La Flandre libérale

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s.n. 1914, 16 Mars. La Flandre libérale. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/6h4cn6zm1q/
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dn« IntiJa I nmli IR ««m IQM OnOTITSIEM. — Ifi fiEMT. s. 75 Lundi 16 Mars 19(4 LA FLANDRE LIBÉRALE AJBOIWEM^IVTS mot 1-.,/-.»rr» „ 1 rao[s- * mois- • »oï». I «M. BELGIQUE s Fr= 2.00 4.00 8.00 16.00 UNION POSTALE s Fr. 3.75 9.00 18,00 36.00 RÉDACTION, ADMINISTRATION ET IMPRIMERIE GAND, l, RUE DU NOUVEAU BOIS, l, GAND ABONNEMENTS ET ANNONCES ; | •• RÉDACTION » Téléphone S 2 Téléphone 13 AJWVOJVCES Pour la ville et les Flandres, s'adresser an bureau ïonrnal. _ Pour le reste du pays et l'étranger, s'adresser â l'Office de Publicité, rue Neuve, 36, à Bruxelles. Revanche à prendre »»» ■ VW JL V Quelques semaines nous séparent peine de l'échéance électorale. La ca pagne à laquelle participeront nos trc pes est ouverte. On livre çà et là vives escarmouches. La grande bata le s'annonce... Grande bataille? Assurément. Sa Soute, il ne faut peut-être pas espé) gagner beaucoup de nouveaux siègi mais il s'agit en tout cas d'en recc quérir et c'est déjà une rude besog )X)ur laquelle nos amis du pays ent: doivent aider les libéraux des arrond sements soumis à réélection. Le moment est venu de s"entr'aid< Les désillusions de 1912 nous me trent qu'il ne faut rien laisser au 1 sard, qu'il faut travailler sans relâc et qu'il y a lieu plus que jamais de négliger aucun élément de propaganc tous ceux qu'on peut utiliser aya queïqu'influence sur la mentalité ass complexe du corps électoral. Les cléricaux, depuis quelques a nées, annoncent à chaque électif qu'ils auront la peau — politique ■ de notre ami le docteur Persoons. C celui-ci se porte à merveille. Mal g les difficultés qu'il rencontre, il rei plit son mandat avec une distinction un dévouement indiscutables. Le cor électoral de Saint-Nicolas l'a renvo; à la Chambre. Il l'y maintiendra, j voilà déjà un siège que les clérical n'auront pas ! Nos amis D'hauwer à Àudenard Eens à Alost, Van Damme à Termon entendent, eux aussi, défendre leurs p sitions. Qui donc oserait prétend qu'ils n'y parviendront pas? Nos sièges du Limbourg, pourqn ne les reprendrions-nous pas? Nous 1 avons conquis. Nous les avons perck La fortune politique peut à nouve; nous sourire et remuer le sol carii] nois. L'effort du pays libéral sera te du vers ce but. Il n'est pas possit q«e -oo que nous avons fait dr'jàl ce côté reste à jamais improductif vain. Dans le pays de Liège il y a aus un siège à reconquérir, mais un sièj socialiste, celui-là, occupé naguère p M. Wauters, directeur du Peuple ( occupé non sans éclat d'ailleurs), que le dernier scrutin a octroyé à M. marquis Imperiali dont le rôle pari mentaire en ces deux années a été n toirement nul. Il s'agit de l'arrondiss ment de Huy. Nos amis et les sociali tes y feront vraisemblablement ce qu faudra pour enlever au noble itiarqu italien ie siège de député belgè qu occupe. Dans le Hainaut n'y a-t-il rien faire? Il y a à défendre le siège soci liste occupé par M. le Dr Branquart qu'il a pris à M. Gravis. M. Gravi dit-on, brûle du désir de le reprendr Les socialistes feront sans aucun dou ce qui sera nécessaire pour le conse ver. Et à Tournai, où, disait-on, c n'était pas très satisfait — qui ? ui petite minorité — de ]a candidatu de M. Paul-Emile Janson, il y aura un moyen d'arranger les choses, ce s rait que nos amis de la cité des Chonc Clotiers envoient à la Chambre et IN Janson et M. Roger. A Mons, il n'y a pas bien longtemp M. Masson était accompagné au Pa lement par le Dr Descamps. M. Cane Legrand, qui occupera la seconde plai sur la liste, ne délogera-t-il pas Dr Victor Delporte? On le peut esp rer. A Charleroi des surprises sont po sibles et M. Pirmez doit se tenir bit en selle pour ne pas faire la culbute. Enfin, à Gand, la Flandre libéra le montrait il y a quelques jours, av chiffres à l'appui, qu'il n'est pas in possible à un millier d'électeurs à trc voix de renvoyer un des cléricaux so tants à ses affaires privées. Telle est la situation. N'est-elle pas pleine d'intérêt? Quelqu'un oserait-il prétendre qu ne faut pas aller au combat avec e: thousiasme? Même sans gagner de si ges il est possible à l'opposition de r conquérir trois sièges perdus il y deux ans, ce qui ferait un déplaceme] de six voix. C'est quelque chose, mais ce n'e pas assez. Aussi faut-il s'efforcer < faire quelques victimes dans le can clérical; Le dbrps électoral libéral et soci liste le peut s'il le veut. Pourquoi ne le voudrait-il pas? Comme le disait en termes si lie feux M. Hallet, dimanche, "le cléi calisme est déjà corrompu oar la i Varice, il sera abattu par la dém cratie ". Oui, la démocratie a une revancl & prendre. Celle-ci commencera au scrutin < 'fiai, qui entamera la majorité cléi cale sortie du malentendu de 1912, e attendant que la revision électoral nous permette de la décimer à jamais Gaspillages congolals —m— s II n'y a de pires ennemis de la colo-r nie — que nous devons garder, outiller s, et faire prospérer — que certains " co-l- loniaux " dont tout l'effort tend à fai 6 re apparaître le Congo comme une terre r promise^ fioit dans un but politique, soit dans un but financier. L'extraordinaire histoire des expériences agricoles dti Katanga em est une D'reuve nouvelle. Il y a deux ans, nous avons dénoncé e ici le bluff qui se faisait autour du Ka-j tanga. C'était l'époque où l'on s'arra-t chait les concessions minières, où on les Z obtenait... et où il s'agissait d''introduire maints titres à la Bourse, malgré les promesses faites aua ces titres seraient 1 " bloqués " pendant cinq ans. A ce moment, uni haut fonctionnaire ; des colonies, ajprès une courte apparition au Katanga, revint à Bruxelles et j. fit dans le pays une série de conférences 3 auxquelles on s'efforça de donner le 4 plus d''écho possible. Ce fonctionnaire fc promettait monts et merveilles. i A T'en croire, il s'agissait d'un léger effort. Des résultats splendides étaient , certains. On nous représentait le Ka- 5 tanga de demain comme la vaste plains nourrissant une population considérable en laquelle M. Renkin rêve de transfor- - mer le Congo... oubliant quelques dé-! taila. 3 • . Cependant, dœs avertissements sérieux j étaient donnés par des personnalités qui avaient parcouru le Katanga dans des voyages scientifiques. Celles-ci criaient 3 casse-cou ! Y Néanmoins, on s'entêta. On voulait ^ forcer l'avenir. Qu'en est-il résulté? C'est qu'en trois 1 ans, on. a dépensé pour les fameuses ex-3 périences de M. Leplae plus do cinq ^ millions de francs. Pour quel résultat? Pour ce résultat 3 lamentable qu'il y a au Katanga dix-huit malheureux " colons " vivotant de pensions qu© leur attribue le gouvernement! Ces dix-huit colons artificiels, qui n'ont pas une ferme digne de ce 1 nom, ni une exploitation maraîchère sé- * rieuse et devraient être rapatriés demain si le gouvernement ne les nourrissait, ont coûté iplus de cinq millions. Or, nous le répétons, de sérieux aver-. tissements avaient été donnés là-des&us à M. Renkin. Le ministre aurait dû suivre une méthode plus rationnelle et ; avant de vouloir forcer la vie agricole il aurait dû la faire étudier. Ce que nous i avons de plus sérjeux sur les possibili- * tés agricoles du Katanga, c'est le livre 5 de M. Hock, ingénieur agricole qui fut " envoyé là-bas par l'Institut Solvay. Qu'a-t-il coûté? Cinq millions?' Pas tout à fait. Pas même cinquante mille francs. Quelques missions de ce genre eussent ' beaucoup mieux valu que les expériences i de M. Leplae. > Nous avons le droit de dire, que nos i cinq millions ont été gaspilles par des gens qu'un singulier entêtement aveuglait, ou par des bluffeurs. 1 Le plu® fort, et c'est contre quoi il faut protester avec vigueur, c'est que te ' bluff ne cese pas et que les manœuvres les plus dangereuses, comme la perpétuelle menace allemande, sont employées pour nous empêcher de discuter sérieusement des affaires coloniales. Echos & Nouvelles è_ U ilvUT WiJS.v» e- a Jsnne Gard* libérale progressiste d Alost ut Laj Jeune Garde libéTale-progressi d'Alost inaugurera son drapeau le j manche 26 avril prochain. On organise à cette occasion i 11* grande manifestation libérale. Les groupements politiques de l'ari a- dissement ont décidé de tendre t leurs efforts pour assurer la réélcct de leur représentant, M. Jules Renia, u„ les seules forces libérales. ■ La manifestation1 est organisée s ». les auspices die MM. les sénateurs et tl" présentante libéraux; elle sera clôtu °" par un meeting monstre. 10 Le gaspllUga da la fortune publique belge io Depuis quelques semaines, de m ri- breux détenteurs belges de la Rente 1 gel 3 p. c. opèrent des échanges suivis réalisant leurs titre® à 77, contre ad à 80 de la Rente belge 3 p. c. amortis ble en 25 années récemment cédée a banques anglaises par le Trésor be à 73. Cette opération s'explique tout na rellement par la perspective d'un rè boursement relativement rapide s'eff tuant au pair, ce qui n'est pas le ( pour le 3 p. c. perpétuel. L'autre part, afin de soutenir le cou le Trésor achète, pour le fonds d'ami tissement, la Rente ancienne à 77. Il s'ensuit que, tandis que le rent; belge achète à 80 les titres vendus p le trésor à 73, le Trésor belge achète Rente perpetuelle à 77, alors qu'il vendu, il y a six semaines, sa Rer amortissable à 73. On aboutit ainsi à vrai gaspillage de la fortune publia belge au profit des banques anglaises. One dfflnlttoa ™lLlAmi 1CIer«é'' en ces t mes ces catholiques frais émoulus, de la conversion tapageuse est un suiet d dification pour la presse bien-pensanl . -Ues individus qui n'avaient nulle e v,le,tde. se, convertir et ne songeaient qi s offrir le uxe d'un flirt élégant a\ des gens d'église." Pas de marl&e de guerre n/r^5 avait fait- entrevoir la création, p M. de Lroqueville, d'une marine de gui re. La section centrale de la Chamb saisie cie l'examen du budget de la gui re, a pose, à ce sujet, une question ministre. M. cle Broqueville vient de lui répc are que_ le gouvernement est netteme hostile à la création d'une marine guerre. "A mon sens, dit M. de Broqv ville, semblable création ne se justil ni pour la defen&e des côtes et fleuvi ni pour le maintien des relations de Belgiquo avec sa colonie. Ce serait, ajo te le ministre, aux yeux du gouverr ment, commettre une erreur grave et in tilement coûteuse, que de pousser le pa vers la construction d'une marine guerre." . __ Le maïamenf de Léopold II " Le geste du Roi, remettant aux pi sidents du Sénat et de la Chambre u somme de cent mille francs pour êt consacrée au monument élevé à la, n moire de Léopold II, va, écrit le corr( pondant bruxellois du " Bien public donner de l'élan à la souscription n tionale qui se prépare. A l'heure prése te, le comité n'est pas encore constitu MM. le baron de Favereau et Schollae vont pressentir à ce sujet des personn lités en vue de tous les partis et ils dé< deront en même temps à quelles class do la société il sera fait appel. " Quel sera le caractère et l'importa ce du monument ? Quel emplacement 1 destine-t-on ? Quels seront ie ou les a tistes chargés de l'exécution ? Ce sont toutes questions qu'il appartiendra i futur «comité de trancher et sur lesqu< les on ne possède aucune espèce d'id pour le moment. "Les emplacements ne manqueront pa la place des Palais, la place du Trou l'hémicycle de l'arcade du Cinquantem re, le premier rond-point de l'avenue i Tervueren, le rond-point de l'aven Louise, l'ancien Observatoire, la pla Poelaert. On pourrait en citer bien d'à très encore . " Dans le monde artiste, on se remu paraît-il, déjà. Depuis que les journal ont fait allusion à la souscription, d projets de monument ont été esquissés " Il est vraisemblable que le gouvern ment sollicitera des Chambres un créd pour l'érection de ce mémorial. C n'ignore pas qu'il est intervenu à co currence de deux millions dans les fra de construction du monument élevé Laeken à la mémoire du fondateur de dynastie. "On annonçait samedi que deux pe sonnalités bruxelloises avaient décidé i participer chacune pour 50,000 fr. à souscription patriotique. On prévoit qi celle-ci atteindra assez vite un chiff très élevé. ' Le nombre dea éîuilanls en Europe La revue française "La Science" publ une statistique sur la population d universités européennes. Pour la pr mière fois l'Université de Paris doit c der la première place à l'Université < Berlin. Celle-ci, en effet, compte 13,8 étudiants, alors que Paris n'en possèc que 12,985. Pour ce qui regarde la p pulation dans les diverses Universit des pays de l'Europe, voici la statistiqi oour l'année 1913 : l'Allemagne, avec Universités, possède 49,000 étudiants; France, avec 16 Universités, en a, 32,001 l Autriche-Hongdie, avec 11, en a 30,001 l'Angleterre-,a,vec 15, en ai 25,000 ; l'Itali avec 21, en a 24,000 ; la Russie, avec en a 23,000 ; l'Espagne, avec 9, en 12,000; la Suisse-, avec 7, 6,500; la Bc gique, avec 4, la Suède, avec 3, et Roumanie, avec 2. en ont chacune 5,O0i les Pays-Bas, enfin, possèdent 5 Unive sités, fréquentées par 4,000 étudiants. Au total, on compte en Europe 1 Universités, avec une population globa mepnone i a en at De nouvelles mines de radium sont i - ux couvertes ge ; ; L'extraction du radium est, on le sa ■u- d'une difficulté extrême. Les minerî (n- i radioactifs sont d'ailleurs des plus rari :c- Les mines autrichiennes de Joachimsth; as l foirt riches en pechblende, ont été f< . mées, il y a quelques années, à l'expc "s, . tation. Il va très probablement en êt >r- de même pour les mines de Quartz-Hi t du Colorado, aux Etats-Unis. Le mir er rai américain, constitué par un van ad a ar d'uranyle et de potassium, plus com la , sous le nom de carnotite, contient e a viron 2 % d'oxyde d'uranium, te L'an dernier, la production de carn 'n tits a donné près de 29 tonnes d'oxyi ie d'uranium d'où on a pu extraire 8 grai mes 8 de chlorure de radium, valait pi' de 2,700,000 francs. Le gouvernement américain désire! de conserver autx Etats-Unie la supr matie de la production des sels do i ir- dium a déposé un projet de loi inte nt disant la vente des minerais radioacti 'é- à l'étranger. e: Jusqu'à présent, si tout le minerai n n- à jour avait été traité pour en extrai 'à le iradium, on peut estimer à 40 gra; eo mes la quantité du précieux métal ex: tant actuellement. Le1 minerai autrichi n'a fourni que 3 grammes 65 de chloru de radium. - Or, il semble, d'après de très sérieus nouvelles, que de grands dépôts de r ir nerai radioactif viennent d'être trouv r- dans le district de Perghana, situé da ■e, le Tuirkestan misse. r- Selon une dépêche de Kingston, i lu prospecteur anglais aurait enfin reôonn du radium d'ans les montagnes de la J n- inaïque. nt Oe serait là une importante découver 3e pour la» science. e- [e Origine de la danse 'a Le docteur Louis Robinsem écrit, da ll~ ie "Ninetenth Century", l'histoire nat e~ relie de la danse. Elle répond, dit-il, Ll" un instinct ; elle est presque aussi a P cienne que le monde. Au temps où 1 liommes habitaient les cavernes, il y ava "" "cfeux tribus voisines qui résolurent i s'associer pour vivre «n commun du pr duit' de leur chasse. Ayant capturé i mammouth, elles le rôtirent et le ma gèrent. Le repais fini, les oonvives se ! é- vrèrent à la digestion. Ceux de la ti ie bu A, plus nerveux et plus vifs, l'activ re rent par une danse endiablée, car i é- avaient déjà l'habitude des sports. I s- tribu B1^ de mœurs plus sédentaires, s' " tendit mollement sur l'herbe et ne ta.r( a- pas à ronfler. Car les contradictions i a- la médecine sont plus vieilles encore qi ï ; la danse ; elle comptait déjà deux "éc rt les dont l'une prescrivait l'exercice a- l'autre le repos dans l'intérêt de la c i- frestion. Soudain, une tribu C, attirée p îs l'odeur du rôti (le mammouth se se: loin), accourut pour manger les reste 3; C'était une tribu redoutable par son h ii meur guerrière. A son approche, il n r- avait nue trois partis à prendre : cor là battre, s'échapper ou mourir. La tri! u A, entraînée par la danse, s'enfuit à to -1" tes jambes ; la tribu B, empâtée de nou îe riture et de sommeil, se laissa massacre Il ne resta ainsi que la tribu A qui no; s: donna lé jour, et c'est pourquoi, ayai ?, de qui tenir, nous aimons à danser.^ C i- pourrait objecter au docteur Robinsc le que la tribu C duit également survivn 'e peut-être répondrait-il que c'est en so Je venir d'elle qu'il1 nous plaît de mange 1~ Et, pour tout concilier, il est loisib d'admettre que la tribu guerrière n s, laissé que des fils, tandis que la tril x dansante n'a laissé que des filles. Ain is s'expliquerait la gourmandise des hoi mes d'aujourd'hui et la faveur des fer e- mes pour le tango. J *** j. Les bananes et la farine de bananes à, Le " Bulletin médical " publie la no a ci-dessous sur une étude de M. le profe seur von Noorden (Mediz, Klinik n. 4: r. qui a essayé les bananes et la farine i [0 bananes dans divers états morbides. a Diabète sucré. Le résultat paraît n' [e voir jamais été plus mauvais qu'avec 1 ,c autres fruits ou les autres farines. Mên aucune farine ne paraît pouvoir rempl oer la farine d'avoine comme le fait farine de bananes, qui constitue aie un bon succédané. Chez les goutteux et chez les malad dont les reins renferment des concrétio: .e uriques, les bananes permettent d'été >s dre les iimites du régime lacto-végétarie > La farine de bananes est alors bien préf rabie au pain ordinaire. [,e Maladies des reins. Comme le conseil l'auteur depuis longtemps, il est indiqu 6 aussi bien pendant la nephrite aiguè qi 3 par périodes dans la néphrite chroniqu ;g de réduire pendant quelques jours ie proportion des albuminoides, sinon de 1 supprimer totalement et de prescrire alo une alimentation presque uniqueme: a hydrocarbonée. C'est alors que les ban ' î nés rendent service en permettant de v ' 5 rier l'alimentation. Dans les crises dysentériformes ou dy îj entériques, on sait que les fruits fra a jouissent, dans les tropiques, d'une gra 1- de renommée comme agents de guériso a L'auteur a eu recours à la farine de b ) ; nanes dans plusieurs cas de choléra ne r- tras et s'en est fort bien trouvé. De m me, on a pu s'en servir avec succès da: 55 la dysenterie. le Dans la cure d'amaigrissement, on coutume, depuis ces dernières années, fairet prendre la diète lactée pendant i- jour, une ou deux fois par semaine. _ professeur von Noorden a l'habitude remplacer ce régime lacté par un régi de fruits ; il fait prendre au sujet i ;t quantité moyenne de 1,500 gr. de fru ;js frais. La plupart des sujets préfèrent ,s_ pommes. Mais il est loisible de Ic-s re L[' placer par des bananes. Et alors on p r' met aux malades d'en absorber a.uti qu'ils veulent, avec la certitude qu'ils rc dépasseront pas 1,000 grammes, ce < j représente environ 800 calories, éfe e'_ donnée la grande quantité d'hydrates ~ carbone que renferme ce fruit. Le "je 6 des bananes" entraîne chez le patie !U une perte de poids d'environ 1 kilogra a~ me, due au départ d'une quantité équii lente d'eau. Les bananes trompent la faim beauco 16 mieux que tous les autres fruits et mêi que le lait. Jamais le sujet ne se plai ls d'avoir faim ce jour-là. ,x $%%%%%%%%%%%%%%%%:>&%% r- Lire en 2me page f3 notre feuilleton artistique : is « Jef Leempoels » Z par Herman De m *######*####**#*###.« re ï9 Les ouvriers agricole! t en Belgique 1S — m III tu . a. Apres avoir expose la condition f ciale médiocre qui pèse sur le proléi ;e riat agricole en Belgique, il nous reî à rechercher les moyens de remédiei cette situation. M. Bouché y consac quelques pages dans son excellent t] vail, mais il suffit de les parcourir i 1S pidomen't pour se convaincre que l'a à n a £uère de solution à a^nortei .j. ce problème de grande actualité ,pc l'avenir de l'agriculture. Cela ne di it pas étonner, car il s'agit ici d'u le question excessivement complexe, 3- rattachant à toute l'économie run n du pays et même, pour ainsi dire, la vie économique de la nation. A première vue, l'action collecti ^ constituerait pour l'ouvrier le levier Is plus puissant pour assurer efficaceme a le relèvement de sa condition actuel ê- Seulement, dans les régions de j a tite culture, comme en Flandre, ce! ® action est de réalisation difficile, sin< 3e impossible, attendu que les ouvrie agricoles travaillent isolément ou : i- se trouvent presque jamais réunis -i>r nombre. C'est heureux pour les ei it ployeurs, car c'est un fait bien conn 3- que les ouvriers des champs sont ass portés à s'entendre et à se ooalist j. dès qu'ils constituent des groupes d'u u certaine importance. Ainsi, M. Bouc i- rapporte que, dans le Condroz liégeo r- des ouvriers se sont groupés dans ["• but de réclamer le paiement à l'heui lors du battage à la machine. Leur d ^ sideratum s'est réalisé : les homm n ont obtenu fr. 0,35 l'heure, les fei ,. mes fr. 0,25. Cet exemple montre av i- quelle facilité ces hommes de pei r. savent se concerter, en profitant d ■e moments de presse, qui ne laissent p a de répit aux cultivateurs. C'est q\; " le bon moment venu des semailles, la moisson, du battage et d'autres oj: i_ rations essentielles de l'exploitatio le fermier ne peut pas imiter l'indi triql, en fermant éventuellement s usine. Pareille détermination occasio lierait parfois sa ruine, puisque ce e te rait la perte, du moins en partie, s- sa récolte. >) Nous connaissons même une exnh lo tation où les ouvriers, au nombre d'u: vingtaine, un jour se sont mis en grè ^ pour bien moins qu'une augmentatii ie de salaire, sans même se soucier < i- moment opportun : tout simpleme a parce que l'employeur voulait retard si de 30 minutes l'heure du repas à mit sans allonger cependant, ne fût-ce q j® d'une minute, la durée du travail < j. la journée. Ils étaient même occupés i. un travail dont l'interruption mome i- tanée n'offrait aucun inconvénie pour l'exploitant ! J.0 D'autre part, un grand nomb ^ d'ouvriers sont sous la dépendance ( 3 cultivateur, parce qu'ils occupent ui à maison ou des terres de lui, auxquell îs ils auraient à renoncer à l'expirati< ■ s du bail de l'année, dès qu'ils cesse 't le travail ou qu'ils se risquent à fc mulcr des exigences considérées cornu inacceptables. En l'état actuel, et da: g- un avenir rapproché, si l'action colle is tive peut, en certain cas, amener u: i- amélioration du sort de l'ouvrier ag !• cole, il est donc certain que cette fc ^ me de luttç n'est pas susceptible l] généralisation. jg Si l'œuvre de relèvement de la clas ouvrière agricole belge s'impose, — a qui oserait en douter — et si l'ass le ciation peut rendre des services da | un cette voie, il semble bien que c'est e I'e core l'enseignement qui pourra donr les meilleurs résultats. Mais ente me dons-nous bien sur ce point. Un ouvr lits quelque peu instruit, ayant reçu u le» bonne instruction primaire, par exei sm- pie, ne se résignera pas longtemps travailler pour un salaire dérisoire in insuffisant, sans espoir de trouver jour, que ce soit chez lui ou ailleu: int une position plus en rapport avec s de connaissances et ses aptitudes. Seu >ur ment, son instruction lui permet! ®t précisément de rendre son travail pl m" rationnel, plus productif, partant pl 'a recherché, et comme conséquence, Up en obtiendra facilement un salaire pl ne élevé. Ceci sera particulièrement le c int dans les exploitations bien conduiti où le cultivateur s'entend à éconoii ser la main-d'œuvre par l'emp d'instruments et de machines perf< tionnés, qui lui permettent de rédu: bien souvent le nombre de bras et mieux rétribuer ceux qu'il occuï Comnie l'expliquait M. B. Dufresi au congrès annuel de la Société d'é< ns nomie sociale de Paris, en 1909, la i lution du problème consiste à recrul un personnel supérieur, capable d'i dépendance et de personnalité. U fa g pour cela traiter l'ouvrier agricole coi me l'ouvrier d'industrie. "Deux pri cipes ont présidé au recrutement et l'organisation de mon personnel : premier, fournir à l'ouvrier agricole ! avantages aussi complets que possil de la vie indépendante et du fo> i0~ dont iouit l'ouvrier d'industrie ; ce i-a_ trairement à la coutume conservt qui fait de l'ouvrier des campagr ' à une annexe, un surgeon de la fami ;re du patron, nourri, logé à la ferme, ■a" par suite n'ayant ni personnalité ni :a" berté ; ;lJ" ' ' Le second : fournir à cet ouvr! ' a. un salaire agricole mensuel suffisa -l!J; et proportionné à ses nécessités, al 3 qu'il ne soit pas incité, s'il en est c uo pable, à rechercher en ville ou da ij,° ies travaux de l'industrie, un débouc 1 ? plus lucratif. Pour retenir ou ramen a l'ouvrier de la terre, il faut le mie: payer, et la meilleure manière de fai \c est de lui assurer, à côté d'un salai rémunérateur, un logement familial. l'(, Quels que soient les voies et move K.'_ qu'on mettra en œuvre pour retenir 1 ;te ouvriers à la ferme, c'est en ce se on qu'il faudra agir. Certes, en Belgiqi sra et surtout en Flandre, la plupart d ne cultivateurs se rallient difficilement on cette manière de voir. Ils restent co vaincus que les ouvriers ne sont j u mais contents, qu'ils n'ont jamais e C2 sez, et comment veut-on que ceux q 3r restent imbus de ces idées d'un aut qq âge, s'empressent d'améliorer le se de ceux qu'ils occupent, souvent -js leur payant un salaire de famine? je Comme l'avoue M. Bouché, on ju •c un régime par ses résultats, et il poi [e' suit: "Quels sont, en Belgique, 1 eg ouvriers agricoles qui ont à la fois u n_ alimentation suffisante, saine et 'v ec riée, des vêtements décents et hygiéi n6 ques, une habitation salubre et confc eg table? L'infime minorité. Si l'on si ,as dans la vie l'enfant d'un ouvrier ag 10 cole, on constate avec ^quelle aff de géante fatalité le fils de cet homr minable, fruste et ignorant, refait ,n chemin parcouru par son père. Et i ls- voudrait que de génération à généi on tion, ces fils se résignent à leur tris n_ sort, en leur inculquant l'attacheme !e_ au sol et l'amour de la vie de la cai (je pagne. C'est d'une ironie trop amère L'organisation de bourses du tr ni- vail agricolesi, ayant surtout pour m: ne sion d'aider au recrutement des gag ve tes et des tâcherons, peut avoir d an avantages, aussi bien pour les cultiv lu teurs que pour la catégorie d nt ouvriers qui représentent la mai er d'œuvre nomade, mais elle n'appe li, tera pas non plus la solution chc ue chée. De même, la représentation d de ouvriers dans les comices agricoles ) ; à pourra jouer un rôle important, à cet n- heure, dans leur relèvement éconon nt que. Les fermiers, pas plus que 1 employeurs dans l'industrie, ne s re raient disposés à former, avec leu lu ouvriers, des comiceg mixtes, pour d ne battre en commun leurs intérêts so es vent diamétralement opposés. La me m talité du cultivateur, pas plus qi nt celle de ses ouvriers, ne s'accommod >r- raient guère de cette combinaison • ne certes très séduisante en principe -ns pour régler les rapports entre les dei se- parties en établissant des conditio-ne de travail, de rémunération et de st ri- bilité, de nature à concilier les int >r- rets réciproques, dans un esprit de co de corde et de soutien mutuel. Avant d'< arriver là, il faudrait commencer p ise orienter leur éducation vers cet o et jectif. En attendant due l'association se d ns vcloppe et que l'instruction professio

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Cet article est une édition du titre La Flandre libérale appartenant à la catégorie Culturele bladen, parue à Gand du 1874 au 1974.

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