La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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s.n. 1917, 01 Fevrier. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Accès à 30 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/p26pz52r7s/
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Numéro Ut TROISIÈME ANNÉE FÉVRIER I»I7 PRIX DU NUMÉRO — Élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite). LA LIBRE BELGIQUE y 1.1 fol «Uns m os 4a«tiaées; un Pay» ^ui »e Ucieml s'i«|)u« au r aspect de tous : ce pays ne périt pas I Dieu sera avec aeus ëaaa cette «*us« juste. Alscct, R»i des Belles (4 août IJI4I. «Acceptons pr«Tisoir«moat les sacrifices qui nous «ont imposes... et atteadaas patiemmeat l'heure de la réparation. A. Mai. FONDÉE LE 1" FÉVRIER 1915 inver» les persoanes qui dominent par la tvree tsilitair* notre pays, ayons les égards ^ue commande l'intérêt général. Respectons les règlements qu'elles aous imposent aussi longtemps qu'ils ne portent atteinte ai 1 la liberté de nos consciences chrétiennes ni à notre Dignité Patri*-tifiu. Mi» Merci si. UN PEU D'HISTOIRE Dans les récentes notes allemandes au sujet de la paix, les ^représentants des Puissances centrales ne se sont pas fait faute -fle répéter leurs mensonges à propos des origines de la guerre; ils ne rougissent pas de dénaturer les faits notamment, en ce -3|ui concerne la Serbie et sa responsabilité dans le crime de -Serajevo. Nous trouvons dans le « Veuvage de la Vérité » de M. Prûm, livre bien documenté et écrit avec conscience, une 4tude très intéressante du rôle de la Serbie au début de la •guerre. Nous en détachons ce qui suit : » Le double assassinat de Serajevo du 26 juin 1914 futl'oc-• » casion pour commencer la guerre. Mais ii n'en tut pas la •.» cause. En effet, il est actuellement acquis, comme suite à la ,» déclaration restée sans démenti, de Giolitti à la Chambre ■» italienne, que déjà une année avant le meurtre de l'Archiduc-» héritier, l'Autriche a voulu déclarer la guerre à la Serbie et m qu'elle en a informé le Gouvernement italien te 9 août 1913. » M. Prûm, après avoir avoué que, lui-même, influencé par sa sympathie pour l'Autriche et par la presse germanique, il a «yu à la complicité de la Serbie dans le crime de Serajevo et partagé l'opinion allemande, déclare ensuite : » Actuellement en nous basant sur les pièces authentiques publiées, nous nous voyons pourtant forcés, en examinant » les choses impartialement de reviser notre jugement sur la ■» Serbie. Toute la presse se fit l'écho du bruit, et les diplo-» mates serbes s'en plaignirent (Livre bleu n°s 11 et 12), qui » attribua à des sujets serbes le double assassinat de Serajevo, » alors qu'en réalité les auteurs étaient bosniaques, c'est-à-dire » sujets de la monarchie dualiste. Ces criminels étaient, il » est vrai, dominés par des idées pan-serbes et soutenus par » des sujets serbes. » Peut-on rendre responsable le gouvernement serbe de ce mouvement pan-serbe? M. Prûm soutient que non et le prouve. 21 soutient également que l'Archiduc-héritier était aimé des Serbes autrichiens et même des Serbes de Serbie. » Le procès intenté aux meurtriers de l'Archiduc ne révéla •» absolument rien qui fut compromettre en quoi que ce soit la Serbie ou les Serbes, le gouvernement ou le peuple serbe » dans son ensemble. Mais par contre, les débats ont fourni ■» la preuve que François-Ferdinand fut une des nombreuses ■» victimes dt l'anarchisme. » Les deux assassins étaient en effet sujets autrichiens. » » Sans doute, au cours de la procédure il a été établi que » les meurtriers entretenaient des relations avec le major serbe » Tankovic e le fonctionnaire Ciganovie. Il a été établi encore « que ceux-ci ont fourni à Belgrade les armes fatales Cepen-i» dant il n'a nullement pu être prouvé que ces complices des » assassins, qui furent peut-être les instiga'eurs du plan du » crime, aient été en relation avec le monde officiel serbe ou » avec lf Gouvernement d« ce pays. Les coupables étaient » membres de sociétés secrètes et, à ce titre, ennemis du » gouvernement serbe » » 11 résulte des débats du procès que les accusés combat-» talent le gouvernement serbe dans la presse étrangère et » prenaient sous leur protection les anarchistes qui se propo-■» saient d'assassiner le Tsar. » » Ce n'est donc ni la Russie ni la Serbie qui doivent être » rendues responsables de l'abominable crime, mais bien Fa-» narchisme, ennemi juré du tsarisme. » Les allemands ont été jusqu'à prétendre que le prince héritier de Serbie se trouvait parmi les instigateurs du crime. » C'est là, dit M Prûm, une accusation terrible qu'aucune » preuve n'étaie et qui doit donc être rejetée comme une pure » calomnie. Dans un court mémoire joint à l'ultimatum autri-» chien à la Serbie, les causes de suspicion contre les sujets » serbes prétendûment découvertes par l'enquête autrichienne, » sont mentionnées. Elles comportent six points et énoncent, » peut-on dire, tout ce que l'Autriche pouvait apporter à charge » de la Serbie. Aucun de ces po nts ne permet cependant de » conclure à une complicité du prince héritier de Serbie tk » même au fait qu'il ait eu connaissance du complot. » Quant à l'ultimatum lui-même, l'auteur du Veuvage de la Vérité, en parle comme suit : » Ce fut le 24 juillet que la note autrichienne fut communi-» quée aux puissances européennes — sans toutefois que le » Gouvernement autrichien y ajoutât les preuves des accusa-» tions proférées et le 25 juillet la presse européenne le re-» produisit. On sait l'étonnement que provoquèrent partout » auprès des Gouvernements comme dans le public, tant le » contenu extraordinaire que la forme grossière de cette note. » Voici en quels termes un haut fonctionnaire de la justice » américaine, James Beck, apprécia l'ultimatum autrichien : » Pas n'est besoin même de la moindre preuve, pour convain-» cre n'importe quel homme raisonnable, de la brutalité de ta » formule et de l'injustice «les exigences de l'ultimatum que » l'Autriche adressa à la Serbie. Il serait extrêmement difficile » de découvrir dans l'histoire un document plus blessant, do-» cument dont l'injustice est aggravée par la courte durée dt» » délai accordé à la Serbie » Un délai de 48 heures lui fut accordé pour décider, si elle » consentirait à faire du tort à sa souveraineté et à reconnaître » en fait avoir pris part à un crime qu'elle a toujours combattu. .. » Il n'y a aucun doute qu'en cette conjoncture PAutriche-» Hongrie n'ait agi de concert avec l'Allemagne. Cette opinion » se confirme par le fait que, le jour où l'ultimatnm fut lancé, » le chancelier de l'Empire allemand chargea les diplomates » allemands à Paris, Londres et St-Petersbourg de dire aux » gouvernements anglais, français et russe que : « vu l'état » des choses, la manière d'agir aussi bien que les exigeances » du Gouvernement austro-h ngrois ne peuvent qu'être ap-» prouvées » (Livre blanc allemand Annexe 1 B) Donc » l'Allemagne a approuvé l'ultimatum de l'Autriche; il est donc » évident aussi qu'elle avait eu connaissance de son contenu. » La Serbie eut conscience de la responsabilité qu'elle allait assumer par sa répo tse. Quelle fut son attitude en face de la brutalisé autrichienne? » La note serbe, dit M. Prûm, qui reproduit le document en » entier, fut conçue dans un esprit aussi conciliant que possible » et, en Europe on nourr'ssait généralement l'espoir qu'elle » obtiendrait le maintien de la paix. » La Serbie accédait à presque toutes les exigences du » royaume voisin ; eile se déclarait prête de livrer à la justice » tout complice, convaincu d'avoir pris part au meurtre et » ce'a, sans considération de rang ou de position; el e s'en-» gageait a faire publier dins le Journal officiel et à com-» mutiiquer à l'armée les déclarations demandées, à introduire :Jr ère de faire ci'cuier ce bulL tin.

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Cet article est une édition du titre La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique appartenant à la catégorie Clandestiene pers, parue à S.l. du 1915 au 1918.

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