La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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s.n. 1916, 01 Decembre. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Accès à 18 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/0g3gx45q4x/
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NUMÉRO 103 DEUXIÈME ANNÉE DÉCEMBRE 1916 PRIX DU NUMÉRO — Élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite) LALIBRE BELGIQUE J'ai foi dans nos destinées ; un Pays qui se défend s'impose au respect de tous: ce pays ne périt pas! Dieu sera avec nous dans cette cause juste. ■'** ALBERT, ROT DES BELGES (4!août 1914). Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont imposés... et attendons patiemment l'heure de la réparation. A. Max. FONDÉE LE lor FÉVRIER 1915 Envers les personnes qui dominent par la force militaire notre pays, ayons les égards que commande l'intérêt général. Respectons les règlements qu'elles nous imposent aussi longtemps qu'ils, ne portent atteinte ni à la liberté de nos consciences chrétiennes ni à notre Dignité Patriotique. Mgr. MERCIER. BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE — RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER NE SE SOUMETTANT A AUCUNE CENSURE Aux Représentants des Nations neutres Messieurs, Permettez-moi cette nouvelle requête. L'ombre et la nuit nous enveloppent; ce n'est que par surprise que nous parviennent certains détails des cruautés qui se commettent journellement à quelques lieues de nous ; quant aux nouvelles de l'étranger, nous en sommes privés ou plutôt nous n'en connaissons que ce que l'Autorité allemande veut bien nous laisser parvenir; nous n'entendons donc que la répercussion du mensonge. Nous croyons savoir, cependant, que les nations neutres ont pris en mains la défense de nos esclaves. La diplomatie de vos nations n'est pas restée inerte, dit-on, elle remplit son devoir. Et, dans notre prison, cette nouvelle pénètre comme un petit rayon de lumière qui nous réjouit, nous encourage, nous invigore. Malgré tout, les rafles continuent autour de nous ; la liberté la plus sainte, celle qui est à la base de la famille, continue à être odieusement foulée aux pieds; et nulle part l'Autorité allemande ne met encore un terme à ses abominations; elle poursuit la série de ses crimes avec un souverain mépris des efforts de vos gouvernements, agissant à peu près comme si ces efforts étaient inexistants. Pendant que l'action diplomatique de vos gouvernements se poursuit, cette Autorité inonde l'univers de communications officielles et officieuses qui sont autant de faussetés. Vous connaissez, Messieurs, — vous avez eu l'occasion de connaître — la mentalité de nos bourreaux. Elle est faite de perfidie et de fourberie; le cerveau allemand a la bosse de la cruauté, et aussi celle du mensonge. Les communiqués allemands sont des modèles inégalables de mensongère perfidie, et l'assurance et le cynisme qu'ils y étalent déconcertent, et — qui sait! — peut-être en imposent au monde extérieur, qui n'est pas, comme vous, le témoin journalier de leur astuce; ils ont l'art de couvrir leurs crimes d'un voile qui en cache l'intention et l'horreur; bien plus, ils les présentent avec des dehors tels, qu'ils semblent des mesures de protection et de défense prises dans l'intérêt de ceux-là mêmes qui en souffrent et en meurent. C'est assez vous dire, Messieurs, qu'une simple protestation des pays neutres ne peut suffire. Pour être efficace, elle doit pouvoir avancer des preuves irrécusables, capables de mettre à nu l'esprit de mensonge de nos oppresseurs. Ces preuves, Messieurs, les possédez-vous? Vos gouvernements les possèdent-ils? Le monde les connaît-il? A voir l'obstination de nos maîtres, j'en doute. C'est pourquoi je me permets humblement de vous indiquer le moyen de les obtenir. Sans doute, vous recevez et enregistrez soigneusement des témoignages : ces témoignages peuvent être énervés par des faux-témoignages produits en sens opposé. Il faut que vous voyiez par vous-mêmes, que vous palpiez vous-mêmes le crime, là où il se commet, et pour cela une enquête s'impose, officielle, contradictoire, impartiale, complète, faite en toute liberté, établie par les deux parties intéressées, présidée et garantie par des personnalités neutres que nulle suspicion ne peut attendre. Cette enquête, nous vous supplions de la faire. J'accuse l'Autorité allemande de faits graves, entachant son honneur, contraires à la justice et au droit international. Je l'accuse de mensonge, lorsqu'elle prétend ne réduire en esclavage que ceux qui ne veulent pas travailler, « qui ont horreur du travail », ainsi que ceux qui sont acculés à un chômage involontaire. J'affirme que la rafle allémande ne fait nulle distinction entre chômeurs et non-chômeurs. Pour se justifier, elle ne peut arguer du refus des admininistrations belges de lui livrer la liste des malheureux sans-travail. Elle n'a aucun droit d'attenter à la liberté du travail et elle commet en principe une souveraine illégalité en appliquant les édits immoraux qu'elle a promulgués: en d'autres termes, elle commet un crime essentiel. L'aider sous n'importe quelle forme dans l'accomplissement de ce crime, serait s'en rendre complice. Si donc l'Autorité occupante veut perpétrer son forfait, qu'elle le fasse dans la mesure de ses propres moyens; nous ne pouvons nous y opposer d'une manière active, nous ne voulons y coopérer d'une manière passive. J'accuse l'Autorité allemande de mensonge, lorsqu'elle proclame urbi et orbi que les Belges déportés ne sont pas astreints à des travaux d'utilité militaire. Indirectement ils y coopèrent tous en libérant des ouvriers allemands propres au service. J'ajoute que directement un grand nombre de nos esclaves sont forcés de s'adonner à ces travaux, en creusant des tranchées, en travaillant aux voies ferrées et aux trains, en confectionnant des produits utiles à l'armée, etc.; l'enquête poussée assez loin le démontrera. J'accuse l'Autorité allemande de mensonge, lorsqu'elle affirme qu'elle n'emploie, pour certains travaux contraires à l'honneur et aux intérêts de leur patrie, que des ouvriers belges qui volontairement, librement, exécutent cette infâme besogne. J'affirme que déjà les preuves existent, et j'en signale une : parmi les déportés il en est qui, impotants ou malades, ont été renvoyés dans leurs foyers; parmi ces rapatriés, il en est qui, sous la foi du serment, affirment qu'ils ont été parqués avec leurs compagnons valides, par des froids intenses, dans des locaux insalubres et malpropres, sans autre nourriture qu'un morceau de pain infect, soumis à la plus déprimante des conditions; dans ces taudis, un officier venait journellement demander quels étaient les hommes disposés à signer l'engagement du travail. L'interrogatoire des prisonniers-ouvriers prouvera que nombre de ces malheureux qui se sont résignés à cette signature se trouvaient dans un état de démoralisation tel qu'ils ne disposaient plus de leur libre arbitre; d'autres ont été réduits à l'inconscience de leurs actes par des assurances mensongères : l'enquête, qui garantira à ces infortunés la liberté de la parole et dissipera la terreur de représailles, confirmera la véracité de mon accusation. L'enquête contradictoire que je vous suggère, Messieurs, s'impose; par elle vous serez non plus des récepteurs de témoignages, mais des témoins mêmes; sans elle, vos gouvernements seront désarmés devant l'esprit de mensonge métho-

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Cet article est une édition du titre La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique appartenant à la catégorie Clandestiene pers, parue à S.l. du 1915 au 1918.

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