La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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s.n. 1916, 01 Novembre. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Accès à 03 juillet 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/2f7jq0tr5x/
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NUMÉRO 98 NOVEMBRE 1916 PRIX DU NUMERO — Elastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite) LA LIBRE BELGIQUE J'ai foi dans nos destinées; un Pays qui se détend s'impose au respect de tous : ce pays ne périt pas! Dieu sera avec nous dans cette cause juste. ALBERT, Roi des Belges (4 août 1914). Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont imposés... et attendons patiemment l'heure de la réparation. A. MAX. FONDÉE LE 1er FÉVRIER 1915 Envers les personnes qui dominent par la force militaire notre pays, ayons les égards que commande l'intérêt général. Res-pactons les règlements qu'elles nous imposent aussi longtemps qu'ils ne portent atteinte ni à la liberté de no> consciences chrétiennes ni à notre Dignité Patriotique. Mor MERCIER. BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE — RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER ne se soumettant a aucune censure adresse télégraphique KOMMANDANTUR -- BRUXELLES bureaux et administration ne pouvant être un emplacement de tout repos, ils sont installés dans une cave automobile ANNONCES : Les affaires étant nulles sous ia domination allemande, nous avons supprimé la page d'annonces et conseillons à nos clients de réserver leur argent pour des temps meilleurs La chasse à l'homme. Depuis plusieurs jours nous assistons au plus douloureux et au plus scandaleux spectacle qu'il nous ait été donné de voir depuis le commencement d'une guerre que les Allemands poussent aux limites extrêmes de la barbarie. Nul n'ignore ce qui se passe en ce moment dans la région des étapes : Le Gouvernement allemand y offre aux chômeurs de tout âge du travail en Allemagne avec la promesse d'un fort salaire. Si les chômeurs refusent de trahir leur pays en acceptant les propositions de l'ennemi, les Boches changent de ton et, c'est le révolver au poing, qu'ils entassent dans des wagons à bestiaux nos compatriotes, qu'ils les mènent en exil, qu'ils les condamnent aux travaux forcés, à raison de 30 pfennigs par jour, juste ce qu'il faut pour crever de faim... Il n'y a pas à choisir : trahir ou mourir! Et l'on voit se vider petit à petit des provinces entières : On voit passer à la gare du Luxembourg des trains emportant les jeunes hommes du Tournaisis; à Berchem, on voit stationner un convoi bondé d'ouvriers venant des Flandres; partout on voit rouler des rames de wagons qui retentissent des cris de colère de ceux qui y sont enfermés comme des animaux et que l'on mène Dieu sait où. Que se soit en terre belge où en terre prussienne, CHAQUE HOMME QUI PART VA REMPLACER UN ALLEMAND QU'ON ENVOIE SE BATTRE... C'est là ce qui est criant d'injustice, contre quoi il faut protester, protester encore, protester toujours et quand même. Avec l'hypocrisie cauteleuse qui le caractérise, von Bissing a beau déclarer que pareils abus n'auront pas lieu sur le territoire du Gouvernement Général. IL N'EN FAUT RIEN CROIRE. On exige des municipalités les listes des chômeurs. La plupart s'y refusent. Honneur à celles qui comprennent que c'est là leur strict devoir. Pourquoi cette exigence, sinon pour ramasser à l'heure dite tous les hommes visés pour les razzias... Et pourquoi les promesses sinon pour nous empêcher de préparer la résistance. Mais nous ne nous laisserons pas tromper! Il y a eu déjà du sang répandu. Des Belges exaspérés ont tué des Allemands. Des Allemands ont tiré sur les Belges... J'espère, pour notre bon renom, que nos compatriotes ne se laisseront pas tous embarquer comme des moutons... La force de ces misérables est faite de notre faiblesse. Dans de pareilles conjonctures ia faiblesse est un crime de lèse-nation, une trahison... Il faut résister. Si on résiste, ils auront peur, car ces lourdauds sont les derniers des froussards QUAND ILS NE SONT PAS LE NOMBRE... Ils ont les armes, c'est vrai, mais nous pouvons être le nombre si nous n'oublions pas notre chère devise : L'union fait la force. Rappelons-nous Luttre et Malines. Sachons que la ténacité d'un peuple résolu, la force d'inertie sont une barrière contre laquelle s'est brisée la puissance de l'ennemi. Ne nous laissons pas intimider par les menaces. Notre grand Cardinal a dit : Obéissons aux prescriptions de l'autorité occupante tant qu'elles ne portent pas atteinte à notre dignité patriotique. Il s'agit maintenant de plus que cela; il s'agit de notre honneur, de notre devoir de Belges; il s'agit de ne pas trahir. Prière de faire ci A en croire nos ennemis, c'est un service qu'ils rendent au Pays en enlevant les chômeurs, ils le soulagent. C'est aussi pour rendre service aux.Banques qu'ils les ont soulagées de quelques centaines de millions... C'est pour la prospérité de l'industrie qu'ils font main basse sur les machines, les marchandises. En paralysant le commerce, ils font des chômeurs et plus il y a des chômeurs plus ils chauffent de locomotives pour les emmener. Tout se tient. Souvenez-vous, jeunes gens, hommes faits, qu'on tente par l'appât des salaires ou qu'on appelle, la menace à la bouche. Souvenez-vous qu'à quelques kilomètres d'ici vos frères ou vos fils versent leur sang pour nous rendre la liberté... Que leur direz-vous, le jour où ils rentreront meurtris et glorieux, au bruit des tambours, des clairons et des cloches, que leur direz-vous?Oserez-vous leur dire : « Pendant que tu luttais pour reconquérir notre sol natal, j'étais moi, la pelle à la main, dans la tranchée que je creusais fiévreusement pour que mes amis les Allemands pussent s'y fortifier à l'aise... » « Pendant que tu en descendais un, moi j'en remplaçais un autre... » « Pendant que tu visais, moi je préparais contre toi des munitions... » « Pendant que tu saignais, que tu souffrais, que tu espérais, moi je forgeais contre toi l'arme destinée à t'achever... » Oseras-tu leur dire tout cela? Ils te pardonneront de ne pas avoir pris ta part de leur tâche; mais de les avoir trahi? jamais. ❖ H: Alors, mon ami, mon frère, au nom de ton Dieu, au nom de ton Roi, au nom de ton Pays, au nom de la Liberté, fuis, s'il en est encore temps, la honte de devoir servir l'ennemi. S'il est trop tard, résiste : S'ils t'offrent de l'argent, jette-le leur à ia face! S'ils veulent t'enlever de force, défends-toi si tes poings sont solides. Et si tu dois mourir, meurs, mais meurs libre1 Fidelis. Pauvres arguments. Le Bruxellois n'a pas encore renoncé, après les pitoyables plaidoyers des Norden, Rosenberg, Reichmann et autres Krebs, à défendre la mauvaise cause des Allemands dans la question de la neutralité belge. Il cherche parfois à tirer argument de l'opinion de généraux français qui envisagèrent et même, selon lui, préconisèrent la violation éventuelle de la Belgique par la France. Pauvre argument! d'abord la France n'a pas écouté ces mauvais conseils et — supposition absurde — eussions-nous été trahis par tous nos garants que le crime de l'un n'excuserait pas celui de l'autre. D'autres fois, ce cher Marc de Salrn (à moins que ce ne soit l'un de ses copains) va chercher ses arguments dans les ouvrages des militaristes belges qui n'avaient pas confiance dans les traités et criaient casse-cou à leurs compatriotes trop confiants. Plusieurs de ces ouvrages prédisent la guerre actuelle, c'est exact; quant à défendre la thèse de Marc de Salm comme celui-ci le prétend et à absoudre les Allemands, c'est autre chose. De ce qu'on juge bon de se mettre en garde contre un voisin que l'on croit capable de devenir brigand et voleur, il ne s'en suit pas qu'on déclare ce brigand un honnête homme et un « loyal adversaire » lorsque ses actes vous prouvent que votre défiance était justifiée. rculer ce bulletin.

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Cet article est une édition du titre La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique appartenant à la catégorie Clandestiene pers, parue à S.l. du 1915 au 1918.

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