La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 17 Juin. La chronique: gazette quotidienne. Accès à 04 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/0k26971b8p/
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Mercredi l î* juin 1914: — Edition A. CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR TOUTE LA' BELGIQUE 45'o année. — S!» Hîî LA CHRONIQUE ? i BUnisAUX ï 5 et 7, Galerie du Roi-(Passage Saint-Hubert) ■ (•iiyvi 1 v* GAZETTE QUOTIDIENNE: TELEPHONES Administrations N* 7991c. Rédaction. N* 1409 » I—XVoUdUllUU - 11" 14U9 Wk ABONNEMENTS : FONDATEUR : RÉDACTEUR EN CHEF: ANNONCES : 4* page : 30 cent. la petite ligne. ~ Réclames (après les spectacles), 4 fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3ir. Bruxelles: 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. junnuiTiin la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr.'.a ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La. Province . 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. VlCiOP (iC ld HESBAYE JCtlll (1 AllDEWmli La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agcnce-RécIame Godts, 2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3199 Tous pays (1e l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal,5 et 7, Galerie du Roi. L'INSTRUCTION DES TROUPES Ce ministre de !a guerre a fait parait» tout récemment, sous Je timbre -de l'éta major- de l'année, une circulaire dans lt quelle ii émet, au sujet de l'infraction de ■troupes, une série d'iœbseiwations .dont l'in partance justifie les quelques -dévetoppe mente qui vont suivre. Il nous est arrivé /plus d'une lois de crit nuer assez sévèrement certaines iiiesuires pr ses par ■l'autorité militaire. En ce faisan irons n'avons jamais eu d'autre but que a servir les intérêts de l'armée. La m&ràc ir lention, seule, nous guide lorsque, connn aujourd'hui, nous approuvons des décision lieuretfses.; Elite nous petanèt de déclara saiïs ambages, qu'on ne pouirait dire, e moins de mots, des ûtose-s jitus utiles et plu judicieuses que ne le fait le ministre : dan 3a circulaire qui mous occupe. II y trait avec sagesse et précision, do trois points et sentieHs : Milité des maniements d'arme et .des évoiiuitions à rangs serrés; ,1a nécessit d'otiserver une rigoureuse et stricte 'dise: pline de marche; le devoir, enfin, de s'exei car fréquemment à l'installation des troupe en cantonnement. * * * Tous les règlements proclament au,joui d'iiuii que le but de l'instruction militaire es ,de préparer le soldat à la guerre. En rtaisoi de cet objet unique et de la .réduction opéré dans Je temps de service, on a donc aspurg les règlements d'exercices et de manœuvre de itout ce qui ne visait pas directement cétt préparation. C'est ainsi que les maniements d'armes e les évolutions à rangs serrés ont été réduit au minimum, pairce qu'on ne les -pratiquer, pas sur le champ de bataffle. La moifest. place qu'ils ont conservée est uniqueimen due à leur .utilité quant au maiîffltiien et ai développement do la discipline. Il faut liai; tuer la .recrue au coude à coude, à l'exécu ition imiméldiiate et énengique de certains com mandements. Ce dressage, indistpensaibile ; ta formation du soldat,, constitue le prenais élément de son instrueilfioii. :I1 serait absurde de lui accorder une im iyortanoe excessive, comme au temps jadis il serait dangereux, par contre, de mcco-n naître la, haute portée de ce' dressage sa.m lequel le troupier conserverait l'éternel as ipect d'une recrue gauche e;t ahurie. Il n'y ; rien do tel, au -surplus, que le recours ai maniement d'ainmes et aux évolutions à rang: serrés pour reprendre une troupe en mains Des psychologues militaires ont recommand< d'en user dans les momerftis difficiles poui rendre aux homimes inquiets et ipir&ts ù se dé. moraliser la confiance en eux-mêmes et dan: tors chefs. ■Le ministre a. donc cent fois raison d'alti rer sur ce point l'attention des officiers. Uni fois terminée l'instruction des recrues, on ; trop souvent .coutume de ne pins considérea les-mouvements de dressage que comme ur accessoire désormais inutile. C'est une erreur grave. Il faut de temps à autre' y rc ■mettre la trompe et exiger d'elle une exécution d'autant plus impeccable, que le peu dt temps dont on disjpose oblige à la rendn moins fréquente. * * * Il en va do mémo de. la discipline de marche. En campagne, les hommes ne prati-iji'ent que le pas de route ou chacun, libre de son allure, adopte la cadence qui lui con-ifient le mieux. En temips de paix aussi, c'est le plus fréquemment en colonne de roule qu'on fait mouvoir les troupes. Mais il ne faut pas, insiste le ministre, que les marches dans cette formation prennent, l'aspect d'une promenade; elles doivent conserver celui d'un exercice militaire. « La -manière dont .une ifni'té se présente au pas de route donne une idée très exacte de sa dise; ptine e-t! de l'esprit qui l'anime. » C'est la vérité même. Telle troupe a l'allure alerte et décidée; telle autre, par sa nonchalance et son débraillé, produit une impression, déplorable. C'est que la première, à {'encontre de la seconde, observe une bonne discipline de marche, laquelle consiste dans le maintien Je l'ordre d'un bout à l'autre de la colonne, et dams l'exécution par tous des prescriptions réglementaires fixent à chacun la place Qu'il doit- occuper. ■Les chefs, ïi cet égard, ne sauraient, se montrer assez exigeante; l'expérience prouve combien plus aisément les étapes sont franchies quand la discipline de marche est bien observée. A l'opposé de ce qu'on pourrait croire, on rend mauvais service aux hommes en usant vis ù vis d'eux, sous prétexte île bienveillance, de toléranices excessives. * * * ue ministre recommande encore, en ce qui fegarde les marches, de -traverser les agglomérations au pas ordinaire, les tambours liovant battre et la musique jouer, si c'est u,'-le. Quand, pour se rendre au travail, la troupe- doit effectuer de longs trajets à traders la ville, on occupera l'attention des liom-mes. — évitant ainsi que .leur altitude se nô-0lige, — en exécutant de temps à autre des mouvements .d'iarme ou d'école. Enfin, c'est à tort que certains chefs de coups ont tendance à accélérer la cadence du Pas ordinaire, fixée à 120 pa.s à la minute. Toute allure p'hrs rapide exige un effort exo-"cré et ne tarde pas à .provoquer la débandade en queue des colonnes. Le troisième point qu'envisage le ministre, ® rapport!® à l'installation des troupes en cantonnement. Les dernières manœufvres ®t permis de constater que les unités ne s°nt pas suffisamment exercées à. cette opération qui ,se prolonge parfois de façon in-'«nvu'nable. Cette lenteur iroduit un effet désastreux sur l'homme qu'elle piéve du repos ^patiemment attendu et rudement mérité; i!en rejette .toute la faute sur les chefs qu'en son for inférieur il accuse de négligence. Peu ^exercices du temps de paix présentent plus "utilité que la prise des cantonnements. Il la« se préparer surtout à l'installation d'urgence dans une localité où les circonstances amènent la troupe à !s'arrêter pour la. nuit, sans que des prévisions précises aient pu être faites à cet égard. C'est le cas habituel à proximité de l'ennemi et à l'issue d'un combat. En vue des anaaœmires .prochaines, l'étal-major de l'aimée étudie les dispositions à ', prendre pour que les adminis'tiiiaitions com- - immatas facàBîtent la tâche des personnels i- d'installation. H est. à souhaiter que ses èf-s torts soient couronnés de succès. Car, trop i- fréquemment, .la-prise tardive des-canton- - nmeiits est plus imputable ù l'inexpérience ou au mauvais vouloir de certains fonction- - naireis .intéressés, qu'à la négligence des -- chefs militaires, dépourvus en temps de paix , des'ple.iris .pouvoirs dont ils disposeraient à la e guerre. STRATON. 2 ; iEHUS FAITS, PROPOS MENUS NOS FRERES EGAUX s II ne parait pas qu'on ail tout à fait élu- - ciilc la question des chevaux calculateurs s d'Elberfeld, L'impression est que dams les 5 expériences racontées, il y a encore une pc- - tite place pottr une supercherie consciente ou - inconsciente. Mais, je crois surtout que si $ nous répugnons à admettre comme réels et probants les faits décrits, c'est parce qu'ils contredisent nos opinions sur , les râles res- - ppetifs de animal-esclave et du roi de la t création, parce qu'ils nous condamneraient î au remords pour -le passé, et devraient nous : déterminer à changer notre conduite à l'ave-1 nir. s Voyez-vous, oelte vieille rosse de cheval, ; dont les os percent la peau et qui traîne une lourde bélandre au long du. canal; périodique-t ment, sans y mettre de férocité volontaire, s un homme lui envoie un coup de iouel d'ex-i pert qui le coupe'par les eûtes jusqu'au, ven-: Ire, sous 'la douleur le cheval n'a pas même t la lorcc de frémir. i Dites-vous : Ce camsson, c'est un vieux - mathématicien; il a la bosse des malhémali- - ques, qui est la bosse la plus appréciée de - nos temps; il vous extrairait, en se jouant, i une racine cubique avec plus de dextérité qu'un dentiste ne fait d'une molaire... Il jonglerait avec tes chiffres... Et c'est ce possible ' savant que vous vouez à un -répugnant escla-■ vage. Crime aussi considérable, gdchis d'in-" teUigence, gaspillage de force, aussi coupa-1 ble que si vous atteliez M. Flammarion à une ' charrette, que si vous engraissiez M. Rostand pour le compte d'une charcuterie. Cette constatation est peut-être proche ; '• avec des différences et des spécialités, l'animal est aussi intelligent, aussi sensible que ' nous. Pcrsislerez-vous à le maintenir en esclavage ? Ou chercher,ez-vmvs la brute dont vous 1 ferez l'indispensable esclave ? Après tout, il suffira peut-être de regarder . moins loin que les chevaux. Et puisque les bêles monteraient au rang des hommes on pourail jeter un regard intéressé sur les hommes qui descendent au rang des b&tes. Ce sera tout de même un jour curieux que celui ou un cheval, prendra place parmi les membres de l'Académie des sciences morales et politique, et un député parmi les trac-leurs animés de la Compagnie des fiacres anthropomobiles. BOB. •—»♦»-< ; Au jour le jour U PÛJJTlQIiE a —Cela n'intéresse pas directement les fi" -Beltges, ces histoires d'« intégrisme », -et nous ne sommes pas encore me-nacé d'une vague nouvelle de fanatisme...iEst-ice bien sûr? Comme il est significatif, ce mouvement 1 Né- fort récemment, personnifié par des indi- > «dualités 'sans 'mandait, il- fut dédaigné par ceux que leurs qualités, leur rang et leur : services semblaient consacrer dans l'Eglise, t Maintenant, ces sommités ont- sombré sous la délation et les censurés. Le bloc du parti leaf'baliquo allemand, ce centre qui vainquit ' Bismarck, .se désagrège dans les luttes in- ] destines. Un curé célèbre lii-bas, ayant dénoncé «. les brouillons et les chicaneurs, les semeurs de discordes » qui sont « pires cil- ( core dans le clergé », vient de voir sa bro- it chure mise ù l'iadex. j Tout cella est si loin ?... Non, tout cela, est . chez nions 1 Le XXe Siècle, le Père R'uttcn, t « moine semi-socia'liste », sont dénoncés f( par la Correspondance Catholique avec ce y ■ton que les intégristes revendiquent, comme 1 une sorte,.de marque d'orthodoxe.".. Et nous î avons à Gard', encore, ce parti que veut in- ( traduire au Parlement la doctrine du « tout i par et pour l'Uglisc » exclusivement. Cela va accuser le bienfait de sois- " sioiis inévitables entre nos adversaires. Cela < va donner au pays le danger d'un réveil de ^ fanatisme dont nous n'avions vraiment pas besoin. PETITE CHRONIQUE \ c Regards en arrière 117 juiji 51897. —'M-ort clo Kneipp, autour rl'ime o niétliode d'thydrotiréra pie. (5-===^) L'éteigncur d'clciles. f •M. Vivia-ni a — .en générafl — une «pre-s-ic meilleure' à droite iqu'.à 11'ex'trênnuclie, dont F iM isopt ip o ur ta nt Mo t?f : sa -rési-s-ta-o-je très nette, très ioyulê, oiiix menées antimiiitaristes de ses ' futurs boûilègiUes. ^ !Le « XX0 Siècle » .pourtant met -ses lecteurs en ig-aiide -contre trop d'admiration. Et ,;;1 des- s si me en ices tenues te now-eau iimésîd'ent du v 'conseil : M. Viviani a d'autres «qualités» qui le désignent à notre attention : c'est lui qui, ministre a de l'instruction publique, se vanta un jour ^ d'avoir «éteint les lumières qui brillaient dans i le ciel». i v f I ri | (Ceci n'est pas tout à fait exact. €s fameux g e fdisco,urs - fut, si nous nous souvenons bien., jpT'OnoniCi'é (par .M. Viviani, allors cpu'ill avait 'le port'afeuillle, non de l'instruction l'uibli'que, ma,is du travail (on perçoit immédiats menit la différence possiMe d'interprétation), et co'usti-(tue .même, croyons-nous, son- maiden-speccli •miniâtériiell, pour iGmipfloyer fle jargon parle1-menii'aire.Quand ii lia ipln'ase des -étoiles éteintes, il •faudrait la -citer tout entière : d'aboild, parce que 'C'est .une Mes périodes les pîlus larges, les pins ipdeines, 'les plus .émouvantes, qui résonnèrent en 'ces dernières années sous îles voûtes /du lP;a'iais-Bouii'bon ; ensuite .parce iqu'aux étoiles âtein.tes aux cieux par î'iiomme, elle oppose, en un langage plein de grandeur, les étoilles que (l'homme 'doit rallumer sur la terre, par la bonté agissante et la solidarité. iC'est une idée très noble, et .que tcai'te âme nobile peut ^cîm-iTiéî" sans réserves. (r=^ Naïveté. Un de nos abonnés devait se trouver dans le centre de \la ville, dimanclie à midi. A onze ■heures eft demie, il avait pris, place Madou, île «team «dioçotaA» descendant vers la (Bourse. Et il nous écrit, indigné, pour se plaindre que d'à procession du Saint-Sacrement lui ait fait manquer son rendez-vous ! Cet abonné est plein de c a nid eu r. Arrivé à hauteur de la Banque nationale,nous ccrit-il, le receveur nous Ht descendre du tramway, «parce que la rue d'Assaut est interdite, une fois la procession sortie!» C'est déjà assez fort. Mais la procession ne passa qu'une demi-heure plus tard! De plus, comment expliquer — dans notre pays où la religion est censée affaire de conscience! — cette cérémonie imposée à tous, protestants, juifs, libres-penseurs, sans compter les! officiers, soldats et musiciens chargés de rehausser, par leur présence, l'éclat de la céré-i monie. C'est vétirablement un abus intolérable. :Mais cela, ô électeur ! nous l'aivuns dit cent fois. iEt- nous (avons'aussi écrit-.que, dans le projet de Constitution .nouvelle éTalboré par le, gouvernement, iles deux premiers articles étaient ainsi conçus : « Artiole premier. - E y a une religion d'Etat. » Art. 2. — C'est lia religion catluolique. » Si. l'on ne fait pas reviser oM'ciielllemeint la Constitution, c'est que nos maîtres estiment que cela ne vaut pas .la peine : en (f.a:i.t, ces deux articles sont appili'qués autant et plus que tous les autres ! <5^=9 Prophétie. •L'an Romani a a reçu, depuis que-'cjucs mois, d'assez rudes coups. Ceux qui citaient l'Ang-ie-terre en exemple, pour sa correction, son calme, son sang^froid, son sens des réalités, auront de iki peine-<ï ifaire -croire aux femmes et surtout aux hommes — d'ici, que l'idéal- féminin se concrétise en Mm® Pankliurst, et que la grâce d'iurie femme s'exn.rime délicieusement dans le geste de lacérer un taibleau. ■Mais l'anglomanie ne date pas d'aujour-i'hui. Et L1 peut être in/téressant de rappeilei-sn quels termes .l'on signalait une de ses premières apparitions,avec ses conséquences probables : En même temps que la vie au dehors était >i pâle et si mesquine, la vie intérieure de la société prenait un aspect sombre et silencieux ; .'hypocrisie la plus sévère régnait dans les nœurs. Les idées anglaises se joignant à la lévotion, la gaieté même avait disparu. Peut-ître était-ce la Providence qui préparait déjà ;es voies nouvelles ; peut-être était-ce l'ange ivant-coureur des sociétés futures qui semait léjà dans le cœur des femmes les germes de 'indépendance humaine, que quelque jour elles ^clameront. Que quelque jour ellles réclameront... Vo'Prà lui semble déjà bien près de nous. Et cen.a a paru, pourtant, il y .a plus de trois quarts de siècle, — dans l'admirable chapitre -II de la < Confession d'un enfant du siècle ». Encore le féminisme. Ce qu'on reproche au féminisme, ce n'est pas de' défendre les intérêts de la femme ni l'appuyer de justes revendications. On lui en '■eut, parcevgne c'est un mouvement agressif, ilrigé 'contre l'homme. Les" militantes, dans eurs "écrits et leurs discours, rendent le mâle •esponsaifclle d'une foule d'abus dont il n'est Das 3'auTeur. Il y a «beaiucoup de femmes malheureuses, :l- est vnai. Mais il' y a beaucoup d'hommes >.lus malheureux encore ! Que diraient lies femmes si nous nous met-ions, soudain, à leur faire la guerre comme Mes no:us la font? Nous commencerions par dô'créter la grève le (la giall'anfterïe. Plus de places çôdées idans e tilamway, plus de 'gestes déférents dans *les lousculaides, plus de .retenue dan,s les conversations. Ensuite, nous rétoljamerions, à notre our, des 'compartiments pour hommes seuils Lans (les ichemins de fer, et des mesures sévè-'es pour .la protection de 'notre vertu! La po-L'ce .interviendrait pour nous défendre contre es cûiiWaldes des beautés professionnelles et .litres. Au îîiéâtre, nous sifflerions les mauvaises actrices comme de simples tënoirs. <La femme .a autant ele droits que l'homme, /lais ce sont de,s droits d'une autre nature, omme elle a d'autres devoirs. Toute i'équi-oque est tlà. Sport et exactitude. Un de nos confrères catholiques, qui se pique 'offrir à sa clientèle une page sportive de' tout remier ordre, rendait compte, hier matin, dû rix du Jockey-Club, couru en France, diman-he dernier. Après avoir décrit la course et indiqué le ga-nant, il terminait comme suit son article : « La victoire inattendue do « Sardanapale » lit l'objet de toutes les conversations... » Or, il faut noter que « Sardanapale » était arti grand favori et que. bien qu'un lot bîii-mt et nombreux disputât le Derby de CTian-lly, le vainqueur rapporta moins de deux con-'e un. Au prochain outsider a cent contre un qui Dîtira, notre confrère dira sans doute que sa ictoire était très escomptée ! Œuvre nouvelle. Un livre nouveau vient de paraître. Il a pour uteur un écrivain belge. Il est intitulé : « Jan [oerloose, flamingant..» C'est I histoire d'un Flamand qui épouse une /allonne. Au bout d'un certain temps d'union, i mésintelligence de races éclate entre eux, >t près de disloquer le ménage. Finalement, un grand souffle d'apaisement passe par-dessus ces discordes, et les deux époux voient leur querelle terminée : Belge est leur nom de famille. Vous connaissez cette histoire? vous l'avez | déjà lue, ou entendue ? Vous vous trompez, | l-'œuvre est inédite. Mais vous avez des excu- I ses, car un sujet analogue fut traité voici quel- I quelques mois. Et, dans les lignes qui précè- t dent, le mot « querelle » s'est glissé presque irrésistiblement. Cela prouve ? rien, si ce n'est qu'il y a, à certains moments et dans certains pays, des sujets « dans l'air ». A chaque auteur de les rendre originaux par sa propre personnalité, — quand il en a, — et de, traiter les essais des autres avec une grande, très grande indulgence. r Nouvelles à la main i Au restaurant» .: — Voyons, garçon, voulez-vous me servir, oui ou non! Avez-vous de l'ataxie locomotrice ? — Je vais voir à la cuisine, monsieur. Dramatique incendie d'une linière à Liège L'INCENDIE, A SES DEBUTS, DETERMINE UNE PANIQUE PARMI LES OUYRïERES. DEUX D'ENTRE ELLES SE TUENT. UNE VINGTA5NE SE BLESSENT. fj Ce soir, à 5 heures, un incendie qui causa \i une grande panique et au cours duquel deux v personnes trouvèrent la mort, où une vingtaine c d'autres furent blessées, ^s'est déclaré à la li- t; nière Saint-Léonard, quai Saint-Léonard, à Liège. L'incendie, qui prit naissance au sixième étage, fut provoqué par réchauffement d'un cj coussinet. Une flamme se produisit qui mit le feu à une pièce de bois et à des déchets de coton. ç Presque immédiatement, une fumée épaisse r se répandit dans les salles où plus de 500 ou- ^ vrières étaient occupées, des fillettes pour la plupart. Une panique folle s'empara des malheureuses-, qui se précipitaient vers les issues en poussant de véritables hurlements d'effroi, ^ brisèrent les carreaux et sautèrent sur le toit d'un bâtiment annexe» Une des ouvrières, en voulant se sauver par ( un escalier, alla se jeter dans la partie incen- ^ diée... Ses vêtements en feu, elle s'élança par } une fenêtre et tomba sur une toiture vitrée. La pauvre enfant fut relevée à l'état de cadavre. |;' Son corps était en lambeaux. Du côté du quai Saint-Léonard, une autre j ouvrière, en voulant sauter sur une plate-forme située à 7 mètres en contre-bas, tomba sur la tête et se tua. Le spectacle était vraiment lameniablf. Le toit du bâtiment était envahi par les maïheu-reuses affolées par la peur. Elles ne songeaient ^ même pas à utiliser les échelles qui pouvaint les sauver. On compte une vingtaine de blessées 11 dont deux grièvement. Ce sont MllGS Maria Renier et Cécile Van Stepewelle. La première a le bras droit brisé; l'os, déchirant les chairs, traverse la blessure; la seconde a, croit-on, une ,t: fracture du crâne. Elles ont été transportées à 11 l'hôpital. 61 Les deux mortes sont une toute jeune fille de Jupille, dont on ne connaît pas le nom, et Mm0 v Masset, née Maria Tordeur. A G heures et demie, le feu était maîtrisé. Toute la soirée, ce furent, dans toutes les cli- cï niques de la ville, d'incessantes visites de pa- S rents éplorés, à la recherche de -leurs enfants disparus. • T c notre"raÎlway l U Nous recevons la curieuse leitre suivante : 3." « Ma vieille « Chronique », 1c » 'Peiimettez, je v-ous prie, à l'un de vos an- e ciens lecteurs de vous raconter son voyage à Ostende. Vous pourrez juger par vous-même do la g-iande initiative des agents du raiil-way bei'ige. • i i - » Pour affaires, je devais me rendre, sa- ip •rnedi, à Ostende. A H h. 20, j'étais à ila gaie du Nord de Ba'uxelles, pour prendre le « ra-pide » de li h. 40. » Pour commencer, impossible de trouver une place : on avait oublié de prévoir que c'était samedi, et que, comme toujours depuis (l que le chemin de fer existe, nombre de per- |( sonnes allaient aller passer le dimanche à la Reine des Plages. ,ri » iFi.gurez-vous que, nous .pairtons à lMieurc!!! A l'heure également à A'iost. Nous arrivons à ,S( Lede. Arrêt. iG- » Pcnldant trente minutes, nous .attendons. Ne voyant pas donner le départ, nous descen- A dons tous sur le quai. Nous demandons de.s renséiignements au cli&f de gare : il ne saiî rien. Au bout d'une heure, on nous apprend qu'il y .a un déraiÊleimeni à Scheilebelle. Quand a partirons-nous! Dix fois le clief nous répond : a. « Dans vingt minutes ! » qi h> lEnfin, à 17 h. 50, après trois heures d'attente, nous partons, et nous arrivons à Ostende. Rendez-vous manqué ; un louis de perdu et voyage à refaire. » 'Et dire que, pendant trois heures, iil n'a M pas été possible aux fonctionnaires de l'Etat iicil'ge d-c tr-ciuver une combinaison pour nous faire partir. c. » Ne tieuvez-vous pas que c'est bien triste ? b) •» '"Me permeittez-vous de vous dire ce qu'un 3= simple petit employé de la compagnie du <j( Nord eût fait en teille occurrence : Sans avoir rien à deanander à M. X... ou à M. V..., il au- j^; rait tout simplement dit, à la gare d'Alosi, de détourner .les trains pour Gand viâ Termon.de, se et le tour .était j.oiué. Cette façon de faire étant q reconnue impossible, il eût télégraphié à la l gare de Ganfd d'emyoyer un train vide à Se.lie- p; |elbei!fle. U faisait continuer le train de Bru- s( xeLles jusque derrière le convoi sinistré. Peu- (.■ dan(c ces opéraitions, le train vide était arrivé a' de .Gand à Sclielebolle, Nous n'avions que ceiit mètres .,à. faire à pied pour remonter, d'ans le train de,Gand,et nous- avions perdu une heure. ;» Comme c'était difficile à trouver!!! » Cette façon de procéder se fait toius les n jours en France et ailleurs. fi » Il paraît que, cdie»; nous, cela n.e peut se si faire qu'avec l'autorisa'tion de tous les hauts p gradés ! ! si » Quelle affaire ! p » Vous me feriez gra.ikl plaisir en voulant v bien insérer cette lettre, Tjour que M. qui de G droit puisse se mettre au courant. g » Recevez, etc.,. » LA FIi\ D'UNE CRISE POLITIQUE Joe «foire ta cabinet fin M. Viviani expose à la Chambre française la politique que suivra le cabinet qu'il a constitué et un premier vote lui donne 223 voix de majorité ,ï loi de trois m sera agipée intégralement AVANT LA BATAILLE LE CONSEIL DES MINISTRES ARRETE LA DECLARATION MINISTERIELLE De Paris, le 16. — Le conseiil des ministres, âuiii ce matin à l'Elysée, a approuvé les ter-îes de la id'éciarartion minist.ériel'le. SUR SA MAJORITE'.. iDanis cette déclaration, le .gouvernement af-rrne sa vo'l'onté de ne tirer son autorité que .'une ma.jioriifcé exclusivement républicaine, ivant d'ejl.e-même', et se refuse à accepter le 0 nie ours direct ou indireict des partis de réac-on.SUR L'EMPRUNT ET LA LOI FISCALE La déclaration affirme que l'œuvre immé-: ia.te est l'emprunt, qui doit être voté même vant le budget. Mais il faudra ensuite faire 0.ter par le Sénat le projet adopté par la haniibre éMyiiUsant un ianpô.t progressif sur ensemble 'des revenus, et demander au Sénat i e maintenir l'incorp oration de ce proj et dans 1. loi de finances de 1914. (Le gouvernement compte insérer dans' le rojet de budget de 1015 l'impôt progressif sur ; capi:ta/L. La idéciaranion a-joute : « Un des devoirs îles lus hauts du gouvernement sera de persister ans la politique extérieure suivie depuis tant 'années par la .Bonoblique. Nous déveîoppe-dbs .une aliliance féconde en heureux résul-its, fortifiée par l'épreuve du temps, au mi-eu des sympatlhies qui unissent deux peu-les, tous deux attaehés à la paix, — îla pariée en-tente qui nous te à une puissante na-on voisine et qu'une récente visite a de nou-eau et avec éclat consacrée — et nos bon-es relations avec les autres gouvernements, fais ' ce; n'esfpas s eu1; sî lient ' de' cette -alliance, e cette entente, de ses bonnes relations que 1 France tire sa force. Elle la titre d'e'lle-îême.SUR LA LOI DE TROIS ANS... La loi. sur tiia'prolongation du service miili-tlre ne suffit pas à elîfle seule à assurer :1a dé-mse des terriitoires. Le 'gouvernement dépo-îra à bref délai un ensemble de projets sur l préparation militaire et l'organisation des •«serves, projets destinés à accroître la puis-in.ee défensive d'.une nation qui, respec-leuse d^s ulroits universels, n'a jamais songé u'à préserver ses foyers, ses libertés; lsa di-îlité.C'est seulement après que .ces projets au-iRît été votés et appliqués, et que Heur appli-ition aura démontré leur efficacité, et en te-ant compte ià .la fois des résultats de l'expé-•ence et des nécessités de .la défense natio-ale, que le gouvernement pourra proposer n allégement partie)! des charges militaires, is.q.ue-llà le gouvernement s'en tiendra, sous !■ .contrôîle du Parlement/à l'application exacte : loyale de l'a loi. SUR LA REFORME ELECTORALE. (La déclaration affirme Ha nécessité d'une jforme électorale d'accord avec les partis ré-aMiicains des deux assemblées. ET LES REFORMES LAÏQUES ET SOCIALES Le gouvernement assurera également la dense laïque. U veut .une république aussi éloi-aée de la persécution contre ses adversaires ne de la faiblesse dont iils voudraient profi-r.Le gouvernement s'occupera activement des formes sociailes. Il fait aipp-el à tous ceux ni savent .que la Répufbflique manjquerai't à îs origines .si elle n'était pas laïque, dérno-•.at'iique et sociale. VANT LA SEANCE LE PARTI SOCIALISTE UNIFIE DECIDE DE VOTER CONTRE LE GOUVERNEMENT. Le groupe socialiste unifié, réuni ce matin, décidé de voter contre le gouvernement, et chargé M. Jaurès d'interpeller sur la politi-ie générale. A la Chambre . VIVIANI LIT LA DECLARATION MINISTERIELLE La lecture de la déclaration ministérielle du ibinet a attiré au Palais Bourbon un nom-■eux et élégant public. C'est devant environ 0 députés que M. Viviani donne lecture de sa îclaratioii. Les premiers mots sont applaudis sur les mes de gauche. La gauche applaudit, vivement ù deux repri-is l'assurance que le gouvernement ne veut l'une majorité exclusivement républicaine. îs socialistes restent silencieux, mais, dès les •emiers mots sur la loi militaire, M. Vaillant ; lève à son banc et crie : «A bas les trois ans», applaudissements à l'extrêmc-gauche. Rires 1 centre. Bruit.) M. Millev.oye crie : « Vive les trois ans ». LA SALLE EST NERVEUSE Le bruit est grand. Le centre et un grand Dnibre de députés de gauche applaudissent énéticiuc.ment la déclaration de M. Viviani ir la loi militaire. Les socialistes attaquent le résident du conseil, mais celui-ci reste impas-ble. Le centre et une partie d.e la gauche restent leurs applaudissements lorsque M. Vi-iani promet une application loyale de la loi. n crie à l'extrême-gauclie : « Augagneur, Au-igneur ». Celui-ci ne. bouge pas. Le passage relatif à la réforme électorale est applaudi par le centre et ensuite par les socialistes.M. Viviani termine, sa déclaration, applaudi vivement sur tous les bancs, sauf les socialistes unifiés et quelques membres de la droite. UN RADICAL-UNI FIE DEFEND LES DEUX ANS La discussion immédiate des interpellations est ordonnée. M. Thierry-Cazos, radical-unifié, monte à la tribune. Le bruit est toujours aussi vif. L'orateur exprime l'espoir que les républicains voudront revenir sur la loi antidémocra. tique des trois ans. (Applaudissements à l'ex-trême-gauche.Interruptions sur d'autres bancs.) Il affirme la nécessité de préparer, le retour aux deux ans. M. JAURES DONNE L'ASSAUT : D'ABORD SUR LA QUESTION FINANCIERE M. Jaurès fait d'abord ressortir que la réforme électorale avec la proportionnel^ est indispensable.L'orateur parle ensuite de la question financière. Il constate que ce qui est grave, c'est le déficit des recettes pour faire face aux dépenses permanentes. Il rappelle la déclaration de Ribot évaluant le déficit à 600 millions et ajoute : « C'est un déficit' initial de 1 milliard auquel il faudra faire face. » PUIS SUR LES TROIS ANS, CE OUI PROVOQUE DE LÀ HOULE.... <A plusieurs reprises, M. Jaurès est obligé d'attendre que le .silence soit rétabli. Quand ! l'orateur : s'éilèive «contre la loi de trois ans,' comme il se livre à un violent réquisitoire contre édile, deis protestations s'élèvent sur divers bancs. (MM. Miilllevoye et Charles Bernard orient i « Vive les trois ans ! » M. Jaurès soutient que ila- /loi de trois ans a-apporté là plus- grande perturbation dans les services de la défense nationale. Seuls presque, ses amis socialistes ■l'applaudissent, MAIS IL N'OBTIENT PAS GRAND SUCCES L'orateur Jaiit un vif éloge du système de la nation armée; iii s'efforc* d'opposer la formule du gouvernement à ïGeQ'le q.ue M. Mailvy avait proposée au congrès de Pau pour préparer le retour à la loi de deux ans et donne lecture des formules .votées ajoutant .qu'il en déposera un résumé comme sanction au débat. (Longs applaudissements sur les .banics des socialistes unifiés.) M. VIVIANI REPOND : IL EXPOSE SES PLANS FINANCIERS M. Viviani monte à la tribune. Un grand silence s'établit. Le minisire remercie d'abord Ses orateurs d'avoir motivé les explications du gouvernement. « Il ne faut pas, dit-il, laisser subsister la moindre équivoque. » Très applaudi à gauche, iil indique qu'il accepta le. pouvoir uniquement pour résoudre les .difficultés présentes, notamment les diffi-1 cuités financières. Pour ,1a réforme électorale, le gouvernement ; est à la disposition de la Chambre. En ce qui concerne' la situation, financière, si le minis-| itère a la confiance de la Chambre, il déposera j ce soir le projet d'empr.unt, puis il demandera au Sénat de voter l'incorporation dans le ibudget de 1914 .du projet d'impôt sur le revenu. ,11 demandera éigaSement l'incorporation dans le budget de 1915 d'une formule définitive demandant à ceux qui possèdent de supporter les charges qui leur incombent. ET SON OPINION FORMELLE SUR LA QUESTION MILITAIRE IM. Viviani, aibordant la question militaire, décil.a.re que des paroles claires doivent être prononcées. Tout le monde a été d'accord pour renforcer le service militaire. « Cest ainsi que la doi militaire fut votée, expILique-t-ii. C'est la | Ilot Est-ellUe intangible ? Non ! U n'y a pas de i loi .intangible ! » i Toujours très écouté, le président du conseil explique ensuite dans quellles conditions il se propose de préparer ilps projets reliâtes à la préparation militaire de la jeunesse et à l'instruction des réservistes. Si à ce moment, les 'circonstances permettent d'a'llô&er les charges militaires d.u pays, la question pourra être posée. Tirés longuement applaudi, le minisn-e déclare que si, au mois d'octobre 1915, i! a la charge du pouvoir,il ne /libérera pas la classe. (Protestations sur les bancs socialistes. Les socialistes unifiés se prennent à_.partie à plusieurs reprises avec les membres de la droite.) IL DEMANDE A LA MAJORITE DE LE SOUTENIR j En terminant, le président du conseil demande à la majorité de s'unir autour du gou-( vernement pour réaliser avec lui son programme social, fiscal et laïc. (Très vifs applaudissements à gauche et au centre.) Le président du conseil, qui a regagné son banc, est félicité par de nombreux députés. Le bruit est grand pendant un long moment. ENCORE A UN RADICAL UNIFIE M. Tissier, radical unifié, explique qu'il votera contre lé gouvernement parce qu'il estime que son programme n'est- pas une atténuation, mais une aggravation du service de trois ans, le gouvernement n'ayant pris aucun engagement en ce qui concerne le retour aux deux ans. (Applaudissements à l'extrême-gauclie.) ET C'EST LA CLOTURE DES DEBATS Répondant à une question de M. de Grand-maison, qui demandait s'il était exact que M. Augagneur ait mis comme condition à son acceptation la réduction du service à trente mois, M. Viviani dit : « Il n'y a qu'un gouvernement

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Cet article est une édition du titre La chronique: gazette quotidienne appartenant à la catégorie Gent, parue à Bruxelles du 1868 au 1918.

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