La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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s.n. 1916, 01 Octobre. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Accès à 03 juillet 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/3b5w66b396/
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NUMÉRO 96 DEUXIÈME ANNÉE OCTOBRE 1916 PRIX DU NUMERO — Élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite) LA LIBRE BELGIQUE J'ai foi dans nos destinées; un Pays qui se défend s'impose au respect da tous : ce pays ne pîrit pas! Dieu sera avec nous dans cette cause juste. ALBERT, Roi des Belges (4 août 1914). Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont imposés... et attendons patiemment l'heure de la réparation. A. MAX. fondée le 1er février 1915 Envers les personnes qui dominent par la force militair^ not, e pays, ayons les égards que commande l'intérêt général. : es-p3ctons les règlements qu'elles nous imposent aussi longtemps qu'ils ne portent atteinte ni à la liberté de nos consciences chrétiennes ni à notre Dignité Patriotique. mgr mercier. BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE — RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER NE SE SOUMETTANT A AUCUNE CÈNSURE ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE KOMMANDANTUR -- BRUXELLES BUREAUX ET 'ADMINISTRATION ne pouvant être un emplacement de tout repos, ils sont installés dans une cave automobile ANNONCES : Les affaires étant nulles sous la domination allemande, nous avons supprimé la page d'annonces et conseillons à nos clients de réserver leur argent pour des temps meilleurs. La mesure est comble. Si le sujet n'était pas aussi grave, la comédie que jouent les Allemands depuis le 4 Août 1914 pour justifier devant le monde leurs multiples violations du droit des gens, serait vraiment divertissante. Leurs vaines tentatives pour mettre une apparence de légalité dans l'organisation du pillage des provinces occupées et dans la forme de leurs arrêtés iniques sont absolument grostesques. Qui espérez-vous donc encore tromper, Messieurs nos maîtres? Pourquoi tant d'ambages? Vous vous donnez réellement trop de peine pour peu de résultat. De grâce ne faites donc plus tant de façons. Pour les millions des banques que vous aviez envie de subtiliser, point n'était besoin d'invoquer ce ridicule prétexte qu'a été votre soudain souci de voir mieux administrer cet argent ♦ improductif ». Et lorsque vous avez trouvé bon de faire travailler de force les populations du Nord de la France, pourquoi toutes ces explications embrouillées et contradictoires? Pourquoi, à propos de cette violation flagrante de la liberté, invoquer une fois de plus les Conventions de La Haye? Nous connaissons maintenant à suffisance votre maîtrise dans ce genre d'exercice qui consiste à donner à ces conventions une élasticité telle, que commentées et amplifiées par vous, elles finiraient par légitimer tous les crimes! Franchement, à cette hypocrisie nous préférions encore votre cynisme des premiers jours. Vous allez maintenant — la chose est officielle et a déjà été exécutée en maints endroits — appliquer partout le régime de la contrainte à nos ouvriers chômeurs et particulièrement, parmi ceux-ci, aux jeunes gens appelés au service. Dites donc tout uniment que l'Allemagne manque d'hommes et de bras et que vous vous moquez des Conventions de La Haye comme d'un simple traité de neutralité, ce sera plus franc. Mais, s'il vous plaît, ne cherchez pas à nous prouver que vous avez le droit d'attenter à la liberté de nos ouvriers sous prétexte que les chômeurs sont un danger pour l'ordre public auquel le gouvernement allemand en Belgique a le devoir de veiller! Balivernes que tout cela! Nous ne sachions pas que l'ordre public ait été troublé jusqu'ici de ce fait et nous croyons au contraire qu'il pourrait l'être plutôt par les nouvelles mesures que vous prenez. Le Comité national de secours, les administrations publiques, les oeuvres privées ont depuis le début de ia guerre cherché et réussi dans une large mesure à soulager la misère des ouvriers. Nous ne sachions pas que personne ait manifesté le désir de voir cesser cet état de choses, ni que ceux qui pourraient craindre de voir un jour retomber ces charges sur eux, aient protesté contre ces dépenses. Dès lors, de que! droit voulez-vous nous forcer — nous Belges — à travailler contre notre pays? Car il ne s'agit pas ici de la liberté des chômeurs comme voudraient le faire croire vos organes attitrés. Les ouvriers mauvais patriotes ou inconscients du mal qu'ils commettaient ont toujours été libres d'aller où bon leur semblait. Au contraire la liberté qui nous a été refusée, c'est celle de leur dire tout haut notre façon de penser et de lutter contre la propagande mensongère et malsaine de vos agents. Sous peine d'amende ou de prison, il a été interdit aux patrons et à tous de donner même un conseil à des ouvriers ou de tâcher de leur faire comprendre la gravité de leur acte à ceux qui s'étaient laissés convaincre par les agents à votre solde. Malgré le zèle — bien payé - de ceux ci, malgré la misère, malgré vos offres alléchantes, le nombre des ouvriers qui ont eu la faiblesse de succomber a été proportionnellement bien minime puisque vous :s voilà obligés de recourir à la contrainte par la famine et la force, e Honneur soit rendu ici à la fermeté et à l'endurance de la population ouvrière belge! e Ne croyez pas non plus, Messieurs nos maîtres, que nous allons ;t ajouter foi à votre promesse de ne pas obliger vos nouveaux pri-5. sonniers à des travaux de guerre. Déjà la Gazette de Cologne ? parle de carrières et d'usines à coke et elle ajoute que ces exploi-e tations n'ont aucun rapport avec la guerre! Alors, les pierres et e le gravier que nos hommes extrairont ne seront jamais employés aux travaux de défense; le coke ne sera jamais envoyé dans aucune r, fabrique de munitions! A qui le ferez-vous croire? e Et d'ailleurs, quand nous pourrions compter sur vos promesses, quelle importance auraient-elles en réalité? Il resterait toujours cette ■s vérité évidente et incontestable : is TOUT BELGE QUI TRAVAILLE POUR L'ALLEMAGNE OU I- EN ALLEMAGNE, que ce soit dans un bureau, une usine ou à la i- campagne, TRAVAILLE CONTRE SA PATRIE, car il permet à un e ennemi de partir pour le front ou à un ennemi (ou une ennemie) >s de travailler dans le^ usines de guerre et dans les ateliers mili-ir taires. DE TOUTES FAÇONS, IL SERT L'ALLEMAGNE DIREC-t TEMENT OU INDIRECTEMENT ET FORGE LES ARMES QUI Î- FRAPPERONT SES FRÈRES OU LEURS ALLIÉS (1). Le comble enfin, dans ce débat scandaleux, c'est que le Secré-;é taire d'Etat Hellferich a osé en plein Reichstag, comparer la con-la trainte allemande à la loi anglaise sur les munitions qui a, dit-il, ii « donné naissance dans la "libre Angleterre, pour les ouvriers i- britanniques au travail forcé à peine déguisé ». ie II faut être Allemand pour avoir l'audace de comparer deux cas n aussi diamétralement différents : D'un côté une loi qui oblige des t, hommes à travailler pour leur pays tout comme les lois militaires ;r allemande, française ou belge obligent les citoyens à prendre les it armes pour sa défense; de l'autre des arrêtés contraignant des d Belges, des Français ou des Russes à travailler contre leur patrie. Une mesure aussi cruelle dépasse tout ce qu'on peut imaginer de ;i plus odieux, de plus inique, de plus contraire au Droit et à la àt Liberté. Helbé. Une situation révolutionnaire. Une dépêche du W. B. en date du 12 octobre porte : « Berlin. — Le Secrétaire d'Etat Hellferich a exposé à la Commission centrale du Reichstag que, dans les régions occupées et dans l'intérêt même de ces régions, on ne peut plus renoncer à utiliser la main-d'œuvre non employée. Il donna en exemple la loi britannique concernant le travail des munitions par laquelle l'Angleterre, pays de liberté, a institué d'une façon à peine déguisée le travail forcé pour les ouvriers anglais. Il ajouta que les décisions prises par l'Autorité allemande qui d'ailleurs ne dépassent pas le droit des gens doivent être envisagées à la lumière des circonstances spéciales de la guerre. Le Directeur du Ministère, Dr Sewald, a expliqué l'arrêté relatif aux régions occupées qui permet de faire travailler par la contrainte les personnes secourues par l'assistance publique ou entretenues aux frais de l'Etat. Cet arrêté concerne les régions occupées de la Belgique et de la France ainsi que celles de l'Est (Pologne). > % (1) De plus en plus les grandes fabriques d'armes, de canons et de munitions envoyent à l'armée leurs ouvriers aptes au service. De telles mesures ne sont évidemment possibles qu'en remplaçant ceux-ci, non par des Belges — ce qui serait une imprudente sottise — mais par des ouvriers allemands d'autres fabriques, lesquels ouvriers sont à leur tour remplacés par des Belges. Prière de faire circuler ce bulletin.

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Cet article est une édition du titre La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique appartenant à la catégorie Clandestiene pers, parue à S.l. du 1915 au 1918.

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