, à garder le susdit buste chez lui. Il prétend le trouver si beau qu'il ne veut point s'en séparer... Mais les amis mortels de l'ancien président du conseil prétendent que celui-ci ne s'y trouve pas assez flatté. Lo sculpteur semble du même avis puisque nous lisons aujourd'hui une lettre où il déclare avoir « non flatté en beauté, mais flatté en énergie ». Voilà une parole bien méchante 1... Et vraiment, on peut la trouver injuste. Car, si M. Clemenceau est d'une beauté très mongole et, par conséquent, contestable pour les Parisiens, voire les Parisiennes, il semblait que son énergie n'ait besoin d'aucune flatterie. Ce n'est pas la peine d'avoir été le tigre dévorateur de tant de ministères pour se faire dire de ce ces choses-là ! fis n'en ont pas!... En Suisse! La Suisse n'a pas d'hymne national. Cette particularité apparaît d'autant plus fâcheuse que la République helvétique ne possède, na-tureîlilement, pas de souverain qui puisse apprécier ia joie de ne pas être salué du même, air, dans (les circonstances .les plus diverses de son existence. Ainsi se montre l'ironie des destins. Un chant aUeimand, sur l'air du « God : save tire King », .ne peut faire figure d'air na- ; tional. Un hymne patriotique pieux paraît justement trop moderne. Alors qu'adopter? Il semble bien que Tr : Ranz-des-Vaches, avec les nuances que lu:| donne chaque différent canton, doive continuer a. jouir des préférences nationales. Jadis, les rois étrangers avaient dû défendre, sous peine de mort, de jouer ou chanter cet air, qui évoquait de telfle sorte le pays pour les Suisses, mercenaires chez eux, que des désertions en niasses se produisaient. Une telle puissance musicale semble ne pouvoir être retrouvée dans aucune œuvre moderne. C'est à peine si le chant de guerre de MoTenbeek — vous savez bien, celui q.ui défie les Marolles — pourrait en rappeler un peu le charme d'entraînement, <5=^ri) Haute diplomatie. M. André de Fouquières, l'homme le plus 'éÇ'égiant de France, vient ,de revenir d'une tournée de conférences en Allemagne, en Pologne, en Turquie, etc., etc. Généralement, quand un conîérèneier part pour un de ces voyages apostoliques, il songe à récolter quelque pé-cune, à répandre le bruit de son nom, et sub-sidiairement, quelques idées qui lui sont chères. Mais, M. de Fouquières a de tout autres ambitions : « Je crois avoir servi mon' pays, ait-il dit à un reporter qui l'interrogeait, en faisant en sorte que certains d'entre ceux qui souriaient des colifichets de Paris, puissent comprendre! mieux que les moindres de ces colifichets onti d'invisîMes racines dans les profondeurs de la ■ tradition française. N'a-t-eile point d'influence j dans les hauts débats internationaux, notre | élégance, qui laisse ressentir l'écho, même1 dans Ses chuchotements rieurs de ses mousse- ' fines pimpantes et dans le frou-frou de ses! soies fleuries, des larges chants de la race vi- ! vante des Corneille, des Turenne et des Pas- ; teur? » fci, après cette déclaration, le gouvernement de .la République ne nomme pas M. de Fouquières ministre plénipotentiaire pour commencer, c'est qu'il ignore le pouvoir d'une cravate à la Corneille, d'un caleçon à la Turenne et d'une chemise à la Pasteur. La revanche d'une race. Passant un jour par Rouen, Montaigne admira deux Peaux-Rouges, fraîchement débarqués des Nouvelles-Indes. Dans ses « Essais », 11 fait là-dessus de belles réflexions philosophiques : « Bien crains-je, dit-il de cette peupflade, que nous aurons fort hasté sa déclinaison et sa ruyne, par nostre contagion, et que nous lui i aurons bien cher vendu nos opinions et nos ! arts. » Il a fallu environ quatre siècles pour que cette prophétie s'accomplisse. Et lorsqu'on y songe "bien, cette conquête de l'Amérique par les fcUanes apparaît connue la plus sombre et la plus terrible des aventures humaines. Ce sont d'abord les Espagnols qui s'emparent du Sud. Il y a là une contrée fabuleuse, une sorte de Paradisterrestre, où les hommes vivaient presque nus dans des palais lamés d'or. Les caravelles cinglent vers la contrée à peine découverte, bondées de soudards basanés et avi-des. C'est une ruée formidable. On tue, on torture, on pilie, on incendie les villes, on extermine les tribus. De l'orl 11 y a trop d'orP tant d'or, que les lourds galions, qui reviennent chargés de butin, sombrent, en pleins mer, entraînés par le poids de leur trésor. Une civilisation, des empires ont disparu par là, dont nous ne saurons jamais rien. Et cependant, il parait que cette race mystérieuse n'était pas tout à fait morte. L'on dit maintenant qu'elle a lentement reconquis son sol, et que son sang vigoureux a eu raison du sang des conquérants. Les Mexicains d'aujourd'hui sont redervenus des Peaux-Rouges. F.s en ont 1'impassihle et hautaine crùauté, le masque immobile sur une âme de feu. Ainsi des cités qui ont dominé le monde fl- 1 nissent par être mangées par les herbes foik les lianes de la forêt, ou par être enseveli > sous Les fables du désert... Ce n'est pas le Destin, mais la Nature q es!Ç le maître l Nouvelles à la main Entre bohèmes : — Qu'est-ce que cette croûte ? — C'est 1g portrait de ma mio. bES "IRRÉGULARITÉS „ DU MiSTÈRE DE LA GUERR Use lettre île I. Bnjl à IL île flropeville La situation obérée de nos finances . l'augmentation constante de nos dépe:i-s( ont incité un de nos plus consciencieux mai date ires «piiblÉcs, M. Buyl, député d'Oslend ii étudier de plus près le mode d',emploi de sommes qui sont mises ù la disposition d ministère do la guerre. En vue de sauvegarder les intérêts d Trésor, la loi du 15 mai 181G sur la com.pl; Mité publique .prescrit que tous les ma çliés, au nom de l'Etat, doivent être f-aii avec concurrence, publicité et à forfait, sai quelques exceptions dûment justifiées. Or, M. Buyl a constaté que le gou,verni nient actuel viole manifestement cette dispi sillon légiaite, et, partant, ne se montre guèi soucieux des intérêts de l'Etat. C'est ainsi qu'il résulte de reniseig.nemc.nl puisés à la Cour des comptes, que lo dépa: Iement de la guerre' a, au cours de ces de nières années, confié de la main à la mail 220 .entreprises do travaux et fourniture.-comportant urne dépense de près de 50,000,0C de traces (exactement fr. 48,063,156.61). Si: coîito somme, plus de 15 millions et demi or été soustraits ù l'industrie nationale pou être remis à des firmes étrangères. Kl pour donner un semblant de justifie; lion à ces illégalités, l'on invoque, l'réqiiem men!, le prétexte fallacieux qu'il s'agit (! travaux ert founnoturcs spéciaux, que l'enta piL-ncu.r favorisé serait- seul capable de un ner ù bonne fin- * ** •Ce qui -augmente la gravité do ces agis s < urouls, fait remarquer M. Buyl, c'est que le Chianibres sont tenues dans l'absolue igm rance de ces pratiques abusives. En effet 'lo gouvernement ne tient aueu •compte do l'artôcJe -1G de la loi sur la compt; biili'té publique qui porte que chaque aimé ■i''s ministres doivent faire connaître au Pai Iement, les marchés supérieurs à 4,000 îtrtmc — conclus au nom de l'Etat par dérogation la r^gle île l'-^judicaiiion publique . Ël. que l'on ne croie pas que la Cour do comptes supplée au silence une lé gouverm ment observe à cet égard. Si nous ouvron sos deux derniers cahiers d'observations | nous voyons que pour un chiffro de 38 m:, liions, 413,58151, atteint pa:r les marchés d | gré à g ré passés en 1911 et en 1912 par le ni Inist&re de la guerre, elle n'attire raUentio que sur une entreprisse ^ de fr. 336,553.Or n'.ayant pas donné lieu ù une adjudiicatio publique . Un ancien membre catdioslique influent d la Chambre, à l'époque où ii n'était pas er cure ministre, s'est ôle(vé véhémentemer contre la méconnaissance des prescription légales dont il s'agit, *** Ne disait-il pas, en séance du 30 mai 189! en réclamaiit l'observance du principe d adjudication publique : « 11 s'agit, en l'espèce d'une question r! droit, de bons sens et de moralité. Ouestio de droit : vous avez à observer la loi sur 1 comptabilité de l'Etal. Question de bon sens : car il ne faut pas être ingénieur pou voir les difficultés où mènent futaiemer cot'lo façon d'adjuger les travaux, où efl.| place l'Etat, et le ministre el ses fonctioi naiircs. Questions de moralité, enfin : car I où il y a de l'arlntiiiaBre dans des question d'argent il y a le soupçon et c'est ce qu tout gouvernement doit éviter... » Et ce qui est piquant à constater, c'est qu. parmi les firmes étrangères favorisées p; des marchés de gré à gré, on en renconti qui, d'ans des moments difficiles, sont vi iuk'S au secours du ministère des fmanct en lui prêtant de l'argent à court, terme. Ceux qui 'liront cette lettre ou-verte de J Buyl, pourront se faire une idée de la gravit des abus contre lesquels il s'élève, en « Chant que sa documentation n'a porté, ju qu'ici, que sur un seul département. Or, semli'tibieis illégalités se produise! clans les divors ministères et principalemei d'ans ceux des chemins de fer et. des tra.vau publiCS. On doit conclure, avec lui, qu'il y a là u véuitoble scandale dont pâtissent nos final cc.s ainsi que notre inidustrie niationailc. Cette tettre ouverte de M. Buyl ou mini Ire de la gueri'e, dévoile les horizons les pli inquiétants. Elle suffirait à expliquer pou quoi les cléricaux se sont unanimement el't'o cù-j de Ira rendre iuipossitile des recherche un contrife qui sont le devoir même des r présentants de la nation. >—< —— Comité de l'IJsiion interpar-Icmeiitai! Le comité de l'union iriterparlementaire po la paix s'est réuni ce matin, à Bruxelles, da: un des salons du Sénat. L'Allemagne était représentée par MI Eickhoff et Hauptmann; l'Autriche, par le 1: ron de Plcner; la Belgique, par MM. de Sac leer et Houzeau de Lehaie; le Danemark, p MM. Matthesen et Borgbjcrg; la Grande-Bi tagne, par lord Weardeale et M. Charles Pir la Hongrie, par MM. de Luckaz et. Gratz; Norwège, par M. Horst; la Hollande, par M! Tydeman et van der Does de Villeboir>. A l'ouverture de la séance, lord Weardc-a président, a déploré îa perte de M. Gobât, c cédé. Le rapport de M. Lange sur l'activité de l'n née a été approuvé. Le comité a décidé que la conférence inti parlementaire se tiendrait à Stockholm 11 août prochain. Des rapports y seront p sentes par M. La Fontaine sur l'arbitrage ol: gatoire; par M. Milioukoff sur ïes san:tio pour les violations du droit de guerre; pa?' le ministre de la guerre danois sur les san ziVic pénales pour la propagation de fausser n< velles pour exciter à la guerre, etc., etc. | HOES FRONTIERES | Samedi, IS avril. L'entrevue d'Abazzia est close. D'après les premières informations, l'attention des... belligérants, — car l'hostilité latente de l'Autriche cl de l'Italie peut s'appeler une amitié belliqueuse, — s'est surtout portée sur les questions orientales. L'on sait, en effet, que ( deux larrons ne se peuvent entendre que pour autant que soit en cause une tierce victime, — et que celte tierce victime ne soit pas encore dépouillée. E Un démenti fut donné par les laits aux de- ( mandes de tolérance intérieure /ailes par ' l'Italie à l'Autriche. Xous l'avons signalé. Il était trop savoureux pour que les parties en cause insistassent davantage. Ce scia ,[ donc à la Turquie de payer la rançon de la s sujétion, italienne dans la monarchie. , * * * s II ne semble pas que les avances faites à u l'opinion anglaise par la presse française aient été couronnées d'un bien grand succès. u La presse française ne dit pas un mol de lu froideur britannique. U n'en reste pas moins ' que l'Angleterre marque un penchant ccr-'j. tain pour le splcndide isolement, — de préférence appuyé de l'amitié de quelques bons na'ijs. ]- Cela ressemble fort àla dame qui minaude : e « Oh! je me contenterai d'un rien, de quelques légumes, » pourvu que ces quelques lé-® gumes se présentent avec un soli'de becf-sleack autour. Dans les Balkans La Triple Alliance marcherait à Athènes d'accord avec la Triple Entente v De Londres, le 18. — Une note officieuse dit ; t On s'attend il ce qu'aucune difficulté no surgisse au sujet des modifications proposées par la Triplice aux propositions de la Triple-En-tente relatives à la réponse à la note grecque. » - !_z Porte trouverait 300 millions en Allemagne D'Athènes, le 18. — La « I-Iestia » apprend de Corfou que le baron de Wangenhcim, ambassa- - deur d'Allemagne à Constaiitinople, est arrivé ;i s Corfou porteur d'une convention qu'il soumet- tra à l'Empereur et qui est relative à un emprunt turc de 300 millions qui serait consent. 11 par des capitalistes allemands et autrichiens. . Et la Triple Entente est d'accord avec la Triple Alliance s De Londres, le 13. — Une nouvelle note oftl-ù cieuse dit que la Triple Entente n'opposera au-craie difficulté aux modifications proposées s par la Triple Alliance au sujet de la note grecque.s L'entrevue d'Abazzia e Un souvenir à Berlin < ') D'Abazzia, le 18. — Avant ie départ du màr- £ 1 quis di San Giuliiano, celui-ci et le comte , Berchtold ont adressé à M. de Betlunann-HoU-c weg le télégramme suivant : i j ' « Dans nos entretiens sur toutes les ques- a g tions nous intéressant, nous avons constaté de j nouveau la parfaite conformité de vues des trois puissances aliliéës, et c'est avec une véri- j table joie que nous vous envoyons, à la fin de { notre entrevue, rexpression de notre amitié i la plus sincère. » lis partent; ils sont partis! ^ 'D'Abazzia, le 18. — Le marquis di San Giu- ' a lia-no et l'ambassadeur d'Italie à Vienne, duc * d'Avarna, sont partis pour Rome à 5 heures 20. J ' Le comte Berchtold et les autres .personnages autrichiens.qui ont pris part à la conférence ^ ont accompagné le ministre italien à la gare. ^ Les deux ministres ont pris congé l'un do s l'autre d'une façon très cordiale. Au moment ' c où le train s'est mis en marche, le marquis di San Giuliano a encore crié au comte Berch->, told : « Au revoir ! » r 0 On commence à connaître les résolutions prises ;- De Rome, le 18. — Suivant le « Messagero », « s il a été décidé à Abazzia que la Triplice ferait 5 tous ses efforts auprès de la Porte pour obtenir t. les concessions auxquelles chacune de ces trois ; c puissances aspire. En Asie-Mineure, la zone '■ économique placée sous l'influence de l'Autri- che serait comprise entre les zones italienne , et allemande. il i! Une note officieuse sur l'entrevue d'Abazzia * De Rome, le 1S. — On communique la note ■ suivante : n La visite que le ministre des affaires étrange les d'Italie vient de rendre, ces jours derniers, à Abazzia, à son collègue d'Autriche-Hongrie, 3" a de nouveau fourni aux deux hommes d'Etat f l'heureuse occasion d'un échange de vues pro-r" longé et approfondi sur les questions qui tou-s client spécialement aux rapports entre l'Italie et -V A ut r i c 1 îe-Hongr i e. Dans les conversatioiis entre le marquis di San Giuliano et le comte Berchtold s'est manifestée, une fois de plus, ~ la parfaite identité de vues qui a déjà été profitable aussi bien aux intérêts des deux puis-sances'alliées qu'à la solution pacifique des ^ nombreux problèmes soulevés par la dernière crise balkanique. Ayant constaté les effets sa ,;r tisfaisants de cette politique, les deux minir,-is très, s'inspirant d'une entière confiance mutuelle, sont résolus à se maintenir, d'accord ,1. avec l'Allemagne, dans la ligne de conduite ao u.- tuelle et, par suite, à joindre leurs efforts pour c- rendre de plus en plus vive la sympathie que ir trouvent dans l'opinion publique les rapports e- intimes existant entre les deux gouvernements. 1:1 ha crise mexicaine il Les P-iat3'Un>3 envoient leur ultimatum ,è- D.2 Washington, le 18. — Le gouvernement | américain a fait savoir vendredi au général n- Huerta, par l'intermédiaire du chargé d'affaires des Etats-Unis, qu'il ne tolérerait, pas de »r-l tergiverser au sujet du sa;ut. Vingt et un !c coups devront êire iirés, ou des conséquences :r - j grav.es s'en suivront. Le général Iluerta doit li-: accepter sans conditions la demande primitive ns du contre-amiral Mayo et pour cela aucune li-M. mite de temps n'est fixée. n:.: On a télégraphié aux cuirassés qui fe trou-•u vent- au sud de la Floride de .e rendre au Mexique* Le général Huerta aurait voulu se montrer belliqueux De New-York, le 18. — Le «.New-York Times»' apprend d'une source digne de foi que le £é-tiérail Huerta, au moment où il a reçu la demande du président Wilson, avait préparé une léclaration de guerre. Ses conseillers 'le dissuadèrent de l'envoyer et l'engagèrent à faire îxécuter le salut pour régler l'affaire. Néanmoins le général n'aurait pas abandonné sa lécision de maintenir* la dignité et l'honneur lu Mexique. La sanction de l'ultimatum De Washington, le 1S. — M. Bryan a préparé a réponse du président Wilson. Cette réponse léclare que si le général Huerta ne fait pas mmédiatenient droit aux exigences des Etats-Jnis, on procédera à la prise de Tampico et do a Vera-Cruz, sans attendre même l'arrivée du ontre-mniral Badger. On apprend que la prise de la Vera-Cruz sera iccompagnée de la prise do possession de la oie ferrée conduisant de la Vera-Cruz à Me-:ico.BULLETSN TÉLÉGRAPHIQUE I ALLEMAGNE Le 99- rentre à Saverne De Saverne, le '18. — Le bataillon du 99° d'in-anterie, qui avait été caserne au camp d'Obcr-lofen, est rentré à Saverne, à 5 heures du soir, Irapeau et musique en tète. Les maisons de la rande rue de Saverne étaient pavoisées aux ouleurs allemandes el alsaciennes. Beaucoup e curieux se tenaient dans les rues et ont sa-ué les troupes au passage. Sur la place du ihâteau, on a même tiré des salves du balcon l'un hôtel. Aucun incident ne s'est produit. FRANCE Quelques détails sur la mort, au Maroc, des aviateurs Hervé et Rocland De Tanger, le 18. — Des renseignements par-■cnus à Rabat permettent de reconstituer le Irame dans lequel le capitaine Hervé et le ca->oral Roland ont trouvé la mort. Ainsi qu'on 'a constaté par les avaries relevées sur le ter-ain d'atterrissage, l'appareil a touché brusque-aent terre dans une région où un djicft volait précisément de livrer combat à des tribus . demi ralliées à la cause française. Ce fait explique pourquoi l'appareil, après son abandon, ut respecté par les rebelles. Ceux-ci, tout l'abord pris de peur, s'étaient enfuis tandis ;ue les aviateurs se dirigeaient à pied vers le tord. Six des rebelles revinrent bientôt sur eurs pas et, s'enhardissant, attaquèrent les teux Français. Ces derniers s'arrêtèrent et se léfendirent héroïquement, mais ils succombe-ent bientôt sous les coups de leurs agresseurs, ui les mutilèrent. GRANDE-BRETAGNE Suite d'incendies suffragistes De Londres, le 18. — Il semble qu'une épi dénie d'incendies sévit actuellement en Angle-erre. Il n'y ia pas eu moins de 34 incendies ' lans la journée de vendredi; depuis minuit ix .autres, dont .voici îles plus importants, ont ela,té : A Londres, le feu a détruit un entrepôt et ausê 200,000 francs de dégâts. Il n'a pas fallu noins d'une centaine de pompiers pour arrè-er les progrès de l'incendie. Dans un autre, également à Londres, le feu ut causé par l'explosion d'une conduite de raz dans la maison d'un docteur.Celui-ci, griè-ernent biûlé, a été transporté à «l'hôpital. A Belfast, uai incendie a complètement dé-ruit un établissement de tlié très luxUeux, si-ué près de la mairte. Quoi qu'on n'ait trouvé lucume: propagande de suffragettes, on a des viisons de croire qu'elles sont les auteurs de 'attentat, car on a découvert deux bidons l'huile à l'intérieur du bâtiment. A Bn'ton-Ferry (comté de Clnmorgan), le feu i détruit une fabrique en ifer blanc. Les dé-jâts s'élèvent à 250,000 francs. • I ITALIE Un séminaire des missions étrangères à Rome De Rome, le 18. — Un « motu proprio du lape institue à Rome un collège où seront for-nés -les prêtres italiens se destinant spéciale-nent aux émigrants italiens dans les divers )ays. ÉCHOS CONGOLAIS Une ordonnance du gouverneur général fixe es conditions d'affrètement par des tiers des rapeurs de la flottille du Bas-Congo. (.iette heureuse initiative mettra à la. disposition du commerce local sept vapeurs, dont le tonnage varie de 2 à 250 tonnes, et dont le prix d'affrètement est de 100 à 1,000 francs par journée, tous frais compris, équipage et entretien.* ** iLa ligne du chemin de fer du Mayumbé tst ouverte à l'exploitation régulière depuis le mois de mars 191 i, depuis Borna jusqu'au kilomètre 127. — >-•+•-< — ar IjO temps qu il tait I-Ié ! oui, ça paraît bien banal, ce titre, au premier abord. Pensez que quarante millions de Français s'occupent actuellement, sous couleur d'élection, de l'affaire CaiJlaux-Calmette; que nous poursuivons à bon droit une vigoureuse campagne contre cette -indéfendable loi scolaire qu'une voix d'outre-tombe flétrissait l'autre Jour; que les aviatéurs battent, des records, que le rallye de Monaco fut un triompha, que lé grand Forest vient, de mourir; que Mistral l'avait précédé d'à quelques jours dans la tombe; que Jean Richepin, candidat-député, se souvient d'avoir été bateleur; qu'Antoine est en faillite; que M,,JC Valentine de Saint-Point veut diriger l'Odéon; que le prince de Wisd, voue aux royaumes chimériques; va se dresser contre elle comme principal compétiteur; .songez que tous ces grands événements ont. eu lieu ou vont s'accomplir... et souriez d'abord avec un peu de mépris quand on vous parle du temps qu'il fait. Un peu de mépris, mais pas trop. Et, à la réflexion, plus du tout. Car le sujet est grave. Vous rentrez dans votre maison où les pre-

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