La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 08 Août. La chronique: gazette quotidienne. Accès à 28 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/tt4fn11n84/
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Samedi S août 1914. — C CINQ CENTIMES LE NUMERO ROUB (TOJJTiS VU BELGIQU* s - >' T*~T| année. '1V«31S LA CHRONIQUE BUSÎsATIX S et 7, flâlorie du Roi (Passage Saiat-Euberi) ■RUXELU» GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration ; N» TSSlt Rédaction: N* 1408 a KRUXEl.LKtl " ABONNEMENTS : Bruxelles * 12 francs par an : ~ 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 îr. 75 pour trois mois. Tous pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Ri Victor de la IIESBÀYE Je: -a- a—^ -j»—- ÎD ACTEUR EN CHEF: m d'ARDENNE Rédaction: N* 1408 a ANNONCES î 4" page : 30 cent, la petite ISjflie. — Réclames (après les spectacles), A fr, la ligne. — Falts^dirers (corps), 3 If* la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. —• On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Goiits,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph.A. 3599 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, 5 et 7, Galerie du Roi. LE Ni a adressé à l'armée l'ordre io jour suivant ! « Date du grand .quartier général, 7 août. A l'armée, , Nos camarades de ila 3e division d'armée et de la 15» brigade mixte vont rentrer dams nos lignes, aiprès avoir défendu en héros la ' position fortifiée de Liège. Attaqués par des fonces quatre fois supé- 1 rieures, ils ont repoussé tous leurs assauts. ' Aucun des forts n'a été enlevé. 1 ■La place de Liège est toujours en notre t pouvoir. 1 /Des étendards, quantité de prisonniers sont les trophées de ces journées. 1 Au nom de la nation, je vous salue, officiers et soldats de la 3" division et de la c 15® brigade mixte. * Vous .avez remplli tout votre devoir, fait ( honneur à nos atunes, montré à l'ennemi ce < qu'il en coûte d'attaquer injustement un peu- c pie paisible, mais qui puise, dans sa juste cause, une force invimeibile. ' iLa patrie a le droit d'être fière de vous 1 fioOdats de l'armée belge, n'oubliez pas • que vous Êtes à Bavant-garde des armées ' immenses de cette lutte gigantesque et que ' nous n'attendons que l'arrivée de nos frères 1 d'armes français pour marcher à la victoire-, iLe monde entier a les yeux fixés sur vous ! Montrez-lui, par la vigueur de vos coups. < que vous entendez vivre libres et indépendants. i] iLa France, ce noble pays qu'on trouve t toujours dans l'histoire associé aux causes justes et généreuses, vole à notre secours, et ses armées entrent sur notre territoire. t En votre nom, je leur adresse un frater- ; meî salut. ' 'ALBERT. » • LE SIED ©El < ■Nous sommes entrés dans une pdiase de 'la lute où vont commencer las rencontres ( décisives. Une des conditions essentielles du ; succès que chaque parti espère remporter réside dans le secret aussi .bien que dans la rapidité de ses opérations. C'est pourquoi, en fait d'informations, on doit se borner a .des indications vagues et générales.. 11 est certes pénible, pour le public, et en-j eore plus pour lés familles qui on; de leurs 3 enfants engagés dans la terrible môlée, dejl ne pas savoir' au juste ce qui se prépare etjl ce qui se passe, parfois à deux .pas d'ici. Ce H mystère a quelque chose d'angoissant pourit eux. Mais ce qu'ils ignorent demeure, par i ce fait, .caché à l'c-nnemi. C'est .par l'indis- £ créfcion d'un journal qu'en 1870 l'armée a,l- t lemande a repris le contact avec l'armée de t Mac-Mahon, perdu par cille aussitôt après la bataille de Worth. Bien que les. événe- i ments ne se répètent guère de façon iden- i tique, on pressent quelque chose d'analo- t gue aujourd'hui. c ■Nos alliés campent, par exemple, à n'en i pas douter, en nombre considérable sur no- [ Ire territoire. Mais où ont-ils franchi la fron- e tière, où', se dirigent-ils, où vont-ils porter, d'accord avec nous, le grand coup à l'en- 1 nemi ? e Sur ces; trois points, le gouvernement c pourrait évidemment donner toutes les pré- c cisions désirables. Il s'en abstient, et il a c parfaitement raison. 1 Il s'agit alors de l'avenir. c En quoi la discrétion nous semble exces- r sive, c'est quand il s'agit du fait acquis, du (r passé le plus récent, qu'il est du reste im- I possible l'ennemi de ne pas connaître, 1 puisqu'il a contribué à le faire exister. «** I t Voilà, entre autres, .l'abandon de Liège t par la glarn'ison mobile. Certains voulaient [ y voir l'aveu, explicite d'une demi^défaite, r ;and.i's qu'il n'écliappe plus à personne que r le rûile de cette garnison mobile a été des c dus glorieux et a dépassé toute attente, non j, seulement dans ses effets directs et immé- s liais, mais encore dans ses conséquences j plus lointaines. Seule la chute des forts — | l'un ou même .de plusieurs — signifierait bataille gagnée pour les Allemands. <j Or, il n'en est rien. Tout au contraire, la c iemande d'armistice par eux, pour relever { les blessés et enterrer les morts, corrobore- r t-.el.le4 s'il en était encore besoin, l'énormité [ :1e leurs pertes et l'ébranlement inévitable j de leur moral. a Dès lors, on saisit l'importance qu'ac- v quiert notre consentement h cet armistice. t; Est-il accoudé, et dans quelles conditions c précises, d'ordre militaire' ou d'ordre humanitaire 1 a .Entre les différentes hypothèses que sou- c làVtf la question, il y a plus que l'intervalle ^ qui sépare les forts les uns des autres. ! j Si chaque parti est provisoirement à bout a de souffle, l'armistice équivaut à un repos j général. f Sinon, il n'y a aucune raison pour que c la contre-offensive annoncée de source française ne se poursuive pas, sans désemparer, avec la dernière énergie. Est-ce ceci, est-ce cela ? Nous n'en savons1 I rien. D'où notre impatience qui, pour rester; dams 3es justes limites de l'utile fièvre patriotique, a besoin d'être en quelque sorte canalisée et dirigée.. Trop parler nuit, sans conteste. Trop taire B8 va ,paa sans .inconvénient. Il est merveilleux de penser que l'armée f ou les armées de secours se soient mises ( en mouvement, en .passant presque inaper- f eues. On -serait heureux de voir sonner , 'l'heure de leur action.. I BENE VAUTHIER. LA SITUATION i Vendredi soir Les douze for.ts de Liège sont toujours en! lotre .pouvoir. La ville n'est pas occupée par les Aile-! nands. 'L'ennemi a demandé un armistice de àngt-quatre heures, — en invoquant la nécessité d'enterrer-ses .morts et .d'évacuer ies blessés. Pour justifier leur demande, les Allemands 5nt détclaiié qu'ils avaient 20,000 à. 25,800 10n1m.es hors de combat. Lorsque le 7° corps prussien a quitté Ver-'iers, mercredi matin, pour faire route vers e efef-iieu de la province, son chef le gèlerai von Bmmich, qui a, comme on sait, iris le titre de. commandant du coups d'ar-née « de la Meuse m,a décla.ré, assure-t-on : — Dans trois heures, nous occuperons la losition fortifiée de Liège. 11 y a trois jours que le général et son onps d'année sont devant les forts de Liège, t bien que ses troupes aient été renforcées t'albojid par le 10» corps, ensuite .par le 19' orps, il n'a pu enlever jusqu'ici auœun do es forts. (Pourtant, les Allemands n'ont pas flâné. Ils ont attaqué de jour et de nuit lès forces leiges avec un acharnement inouï, sans leur aissier le moindre, répit, — si bien qu'ils ont toi par se fatiguer eux-mêmes, à un tel point pie, pour enterrer leurs morts et enlever eurs blessés, ils ont demandé un armistice. Ceci prouve bien que l'admirable gai-nison nobile belge a réimporté le plus beau .succès (u'on. puisse imaginer. iLe^ Allemands ont perdu 27 .canons .et >lusieurs drapeaux, — car nous avons des ropli'ées... *** La plupart des .prisonniers n'avaient plus le cartouches, ce qui indique combien la ré-istanee a dépassé l'effort que croyaient de-'oir. fournir les Allemands. LES FRÂMÇAIS EmENTOI SCÈNE ILe fait saillant de la journée est l'entrée sn scène des Français. A l'heure 0(1 nous écrivons, un combat, [ue l'on dit important, serait, engagé par nos illiés contre les Allemands. LEpgREÏlB il à ^vàîénii-iprejpâfre leur mauvais coup tié'jj mgué date. Le gouvernement anglais' en a'! a. preuve; mille indices nous le montrent,! t (l'aveu, vraiment dénué d'artifice, du « itiancëlïér u -la 1 séaoï-ce. du Reichstag nous >ix>uive qu'ils n'en rougissent pas. ris nous ivaient inondés -d'espions; tous nos actes, p.ujte notre vie, tous nos moyens de dé-fense taient surveillés. Heureusement, les espions sont .bêtes, e-t| [ semble, que les leurs soient particulière-1 aent bêtes. I*ls -ont pu donner des indicu-J ions d'ordre matériel, profiter de l'iastn- f ianee, de la confiance qu'on leur montrûit J /lais, quant à ce qu'il y avait de plus i.in-| ortant, à l'esprit du pays, ils n'y on-t rien, \ bsolument rien compris. Ces Allemands précis et .positifs, méticu-j dux et Attentifs, bons manœuvres de l'art I t de la sicience, n'ont jamais su ce quoj 'était que la psychologie, de l'aven même j e leurs seuls grands hommes qui aient eu! quelque idée de ce que c'est, que la psy.cho-1 >gie. Ils ont pris au sérieux notre scepti-j isime, notre j'menfichisime et cette bonho-1 aie un peu lourde avec laquelle nous nous! noquions parfois du patriotisme et de tous ?s grands sentiments qui ne trouvent pas îur emploi tous les jours. * ** ■Leurs .savants connaissent peut-être notre istoire, mais ils ont été incapables de l'-in-Brpréter. Ils ne se sont pas souvenus que otre peuple, Flamands et Waliions, chaque S1 ^is qu'on est venu re.tta.quer chez lui, al ©trouvé en quelques (heures la vieille hu-j leur belliqueuse de ses plus lointains an-J êtres. Habitués à vanter tous les jours, leun >yauté, leur honneur germanique, ils ne se ont pas dit que ce sont les peuples comme îs .'individus qui parlent .le moins de leur onneur, qui savent le mieux ce que c'est, dis se sont d-it : « Ces bons Belges sont es gens .d'affaires; ils savent ce que c'ési u'une pièce d-e cent sous et une pièce de 'ingt marks; s'ils se méfient des grands lots, c'est qu'ils .méprisent les grands sen-jinents; leur honneur, leur loyauté, .la fidé-té à leurs engagements, ça doit être une ffaire de gros sous. Propos on s-leur le mau-ais coup, .quitte d'ailleurs .à leur manquer e parole après, nous sommes sûrs de leur onsentement. » "Voillè ce qu'ils s'étaient dit, et l'on sait ujound'hui qu'ils ont été stupéfaits que le alcul ne se soit pas trouvé exact. Erreur e psychologie qui va, sans doute, leur coû-iy leur puissance, leur richesse, et qui leur? déjû, coûté leur réputation. Ce qui a ton-1 )urs manqué à ce peuple, c'est l'esprit de ï • nesse -et «le sens de ce qui est humain :i 'est le sens -de la vie. VILMONT. - .E PRÉSIDENT DU SÉfVAT FRANÇAIS télégraphie à M. de Favereau M. Diibost. président du Sénat français, a dressé au président du Sénat belge le télé-ramme suivant : « Assuré de traduire les sentiments unanimes !e mes coMègues, je vous adresse le témoi-;nage de leur admiration pour la lutte héroïque des troupes belges et des vœux ardents lour le succès et la gloire de. nos armées. ANTONIN DLJDOST, » Ufi ÉTAT OE SIÈCE <8?ei «a© cltare pas Ainsi que nous l'avons annoncé hier dans nos deux premières éditions, Bruxelles et lo Brabant ont été mis en état de siège à 8 heures du soir pour cesser de l'être à 1 heure du matin, p . Le gouvernement a rapporté, en .effet, la «i mesure qu'il avait prise, et l'affiche, dont nous / avons donné le 'texte et qui avait été placardée! sur 1-es murs die. la capitale, a été recouverte j dams la nuit. La raison de ce changement ? Nous l'igno- ! rons. Et l'idée ne nous est pas venue d'aller, 1 i8îti ce moment, importuner le gouvernement [ de pour la connaître. \ le M( ta! UN SOLDAT ÉCRIT S à sa fasiïiBSe au co sa' DEUX LETTRES QUI EN DISENT LONG br, SUR LE MORAL DE NOS TROUPES 1 Herve, mercredi matin (5 août). Qi: Mes /Chers parents et chère sœur, Je viens de quitter la tranchée pour c-her- Vj] cher des provisions .pour nous. j Nous entrons dans la danse. Nous avons .en reçu .un .parlementaire allemand. On lui a ce; répondu : Zut! n'< Beaucoup d'aéroplanes et de dirigeables en allemands. Nous .tirons dessus à oi>us. da 'Décidément, ils ne se gênent plus. Ils de- pr mandent simplement de pouvoir passer par - chez nous. Pour qui .prennent-ils les Belges? mi Pour des moules? Eh ihien! ils se tromipent! El Ils l'auront certainement vu hier que nous '-lu étions décidés à les .empêcher d'entrer dans tol le pays. le Nous avons confiance en notre armée; et y puis, nous sommes bien préparés et nous 8 leur opposons une défense terrihlle. Quant à nos hommes, tous joyeux et h rave s; aucune frousse. Leur seule idée est d'en descendre plusieurs.Déj.ft beaticouip d'écihecs allemands, j et nous leur en réservons encore d'autres. rij; Quant à vous tous,' j'espère que vous vous ^ portez toujours bien... (Signé) J. G., éci Soldat au 9S de ligne. 6c: * * # £é Herve, mercredi soir. de Mes chers parents et chère sœur, en_ Grande victoire belge; nous nous défendons avec succès. L'infanterie allemande a déjà livré aujour-d'hui cinq assauts, et cinq fois elle a été re-poussée; au sixième, nous les ferons battre en retraite, car tous leurs canons sont hors ^ de combat; leur artillerie est démolie. j 'Maintenant, ce sera à l'iiiCanterie lielge h eff leur causer du dommage. Nous avons déjà t commencé. Aujourd'hui, les Allemands ont cl';: si y. mâ!l-<? homme? •••' r' de pêtits Belges, ce n'est pas trop mal ira- lie vaillé. m Nous a.vons tiré aujourd'hui sur un aéro- Mr plane «ll«marad, et au cinquième oJjus il {ou était, foutu. Nous .attendons les Français, et < je pense qu'ils seront contents de nous. Jus- Lii que maintenant, nous n'avons pas eu besoin en d'eux. si!i H y a une grande bataille projetée pour|les demain, où la 3e division, là mienne, devra fournir tout le travail, avec, comme .réserve, la 5° division; et les Français ne pourront ®° intervenir qu-e lorsque nous en aurons be-' soin (Sic). (ae Jusqu'à présent, nous sommes les vain-queurs. Je vous l'ai toujours dit, qu'après la 3" division, l'on pouvait tirer l'échelle. Il n'y a 'pas à dire, on n'aurait jamais... j J'achève au crayon, faute de tenups. Nous rentrons dans la danse. A bientôt, et vive -Ev l'armée et vive la patrie! mc Mes plus gros baisers à tous... tes (Signé) J. G., i Soldat au 9" de ligne. fiei P. S. — Je n'ai encore reçu aucune nou- ftri velle. de vous .autres. A bientôt, et j'espère va: que la ville et le pays sont contents de nous. En ( LE DROIT *DES GENS i sal ïonslamraent viole par les Allemands ^ UN COMITE DES GRiEFS | M. Carton de Wiart, ministre de la justice. L'a y-ient de constituer un Comité des griefs de la lre Belgique au point de vue du droit des gens. fer il siégera au ministère de la justice. ^ Ce comité} dont M. Carton de Wiart a prisf^ la présidence, est composé de MM. Van Ise- tre ghem, président à la cour de cassation; Nys e: on. V^erhaegen, conseillers à la cour d'appel; Cat- Lier et Wodon, professeurs à l'Université de va] Bruxelles. j Ce comité est chargé de recueillir les faits ! ^ei renseignements relatifs aux violations du |el] 3roit des gens qui seraient commises sur no- afj bre territoire ou vis-à-vis de nos nationaux cei pendant la durée du temps de guerre. Il se pGS réserve le droit de porter ces faits à la con- ^jn naissance de l'opinion publique par la voie de ma la presse ou par tout autre moyen. Il tiendra or^ procès-verbal de ses travaux afin de pouvoir C0l l'en servir en temps et lieu dans l'intérêt d<? rer l'Etat, Le public est invité à faire connaître immé liatement au ministère de la justice tous les I faits de violation du droit des gens commis dai par les Allemands. pr( EM FRANCE ON S'EMEUT Dans le « Figaro », M. Gabriel I-Ianotaux bai xdresse un appel aux puissances neutres et cet xux Républiques américaines pour la forma- pre ion d'un comité, d'enquête qui surveillerait, e lès maintenant, la moindre violation du,droit val les. gens : les incendies, les pillages, les fusil- des lements, les assassinats feraient l'objet d'une soi protestation immédiate. s'a- « Ce comité, dit-il, pourrait être composé cis. l'hommes considérables tels que MM. Wilson, bai M Bryan, les irois présidents de l'A. B. C.: r.e- MM. Carnegie, Root, Bacon, Butler, qui sur- mé veilleraient de très près les événements de ire çuerre, les faits militaires, la moindre viola- me tion du droit des gens, soulèverait l'opinion voi américaine et exercerait une action énorme ? sur te cours des événements, <$cl LS DEFENSE • 1E lalÈœ is Allemands n'ont pu s'emparer ! l'aucuïi fort. -- Pourquoi le géiié- ; rai Léman a évacué la ville ; i .,a .position fortifiée de Liège est une « tête 1 pont » composée de douze forts d'arrêt,dont -rôle consiste surtout — les ponts de la iuse, mie fois détruits — it empêcher le ré- , )lissern'.ut des communications entre les , ux rives. -a ville de Liège; en dépit des forts qui l'en-irent, >^st réputée une « ville ouverte »,parce 'elle dépourvue d'enceinte et que, par n iséquciit, elle ne saurait résister à des as- a its répétés sans sacrifier un trop grand nom- y ; de ses défenseurs. i Pourtant, le'général Léman, grâce à la gar- i ion mroile mise à sa disposition, a pu bar- i ■ monu ntanément les intervalles des forts et i Lpêcher les Allemands de pénétrer dans La i le. m rôle de la 3e division, d'armée consistait, i effet, à couvrir la mobilisation et la con- i itration de notre armée — opérations qui J taient pas terminées lorsque les Allemands ; yahirent notre territoire, mardi dernier, < ns la matinée. Il fallait donc « tenir » à tout ! x pendant le temps nécessaire. < )n sait avec quel succès la 3° division a ] npli le rôle difficile, qui lui était assigné. '1 e ne pouvait éterniser — contre un ennemi < atre fois supérieur en.nombre — une résis- îce qu devenait sans objet. C'est pourquoi > général Léman a fait passer les troupes de i garnison mobile sur la rive gauche avant j faire. sauter les ponts qui mettaient en nmuni, lion les deux rives de la Meuse- à l îtérieui' de la ville. '< UN COMBAT HOMERSQUE .es combats qui ont rempli la dernière jour-e et i" dernière nuit fournissent une série pisodes dramatiques : '' Jous avons dit que les Allemands, après Jeur ( îec de la nuit de mardi à mercredi et leur 1 •asemp'U au nord de Liège par la brigade du îéral Bertrand, avaient repris, dans la nuit 1 mercredi à jeudi, l'attaque des intervalles J tre les forts de Liège. ?rois r'yrps ont été employés à cette tâche : 7e, le c® et le 10e. Ce dernier marchait vers 1 urtlw, ?n avant de Spa, quand il fut appelé - ar apporter renfort aux deux corps qui as- 1 liaient. Liège. Ce 10° corps jouit d'une répu-ion particulière. C'est le corps dit de Bran- iourg. I( .iège ;' t donc attaqué de nuit par l'énorme ?etif 11 120,000 hommes environ. 1 -a pos ion i tait défendue par la 3° division v* rnr'p v.^nfcicoe de troupes mobiles d<> la 1 W *":/ ' "" ï 'et de1 gardes civiques. Àu. total 35,000 bornas environ, plus lest garnisons, des forts. is ces dernières doivent rester dans leurs f /rages. T îiï'on n'oublie pas que les douze forts de :ge forment un pourtour de 50 kilomètres s ;iron autour de la ville. De ces douze forts, étaient attaqués, ainsi que leurs interval- 1 . C'étaient les forts situés sur la rive droite * la Meuse : soit, du nord au sud, Barcnon, J egnée, Fléron, Chaudfontaine, Embourg, j1 acellos. Il y avait sept intervalles à iéfen- ■ : s«it, du sud au nord, FlTémalle-Btncel- ^ s; B o n ce l^e s -E m b o u r g. Embourg-ChaucTfon- 1 ne. ChaudfontaineFléron, Fléron-Evegnée, ll; îgiiée-Barchon, Barchon-Pontisse. ( AUTRE ATTAQUE ,a première nuit, les Allemands avaient fait . ?ter leur gros effort sur l'intervalle Fléron-j 1 3gnée. Cet intervalle se prête particinïière-nt au cheminement des troupes assaiilan- J Repousses malgré leur situation avanta- c ise, les Allemands usèrent d'une, feinte. Ils ^ int attaquer furieusement îles deux inter-les du sud, Flémalle-Boncelles et Boncelles-ibourg, par le 10° corps. c le fut une avalanche d'hommes. Il fallut A /oyer d'importants renforts aux défenseurs ces deux irîtervalles et. dégarnir les inter-les voisins. Alors que les Allemands dispo- ^ ent d'une moyenne de 17,000 hommes par prvàlle, nous n'en disposions, que de 4,000 1 5;000. Ceci à titre d'indication, car on com- 1 Md que les troupes ne sont point réparties \ si en . parties égales entre les intervalles. e ssaillant concentrait de grandes forces con-le secteur choisi pour déboucher; la dé- e se, elle, faisait des transports de troupes 1 'intérieur, appelant une partie des troupes n intervalle au secours de celles d'une au- ci , etc. Certaines de nos unités d'infanterie ; fait, au milieu de la nuit, des marches de fi 50 kilomètres, après avoir combattu et de it de nouveau combattre à l'arrivée. ,es Allemands attaquèrent donc en force les ix intervalles du sud, tout en prononçant r offensive dans "tous les autres intervalles a d'empêcher les défenseurs de dégarnir ix-ci. Ce fut une lutte formidable. Nos trou-du sud, malgré leur faiblesse numérique, cent bon, résistant héroïquement. Les'Alle-nds se lançaient à" l'assaut et étaient massa-s par centaines. Les nôtres durent être se-irus et les intervalles voisins leur envoyé- s t des renforts. r NOUVEL EFFORT DE L'ENNEMI es Allemands firent alors un nouvel effort is l'intervalle Evegnée-Fléron. La lutte se (i ►duisif autour des villages de Retinne et de v eue-du-Bois et autour des Ouvrages de dé- r. se creusés profoHdément'et entourés de fils ,t< bel^s et de fougasses. Les défenseurs de, y intervalle furent enfin débordés, après des d diges de valeur, et enfoncés. n m,ême temps qu'ils attaquaient les inter- -les, les Allemands se lançaient à l'assaut forts. On les voyait., au clair de lune ou s la lumière fulgurante des projecteurs, ,rancer par masses profondes vers les gla-qui ont leur sol en déclivifé et garni de fil belé qui se trouve devant le fossé du fort., d . hommes des premiers rangs étaient ar- e s de cisailles pour couper les fils. Les au-; se jetaient- par terre, attendant anxieuse- P nt qud la brèche fût ouverte afin de pou- v r arriver au fossé. ^ lais, pendant ce temps, les coupoles & ipse se soulevaient et les canons de 5,7 cra- îhaient leur mitraille, tandis que'"l'infanterie lu fort, garnissant les parapets posés sur le )étonnage, tirait sans discontinuer. Mais surtout c'était l'artillerie de campagne pointée ;ur le glacis qui faisait le plus de ravages. Le général Léman avait fait placer une batterie i chaque fort, avec boites à balles, dont le tir jalayait complètement le glacis. Le comman-lant du fort, placé dans un observatoire, at-endait le moment où les assaillants se je-iaient sur le glacis ,et restaient couchés pour )rdonner le feu. Et alors les canons de 7.5 de campagne, servis par des .artilleurs entière-nent couverts, partaient automatiquement et ,iraient jusqu'à 20 coups ci l'a minute,chaque fïrnp envoyant 200 balles sur les ennemis. Sur tout le glacis, l'assaillant fut décimé, lécliiqueté, et les forts demeurèrent en no-re entière possession. DEBORDES PAR LE NOMBRE Il n'en avait pas été .de même de l'intervalle le F.léron-iBvegnée. Les Allemands avaient >erc<é.Ils y placèrent de .l'artillerie et se mirent i tirer sur la ville. Cependant les nôtres reprient l'offensive et parvinrent à réoccuper i'in-ervalle.. Mais les Allemands disposaient du îombre. Ils préparèrent une attaque désespê-■ée,. revinrent en force et emportèrent déflni-livement ,1a position. iLe chemin était ouvert vers la ville. Remet-ant leur canons en batterie, ils tirèrent de louveau sur la ville. Un ebus tomba rue de ^itteurs, un autre sur le pont Magliin, un lutie à Bressoux. Les quatre mille bôtes par-[uées sur la plaine furent dirigées vers Ans. ^e bombardement continua à la ifois sur le luartier d'Outre^Meuse et le centre de la ville. )e leur position, les Allemands dominent 'aggilomération et sont à l'abri de l'artillerie les forts voisins. A l'hôpital de Bavière, un projectile tomba ur, le laboratoire du professeur Troisfontai-les ; la salle d'opérations du docteur Tecquen-ie fut enlevée par un obus. iRue S a int^Lau rentj u n projectile tua les deux eunes enfants de M. Ysaye, timbalier de l'or-'hestre du Tihéâire royal de Liège. LE GENERAL LEMAN FAIT SAUTER LES PONTS iDevant-les succès des Allemands à F.léron, le général Léman avait 'fait concentrer toute sa livision sur la rive gauche de la Meuse. Tous es intervalles étaient donc abandonnés. .Le général Léman chercha une position sur a rive gaudhe pour combattre encore. Il réussit dans la suite à assurer à ses troupes un ommeil réparateur. Après avoir passé la Meuse, le général Le-nan avait fait sauter la plupart des ponts, auparavant, une .partie de la population d'Ou-rewMeuse avait passé sur la rive gauche. ■Le calme régnait cependant dans la ville. iLe garnison partie, la défense de la position le Liège incombe désormais aux forts seuls. (Sa division en sûreté,1e général,Léman était evenu dans .la ville. Il .y reçut en compagnie lu gouverneur civil, un .parlementaire alle-nantl, qui vint dem'ander la reddition de la [jllift f>tL Vfag L'officiei' .allemand Scposa qû"e~ie",;eomman-lant allemand vouteit tout ou rien : ou la re<l-" iition de la .vjlle et des forts, .ou le bombarde-nent général et la destruction de la cité. La redidition complète était .pour lui une meure d'humanité. iLe général Léman .répondit que jamais il oie erïdrait .les torts. Quant à la ville, les habi-ants préiféreraient, par patriotisme,, la voir l'omlbaTder ,que de rendre les torts aux abords esquels les neiges avalent versé leur sang. Le bourgmestre .de Liège, M. Kleyer, fit en-?ndre des paroles d'humanité en faveur de la Blé. L'Allemand demeura intra.itable.Le bom-ardement coinmeincerait à C .heures. ■ E BOMBARDEMENT AVANT LA DEMANDE D'ARMISTICE C était une simple menace faite pour nous atimider. Le bombardement commença à 0 feures, mais il cessa bientôt et, dans la soi-ée, on apprit que, loin de continuer le bom-ardement de la ville de Liège, le eomman-ant al.leima,nd demandait un armistice de ingt-q.uatre heures. Pourquoi .cet armistice? Olflc'iel.lement, c'est' our enterrer ies morts et relever les blessés, nt dit les Allemands. « ils auraient perdu ingt-^inq mille hommes ! ». Ce charnier, ils veulent le faire disparaître. M nous parait aussi que leurs trotipes doi-;ent être arrivées à -la limite extrême de la la-ïgue. Elles .ont fait une marche forcée, d'Aix- ' nChajpel.le a Liège. A peine arrivées, sans epos, elles ont dû combattre pendant deux uits et deux jours, en perdant, un .monde norme, ce qui a dû exercer une influence dé-rimante sur le solidat allemand.Son physique t son moral sont atteints. Il demande du re-os..n'autre part, l'armistice est-il favorable ou efavorahle aux Belges et à Jours alliés ? L'autorité militaire seule en décidera. >—— U LÊfilOI ÏIOHIDE Pour la Ville de Liège LES ARMEES FRANÇAISES ET BELGES i VERSENT ENSEMBLE LEUR SANC SUR LE CHAMP DE BATAILLE! 1 Voici le texte d'un télégramme de M. le pré- 1 ictent de la République française à S. M. le 3i des Belges : c « Pa,ris, 7 août. 1 fe suis heureux d'annoncer à Votre Majesté u'e le gouvernement de la République vient de 1 écorer de la Légion d'honneur la vaillante ille de Liège. Il tient à honorer ainsi lies cou- 1 igieux défenseurs de la place et l'armée belge t >ut entière, avec laquelle l'armée française erse depuis es matin son sang sur le champ t e bataille. RAYMOND POINCARE. » —^ t.— Lit LOI MARTIALE Le ministre de la guerre vient de lancer la Vpêche suivante aux gouverneurs militaires c ; civils des provinces : r La Belgique est en étai de guerre. — Le code s éria! mililaire sera appliqué dans toute sa j gueur pour faits d'espionnage. Les conseils i s guerre fonctionneront en permanence. ^ (S.) Le ministre de la guerre, ^ DE EROQUEVIULE, , 1 L'HOMMAGE DE PARIS à la Belgique LA CAPITALE FRANÇAISE PAVOISE A NOS COULEURS De Patfis, le 7. Les journaux commentent encore . aujourd'hui l'héroïque résistance de Liège. M. de Mun, dans 1' « Echo de Paris »,adresse du plus profond du cœur, un hommage de reconnaissante émotion à la nation belge, à. son Roi, à son aimée. L'exemple que la Belgique offre au monde est digne de mémoire. Nous, Français, jious devons aux Belges plus que de l'admiration : nous leur devons une inoubliable reconnaissance. « Excelsior » salue avec reconnaissance la vaillance de Liège qui aura permis à nos troupes de se concentrer sur la frontière du Nond. Demain, Français et Belges combattront côte à côte en attendant la jonction des corps anglais. Pendant ce teraps, la Cilonne russe commence à se momvoir. Le « Figaro » raille Je dédain que les Allemands affectaient tout récemment envers l'armée belge. Il rappelle les preuves <le l'indomptable esprit d'indépendance que donnèrent les Flandres durant toute l'Histoire, contre César, Maxiimilien, Charles-Quint, Philippe II, le duc d'Albe en même temps qu'elles contribuaient, parmi les premiers peuples, au développement de la culture universelle. Le « Journal » dit qu'on ne dira jamais assez quel service la vaillance des Belges et leur vertu guerrière ont rendu à la civilisation menacée par l'irruption des barbares; l'outrecuidance germanique surestimant sa puissante organisation, mésestimait les forces morales1 de ses adversaires. Elle s'est trompée et a trouvé devant elle un peuple énergique et fier qui a tenu en 'échec la horde envahissante. Le « Gaulois » dit que le peuple belge, est! vraiment sublime. L'armée allemande, qui fait trembler la terre entière,, s'arrête devant lui. Tous les journaux demandent aux Parisiens de pavoiser aux couleurs belges. " . . Hi'îiéroïsiîïe d'une mère On narie du courage des soldats... Mais il y a aussi celui des mères, qui, stoïques et calmes, savent cacher leurs pleurs. ï/'une d'elles, IMyie X..., de Charleroi, n'a pour ainsi dire .pas quitté son fils depuis son départ. Elle Raccompagne discrètement dans ses marches de campagne, le retrouve aux relais. Il y a deux jours, elle ne réussit pas a se rensigner sur l'endroit exact du cantonnement! des soldats de son régiment. Qu'importe! Elle ne perdit pas courage% et elle s'installa durant douze heures sur la route, où elle avait l'espoir de voir passer son en/fant. Et, lui demandla-t-on, que .ferez-vous quand votre fils ira au feu? ô -, '"V -vr-s; rrè« nue possible. b il tomlbe, je .serai la pour le ramasser ! — — DEUX u LsOiS " D0 12e Au cours .du comtoat livré, hier matin, à Ar-fïenteau, le sraigènMourrier Boomans et le,ca-poral Colland, deux Liégeois, du 12» de ligne, ant abattu dix-sept ulilans, dont un officiel1, lils se sont empans des anmes et carto'uicîies les soldats eanemis et s'étaient mis en devoir le les fouiller :]'>o■ r s'assurer qu'ils ne portaient pas idé .'documents, lorsqu'ils durent se retirer devant l'apparition d'une, cinquantaine le u'hlans. Tous deux sont sortis indemnes do ;ette aventure. UNE EXÉCUTION B'ESPIOMS De Louvain, le 7 août. La loi- martiale vient d'être promulguée et iéjà on annonce que des espions ont été fusillés.La nouvelle d'une exécution à Louvain avaie produit une grande émotion dans la popuia- lod. Maintenue par les soldats et par la police,, îlle avait réussi à entourer la place où on savait que seraient conduits les condamnés. Quand ceux-ci parurent, de vifs murmurer l'indignation se produisirent dans cette foule. Mais la voix d'un officier retentit.et, s'adres->ant à cette foule : « Vous allez voir exécuter leux espions et ce n'est pas tout; d'autres ont ité arrêtés et, demain, ils seront également lu-iillés 1 » « Il faut des exemples 1 Nous sommes en 'tat de guerre ! » Et la foule, d'accord avec 'officier, acclame ces paroles. Enfin^ on peut voir les coupables ! Ce sont le grciids et forts gaillards : ils ont les meaot-ies aux poings et ils se laissent docilement :onduire par les gendarmes.Ils ont reçu les séjours religieux et laissé des lettres qui seront ransmises à leuns familles. Immédiatement après eux vient le peloton l'exécution : les hommes ont une expression le satisfaction non déguisée. On entend des soldats dire à haute voix {u'ils auraient voulu être choisis pour accom-)lir la funèbre besogne. L'expiation aura lieu sur les -remparts do a ville. — Halte ! Les hommes s'arrêtent. On bande es yeux des prisonniers et ils sont placés con-re un mur... Un crépitement de balles... Les espions sont ombés ! Justice est faite ! — < CHUTE O'UN aVI&TEUR (Le lieutenant-aviateur, Tapproge, du camp 'aviation de BelgraJde-Namur, a fait, jeud-i latin, à la plaine de Belgrade, un atterris-age trop brusque; L'appareil a été mis en ièces. L'aviateur a les membres brisés, une -Si,on de la colonne vertébrale et. .le -corps cou-ert de contusions. Il a été transporté à l'hôpital militaire de Namur dans un état qui ne aisse aucun espoir.

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