La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1256 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1916, 24 Juin. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 06 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/b56d21sg2j/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

LA MÉTROPOLE ONE PEWNY Cinq CENTIME* I f ;DS. VIJF CENT : DIX CEHTIMEI PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancsry Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sfa. Etranger : 1 mois, 4 sfa. ; 3 mois, 3 î si 23ME ANNEE SAMEDI 24 JUIN 1916 No. 175 I LA GRANDE GUERRE 1 VAUX ET SOUVILLE MACKENSEN EN RUSSIE LA CRISE GRECQUE RESOLUE f La bataille de Verdun a repris avec ,meur. Les Allemands cherchent rhain-llenant à atteindre la ville par deux routes; d'une part, par le nord, en s'avan-can't contre Thiaumont, d'autre part par le nord-est, en poussant contre Souville. {! [ Dans ce dernier secteur leur attaque de [mercredi à minuit, en les portant jusque dans l'intervalle compris entre le 'bois Fumin et le bois de Chanois, les a 'rapprochés à moins de deux kilomètres du fort. Ces deux petits bois couvrent les 'pentes qui dévalent du fort de Vaux vers h vallée dominée par Souville. Les Al-I [lemands s'avancent probablement par [deux routes, au nord, celle qui descend du village de Vaux et passe à l'ouest du fort de Souville; au sud, celle qui conduit du fort de Vaux à la fontaine de Tavan-nes. L'assaut de Souville serait une tâche [extrêmement périlleuse, car la position est dominante, elle se trouve à une altitude de 388 mètres et elle est soutenue en outre par les feux croisés de Froide-terre, de St-Michel et de Tavannes, mais on sait par l'expérience du Mort-Homme que les Allemands ne reculent devant aucun sacrifice pour s'assurer un succès. Il est satisfaisant de noter que par une vive contre-attaque effectuée jeudi après-midi I [les Français ont pu réoccuper " la plupart " des éléments dans lesquels l'ennemi avait pris pied pendant la nuit entre Fumin et Chanois, mais il est évident par l'exametî même des lieux du combat que, I idepuis la prise de Vaux-fort, les Allemands ont fait des progrès lents, mais sensibles vers le sud. Par contre, leurs efforts contre Thiaumont restent vains, mais les termes mêmes du communiqué français au sujet de la violence " inouïe du bombardement dans ce secteur montre ique l'ennemi y a concentré une quantité exceptionnelle d'artillerie lourde. Comme, d'après le Times, ils possè-jfat toujours une supériorité marquée pur ce point, qu'ils conserveront sans 'doute encore pendant quelques semaines, il n'y a pas à cacher que la situation devant Verdun continue à rester critique, Il faut noter aussi que les duels d'artillerie sont maintenant " intenses I en Woevre, au pied des hauts de Meuse, et que les Allemands ont de nouveau échoué dans une attaque sur la rive gauche entre la cote 304 et le ruisseau de fBéthincourt. De ce côté, les Français maintiennent leurs positions avec une grande efficacité et ne paraissent vouloir permettre aucune menace, même lointaine, contre leurs lignes de communication.M, La guerre aérienne a été très active j jeudi. Les Français ont descendu quatre [aéroplanes et en réponse au bombarde-I went aérien des villes ouvertes de Bar-ie-Duc et de Lunéville, ils ont lancé 18 kombes sur Trêves, 40 sur Karlsruhe et $ sur Mulheim, effectuant de grands dégâts aux établissements militaires. Sur le front britannique, les Allemands, aPfks avoir fait sauter une très grande ®lne près de Givenchy, pénétrèrent dans 'f*s tranchées anglaises, à la faveur d'un "nibardement sur un frc>nt Peu étendu. "s en furent immédiatement expulsés f* fortes pertes par une contre-attaque es Fusiliers royaux gallois. Une communication du grand quartier général Wannique montre que les Anglais sont I P^éts à prendre l'offensive malgré la su-I Per!orité allemande n artillerie de gros [calibre. I 1('v^"emagne, dit cette communication, I Js auSmenter constamment le poids du | 'a' et la quantité d'obus contre la ligne 'annique. Jusqu'à quel point cela influen-^■t-i! les perspectives d'un grand mouve-."t lorsqu'on jugera le moment venu de 'PP'-r un ^ coup . décisif ? t'tte action allemande signifie manifeste-.. 1 une puissance augmentée de résistan-■ ma|s en mgme tempS eue est accom-ift" ' (' une perte correspondante de mo- Ur î°!s 1ue la ligne craquera et que y c", , ® obtiendront le recul de l'ennemi i' U1"c' sentira le handicap de ses ar-jf, M est futile de dire que la mê- Oucïr s'appl'<ïue aux forces britanniques. 0 que puisse être la politique mili taire du moment, les Anglais ont depuis longtemps cessé de se considérer comme un côté défensif. Une infanterie brisée peut toujours se retirer sur des positions préparées à l'avance, mas il faut beaucoup de temps pour rassembler et faire manœuvrer les canons lourds. En réalité, la mitrailleuse est un obstacle beaucoup plus dangereux pour une avance que les plus gros obusiers possédés par les Allemands. La bataille du saillant de Lutsk se poursuit, avec vigueur, mais n'a conduit jusqu'à présent à aucune décision. Dans la région de Gruziatin ( sur la Styr, à 15 kilomètres à l'ouest de Kolki) les Russes ont repoussé avec d'énormes pertes pour l'ennemi une attaque allemande en formation serrée; à l'ouest de Sokul (sur la Styr, près de la route Lutsk-Kovel) ils ont contre-attaqué, capturant 600 prisonniers et des mitrailleuses, mais sans gagner de terrain. Sur le Stokod, près de Svidniki, la lutte continue et il semble que Brusiloff ait nettement maintenu ses positions. Les Russes reconnaissent franchement qu'ils n'ont pas fait dans ce secteur plus de 200 prisonniers parce que leurs soldats, exaspérés par l'emploi allemand de balles explosives, n'ont pas donné de quartier. Sur la Strypa, la situation demeure généralement inchangée. A Hajworonka (nord de Buczacz) les Russes ont enlevé quelques tranchées ennemies. En Bukovine, l'extrême aile gauche russe continue à poursuivre l'ennemi. Elle a occupé la ville de Radautz (50 kilomètres au sud de Czernovitz) et capturé un millier d'hommes. La cavalerie russe paraît s'être avancée jusqu'à 80 kilomètres au sud de la Pruth, mais comme nous l'avons déjà dit, cette avance ne saurait modifier la situation stratégique générale. La route des Russes est le couloir de la Galicie et ils ne sauraient s'y engager avant que la résistance germanique ne soit brisée plus au nord. D'après certaines nouvelles, Mackensen aurait pris le commandement général des opérations de l'ennemi sur le front russe du sud et à Pétrograde des critiques militaires croient qu'il cherchera à mettre en ligne la fameuse " phalange " dont il dirigea les coups de bélier sur la Dunajitz et en Serbie, mais ils estiment que la formation d'un tel corps est impossible sans l'envoi de renforts importants tirés des fronts français et autrichien.Sur le front russe du nord, des attaques allemandes ont été repoussées près de Poneviezh, de Dubatovka, et de Kre-vo. C'est sans doute pour cela que Berlin leur donne le nom d'" entreprises de patrouilles "! Pour le reste, les communiqués ennemis ne parlent que d'attaques russes repoussées. Le nouveau chef du cabinet grec, M. Zaïmis, a accepté les quatre demandes présentées dans la note collective signée par la France, le Grande-Bretagne et la Russie et appuyée par l'Italie, à savoir : 1. Démobilisation générale effective; 2. Dissolution immédiate de la Chambre; 3. Elections générales (en août) avec ministère responsable remplaçant le cabinet d'affaires provisoire et assurant aux Alliés une neutralité bienveillante; 4. Démission des officiers de police hostiles. La note laisse nettement entendre que les Alliés sont au courant des intrigues gréco-bulgares. La répercussion en Roumanie La rapidité et l'étendue des succès remportés par les Russes en Bukovine et en Vo-lhynie, sur les Austro-Allemands, ont littéralement stupéfié les milieux germanophiles roumains. Les organes à la solde de l'Allemagne s'efforcent de discuter les chiffres donnés par les communiqués officiels russes et de présenter la déroute autrichienne comme un simple recul stratégique que la Politique compare " à la grande victoire française qui précéda et rendit possible la victoire de la Marne Les milieux officiels restent impénétrables et il est impossible de préjuger, en quoi que ce soit, de la répercussion que la victoire russe aura sur les décisions roumaines. A l'œuvre ! Il est temps M. Hughes, premier ministre d'Australie, qui mit une vigueur admirable à débarrasser complètement son pays de la pieuvre allemande, a prononcé à Mansion House un discours conforme aux vœux de la Conférence de Paris et au programme que nous défendons. Nous' ne relèverons dans ce discours que quelques phrases à méditer : Nous ne nous sommes pas demandé si VAustralie aurait un avantage an point de vue commercial en prenant les mesures conformes à notre politique (d'exclusion), mais seulement si cela était nécessaire ou désirable dans l'intérêt non seulement de l'Australie mais encore de l'Empire. Combien cela est encore plus vrai pour nous qui sommes un petit pays voisin immédiat de l'Ogre. Ce que pensent (les opposants) réellement quand ils disent que ce serait le suicide pour l'Angleterre de ne pas permettre à l'Allemagne de " dumper " ses marchandises en Angleterre après la guerre, c'est que cela affecterait leur poche Plusieurs d'entre eux sont les agents de l'Allemagne et maintenant, pendant la guerre, ils sont les défenseurs des intérêts allemands en Angleterre. Ils font partie intégralement de la grande organisation allemande.Naturellement, la domination économique de l'Allemagne n'eût pas été possible si son organisation n'eût pas compris plusieurs des citoyens influents du pays... Je ne veux pas inclure pour l'instant tous ceux qui s'opposent aux changements qui vont survenir, parmi ces personnes. Plusieurs sont esclaves d'une simple doctrine, d'autres sont dupes de personnes intéressées. Nous devons approuver les résolutions de la Conférence de Paris en tendant tous nos efforts pour leur donner de l'effet sans délai. Je crois que par elles nous pouvons porter un coup droit au cœur de l'Allemagne. A la fin de la guerre nous aurons à faire face, non seulement aux 70 millions d'Allemands que nous connaissons et dont nous avons senti la puissance, mais aux forces unies des empires du Centre avec une population de 120 millions. Nous devons mettre non seulement notre énergie en œuvre, mais nos cerveaux, les meilleurs cerveaux du pays. Nous devons appeler la science à notre aide. Il est profondément vrai que si une grande puissance contrôle pratiquement la production de choses telles que le cuivre, le plomb, le zinc, le tungstène, le pétrole, le caoutchouc et le coton, le monde entier sera suppliant à ses pieds. Que notre devise soit action, action et toujours action. Ces quelques lignes méritent d'être lues et relues. La Rheinische Westphalische Zeitung a déclaré que l'Allemagne n'avait pas à s'inquiéter de la Conférence de Paris, qu'elle était sûre que l'Angleterre ne la suivrait pas, à cause de l'opposition du Manchester Guardian et de la Westminster Gazette (avec laquelle Y Indépendance Belge est dans les meilleurs termes). Nous verrons bien. Avis officiel Nous lisons dans le Tijd du lundi 19 juin : La Légation belge à La Haye communique ce qui suit : Le gouvernement belge est en ce moment en proie aux plus violentes attaques de la part d'un de ses compatriotes, qui demeure à Genève et publie dans cette ville un pamphlet bi-mensuel. Ce journaliste ne se contente pas de couvrir d'insultes les ministres qui ont pris sur eux la tâche de défendre leur patrie à l'heure la plus tragique de son histoire. Il insulte dans des termes également grossiers le fidèle allié l'Angleterre, qui a pris les armes pour remplir ses engagements à l'égard du petit royaume belge envahi par l'Allemagne. Par contre, le rédacteur du pamphlet en question est étonnamment plein de mansuétude pour l'ennemi qui occupe et opprime son pays. Il est bon que le public sache que cette campagne venimeuse n'est inspirée à l'auteur que par le dépit (teleurstelling) d'avoir été écarté de la rédaction du Courrier de l'Armée où il fut recueilli quand, au début de la guerre, il était sans moyens. Une plainte conçue en des termes cyniques (onbeschaamde termen) au sujet d'une question de salaires fut la cause de sa démission. Après la guerre, il aura à répondre de ses hauts faits (heldendaden) devant la justice belge. — La Chambre des communes a discuté la proposition d'élever une statue à la mémoire de Lord Kitchener. Le traité de Francfort La Conférence de Paris constate évidemment que les traités de commerce conclus par les puissances des Empires centraux avec leurs ennemis sont devenus caducs. Il est intéressant de rappeler à ce sujet les termes du traité signé à Francfort le 10 mai 1871 entre la France vaincue et l'Allemagne victorieuse. La simple lecture de l'article 11 de ce traité montrera jusqu'à quel point la France était liée, notamment au point de vue maritime. C'est dès 1871 que l'Allemagne mit en pratique ses rêves de domination économique : " Les traités de commerce avec les différents Etats de l'Allemagne ayant été annulés par la guerre, le gouvernement allemand et le gouvernement français prendront pour base de leurs relations commerciales le régime du traitement réciproque sur le pied de la nation la plus favorisée. Sont compris dans cette règle, les droits d'entrée et de sortie, le transit, les formalités douanières, l'admission et le traitement des sujets des deux nations ainsi que de leur agents. Toutefois, seront exceptées de la règle susdite les faveurs qu'une des parties contractantes, par des traités de commerce, a accordées ou accordera à des Etats autres que ceux qui suivent : l'Angleterre, la Belgique, les Pays-Bas, la Suisse, l'Autriche et la Russie. Les traités de navigation ainsi que la convention relative au service international des chemins de fer dans ses rapports avec la douane et la convention pour la garantie réciproque de la propriété des œuvres d'art et d'esprit seront remis en vigueur. Néanmoins, le gouvernement français se réserve la faculté d'établir, sur les navires allemands et leurs cargaisons, des droits de tonnage et de pavillon, sous la réserve que ces droits ne soient pas plus élevés que ceux qui grèveront les bâtiments et les cargaisons des nations sus-mentionnées." Ce qu'ils écrivaient en 1880 On peut lire dans le Merkur, " Deutsche und Internationale Revue " d'octobre 1880 (pp. 266-267), dans un article intitulé : " Rumànien und Belgien " : En tout ou en partie, la Belgique a souvent changé de maître, parfois même de nom. Romains, Germains, Francs, Français, Espagnols, Autrichiens, Hollandais, Prussiens ont trempé le sol belge de leur sang et lui ont donné tour à tour d'autres noms : Belgica, Bra-bant, Flandres, Basse-Lotharingie ou Lorraine, Pays-Bas Espagnols, Pays-Bas Autrichiens, Royaume des Pays-Bas. Pour tous ces possesseurs, Fan-tique Belgica fut un cénacle, une chambre de trésors, un exemple de développement du commerce, de Vinduslrie et des arts. La position maritime, le voisinage des grands Etats,la richesse du sol en produits agricoles et " manufacturables " récompensèrent si richement le travail et encouragèrent si fortement l'initiative que la richesse du pays répara bientôt tout le dommage causé par la négligence des maîtres passés et par le despotisme religieux souvent nuisible et regrettable. Tous les Etats garants regardaient l'expansion de la Belgique avec complaisance, sauf la France, qui songeait toujours à adopter le bel enfant dont elle était la marraine et qui regardait avec convoitise la belle forteresse et le beau port d'Anvers. Si l'on demandait aux Belges à qui ils souhaitent la victoire dans la prochaine guerre, l'écrasante majorité serait en faveur de l'Allemagne, car la victoire de la France serait la perte de l'indépendance nationale de la Belgique, celle de F Allemagne aurait pour conséquence immédiate V agrandissement de la Belgique comme muraille contre la France. Le duel du chancelier Bethmann A propos des vives attaques dirigées par M. Kapp contre M. de Bethmann-Hollweg, la Germania prend parti dans son numéro du 18 juin pour le chancelier. M. Kapp a eu tort, d'abord, de le soupçonner, " car comment douter raisonnablement que, dans cette guerre et à la conclusion de la paix, le chancelier ne veuille assurer à l'empire tous les avantages possibles ? Nous ne connaissons pas un acte, pas une déclaration, pas un trait du caractère de M. de Bethmann-Hollweg qui justifie telle supposition ". M. Kapp ayant menacé le chancelier d'un duel, le journal écrit : " Si M. Kapp tient tant à manier les armes, qu'il aille au front ! Nous autres, Allemands, nous n'avons véritablement pas le temps de nous fusiller réciproquement, et le chancelier moins que personne Le Congrès économique Ses conséquenses pour l'Angleterre Un des pays sur lesquels les suggestions du Congrès économique de Paris auront l'influence la- plus grande et y entraîneront la résolution la plus profonde dans les conceptions et les usages commerciaux, c'est l'Angleterre. Dans sa lutte contre le commerce scientifiquement organisé des Allemands, leur méthode d'introduction dans les marchés et leur application des progrès de tous genres à leurs relations dans le monde entier, l'Angleterre a eu la tâche très dure et elle a, dans tous ses marchés, perdu un terrain énorme. La qualité de ses produits pouvait être au-dessus de tous éloges, mais par suite des conditions économiques régnant dans la mère-patrie, les prix étaient incapables de lutter contre ceux de ses concurrents. A cela s'ajoute que le fabricant anglais, sans tenir compte le moins du monde des exigences de ses clients, sans s'occuper des goûts particuliers régnant dans les pays éloignés, continue, avec une indifférence magnifique, mais ridicule, à fabriquer ce qu'il lui semble utile et non ce que les clients réclament, prenant ses goûts pour ceux des autres et s'imaginant que parce qu'il a vendu, il vendra. A présent, les dominions, les colonies et les pays alliés, qui dans un but de solidarité ont décidé de faire cause commune pour favoriser leur propre commerce et infliger une juste punition au manque de loyauté des commerçants allemands, feront le commerce entre eux. Mais seule, parmi tous les autres, l'Angleterre en est restée à ses systèmes fiscaux démodés et se débat dans l'ornière de la tradition. Parmi tous les pays qui ont vu les avantages du progrès et en ont profité, l'Angleterre s'enveloppe dans un manteau d'indifférence superbe mais stérile. Que ne faudra-t-il changer'? Le système métrique ou décimal est en usage partout, excepté ici. Il en coûtera sans doute beaucoup pour introduire une pareille réforme, en frais à payer et en préjugés à surmonter. Mais la réforme est inévitable ; le peuple anglais qui, depuis le début de la guerre, a vu l'arbre de ses traditions perdre l'une branche après l'autre, hésitera-t-il à déraciner l'arbre qui se meurt de mort lente. Non ! la face du monde change : maintenant, plus que jamais, le peuple anglais présente une grande réceptivité pour la réforme, quelle que soit sa nature, pourvu qu'elle favorise ses libertés, son indépendance et son bien-être. Les jours de la tradition qui flattait la fierté insulaire sont passés : le nouveau régime n'admet pas l'indifférence, et nous verrons, sans doute sous peu, le nouvel esprit commercial secouer si fortement la conscience anglaise, que le pays et avec lui l'Empire iront au devant de la régénération qui mettra fin pour toujours à l'hégémonie honteuse et humiliante de l'Allemagne. La nouvelle artillerie russe est tout à fait moderne Un voyageur arrivé de Czernovitch a donné au correspondant de la Neue Freie Presse à l'état-major autrichien, des informations intéressantes. Les Russes auraient complètement changé leur tactique. Pendant l'offensive, c'étaient des officiers français qui dirigeaient les tirs de l'artillerie. Les Russes font actuellement un grand usage de gaz asphyxiants. Les soldats autrichiens ont trouvé le moyen de se défendre grâce aux masques, mais les populations des villes et des villages frontières fuient en masse devant l'invasion et sont en proie à la terreur. Les Russes emploient aussi des grenades d'un nouveau modèle, dont les effets sont terribles et qui réduisent les défenses à [néant. Les Russes ont établi cette fois leurs réserves à 10 kilomètres du front. Ils possèdent de nombreux canons à longue portée, qui devraient leur assurer la victoire, et des appareils spéciaux pour lancer des bombes qu'ils jugent irrésistibles. Leurs canons sont de fabrication tout à fait moderne. Le voyageur a fait ensuite une description des premières attaques des Russes et de la terrible intensité du feu à tambour de leurs huit cents pièces lourdes. L'alimentation à Cologne D'après la Gazette de Cologne, l'alimentation en commun fonctionne à Cologne. Elle nourrit 40.000 personnes et pourra, par la suite, en nourrir 100.000.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Sujets

Périodes